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Venezuela : Au bord du gouffre

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 1 heure, jimmy45 a dit :

Parce qu'il n'y a aucune arrestation de ce genre, les gens qui sont arrêtés le sont pour leur participation aux violences, bien sûr en général, on sait que les forces de l'ordre ont tendance à embarquer quelques innocents au passage dans leur grande finesse.

Et vous vous basez sur quoi pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Il y a 1 heure, jimmy45 a dit :

Le fait qu'il présente ces arrestations comme de la répression politique en fait un menteur.

Sur quoi vous basez vous pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Sur la parole du gouvernement chaviste ?

Il y a 1 heure, jimmy45 a dit :

Ensuite il y a le décalage entre l'action politique réelle du gouvernement qui est pacifique et progressiste, et ce dont on l'accuse qui aurait lieu comme par hasard dans les prisons où on ne peut pas vérifier ce qu'il se passe.

Les ONGs comme vous le prouvent @ouest35 savent ce qu'il se passe dans les prisons françaises , elles ne le peuvent pas dans les prisons vénézuéliennes ?

Il y a 1 heure, jimmy45 a dit :

Donc personnellement je suis sceptique. Après comme je dis on ne peut pas savoir.

Vous n'êtes en rien sceptique , vous avez clairement utilisé le terme "menteur" concernant l'ONG et pour l'ONU nous aurons bien compris que c'est du même tonneau.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 860 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et vous vous basez sur quoi pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Sur quoi vous basez vous pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Sur la parole du gouvernement chaviste ?

Les ONGs comme vous le prouvent @ouest35 savent ce qu'il se passe dans les prisons françaises , elles ne le peuvent pas dans les prisons vénézuéliennes ?

Vous n'êtes en rien sceptique , vous avez clairement utilisé le terme "menteur" concernant l'ONG et pour l'ONU nous aurons bien compris que c'est du même tonneau.

 

Vous niez les émeutes, les pillages, les crimes racistes ? Comme la CDH de l'ONU, comme cette ONG ?

Pourquoi vous voulez que l'on croit ces gens sur parole alors que ce que l'on voit, les faits que l'on connait, prouvent qu'ils mentent sur plusieurs sujets ?

Cela ne veut pas dire qu'ils mentent sur tous les sujets. Mais cela devrait au minimum vous pousser à ne pas prendre ce qu'ils disent pour la vérité sur leurs seuls dires.

Sur quoi le gouvernement de Maduro a-t-il menti jusqu'à présent ? Tout ce qu'ils disent semble cohérent, des faits confirment certains de leurs propos.

S'ils nous mentent, ce qui est toujours possible, rien ne permet d'avoir vos certitudes.

 

 

Modifié par jimmy45
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 41 minutes, jimmy45 a dit :

 

Vous niez les émeutes, les pillages, les crimes racistes ? Comme la CDH de l'ONU, comme cette ONG ?

 

 

Ni le CDH ni l'ONG ne nient quoique ce soit, vous nous les citerez ....

Par contre nous n'avons pas de réponses aux questions pourtant simples qui vous ont été posées en retour, comme d'habitude ...

 

Pour rappel :

Et vous vous basez sur quoi pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Sur quoi vous basez vous pour estimer qu'aussi bien le CDH de l'ONU que cette ONG et bien d'autres mentent ?

Sur la parole du gouvernement chaviste ?

Les ONGs comme vous le prouvent @ouest35 savent ce qu'il se passe dans les prisons françaises , elles ne le peuvent pas dans les prisons vénézuéliennes ?

Vous n'êtes en rien sceptique , vous avez clairement utilisé le terme "menteur" concernant l'ONG et pour l'ONU nous aurons bien compris que c'est du même tonneau.

 

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 860 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Ni le CDH ni l'ONG ne nient quoique ce soit, vous nous les citerez ....

 

Ce n'est pas un mensonge quand on fait croire qu'une personne est détenue en raison de ses idées politiques alors qu'en réalité cette personne est en prison parce qu'elle a commit des actes de violence voir des crimes ?

Les vraies raisons de ces arrestations ne sont pas niées ?

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 860 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Par contre nous n'avons pas de réponses aux questions pourtant simples qui vous ont été posées en retour, comme d'habitude.

 

J'ai répondu. Mais comme d'habitude, aucune réflexion. Cela doit faire juste une centaine de messages où vous demandez aux gens de croire sur parole des personnes dont on ne sait rien, juste parce qu'ils ont une autorité et ce malgré que les faits prouvent le contraire de ce qu'ils disent.

Soyez honnête, est-ce qu'il y a un gouvernement qui réprime des manifestants innocents et pacifiques parce qu'ils sont en désaccord avec ses politiques ou est-ce qu'en réalité il y a des forces de l'ordre qui affrontent des émeutiers qui leur lancent des cocktails molotov ?

Vous savez très bien que nous sommes dans le deuxième cas.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, jimmy45 a dit :

Ce sympathique président dirige un pays qui est sensiblement similaire au nôtre, les médias sont pour la plupart privés, possédés par de riches industriels, et ces riches industriels ont une opinion politique, tout comme les personnes qu'ils embauchent.

2 radios ont été fermées car elles ont toléré sur leurs ondes des appels au meurtre et à la violence.

Les images que je t'ai montré sont la preuve que les violences qui ont lieu au Venezuela proviennent de conflits entre forces de l'ordre et émeutiers, de pillages, et d'actes de groupes isolés qui profitent du chaos, il y a eu plusieurs crimes racistes.

A partir de ce moment là, présenter les choses comme si il y avait une répression d'un gouvernement dictatorial contre des manifestants pacifiques est un mensonge.

Le fait que la médiasphère comme tu dis ne soit pas contrôlée par le gouvernement infirme toutes les accusations d'atteinte à la liberté d'expression ou toutes les histoires basées sur l'imaginaire totalitaire.

Quand aux gens qui sont en prison ce sont les gens coupables ou responsables des violences. Qu'est-ce que tu ferais à la place de ce gouvernement légitimement élu si des groupes d'individus se mettaient à attaquer les forces de l'ordre avec des cocktails molotov et à détruire des bâtiments, à bloquer des rues pour empêcher les gens d'aller voter, etc ???? Tu laisserais faire ?

Et la révision de la constitution se justifie pleinement par le fait qu'elle autorisait des coup d'états institutionnels et alors que le pays subit des tentatives de déstabilisations.

Tout ce que tu racontes est inventé.

 

 

nous avons tous cela à chaque manifestation en France, violences contre les forces de l'ordre, destructions voulues des magasins, rixes entre manifestants et même des atteintes à la personne qui ne fait que passer... au mauvais moment, peut-on dire! ce n'est pour ça que le gouvernement et le président Macron demandent une nouvelle constituante afin de capter tous les pouvoirs, oui ou non? et ne parlons pas des crimes racistes, ici, cela court les rues! (j'exagère mais guère!) bref, de preuve, je n'en lis pas... et les journaux publient ce qu'ils veulent selon la ligne éditoriale voulue mais librement acceptée.  

