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Venezuela : Au bord du gouffre

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DroitDeRéponse

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
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Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.challenges.fr/monde/ameriques/le-venezuela-au-bord-de-la-faillite-reunit-ses-creanciers_511117

 

Le Venezuela, au bord de la faillite, réunit ses créanciers

Par Challenges le 04.11.2017 à 12h30

 

Le Venezuela, qui vient d'annoncer une restructuration de sa dette extérieure évaluée à 155 milliards de dollars, a donné rendez-vous à ses créanciers le 13 novembre à Caracas, alors que l'hypothèse d'un défaut de paiement ne cesse de se renforcer.

 

Le Venezuela, qui vient d'annoncer une restructuration de sa dette extérieure évaluée à 155 milliards de dollars, a donné rendez-vous à ses créanciers le 13 novembre à Caracas, alors que l'hypothèse d'un défaut de paiement ne cesse de se renforcer. "Je dis aux investisseurs du monde entier et aux détenteurs de dette vénézuélienne: je vous convoque le 13 novembre à Caracas pour lancer un processus de refinancement et de renégociation de la dette externe", a déclaré le chef de l'Etat socialiste Nicolas Maduro.

La veille, ce pays pétrolier, pris en étau entre la crise économique et les sanctions financières imposées par les Etats-Unis, avait annoncé une restructuration de sa dette extérieure pour tenter d'éloigner le spectre du défaut de paiement. "Je décrète un refinancement et une restructuration de la dette extérieure et de tous les remboursements du Venezuela", avait fait savoir le président, assurant que son pays ne se laisserait pas "asphyxier" par "l'empire américain ou un autre".

..................

"Les options du Venezuela pour être à jour avec ses paiements sont en train de se réduire rapidement, principalement à cause du fait que toute restructuration doit être accompagnée d'un plan clair de réformes économiques crédibles, capables de gagner la confiance et le soutien des détenteurs de bons", estime l'analyste Diego Moya-Ocampos, du cabinet IHS Markit basé à Londres.

Pour ajouter au sentiment de confusion, le Parlement, tenu par l'opposition mais qui a vu ses pouvoirs considérablement limités par le gouvernement, a annoncé vendredi qu'il ne reconnaîtrait pas une restructuration de la dette qui n'aurait pas été approuvé par cette instance. Conformément à la Constitution, "c'est l'Assemblée nationale qui peut approuver une restructuration de la dette", a déclaré le député Stalin Gonzalez, chef des députés de la coalition d'opposition de la Table de l'unité démocratique (MUD).

"Le gouvernement a hypothéqué l'avenir des Vénézuéliens de manière irresponsable. La dette en 2006 était de 46 milliards de dollars et aujourd'hui, elle atteint presque les 200 milliards de dollars. Comment ont-ils fait cela?" s'est-il interrogé. Mais la menace du Parlement devrait rester lettre morte en raison du rôle de l'Assemblée constituante, à la main du président Maduro. Installée début août, cette instance aux pouvoirs élargis chargée de rédiger une nouvelle Constitution s'est attribuée la plupart des compétences du Parlement.

je n'en reviens pas, DDR, une constituante qui s'arroge le droit de court-circuiter des parlementaires!!! c'est inouï!je nomme cela un coup d'état... donc une dictature. ce n'est en aucun cas une constituante mais bien une chambre aux ordres. qu'ils ne nous disent pas que Maduro est un homme d'état, c'est un mensonge, c'est un pauvre abruti qui amène son pays lentement et surement sur le chemin de la guerre civile! 

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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Le 01/11/2017 à 09:27, LouiseAragon a dit :

Les bienfaits du blocus US contre le Venezuela ... et défense des "droits de l'homme" ...

"9 millions de caisses CLAP (Comités Locaux d’Approvisionnement en Aliments et de Production, des caisses d’aliments pour les familles vénézuéliennes dans le cadre de la crise économique) bloquées dans un port étranger parce qu’une banque états-unienne a gelé leur paiement, suite aux sanctions imposées par ce pays. "

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/09/11/controle-des-prix-des-aliments-hausse-du-salaire-impot-sur-les-grandes-fortunes-et-affranchissement-du-dollar-maduro-poursuit-loffensive-contre-la-guerre-economique/  lire ici, si on veut ! :  Mesures annoncées par le Président de la République, Nicolás Maduro, dans son discours à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) ce 7 septembre ...