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 21 minutes, jimmy45 a dit :

J'ai répondu. Mais comme d'habitude, aucune réflexion. Cela doit faire juste une centaine de messages où vous demandez aux gens de croire sur parole des personnes dont on ne sait rien, juste parce qu'ils ont une autorité et ce malgré que les faits prouvent le contraire de ce qu'ils disent.

Soyez honnête, est-ce qu'il y a un gouvernement qui réprime des manifestants innocents et pacifiques parce qu'ils sont en désaccord avec ses politiques ou est-ce qu'en réalité il y a des forces de l'ordre qui affrontent des émeutiers qui leur lancent des cocktails molotov ?

Vous savez très bien que nous sommes dans le deuxième cas.

Vous n'avez pas repondu , rien de plus simple à prouver , il suffit de relire les derniers posts .

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 020 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 1 heure, jimmy45 a dit :

 

Vous niez les émeutes, les pillages, les crimes racistes ? Comme la CDH de l'ONU, comme cette ONG ?

Pourquoi vous voulez que l'on croit ces gens sur parole alors que ce que l'on voit, les faits que l'on connait, prouvent qu'ils mentent sur plusieurs sujets ?

Cela ne veut pas dire qu'ils mentent sur tous les sujets. Mais cela devrait au minimum vous pousser à ne pas prendre ce qu'ils disent pour la vérité sur leurs seuls dires.

Sur quoi le gouvernement de Maduro a-t-il menti jusqu'à présent ? Tout ce qu'ils disent semble cohérent, des faits confirment certains de leurs propos.

S'ils nous mentent, ce qui est toujours possible, rien ne permet d'avoir vos certitudes.

 

 

Eh ben, heureusement que des types comme toi n'ont pas gagné les élections en France...

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 197 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, jimmy45 a dit :

Oui c'est un hoax.

Source :

http://www.conatel.gob.ve/en-revolucion-crece-numero-de-emisoras-privadas-en-el-pais/

CONATEL étant le CSA venezuelien.

 

 

 

 

https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&u=http://www.el-nacional.com/noticias/politica/movimiento-estudiantil-marchara-este-viernes-conatel_186672&prev=search

Le Mouvement étudiant a appelé à une mobilisation pour ce vendredi au siège de la Commission nationale des télécommunications (Conatel), situé à Las Mercedes.

Santiago Acosta, conseiller universitaire de l'UCAB, a indiqué qu'ils seraient concentrés à 12h00 à Plaza Francia de Altamira. La marche de la jeunesse sera menée pour exiger que la censure cesse et que ce qui se passe dans le pays soit transmis.

"C'est une marche contre la dictature et la répression du régulateur des télécommunications qui ne permet pas aux médias de transmettre l'information et de dire la vérité (& mldr;) Nous avons déjà supprimé plusieurs espaces mais nous ne nous autoriserons pas les réseaux sociaux qui constituent notre seule voie d'évacuation ", a-t-il déclaré.

Acosta a ajouté que la mobilisation passerait par le point où Neomar Lander, un jeune homme tué lors de la marche de mercredi, est mort. Il a invité la société civile à participer à la manifestation.

"Le mouvement étudiant et les jeunes sont reposés et nous resterons dans la rue", a-t-il ajouté.

https://www.google.fr/search?client=firefox-b&dcr=0&q=conatel+venezuela+et+la+censure&oq=conatel+venezuela+et+la+censure&gs_l=psy-ab.12...2866.7470.0.9630.16.16.0.0.0.0.509.1796.1j4j3j5-1.9.0....0...1.1.64.psy-ab..7.7.1578...0i19k1j0i22i30i19k1j0i22i30k1j33i160k1j33i21k1.JM86Q30Ddes

 

C'est un complot?

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 860 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, jacky29 a dit :

nous avons tous cela à chaque manifestation en France, violences contre les forces de l'ordre, destructions voulues des magasins, rixes entre manifestants et même des atteintes à la personne qui ne fait que passer... au mauvais moment, peut-on dire! ce n'est pour ça que le gouvernement et le président Macron demandent une nouvelle constituante afin de capter tous les pouvoirs, oui ou non? et ne parlons pas des crimes racistes, ici, cela court les rues! (j'exagère mais guère!) bref, de preuve, je n'en lis pas... et les journaux publient ce qu'ils veulent selon la ligne éditoriale voulue mais librement acceptée.  

Sérieusement ? ce qu'il se passe là-bas est sans commune mesure, pendant plusieurs semaines les violences étaient quotidiennes, il y a eu plus de 130 morts et des milliers de blessés.

Et ces violences ne sont pas les seules raisons qui ont poussé le gouvernement à choisir la constituante comme solution.

A l'évidence, le pays subit une tentative de déstabilisation. La mort de Chavez et l'effondrement du prix du pétrole ont fragilisé le pouvoir et la santé financière de l'état, ils ont vu dans ces évènements une opportunité pour se débarrasser de Maduro, et depuis plus d'un an maintenant ils ont multiplié les tentatives pour le destituer.

La constituante résulte des histoires avec le parlement. L'opposition a gagné les législatives et avait la majorité au parlement. Seulement ils n'avaient qu'un objectif destituer Maduro, ils ont voulu faire ce qu'on appelle un coup d'état institutionnel en se servant d'une mesure d'exception permis par la constitution qui permet au parlement de lancer une procédure de destitution, en cas de crime grave telle qu'une trahison par le président. Pour cela il leur fallait 2/3 des voix à l'assemblée. Et l'invalidation de l'élection de 2 de leurs députés les empêchaient d'obtenir cette majorité qualifiée. Au lieu d'accepter la tenue de nouvelles élections, ils ont décidé de se mettre en insurrection et que les députés invalidés siègeraient quand même à l'assemblée malgré que leur élection ait été jugée illégale.
C'est à ce moment là que la cour suprême a déclaré l'assemblée illégale et a décidé de s'arroger les pouvoirs du parlement. Face à la pression internationale, et aux demandes du gouvernement, ils ont renoncé. Et c'est d'abord pour sortir de cette crise pacifiquement que le gouvernement a décidé d'organiser cette constituante.

L'opposition a alors décidé de délégitimer cette constituante en appelant au boycott du vote. Ce qui a donné lieu à une escalade des violences. Ils étaient notamment en désaccord avec le scrutin qui fixait des quotas pour la composition de l'assemblée y voyant une manoeuvre pour obtenir la majorité des voix de Maduro.

Et c'est pour cette raison que cette constituante ne s'est retrouvée qu'avec des militants ou sympathisants chavistes.

Le gouvernement a justifié les pouvoirs donnés à la constituante par la nécessité de rétablir la paix civile et de protéger le pays contre les agressions extérieures.

Alors ouvrez les yeux, tout cela n'a rien avoir avec le tableaux que vous en faites. Macron n'a pas des opposants qui appellent les gens à renverser le pouvoir par la force. La France n'est pas attaquée financièrement et économiquement par des pays qui veulent renverser son gouvernement.

 

 

 

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 860 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Morfou a dit :

https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&u=http://www.el-nacional.com/noticias/politica/movimiento-estudiantil-marchara-este-viernes-conatel_186672&prev=search

Le Mouvement étudiant a appelé à une mobilisation pour ce vendredi au siège de la Commission nationale des télécommunications (Conatel), situé à Las Mercedes.

Santiago Acosta, conseiller universitaire de l'UCAB, a indiqué qu'ils seraient concentrés à 12h00 à Plaza Francia de Altamira. La marche de la jeunesse sera menée pour exiger que la censure cesse et que ce qui se passe dans le pays soit transmis.

"C'est une marche contre la dictature et la répression du régulateur des télécommunications qui ne permet pas aux médias de transmettre l'information et de dire la vérité (& mldr;) Nous avons déjà supprimé plusieurs espaces mais nous ne nous autoriserons pas les réseaux sociaux qui constituent notre seule voie d'évacuation ", a-t-il déclaré.

Acosta a ajouté que la mobilisation passerait par le point où Neomar Lander, un jeune homme tué lors de la marche de mercredi, est mort. Il a invité la société civile à participer à la manifestation.

"Le mouvement étudiant et les jeunes sont reposés et nous resterons dans la rue", a-t-il ajouté.

https://www.google.fr/search?client=firefox-b&dcr=0&q=conatel+venezuela+et+la+censure&oq=conatel+venezuela+et+la+censure&gs_l=psy-ab.12...2866.7470.0.9630.16.16.0.0.0.0.509.1796.1j4j3j5-1.9.0....0...1.1.64.psy-ab..7.7.1578...0i19k1j0i22i30i19k1j0i22i30k1j33i160k1j33i21k1.JM86Q30Ddes

 

C'est un complot?

Je n'en sais rien, ce sont encore des propos, qui sont ces gens ? 

Les faits sont que les médias sont à 90% contrôlés par l'opposition et qu'ils diffusent quotidiennement leur programme, et que la propagande anti maduro ne manque absolument pas de s'exprimer.

 

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, Morfou a dit :

https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&u=http://www.el-nacional.com/noticias/politica/movimiento-estudiantil-marchara-este-viernes-conatel_186672&prev=search

Le Mouvement étudiant a appelé à une mobilisation pour ce vendredi au siège de la Commission nationale des télécommunications (Conatel), situé à Las Mercedes.

Santiago Acosta, conseiller universitaire de l'UCAB, a indiqué qu'ils seraient concentrés à 12h00 à Plaza Francia de Altamira. La marche de la jeunesse sera menée pour exiger que la censure cesse et que ce qui se passe dans le pays soit transmis.

"C'est une marche contre la dictature et la répression du régulateur des télécommunications qui ne permet pas aux médias de transmettre l'information et de dire la vérité (& mldr;) Nous avons déjà supprimé plusieurs espaces mais nous ne nous autoriserons pas les réseaux sociaux qui constituent notre seule voie d'évacuation ", a-t-il déclaré.

Acosta a ajouté que la mobilisation passerait par le point où Neomar Lander, un jeune homme tué lors de la marche de mercredi, est mort. Il a invité la société civile à participer à la manifestation.

"Le mouvement étudiant et les jeunes sont reposés et nous resterons dans la rue", a-t-il ajouté.

https://www.google.fr/search?client=firefox-b&dcr=0&q=conatel+venezuela+et+la+censure&oq=conatel+venezuela+et+la+censure&gs_l=psy-ab.12...2866.7470.0.9630.16.16.0.0.0.0.509.1796.1j4j3j5-1.9.0....0...1.1.64.psy-ab..7.7.1578...0i19k1j0i22i30i19k1j0i22i30k1j33i160k1j33i21k1.JM86Q30Ddes

 

C'est un complot?

Non des fascistes contre réactionnaires . Et puis nous avons aussi des manifestations étudiantes en France . @ouest35ne manquera pas de nous le rappeler , surtout que nous avons eu selon Mélenchon un ministre de l'intérieur assassin , donc occupons nous de notre dictature et inspirons nous du chavisme ( je cite le leader FI ) pour créer une democratie en France . Si vous aviez un chti jingle despacito ou autre Pour finir en beauté ..., 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, Anatole1949 a dit :

Eh ben, heureusement que des types comme toi n'ont pas gagné les élections en France...

Il paraît que c'est de la faute de Hamon . Il a ma reconnaissance.

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 159 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)

http://www.lesinrocks.com/2017/08/01/actualite/pourquoi-le-conflit-au-venezuela-va-perdurer-malgre-lelection-dune-constituante-11970969/

Quel était l'enjeu exact de l'élection d'une Constituante au Venezuela ?

Christophe Ventura –«  Il y en avait plusieurs. Tout d'abord, du point de vue du gouvernement et du président Nicolas Maduro, il s'agissait de se replacer au centre du jeu face aux vagues de contestations insurrectionnelles imposées par l'opposition. Il s'agissait ainsi d'obliger l'opposition à revenir sur un terrain politique plutôt que de monopoliser celui de la contestation de rue. Et si l'opposition ne voulait pas participer, c'était aussi une manière pour le gouvernement de lui faire porter le chapeau en pointant du doigt un refus de participer au dialogue politique.

Toujours pour le gouvernement, le deuxième objectif était de re-mobiliser le chavisme. Si l'on s'en tient aux chiffres annoncés, l'objectif est atteint. On sait que le gouvernement était dans une situation délicate vis-à-vis de ses bases sociales. Depuis un certain temps, il était confronté à une forme de désaffiliation politique et électorale du chavisme sociologique (les milieux populaires au sens large du terme). Il s'agissait donc de les re-mobiliser au cœur de la bataille politique contre l'opposition en reconstruisant des mécanismes de participation aux affaires et décisions.

Enfin, le troisième objectif pour le gouvernement était de sanctuariser un certain nombre de réalisations du chavisme en matières sociales (droits sociaux, services publics, programmes sociaux, pétrole nationalisé, etc). Un certain nombre de choses qui ne pourraient pas être remises en cause, ou en tout cas beaucoup plus difficilement, en cas d'alternance au pouvoir. La feuille de route de la Constituante intègre également en théorie la sortie progressive du modèle rentier du pétrole.