 

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.capital.fr/economie-politique/venezuela-mais-comment-les-insoumis-peuvent-ils-soutenir-le-regime-1253067

Tant que les cours du pétrole étaient élevés, L’éducation était quasi gratuite, la santé aussi, un plein d’essence coûtait à peine 50 centimes, l’alimentation était massivement subventionnée. Mais le chef de la Révolution bolivarienne aurait dû se méfier. "Le pétrole est l’excrément du diable, il nous apportera la ruine", avait averti l’homme politique vénézuélien Juan Pablo Pérez Alfonzo, qui, en 1960, avait eu l’intuition géniale de créer l’Opep.

Il avait raison. Ce dont souffre le Venezuela a pour nom la "maladie hollandaise" ("dutch disease"), bien connue des experts en macroéconomie. Les Pays-Bas, avec leur gaz, furent victimes de cette malédiction dans les années 1960. Le mécanisme infernal est resté le même : la vente de grandes quantités d’hydrocarbures à bon prix se traduit par une entrée massive de capitaux. Le cours de la monnaie nationale s’envole. (...)

(...) Deuxième erreur tragique, Chavez a nationalisé et exproprié des millions d’hectares de terres et des centaines d’entreprises, décourageant l’initiative privée et accélérant la désindustrialisation. Certes, le Venezuela n’a jamais été une économie de marché modèle. Mais les entreprises privées étaient largement majoritaires et le fonctionnement était modérément libre, jusqu’à ce qu’Hugo Chavez mette en coupe réglée l’industrie pétrolière, l’agroalimentaire, l’électricité, les compagnies de transport, la sidérurgie, les banques.

Pour aggraver les choses, le président bolivarien a transformé le monopole pétrolier national, Petroleos de Venezuela (PDVSA), en vache laitière. En 2012, PDVSA a contribué pour 44 milliards de dollars aux programmes sociaux. Pas étonnant qu’il n’y ait plus d’argent pour entretenir les installations pétrolières !

(.....) 

Troisième faute, Chavez a introduit un contrôle des changes en 2003, après une tentative de coup d’Etat contre lui puis une grande grève de l’industrie pétrolière. Il est toujours en vigueur quatorze ans après, avec un taux réel, au marché noir, qui n’a plus rien à voir avec les deux taux officiels. "Normalement, un contrôle des changes ne peut pas durer plus d’un an ou deux car sinon, il devient une incitation à la corruption, explique Alejandro Velasco, professeur d’histoire latino-américaine à la New York University, plutôt marqué à gauche. C’est bien ce qui s’est passé. Le contrôle a découragé la production et incité à acheter et à vendre au marché noir les rares biens disponibles."

La lutte anti-corruption n’est pas le moindre des échecs d’Hugo Chavez, alors qu’il avait précisément été élu sur ce thème-là. Les malversations ont atteint un niveau astronomique : selon une commission d’enquête parlementaire, PDVSA ne retrouve pas la trace de 11 milliards de dollars de fonds durant la période 2004-2014.

 (....)

La prochaine épreuve sera le remboursement d’une échéance de 3,5 milliards de dollars de dette due en novembre. Un défaut souverain serait une catastrophe pour la République bolivarienne, qui aurait alors le plus grand mal à exporter son pétrole, ce qui achèverait de mettre à bas le système social chaviste. Désormais, la survie du régime est en jeu. 

 

Y a-t-il oui ou non une guerre économique au Venezuela ?

Les différents gouvernements de la révolution vénézuélienne (Chavez jusqu’en 2013 puis Maduro par la suite) ont sûrement commis de nombreuses erreurs (désorganisation, inefficacité administrative, corruption, etc.), mais pour comprendre la situation complexe dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui il est absolument nécessaire de prendre en compte tous les éléments entrant en jeu, et ne pas le faire relèverait de la malveillance ou de la manipulation .

Car les preuves abondent, pour qui veut bien se donner la peine de s’informer un tant soit peu.

  • Le gouvernement a longtemps dénoncé l’accaparement de produits de première nécessité par le secteur privé, créant des pénuries et une spéculation affolante… et n’a-t-on pas découvert des dizaines et des dizaines d’entrepôts regorgeant de biens de consommation dissimulés durant toutes ces dernières années (par exemple ici 72 tonnes de lait en poudre) ?

  • Au sujet du trafic de monnaie, comment se fait-il que « l’opinion publique internationale » ne soit pas informée de l’écoulement massif de billets vénézuéliens en dehors des frontières de ce pays ? En effet, selon les calculs du gouvernement, près de 300 milliards de bolivars se trouvaient à l’étranger fin 2016, principalement en coupures de billets de 100 bolivars. Des réseaux bien organisés (et profitant sûrement parfois des accointances de membres de l’administration) ont réalisé cette activité dans divers buts : facilitation du commerce aux frontières (principalement avec la Colombie), contrebande d’extraction (achats massif de denrées subventionnées, et donc à bas prix, au Venezuela pour être revendues en Colombie), blanchiment d’argent, falsification de billets… ayant comme conséquence une déstabilisation économique importante.