Maintenant du côté de l'opposition, les choses sont différentes. Elle voit dans la Constituante une manœuvre dilatoire du gouvernement pour conserver le pouvoir et créer une sorte d'institution législative parallèle à l'Assemblée nationale, qu'elle contrôle depuis décembre 2015. En boycottant la Constituante, l'opposition a voulu premièrement dé-crédibiliser cette initiative et faire en sorte que la consultation qu'elle avait organisée il y a 2 semaines soit considérée comme la véritable consultation démocratique du peuple vénézuélien. Elle voulait mobiliser une participation beaucoup plus massive que l'élection de Maduro. Si l'on s'en tient aux chiffres annoncés [à savoir 41,53% de participation, ndlr], c'est raté. Deuxièmement, l'opposition a voulu dé-légitimer cette élection afin que la Constituante ne puisse pas invalider ses différentes stratégies, électorales, civiles et insurrectionnelles. D'ailleurs, les positions étaient campées au lendemain de l'élection car l'opposition ne reconnaît pas les résultats et annonce au contraire vouloir radicaliser ses actions contre le gouvernement.

Peut-on vraiment parler d'une "élection" lorsqu'elle est boycottée par l'opposition et que l'enjeu central devient le taux de participation ?

Ça, c'est tout le problème des conséquences du choix fait par ceux qui ne participent pas. Le Venezuela y est assez habitué parce que, déjà en 2005, l'opposition avait eu la même stratégie par rapport aux élections législatives. A l'époque, ils avaient boycotté le Parlement, le laissant devenir 100% chaviste, chose qui lui a été reproché. Pour l'opposition, participer revient à accepter la légitimité d'un gouvernement qu'elle a décidé de nommer "dictature". Elle laisse donc pour seul enjeu de la Constituante ce rapport de force entre taux de participation. De ce point de vue-là, elle permet à Maduro de reprendre la main, selon les chiffres annoncés. Ces derniers sont plus importants que ceux obtenus lors de sa propre élection en 2013.

 

Lorsque la Cour suprême s'était arrogée le pouvoir législatif le 30 mars dernier et qu'elle avait supprimé l'immunité parlementaire, plusieurs personnes parlaient d'un "coup d'état". Élire une Constituante, ce n'est pas une manière détournée de parvenir à un même objectif ?

C'est précisément le discours de l'opposition. Le problème au Venezuela, c'est qu'on est dans une guerre de communication, une guerre des mots tous azimuts. L'opposition dénonce un "coup d'état" mais le gouvernement en dénonce un également. On est dans un espèce de théâtre politique qui se passe sur un arrière-fond de radicalisation et de violence très problématique.

Le projet d'élire une Constituante a-t-il fait l'unité au sein du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) ?

Dans les grandes lignes, oui. Mais à la marge du parti, non. L'annonce de cette Constituante a solidifié l'apparition d'une dissidence socialiste qui émerge principalement de certaines personnalités. Ce sont des individus comme la procureur générale Luisa Ortega par exemple. Mais ces personnalités n'ont pas de masse derrière elles. Elles détiennent une certaine légitimité, une sorte de magistère, mais n'ont pas derrière elles d'organisations structurées. Cette partie qui refuse la Constituante considère qu'elle ne respecte pas les obligations juridiques et l'esprit de la Constitution chaviste de 1999. Hors du PSUV, vous avez aussi un certain nombre de partis de gauche et d'extrême-gauche qui étaient jusque-là des compagnons de route du chavisme et ont finalement choisi de prendre leurs distances pour les mêmes raisons.

Quel était l'intérêt d'utiliser un mode de scrutin double, selon une répartition géographique et selon une répartition sociale ?

Si vous êtes du côté de l'opposition, l'argument sera que ce mode de scrutin permet de briser le rapport un homme égale une voix. En quelque sorte, il ne respecte pas la philosophie du suffrage universel puisqu'il donne des poids différents aux voix en fonction d'un découpage qui serait à l'avantage du gouvernement. Du côté du gouvernement, on mettra en avant que ce mode de scrutin permet d'atténuer les inégalités de la démocratie dans sa forme libérale en renforçant en quelque sorte, presque dans un souci de quotas, certains secteurs de la société qui sont en général mal représentés ou peu représentés parce qu'ils ne votent pas ou peu aux élections normalement. Après, c'est vrai que ce scrutin est assez atypique comparé aux canons de la démocratie libérale.

Aujourd'hui, où en est l'opposition au Venezuela ?

Elle est dans une situation très contradictoire. Elle s'affirme renforcée parce qu'elle représente une partie très importante de la population et parce qu'elle a engrangé un certain nombre de victoires. Une victoire nationale, avec la consultation organisée il y a deux semaines, mais également internationale parce qu'elle gagne progressivement une reconnaissance dans la région et dans le monde. Les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Argentine, le Brésil, le Pérou, la Colombie, le Mexique, le Panama : tous ces pays ne reconnaissent pas la Constituante. Ça renforce l'opposition dans l'idée que sa légitimité - et celle de sa stratégie insurrectionnelle - est validée, que la victoire est possible et que sa pression sur le gouvernement est fondée.

D'un autre côté, l'élection d'hier rappelle que le chavisme est toujours debout. Il a une base importante dans le pays qui s'est re-mobilisée. L'opposition n'arrive toujours à pas attirer les grandes masses populaires au Venezuela. Les classes populaires citadines, mais également les populations de l'intérieur, peuvent être mécontentes et critiques du gouvernement sans pour autant soutenir l'opposition. Elle n'a pas non plus réussi à solidariser l'armée avec elle. C'est une situation complexe.

Le risque désormais, c'est que l'opposition entre dans une logique de fuite en avant. Elle est poussée à une radicalisation constante à la fois dans ses formes d'action et ses stratégies, et ça c'est un problème.

Refuser le contact, boycotter les élections, c'est donc quelque chose qui dessert l'opposition?

Jusqu'à présent, ça ne la dessert pas encore. Mais vu le nombre de morts qui augmente chaque jour tragiquement, on voit bien que certains secteurs de l'opposition voient la violence comme un véritable mode d'expression et d'exécution politique. C'est toujours comme ça avec ce type de conflit : plus ça dure et plus les secteurs radicalisés montent, surtout quand on ne remporte pas la victoire.

C'est la même chose au sein du chavisme. De ce point de vue-là, la Constituante est peut-être une manière de tempérer les choses. Ce qu'on ne voit pas souvent, c'est que Nicolas Maduro fait également face à une aile radicalisée au sein du chavisme qui demande une répression plus forte de l'opposition, sous le prétexte qu'il faut en finir avec ces quatre mois de mise à sac du pays.

Avec la consultation de l'opposition il y a deux semaines et cette nouvelle Constituante, la crise vénézuélienne n'est toujours pas réglée. Chaque camp peut se sentir confirmé dans sa légitimité. Aujourd'hui, il est clair que l'opposition cherche à imposer au Venezuela et au monde l'idée qu'il y aura deux systèmes de légitimité concurrents : celle du gouvernement et la leur. Ils chercheront peut-être même à obtenir une reconnaissance diplomatique symbolique des pays qui les soutiennent. La polarisation risque de continuer.

Cette polarisation, elle est alimentée par d'autres facteurs ...