  • Ici, c’est l’armée vénézuélienne qui intercepte 88 millions de bolivars (vidéo – décembre 2016), et là 16.5 millions de bolivars saisis par la police fluviale colombienne (vidéo – mars 2016). Plusieurs centaines de millions de bolivars ont ainsi été retrouvés en Allemagne, en Espagne, à Hong-Kong… mais rares sont les journalistes occidentaux qui ont abordé ce sujet. Pourtant les indices ne manquent pas. En février dernier, la police du Paraguay a mis la main sur pas moins de 25 tonnes de billets vénézuéliens à la frontière avec le Brésil, dans la propriété d’un mafieux local. Transporté vers la capitale, le chargement était si lourd que le camion remorque effectuant le trajet s’est retourné dans un virage. Mais ce n’est apparemment toujours pas assez pour que l’extraction de billets soit prise en compte par les analystes de la crise vénézuélienne, alors qu’il est évident que le fait de retirer autant de masse monétaire de la circulation oblige l’Etat à imprime plus de billets, ce qui fait perdre de la valeur à la monnaie et donc déstabilise l’économie (alimentation du cycle inflationniste).

  • Autre problème majeur : la contrebande. Subventionnés grâce aux politiques sociales du gouvernement, nombre de produits -du lait en poudre à l’essence- se retrouvent vendus à prix d’or de l’autre côté de la frontière, en Colombie. Entre les deux pays, toute une économie de l’extraction s’est développée autour de ce juteux commerce, sûrement parfois avec l’aide de complices haut placés des deux côtés. Ce trafic -bien documenté [13]- provoque une véritable saignée à l’Etat vénézuélien : en 2014, le gouvernement déclarait que l’extraction de 45.000 barils d’essence vers la Colombie provoquait des pertes de 2.2 milliards de dollars. De janvier à août de cette même année, les forces armées indiquaient avoir saisi 21.000 tonnes de produits alimentaires destinés à la contrebande, alors que l’administration douanière colombienne considérait à cette époque que ce commerce représentait un volume de 6 milliards de dollars, soit l’équivalent de près de 10% des importations légales du pays.

  • Et pour finir, le problème du marché noir des devises.

    Mis en place par le gouvernement en 2003 pour éviter une fuite massive des capitaux, le contrôle des changes et de l’accès aux devises étrangères s’est révélé catastrophique sur le long terme, provoquant la naissance d’un marché noir de devises étrangères (principalement le dollar et l’euro). Sollicité par le gouvernement de Maduro fin 2013, l’économiste français Jacques Sapir avait relevé dans une étude rendue publique les dangers liés à l’écart grandissant entre taux de change officiel et taux de change « de la rue », une différence de 1 à 9 à l’époque. Aujourd’hui, cette différence s’est multipliée par près de 100 !

  • Mais pour bien comprendre ce problème complexe, il est nécessaire de prendre en compte deux principaux facteurs qui se trouvent à l’origine de la situation hyper inflationniste actuelle : d’une part l’existence légale en Colombie de 2 taux de change officiels pour les zones frontalières, d’autre part l’existence du site internet www.dolartoday.com -hébergé aux Etats-Unis- qui officialise les taux du marché noir.

  • Lire l'article complet et voir les photos  https://www.legrandsoir.info/le-venezuela-est-il-victime-d-une-guerre-economique.html

 

Faut-il se réjouir de la situation du Venezuela et des misères que supportent les paysans et travailleurs de ce pays ? Peut-on, raisonnablement nier la guerre économique qui se joue partout dans le monde ? Peut-on nier que partout les inégalités se creusent, que la misère augmente partout tandis que les fortunes d'une centaine de milliardaires mondiaux se multiplient et dépassent le budget de certains états ? Peut-on à ce point se réjouir que 50 % du commerce mondial transite par les paradis fiscaux ? Peut-on nier que les USA sont le 4° pays à distribuer le + mal ses richesses ? Peut-on à ce point aimer le Capitalisme dérégulé et meurtrier et vouloir l'échec de Maduro et des vénezueliens ? 

:hum:

http://www.topito.com/top-chiffres-inegalite-richesse-monde

 

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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louise, aurais-tu la bonté, un jour, de répondre selon ce que tu penses et non pas par des copcols et autres liens qui font de la "page" sans rien apporter au dialogue car de dialogue, il n'y en a pas?

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, jacky29 a dit :

louise, aurais-tu la bonté, un jour, de répondre selon ce que tu penses et non pas par des copcols et autres liens qui font de la "page" sans rien apporter au dialogue car de dialogue, il n'y en a pas?

Tu devrais juste lire et comprendre si tu peux ... et non reprocher aux autres de n'en rien savoir et de n'en rien dire !

Prend ton temps pour analyser et cesse de réagir ... la réflexion, ça prend du temps, laisse mûrir ... quant à ta question sur mon âge, je répondrais avec plaisir que l'âge ne protège pas contre la bêtise ... :D

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, LouiseAragon a dit :

Tu devrais juste lire et comprendre si tu peux ... et non reprocher aux autres de n'en rien savoir et de n'en rien dire !

Prend ton temps pour analyser et cesse de réagir ... la réflexion, ça prend du temps, laisse mûrir ... quant à ta question sur mon âge, je répondrais avec plaisir que l'âge ne protège pas contre la bêtise ... :D

mais nous ne sommes pas dans un cour magistral, nous sommes là pour échanger... je suis des forums depuis 2004, et je te le dis, ce type de réponses qui fait comme l'asparagus, volume sans être cher, m'insupporte de plus en plus! Angela Davis, je l'écoutais sans doute, quand toi, tu n'étais pas née... ah ces années 70! j'ai même des amis qui furent fichés par le FBI et à l'époque, il y avait Hoover... pas un tendre et surtout un névrosé de première! fin du HS. l'âge ne protège pas de la bêtise des autres, rires! 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

je n'en reviens pas, DDR, une constituante qui s'arroge le droit de court-circuiter des parlementaires!!! c'est inouï!je nomme cela un coup d'état... donc une dictature. ce n'est en aucun cas une constituante mais bien une chambre aux ordres. qu'ils ne nous disent pas que Maduro est un homme d'état, c'est un mensonge, c'est un pauvre abruti qui amène son pays lentement et surement sur le chemin de la guerre civile! 

Ben c'est vrai qu'une restructuration de la dette dont les modalités ne relèvent plus du tout  de l'Assemblée c'est un peu étrange .

il y a 42 minutes, jacky29 a dit :

louise, aurais-tu la bonté, un jour, de répondre selon ce que tu penses et non pas par des copcols et autres liens qui font de la "page" sans rien apporter au dialogue car de dialogue, il n'y en a pas?

Bof elle adore dénoncer l'Arabie Saoudite, avec plus de réserves pétrolières une population comparable et plus de richesses agricoles, Chavez et Maduro on réussit à finir dans le lac avec une baisse de la production sans précédent juste par incapacité à ne serait-ce que gérer une infrastructure pétrolière et à être obligé d'importer du brut américain. Alors évidemment quand on a proclamé que la politique économique des dits compères ( le premier était putshiste pour rappel ) était inspirante, ne reste plus que le mode autiste pour ne pas perdre ses illusions .

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 151 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
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Et le Vénézuéla dans tout ça ... pas encore tombé dans le gouffre  : toujours au bord ?

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Ben c'est vrai qu'une restructuration de la dette dont les modalités ne relèvent plus du tout  de l'Assemblée c'est un peu étrange .

bel euphémisme que voici, DDR! mdr! "un peu étrange"... c'est plus qu'étrange! c'est tout sauf de la démocratie! nous en sommes à la république bananière, à quand les tontons macoutes de triste mémoire? tu imagines ça en France?! là, je serais moi-aussi dans la rue et armée en plus! 

Bof elle adore dénoncer l'Arabie Saoudite, avec plus de réserves pétrolières une population comparable et plus de richesses agricoles, Chavez et Maduro on réussit à finir dans le lac avec une baisse de la production sans précédent juste par incapacité à ne serait-ce que gérer une infrastructure pétrolière et à être obligé d'importer du brut américain. Alors évidemment quand on a proclamé que la politique économique des dits compères ( le premier était putshiste pour rappel ) était inspirante, ne reste plus que le mode autiste pour ne pas perdre ses illusions .

eh oui! c'est d'un triste!!! décidément l'Amérique latine n'en a pas fini avec ses malheureuses "républiques"! je dis bien "malheureuses" car qu'elles furent inspirées par le communisme ou par le capitalisme, cela a toujours donné au final, des atrocités. 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 51 minutes, jacky29 a dit :

 

Le Brésil et pas mal d'autres pays pourtant moins bien lotis sont des démocraties et décollent pourtant ...