Elle a plusieurs sources d'alimentation. Il y a évidemment la situation économique et sociale très détériorée. Il y a aussi un certain ras-le-bol à cause de la vie quotidienne très chère. Et également le fait que ce qui se passe au Venezuela devient un sujet sur lequel les acteurs internationaux s'impliquent peu à peu et se rajoutent à la bataille interne entre antagonismes. Entre le chavisme et l'opposition, il y a une histoire longue, 20 ans d'accumulation d'antagonismes. Tout ça pèse très lourdement dans la situation vénézuélienne aujourd'hui.

 

Concernant la présidentielle de 2018, à quoi doit-on s'attendre ?

La Table de l'Unité Démocratique (MUD, opposition) ne veut pas attendre 2018 et exige des élections anticipées au plus vite. Pour sa part, Nicolas Maduro affirme la légitimité de son mandat : il le terminera et ne cédera à aucune pression. On en est là.

D'ici 2018, il faut encore s'attendre à des tensions, des polarisations et des affrontements que seule une médiation ou une intervention d'un acteur tiers respecté par les deux camps pourrait parvenir à apaiser, à travers la mise en place d'un dialogue. Ce n'est pas complètement impossible. Plusieurs tentatives ont déjà eu lieu, en vain. Il y a quelques jours, le gouvernement a annoncé que des réunions informelles avaient eu lieu avec une partie de l'opposition. On pense plutôt à la partie de Leopoldo Lopez qui a récemment vu sa peine assouplie après avoir été assigné à résidence. Ces réunions ne semblent avoir rien donné mais c'est sur ce genre de mécanismes qu'il faut compter. Sinon, il n'y a aucune raison de penser que les choses puissent s'apaiser au Venezuela dans les mois qui viennent.

 

Assiste-t-on à l'avènement d'un régime autoritaire chaviste, comme le dénonce l'opposition ?

Je crois qu'il faut rester prudent. Nous sommes dans une guerre de communication où l'on prête à chacun des intentions. Ce qui est sur, c'est que le Venezuela est aujourd'hui dans une situation atypique. La situation politique est dégradée et les mécanismes standards de démocratie sont malmenés par les deux camps. Vous avez une opposition qui n'a pas reconnu la victoire de Maduro lorsqu'il a été élu démocratiquement en 2013.

De son côté, le gouvernement répond par un raidissement permanent et des restrictions plus marquées. Il utilise jusqu'à la limite l'interprétation des possibilités légales, jusqu'à mordre la ligne. Le pays vit une dégradation générale des standards démocratiques à contextualiser : on ne peut pas avoir une lecture bilatérale des faits. Aujourd'hui, il y a effectivement des entorses à la démocratie indéniables de la part du gouvernement. Mais d'un autre côté, il autorise l'opposition à manifester tous les jours depuis 4 mois, avec énormément de violences et des saccages. Donc on est loin d'être dans un schéma binaire.

 

Propos recueillis par Ariane Bernard

 

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 197 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 53 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Il paraît que c'est de la faute de Hamon . Il a ma reconnaissance.

La mienne aussi...

Mais c'est juste la haine des deux entre eux...sont pas mieux qu'une lepen...

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 159 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

nous avons tous cela à chaque manifestation en France, violences contre les forces de l'ordre, destructions voulues des magasins, rixes entre manifestants et même des atteintes à la personne qui ne fait que passer... au mauvais moment, peut-on dire! ce n'est pour ça que le gouvernement et le président Macron demandent une nouvelle constituante afin de capter tous les pouvoirs, oui ou non? et ne parlons pas des crimes racistes, ici, cela court les rues! (j'exagère mais guère!) bref, de preuve, je n'en lis pas... et les journaux publient ce qu'ils veulent selon la ligne éditoriale voulue mais librement acceptée.  

Mardi à Rennes tout c'est bien passé ...8 000 personnes quasi silencieuses dignes : j'y étais "moi" !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 59 minutes, ouest35 a dit :

  L'auteur

http://lvsl.fr/wp-content/uploads/2017/03/img-7269-400x267.jpg

Chantal Mouffe, juste à gauche de Jean-Luc Mélenchon, et Christophe Ventura, celui qui attire leur regard avec son téléphone portable, lors de la marche pour la VIe République du 18 mars 2017.

 

===========================================================

Qui est chantal Mouffle ?

 

http://www.lesinrocks.com/2017/01/24/actualite/politique/chantal-mouffe-philosophe-reveille-gauche-11904741/

 

A 73  ans , Chantal Mouffe, celle qui a théorisé avec son époux Ernesto Laclau le “populisme de  gauche ”, n’a jamais été aussi influente. De Podemos à Jean - Luc Mélenchon en passant par Benoît Hamon, tous s’en réclament.

...

Il ne faut pas creuser bien loin pour comprendre que Chantal Mouffe ne s’est jamais bornée à interpréter le monde : depuis l’adolescence, son objectif, fidèle à celui énoncé par Marx , est de le transformer. Ebranlée par la révolution cubaine en 1959, cette blonde platine issue d’une famille de la bourgeoisie catholique de Louvain applique la doctrine anti - impérialisme de “Fidel” et du Che dans son environnement immédiat. En pleine guerre d’ Algérie , elle soutient concrètement les indépendantistes : “J’étais très active dans les réseaux de soutien au FLN, ceux qu’on appelait les ‘porteurs de valise’.”

...

Elle croise la route de Mélenchon en 2013

Aussi n’est-ce pas un hasard si les trajectoires de Jean-Luc Mélenchon et de Chantal Mouffe ont fini par se croiser, en 2013, à Buenos Aires. L’ex-candidat du Front de gauche, connu pour son intérêt pour la gauche latino-américaine, est alors convié à un dialogue avec les deux penseurs. “On a eu un bel échange (…), et si nos repères ne sont pas identiques, je crois me situer dans leur espace, relate-t-il dans Le Choix de l’insoumission. (…) Au total, Chávez, Correa, Mujica, Laclau et Mouffe ont libéré ma parole et mon imaginaire politique.”

Le 27 août 2016, en pleine torpeur estivale, Jean-Luc Mélenchon la convie aux journées d’été du Parti de gauche qui se déroulent à Toulouse. Le tribun assis au milieu des militants garde un souvenir amusé du “débat grandiosissime” qui y a eu lieu entre Chantal Mouffe et l’historien Roger Martelli, ex-dirigeant du PCF, sur la question du populisme de gauche. “Martelli était plein de bonne volonté mais sa vision marxiste traditionnelle était totalement opposée à celle de Mouffe, qui appelle à dépasser le vieux clivage entre la classe ouvrière et la bourgeoisie. On se prenait tous la tête à deux mains en observant le spectacle”, raconte Mélenchon.

==========================================

Christophe Ventura est également sur la ligne Mouffle

http://lvsl.fr/christophe-ventura-populisme-de-gauche-nassume-de-briser-mur-europeen-raconte-histoires-aux-enfants

 

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Ceci explique peut être notre vision très insoumise de Mr Ventura de l'aventure consttuante, tout en omettant soigneusement de rappeler que Maduro c'était débrouillé pour surreprésenter les populations qui l'arrangeaient pour le vote afin que l'opposition à 58% ne finissent sous la barre des 50% .