Qu'on le veuille ou non Pour qu'il y ait marché , il faut un marché ... Il s'adapte partout . Pour l'homme nouveau ou la theorie , la prospérité n'est pas une nécessité .

 

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 52 minutes, ouest35 a dit :

Et le Vénézuéla dans tout ça ... pas encore tombé dans le gouffre  : toujours au bord ?

;)

http://www.europe1.fr/international/maduro-veut-negocier-avec-les-detenteurs-de-la-dette-du-venezuela-3430955

La dette, ça rapporte ! C'est notamment l'Honnête banque Goldmann Sachs qui spécule et qui s'enrichit !

"La dette rachetée par Goldman Sachs a été émise en 2014 pour environ 2.8 milliards de dollars, et rapporte environ 15% d'intérêt, soit un peu plus de 400 millions de dollars par an. Ce portefeuille de dette a été racheté pour 865 millions de dollars, ce qui veut dire qu'il rapporte environ 50% d'intérêts par an : en trois ans d'intérêts Goldman aura réalisé un beau bénéfice ! Et à l'échéance, l'émetteur PDVSA devra payer tous les 2.8 milliards, ce qui en soi apportera une énorme plus-value. C'est plutôt un placement rentable pour Goldman Sachs !

Un décret de la Maison-Blanche signé le 25 août 2017 par D. Trump interdit d'acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement du Venezuela et la compagnie pétrolière nationale PDVSA, ce qui affecte le paiement des services, des médicaments et de l'alimentation aux entreprises étrangères. Le Venezuela, déjà confronté à de graves difficultés économiques en raison de la baisse des cours du pétrole, risque, après la décision de Trump, de faire défaut sur sa dette, selon l'agence de notation Fitch qui a abaissé en août la note de solvabilité du pays .

:hum:

Et certains de se réjouir devant les injustices, les lois scélérates, et les blocus ...

:hum:

 

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 31 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Le Brésil et pas mal d'autres pays pourtant moins bien lotis sont des démocraties et décollent pourtant ...

Qu'on le veuille ou non Pour qu'il y ait marché , il faut un marché ... Il s'adapte partout . Pour l'homme nouveau ou la theorie , la prospérité n'est pas une nécessité .

 

"Le Brésil et pas mal d'autres pays pourtant moins bien lotis sont des démocraties et décollent pourtant..." dit DdR ...

:o:o:o

Septembre 2017: Lors du défilé commémorant l’indépendance du Brésil, jeudi 7 septembre 2017 , à Brasilia, le président Michel Temer, 76 ans, a essuyé bien pire que les huées habituelles : le silence. Un silence de mort, symbole du malaise que suscite le chef de l’Etat apprécié d’à peine 5 % des Brésiliens.

« Tranquille » avant le dépôt imminent d’une demande de mise en accusation pour « participation à une organisation criminelle » et « obstruction à la justice », M. Temer ne semble, à ce jour, pas menacé par une éventuelle destitution. En dépit des indices accablants qui pèsent sur lui, cet expert en négociations florentines bénéficie de l’appui nécessaire d’un tiers du Congrès pour échapper à l’opprobre d’un procès. Il a déjà démontré, lors d’une précédente demande de mise en accusation pour « corruption passive », en août, sa capacité à déjouer les pièges judiciaires en obtenant l’aval des députés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/09/le-president-du-bresil-man-uvre-pour-eviter-la-destitution_5183306_3222.html#kUZ6xmzwmB4C8ujK.99

Le procureur de la République, R. Janot, a accusé divers sénateurs du Parti du mvt démocratique brésilien (PMDB, centre), auquel appartient Michel Temer, de participation à une « organisation criminelle »

:hum:

Dilma Rousseff victime d’un coup d’état très machiavélique

https://blogs.mediapart.fr/marilza-de-melo-foucher/blog/050916/dilma-rousseff-victime-d-un-coup-d-etat-tres-machiavelique

:hum:

Si le Brésil est "démocratique" en effet, il y a vraiment corruption sur le vocabulaire ...

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 47 minutes, LouiseAragon a dit :

 

"Le Brésil et pas mal d'autres pays pourtant moins bien lotis sont des démocraties et décollent pourtant..." dit DdR ...

:o:o:o

Septembre 2017: Lors du défilé commémorant l’indépendance du Brésil, jeudi 7 septembre 2017 , à Brasilia, le président Michel Temer, 76 ans, a essuyé bien pire que les huées habituelles : le silence. Un silence de mort, symbole du malaise que suscite le chef de l’Etat apprécié d’à peine 5 % des Brésiliens.