Relire à ce sujet les articles du NPA, d'Ensemble et de nombreux autres .......

Bref un nouvel article insoumis nous présentant le point de vue .... insoumis, qui se garde évidemment bien de rappeler quelques faits génants, pourquoi ne pas participer quand on sait que la majorité sera au final par un tour de passe passe mis en minorité ?

Parce que participer à une telle farce démocratique aurait été un piège mortel ....

il y a 51 minutes, ouest35 a dit :

Mardi à Rennes tout c'est bien passé ...8 000 personnes quasi silencieuses dignes : j'y étais "moi" !

Ca nous change, parce que Rennes d'habitude c'est ponpon .

http://s1.lprs1.fr/images/2016/05/14/5795417_casseurs_1000x625.jpg

 

Si l'on suit bien certains insoumis du topic, il aurait fallu mettre tout ce beau monde en prison sans autre forme de procès avec quelques cajoleries chavistes .... Et trouver les meneurs appelant à la sédition et qualifiant le gouvernement de dictatorial au service de l'oligarchie pour les mettre au secret . On ne rigole pas avec l'ordre chez ces gens là ....

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 272 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

aduro, qui ne jouit pas des capacités de leader de Chávez, gagne les élections présidentielles de 2013 avec une différence de moins de 2% des voix. En 2015, l’opposition remporte les législatives par une très large majorité, et obtient ainsi les 2/3 des sièges, majorité « qualifiée » permettant de nommer les membres du Tribunal Suprême de Justice (TSJ) et du Conseil National Électoral (CNE). Le gouvernement de Maduro reconnait rapidement qu’il a perdu la majorité de l’appui populaire mais constate également qu’il ne peut pas se maintenir au pouvoir s’il respecte les limites imposées par la Constitution. Il commence alors à prendre une série de décisions qui, de fait, l’éloignent peu à peu du cadre de la Constitution Bolivarienne: le référendum révocatoire, qui avait été considéré comme une des plus importantes conquêtes de la démocratie participative, n’a pas lieu; les élections de gouverneurs, qui auraient dû se tenir en décembre 2016, sont reportées; les membres du TSJ et du CNE sont nommés de manière non conforme à la Constitution ; enfin, ignorant pour la première fois les résultats d’une élection populaire, le gouvernement dépossède l’Assemblée Nationale de ses attributions constitutionnelles qu’il répartit entre le pouvoir exécutif et le TSJ. À partir de février 2016, le président Maduro gouverne en s’appuyant sur les pouvoirs qu’il s’auto-attribue, en lien avec l’état d’urgence, sans attendre l’aval de l’Assemblée Nationale, pourtant nécessaire constitutionnellement et pour une période nettement supérieure au maximum permis par la Constitution.

================================================

Ortega aurait elle eu raison ?

=================================================

C’est dans ces conditions que se déroule d’avril à juillet une forte offensive contre le gouvernement, de la part de l’opposition qui réalise conjointement des mobilisations pacifiques massives dans les villes principales du pays, des activités violentes, la destruction d’installations publiques d’éducation, de santé et de transport, ainsi que des actes terroristes et des opérations menées pas des groupes paramilitaires qui bénéficient d’un appui extérieur. Le gouvernement répond par une répression indiscriminée, complétée par les actions de collectifs civils armés qui attaquent violemment les mobilisations de l’opposition. Il en résulte une escalade de violence qui se solde par plus de 120 morts, des centaines de blessés et de détenus dont beaucoup sont directement jugés par des tribunaux militaires.

=========================================

Ce sont les milices colletivos créées par Chavez sur le modèle Bassidji iranien suite à son amitié ahmadinedjienne

=========================================

Voilà le contexte dans lequel le président Maduro annonce le 1er mai la convocation d’une Assemblée Nationale Constituante (ANC). Une ANC, c’est en principe un acte démocratique, le début d’un processus participatif au cours duquel les secteurs les plus larges et les plus divers de la société peuvent délibérer, négocier, s’accorder sur des critères et des normes de base permettant d’avancer vers le modèle de société souhaité. C’est ainsi que s’était déroulée la Constituante convoquée au moyen d’un référendum national, pendant les premiers mois du gouvernement de Chávez, en 1999. Cette belle expérience n’a rien de commun avec la convocation réalisée par le président Maduro.

Certes, la Constitution n’est pas complètement explicite sur ce sujet mais elle établit une nette différence entre “prendre l’initiative” de la convocation, ce que peut faire le président, et “convoquer”, ce qui est une attribution exclusive du peuple souverain (article 347). Cela implique qu’il aurait fallu réaliser un référendum consultatif pour décider de la convocation, comme cela s’est fait en 1999. Il est évident que cela ne s’est pas passé ainsi en 2017 parce que le gouvernement ne bénéficiait pas de l’appui électoral nécessaire pour remporter cette consultation. Un autre problème résulte du découpage électoral absolument arbitraire et anti-démocratique, élaboré pour convertir la minorité actuelle de soutien au gouvernement en majorité écrasante à l’ANC. Les formes sous lesquelles avaient été réalisées les élections antérieures ont été modifiées : un double régime de représentation, territorial et sectoriel a été créé. Au sein du découpage territorial, les municipalités rurales, moins peuplées, ont bénéficié d’une extraordinaire sur-représentation, en comparaison avec les municipalités urbaines qui concentrent la majeure partie de la population et où le rejet du gouvernement est plus important. Le principe constitutionnel de la représentation proportionnelle a donc été violé expressément et intentionnellement.

La définition de la participation sectorielle a aussi posé problème. Il avait en effet été décidé que des constituants seraient élus pour représenter chacun des sept secteurs de la population. Environ cinq millions de citoyens ont été exclus de ce droit de vote par secteur, ce qui a créé une différence entre les citoyens de première catégorie dotés du droit de voter deux fois et les citoyens de deuxième catégorie qui n’avaient droit qu’à un seul vote.

Selon la Constitution, le vote n’est pas obligatoire. Pourtant des porte-paroles du gouvernement, en commençant par le président lui-même, ont lancé des menaces sur les graves risques courus par ceux qui ne participeraient pas au vote. Des listes d’employés publics, de travailleurs des entreprises d’État et de bénéficiaires des programmes sociaux ont été utilisées pour les prévenir qu’ils perdraient leur emploi et leurs avantages s’ils ne votaient pas. Maintenant que les élections sont passées, on assiste à une multiplication de plaintes contre l’application effective de ces sanctions.