« Tranquille » avant le dépôt imminent d’une demande de mise en accusation pour « participation à une organisation criminelle » et « obstruction à la justice », M. Temer ne semble, à ce jour, pas menacé par une éventuelle destitution. En dépit des indices accablants qui pèsent sur lui, cet expert en négociations florentines bénéficie de l’appui nécessaire d’un tiers du Congrès pour échapper à l’opprobre d’un procès. Il a déjà démontré, lors d’une précédente demande de mise en accusation pour « corruption passive », en août, sa capacité à déjouer les pièges judiciaires en obtenant l’aval des députés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/09/le-president-du-bresil-man-uvre-pour-eviter-la-destitution_5183306_3222.html#kUZ6xmzwmB4C8ujK.99

Le procureur de la République, R. Janot, a accusé divers sénateurs du Parti du mvt démocratique brésilien (PMDB, centre), auquel appartient Michel Temer, de participation à une « organisation criminelle »

:hum:

Dilma Rousseff victime d’un coup d’état très machiavélique

https://blogs.mediapart.fr/marilza-de-melo-foucher/blog/050916/dilma-rousseff-victime-d-un-coup-d-etat-tres-machiavelique

:hum:

Si le Brésil est "démocratique" en effet, il y a vraiment corruption sur le vocabulaire ...

 

Un blog n'a jamais fait le printemps Louise, le Bresil est bel et bien une démocratie . Vous confondez démocratie et Royaume de Dieu , ce n'est pas du tout la même chose . Les règles démocratiques sont respectées au Bresil , Ca ne veut pas dire que les joueurs soient des saints . C'est d'ailleurs la force des démocraties , elles vivent et subsistent car elles sont en osmose avec les sociétés humaines . C'est la raison pour laquelle le communisme sent la charogne , il ne supporte qu'une race d'homme , celle qu'il agrée , et Pour se maintenir il lui faut toujours des gardiens de la révolution . Quant à la corruption des mots et des hommes , quel meilleur exemple que le Vénézuela ?

 

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 48 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Un blog n'a jamais fait le printemps Louise, le Bresil est bel et bien une démocratie . Vous confondez démocratie et Royaume de Dieu , ce n'est pas du tout la même chose . Les règles démocratiques sont respectées au Bresil , Ca ne veut pas dire que les joueurs soient des saints . C'est d'ailleurs la force des démocraties , elles vivent et subsistent car elles sont en osmose avec les sociétés humaines . C'est la raison pour laquelle le communisme sent la charogne , il ne supporte qu'une race d'homme , celle qu'il agrée , et Pour se maintenir il lui faut toujours des gardiens de la révolution .

"Un blog n'a jamais fait le printemps Louise, le Bresil est bel et bien une démocratie "  insiste DdR ...

C'est le journal "Le monde" que j'ai cité ... pas un blog ! Vos manoeuvres, toujours vos manoeuvres pour discréditer vos interlocuteurs et les infos qu'ils relaient ! Je repose le lien !:gurp:  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/09/le-president-du-bresil-man-uvre-pour-eviter-la-destitution_5183306_3222.html#kUZ6xmzwmB4C8ujK.99   Le président du Brésil manœuvre pour éviter la destitution 

"Les règles démocratiques sont respectées au Bresil"  insiste encore ce Cher Ddr ... malgré l'article qu'il a sous les yeux ! 

 Et que lit-on ? :o         " "le chef de l’Etat apprécié d’à peine 5 % des Brésiliens."  Tranquille » avant le dépôt imminent d’une demande de mise en accusation pour « participation à une organisation criminelle » et « obstruction à la justice », M. Temer ne semble, à ce jour, pas menacé par une éventuelle destitution. En dépit des indices accablants qui pèsent sur lui, cet expert en négociations florentines bénéficie de l’appui nécessaire d’un tiers du Congrès pour échapper à l’opprobre d’un procès. Il a déjà démontré, lors d’une précédente demande de mise en accusation pour « corruption passive », en août, sa capacité à déjouer les pièges judiciaires en obtenant l’aval des députés. (...) 

"""Ce rocambolesque rebondissement offre le spectacle désolant d’un Brésil au bord de l’abîme où les scandales s’enchaînent.

Vendredi le procureur de la République, Rodrigot Janot, a accusé divers sénateurs du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre), auquel appartient Michel Temer, de participation à une « organisation criminelle »""

Si c'est ça la démocratie :D

????????

Vous reconnaitrez peut-être que "le Monde" n'est pas un journal de gauche ou indépendant .... mais bon ... et je vous laisse prouver que Dilma Roussef ne fut pas victime d'un coup d'état ... https://www.letemps.ch/monde/2016/05/17/comprendre-destitution-dilma-rousseff-bresil-trois-minutes

:hum:

 

Modifié par LouiseAragon
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Membre, Posté(e)
gloup-gloup Membre 684 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Salut,

il y a une heure, LouiseAragon a dit :

"Un blog n'a jamais fait le printemps Louise, le Bresil est bel et bien une démocratie "  insiste DdR ...

Un DdR ne fait pas le printemps non plus.

Au Brésil c'est la démocratie. Enfin, une forme particulière de démocratie, la démocratie version TINA : http://www.autresbresils.net/Bresil-Pas-de-proces-pour-Temer-la-voie-degagee-pour-les-reformes (tiens, ça rappelle un peu la France, non?) Avec en plus des opposants bien traités (https://www.bastamag.net/Le-Bresil-risque-de-subir-l-une-des-plus-grandes-regressions-ecologiques-et), le plein emploi bientôt grâce au retour de l'esclavage (http://www.autresbresils.net/Le-calvaire-des-victimes-d-esclavage-moderne), une presse pluraliste et indépendante, etc. Par rapport au Venezuela, le Brésil, c'est Disneyland, quoi...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 2 heures, LouiseAragon a dit :

 

 

Dilma Rousseff victime d’un coup d’état très machiavélique

https://blogs.mediapart.fr/marilza-de-melo-foucher/blog/050916/dilma-rousseff-victime-d-un-coup-d-etat-tres-machiavelique

:hum:

Si le Brésil est "démocratique" en effet, il y a vraiment corruption sur le vocabulaire ...

 

Heu ben ça c'est bien un blog ....

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 22 minutes, gloup-gloup a dit :

Salut,

Un DdR ne fait pas le printemps non plus.

Au Brésil c'est la démocratie. Enfin, une forme particulière de démocratie, la démocratie version TINA : http://www.autresbresils.net/Bresil-Pas-de-proces-pour-Temer-la-voie-degagee-pour-les-reformes (tiens, ça rappelle un peu la France, non?) Avec en plus des opposants bien traités (https://www.bastamag.net/Le-Bresil-risque-de-subir-l-une-des-plus-grandes-regressions-ecologiques-et), le plein emploi bientôt grâce au retour de l'esclavage (http://www.autresbresils.net/Le-calvaire-des-victimes-d-esclavage-moderne), une presse pluraliste et indépendante, etc. Par rapport au Venezuela, le Brésil, c'est Disneyland, quoi...

bresil-indice-de-developpement-humain.pn

venezuela-indice-de-developpement-humain

La pente n'est pas bonne ....

Sinon

1406_democratiemonde2_2_copie.jpg?itok=7

 

https://www.courrierinternational.com/grand-format/carte-ou-en-est-la-democratie-dans-le-monde

La-carte-pays-selon-degre-liberte-presse

https://www.la-croix.com/Culture/Medias/La-liberte-de-la-presse-recule-meme-en-democratie-2014-02-12-1105482

 

Chacun remarquera le ptit retour à la France, et si on on parlait du Bahrein. Bon j'ai répondu sur vos critères qui ne sont pas tous en rapport avec la démocratie , mais bon du coup je me demande si vous ne vous êtes pas trompé , quand Mélenchon parle de "démocratie pas au sens où nous l'entendons " il parle de Cuba pas du Brésil .

 

 

http://www.atlasocio.com/classements/politique/democratie/classement-etats-par-indice-de-democratie-monde_2016.php

 

En 2016 Le Bresil est 47 avec un indice de 6.9 le Venezuela 96 avec 4.9 , voilà voilà.

La démocratie pas au sens où nous l'entendons de JLM est elle 114ème , vivement la démocratie en France pas au sens où nous l'entendons :sleep:

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 179 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, LouiseAragon a dit :

 

 

Y a-t-il oui ou non une guerre économique au Venezuela ?

Les différents gouvernements de la révolution vénézuélienne (Chavez jusqu’en 2013 puis Maduro par la suite) ont sûrement commis de nombreuses erreurs (désorganisation, inefficacité administrative, corruption, etc.), mais pour comprendre la situation complexe dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui il est absolument nécessaire de prendre en compte tous les éléments entrant en jeu, et ne pas le faire relèverait de la malveillance ou de la manipulation .