À l’occasion de ces élections, le CNE a abandonné les principaux mécanismes de contrôle qui avaient fait du système électoral vénézuélien un modèle de transparence et de fiabilité. Les différentes auditions exigées par les normes électorales n’ont pas toutes été réalisées. L’encre indélébile destinée à garantir que chaque électeur ne vote qu’une fois n’a pas été utilisée. Le papier des registres électoraux a de fait été éliminé. Ces registres étaient tenus avec la participation des différents groupes politiques pour confirmer leur exactitude. Quand le CNE a décidé au dernier moment que les électeurs pourraient voter dans n’importe que centre électoral, y compris en dehors de leur municipalité, c’en était terminé de cet instrument vital de contrôle et de transparence du processus électoral !

En conséquence de la convocation inconstitutionnelle de l’ANC et des délais très serrés établis pour le dépôt des candidatures, seuls ont participé en tant que candidats, électeurs et assesseurs, les partisans du gouvernement. Tout cela a pratiquement transformé les élections du 30 juillet en des élections internes au PSUV sans témoins extérieurs.

De fait, les médias n’ont pas pu couvrir la journée électorale car les journalistes ne pouvaient pas s’approcher à moins de 500 m des centres de vote, ce qui a fait de ces élections un processus absolument pas public. Le président de Smartmatic, l’entreprise qui a fourni la base technologique de tous les processus électoraux entièrement automatisés réalisés depuis 2004, a déclaré qu’il ne pouvait pas garantir la véracité des résultats présentés par le CNE, car ceux-ci avaient été manipulés et que le nombre total d’électeurs avait eté augmenté d’au moins un million.

Il n’y a aucune raison de faire confiance aux résultats annoncés par le CNE. Celui-ci a déclaré une participation de 8 089320 électeurs, chiffre hautement suspect, pour ne pas dire plus. Ce chiffre ne correspond pas du tout à ce qu’indiquaient, sans aucune exception, les principales enquêtes d’opinion qui s’étaient déroulées dans le pays avant les élections et qui prévoyaient des niveaux de participation très inferieurs ; il n’est pas non plus cohérent avec les sondages de sortie de bureau de vote. Ces résultats ont provoqué un profond malaise parmi des secteurs de base du chavisme et certains de ses alliés au sein du Pôle Patriotique. Il est clair que les candidatures ont été déterminées de manière à assurer que le nouveau pouvoir constituant soit une fidèle expression du pouvoir constitué, en garantissant l’élection de tous les hauts dirigeants du PSUV, ainsi que de tous les ministres et gouverneurs qui ont renoncé à leurs charges pour se présenter à ces élections.

Les graves problèmes affrontés aujourd’hui par le pays ne sont pas d’ordre juridico-normatif. Ce n’est pas au moyen de modifications constitutionnelles que se résoudront la sévère crise humanitaire au niveau de l’alimentation et de la santé, la profonde récession, la détérioration de l’appareil productif ou l’existence d’une dette externe qu’il est impossible de payer. On peut encore moins espérer qu’une Constituante qui, au bas mot, n’a pas obtenu le soutien de 58,47% de l’électorat, puisse servir d’instrument de dialogue et de paix.

 

https://npa2009.org/idees/international/venezuela-reflexions-critiques-sur-lassemblee-constituante-maduriste

 

================================================================

Qu'il est dommage que les insoumis ne nous proposent que des articles d'insoumis qui finalement ne font que nous servir la propagande du pouvoir de Maduro .

il y a une heure, Morfou a dit :

La mienne aussi...

Mais c'est juste la haine des deux entre eux...sont pas mieux qu'une lepen...

Non Hamon lui tend la main .

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 197 messages
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il y a 30 minutes, DroitDeRéponse a dit :

aduro, qui ne jouit pas des capacités de leader de Chávez, gagne les élections présidentielles de 2013 avec une différence de moins de 2% des voix. En 2015, l’opposition remporte les législatives par une très large majorité, et obtient ainsi les 2/3 des sièges, majorité « qualifiée » permettant de nommer les membres du Tribunal Suprême de Justice (TSJ) et du Conseil National Électoral (CNE). Le gouvernement de Maduro reconnait rapidement qu’il a perdu la majorité de l’appui populaire mais constate également qu’il ne peut pas se maintenir au pouvoir s’il respecte les limites imposées par la Constitution. Il commence alors à prendre une série de décisions qui, de fait, l’éloignent peu à peu du cadre de la Constitution Bolivarienne: le référendum révocatoire, qui avait été considéré comme une des plus importantes conquêtes de la démocratie participative, n’a pas lieu; les élections de gouverneurs, qui auraient dû se tenir en décembre 2016, sont reportées; les membres du TSJ et du CNE sont nommés de manière non conforme à la Constitution ; enfin, ignorant pour la première fois les résultats d’une élection populaire, le gouvernement dépossède l’Assemblée Nationale de ses attributions constitutionnelles qu’il répartit entre le pouvoir exécutif et le TSJ. À partir de février 2016, le président Maduro gouverne en s’appuyant sur les pouvoirs qu’il s’auto-attribue, en lien avec l’état d’urgence, sans attendre l’aval de l’Assemblée Nationale, pourtant nécessaire constitutionnellement et pour une période nettement supérieure au maximum permis par la Constitution.

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Ortega aurait elle eu raison ?

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C’est dans ces conditions que se déroule d’avril à juillet une forte offensive contre le gouvernement, de la part de l’opposition qui réalise conjointement des mobilisations pacifiques massives dans les villes principales du pays, des activités violentes, la destruction d’installations publiques d’éducation, de santé et de transport, ainsi que des actes terroristes et des opérations menées pas des groupes paramilitaires qui bénéficient d’un appui extérieur. Le gouvernement répond par une répression indiscriminée, complétée par les actions de collectifs civils armés qui attaquent violemment les mobilisations de l’opposition. Il en résulte une escalade de violence qui se solde par plus de 120 morts, des centaines de blessés et de détenus dont beaucoup sont directement jugés par des tribunaux militaires.

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Ce sont les milices colletivos créées par Chavez sur le modèle Bassidji iranien suite à son amitié ahmadinedjienne

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Voilà le contexte dans lequel le président Maduro annonce le 1er mai la convocation d’une Assemblée Nationale Constituante (ANC). Une ANC, c’est en principe un acte démocratique, le début d’un processus participatif au cours duquel les secteurs les plus larges et les plus divers de la société peuvent délibérer, négocier, s’accorder sur des critères et des normes de base permettant d’avancer vers le modèle de société souhaité. C’est ainsi que s’était déroulée la Constituante convoquée au moyen d’un référendum national, pendant les premiers mois du gouvernement de Chávez, en 1999. Cette belle expérience n’a rien de commun avec la convocation réalisée par le président Maduro.

Certes, la Constitution n’est pas complètement explicite sur ce sujet mais elle établit une nette différence entre “prendre l’initiative” de la convocation, ce que peut faire le président, et “convoquer”, ce qui est une attribution exclusive du peuple souverain (article 347). Cela implique qu’il aurait fallu réaliser un référendum consultatif pour décider de la convocation, comme cela s’est fait en 1999. Il est évident que cela ne s’est pas passé ainsi en 2017 parce que le gouvernement ne bénéficiait pas de l’appui électoral nécessaire pour remporter cette consultation. Un autre problème résulte du découpage électoral absolument arbitraire et anti-démocratique, élaboré pour convertir la minorité actuelle de soutien au gouvernement en majorité écrasante à l’ANC. Les formes sous lesquelles avaient été réalisées les élections antérieures ont été modifiées : un double régime de représentation, territorial et sectoriel a été créé. Au sein du découpage territorial, les municipalités rurales, moins peuplées, ont bénéficié d’une extraordinaire sur-représentation, en comparaison avec les municipalités urbaines qui concentrent la majeure partie de la population et où le rejet du gouvernement est plus important. Le principe constitutionnel de la représentation proportionnelle a donc été violé expressément et intentionnellement.

La définition de la participation sectorielle a aussi posé problème. Il avait en effet été décidé que des constituants seraient élus pour représenter chacun des sept secteurs de la population. Environ cinq millions de citoyens ont été exclus de ce droit de vote par secteur, ce qui a créé une différence entre les citoyens de première catégorie dotés du droit de voter deux fois et les citoyens de deuxième catégorie qui n’avaient droit qu’à un seul vote.

Selon la Constitution, le vote n’est pas obligatoire. Pourtant des porte-paroles du gouvernement, en commençant par le président lui-même, ont lancé des menaces sur les graves risques courus par ceux qui ne participeraient pas au vote. Des listes d’employés publics, de travailleurs des entreprises d’État et de bénéficiaires des programmes sociaux ont été utilisées pour les prévenir qu’ils perdraient leur emploi et leurs avantages s’ils ne votaient pas. Maintenant que les élections sont passées, on assiste à une multiplication de plaintes contre l’application effective de ces sanctions.

À l’occasion de ces élections, le CNE a abandonné les principaux mécanismes de contrôle qui avaient fait du système électoral vénézuélien un modèle de transparence et de fiabilité. Les différentes auditions exigées par les normes électorales n’ont pas toutes été réalisées. L’encre indélébile destinée à garantir que chaque électeur ne vote qu’une fois n’a pas été utilisée. Le papier des registres électoraux a de fait été éliminé. Ces registres étaient tenus avec la participation des différents groupes politiques pour confirmer leur exactitude. Quand le CNE a décidé au dernier moment que les électeurs pourraient voter dans n’importe que centre électoral, y compris en dehors de leur municipalité, c’en était terminé de cet instrument vital de contrôle et de transparence du processus électoral !

En conséquence de la convocation inconstitutionnelle de l’ANC et des délais très serrés établis pour le dépôt des candidatures, seuls ont participé en tant que candidats, électeurs et assesseurs, les partisans du gouvernement. Tout cela a pratiquement transformé les élections du 30 juillet en des élections internes au PSUV sans témoins extérieurs.

De fait, les médias n’ont pas pu couvrir la journée électorale car les journalistes ne pouvaient pas s’approcher à moins de 500 m des centres de vote, ce qui a fait de ces élections un processus absolument pas public. Le président de Smartmatic, l’entreprise qui a fourni la base technologique de tous les processus électoraux entièrement automatisés réalisés depuis 2004, a déclaré qu’il ne pouvait pas garantir la véracité des résultats présentés par le CNE, car ceux-ci avaient été manipulés et que le nombre total d’électeurs avait eté augmenté d’au moins un million.

Il n’y a aucune raison de faire confiance aux résultats annoncés par le CNE. Celui-ci a déclaré une participation de 8 089320 électeurs, chiffre hautement suspect, pour ne pas dire plus. Ce chiffre ne correspond pas du tout à ce qu’indiquaient, sans aucune exception, les principales enquêtes d’opinion qui s’étaient déroulées dans le pays avant les élections et qui prévoyaient des niveaux de participation très inferieurs ; il n’est pas non plus cohérent avec les sondages de sortie de bureau de vote. Ces résultats ont provoqué un profond malaise parmi des secteurs de base du chavisme et certains de ses alliés au sein du Pôle Patriotique. Il est clair que les candidatures ont été déterminées de manière à assurer que le nouveau pouvoir constituant soit une fidèle expression du pouvoir constitué, en garantissant l’élection de tous les hauts dirigeants du PSUV, ainsi que de tous les ministres et gouverneurs qui ont renoncé à leurs charges pour se présenter à ces élections.

Les graves problèmes affrontés aujourd’hui par le pays ne sont pas d’ordre juridico-normatif. Ce n’est pas au moyen de modifications constitutionnelles que se résoudront la sévère crise humanitaire au niveau de l’alimentation et de la santé, la profonde récession, la détérioration de l’appareil productif ou l’existence d’une dette externe qu’il est impossible de payer. On peut encore moins espérer qu’une Constituante qui, au bas mot, n’a pas obtenu le soutien de 58,47% de l’électorat, puisse servir d’instrument de dialogue et de paix.

 

https://npa2009.org/idees/international/venezuela-reflexions-critiques-sur-lassemblee-constituante-maduriste

 

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Qu'il est dommage que les insoumis ne nous proposent que des articles d'insoumis qui finalement ne font que nous servir la propagande du pouvoir de Maduro .

Non Hamon lui tend la main .

http://www.ouest-france.fr/politique/benoit-hamon/dans-ouest-france-benoit-hamon-critique-macron-et-melenchon-4933068

Avez-vous songé à retirer votre candidature, comme vous l’aviez vous-même demandé à Jean-Luc Mélenchon ?

Benoît Hamon : Jamais. Deux millions de citoyens m’ont élu dans une primaire pour que je sois le candidat de la gauche qui veut gouverner en restant de gauche. Je suis déterminé à la faire gagner parce que la France a besoin de cette gauche-là : sociale, écologiste, européenne et ouverte. À un moment, Jean-Luc Mélenchon disait qu’il ne pouvait pas se retirer pour moi à cause de Manuel Valls. Quand M. Valls a rallié M. Macron, je l’ai pris au mot en lui disant publiquement qu’il n’avait plus de prétexte pour ne pas me rejoindre. Il a refusé, car, en réalité, il n’a jamais été pour le rassemblement

----------------------Pas le grand amour dès le début....

http://www.lci.fr/politique/melenchon-accuse-hamon-s-il-avait-retire-sa-candidature-il-serait-aujourd-hui-premier-ministre-et-moi-president-2064369.html

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Morfou Membre 62 197 messages
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Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon n'ont jamais réussi à se mettre d'accord et à s'unir au cours de la présidentielle. Ce jeudi matin dans une interview accordée à La Provence, le leader de La France insoumise attribue son échec au maintien de Benoît Hamon au premier tour. "Benoît Hamon n'a pas été capable de prendre la décision qu'il fallait prendre. S'il avait retiré sa candidature, il serait aujourd'hui Premier ministre et moi président de la République", déclare dans cet entretien celui qui a obtenu 19,58% des voix le 23 avril (contre 6,35% pour le

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