Car les preuves abondent, pour qui veut bien se donner la peine de s’informer un tant soit peu.

  • Le gouvernement a longtemps dénoncé l’accaparement de produits de première nécessité par le secteur privé, créant des pénuries et une spéculation affolante… et n’a-t-on pas découvert des dizaines et des dizaines d’entrepôts regorgeant de biens de consommation dissimulés durant toutes ces dernières années (par exemple ici 72 tonnes de lait en poudre) ?

  • Au sujet du trafic de monnaie, comment se fait-il que « l’opinion publique internationale » ne soit pas informée de l’écoulement massif de billets vénézuéliens en dehors des frontières de ce pays ? En effet, selon les calculs du gouvernement, près de 300 milliards de bolivars se trouvaient à l’étranger fin 2016, principalement en coupures de billets de 100 bolivars. Des réseaux bien organisés (et profitant sûrement parfois des accointances de membres de l’administration) ont réalisé cette activité dans divers buts : facilitation du commerce aux frontières (principalement avec la Colombie), contrebande d’extraction (achats massif de denrées subventionnées, et donc à bas prix, au Venezuela pour être revendues en Colombie), blanchiment d’argent, falsification de billets… ayant comme conséquence une déstabilisation économique importante.

  • Ici, c’est l’armée vénézuélienne qui intercepte 88 millions de bolivars (vidéo – décembre 2016), et là 16.5 millions de bolivars saisis par la police fluviale colombienne (vidéo – mars 2016). Plusieurs centaines de millions de bolivars ont ainsi été retrouvés en Allemagne, en Espagne, à Hong-Kong… mais rares sont les journalistes occidentaux qui ont abordé ce sujet. Pourtant les indices ne manquent pas. En février dernier, la police du Paraguay a mis la main sur pas moins de 25 tonnes de billets vénézuéliens à la frontière avec le Brésil, dans la propriété d’un mafieux local. Transporté vers la capitale, le chargement était si lourd que le camion remorque effectuant le trajet s’est retourné dans un virage. Mais ce n’est apparemment toujours pas assez pour que l’extraction de billets soit prise en compte par les analystes de la crise vénézuélienne, alors qu’il est évident que le fait de retirer autant de masse monétaire de la circulation oblige l’Etat à imprime plus de billets, ce qui fait perdre de la valeur à la monnaie et donc déstabilise l’économie (alimentation du cycle inflationniste).

  • Autre problème majeur : la contrebande. Subventionnés grâce aux politiques sociales du gouvernement, nombre de produits -du lait en poudre à l’essence- se retrouvent vendus à prix d’or de l’autre côté de la frontière, en Colombie. Entre les deux pays, toute une économie de l’extraction s’est développée autour de ce juteux commerce, sûrement parfois avec l’aide de complices haut placés des deux côtés. Ce trafic -bien documenté [13]- provoque une véritable saignée à l’Etat vénézuélien : en 2014, le gouvernement déclarait que l’extraction de 45.000 barils d’essence vers la Colombie provoquait des pertes de 2.2 milliards de dollars. De janvier à août de cette même année, les forces armées indiquaient avoir saisi 21.000 tonnes de produits alimentaires destinés à la contrebande, alors que l’administration douanière colombienne considérait à cette époque que ce commerce représentait un volume de 6 milliards de dollars, soit l’équivalent de près de 10% des importations légales du pays.

  • Et pour finir, le problème du marché noir des devises.

    Mis en place par le gouvernement en 2003 pour éviter une fuite massive des capitaux, le contrôle des changes et de l’accès aux devises étrangères s’est révélé catastrophique sur le long terme, provoquant la naissance d’un marché noir de devises étrangères (principalement le dollar et l’euro). Sollicité par le gouvernement de Maduro fin 2013, l’économiste français Jacques Sapir avait relevé dans une étude rendue publique les dangers liés à l’écart grandissant entre taux de change officiel et taux de change « de la rue », une différence de 1 à 9 à l’époque. Aujourd’hui, cette différence s’est multipliée par près de 100 !

  • Mais pour bien comprendre ce problème complexe, il est nécessaire de prendre en compte deux principaux facteurs qui se trouvent à l’origine de la situation hyper inflationniste actuelle : d’une part l’existence légale en Colombie de 2 taux de change officiels pour les zones frontalières, d’autre part l’existence du site internet www.dolartoday.com -hébergé aux Etats-Unis- qui officialise les taux du marché noir.

  • Lire l'article complet et voir les photos  https://www.legrandsoir.info/le-venezuela-est-il-victime-d-une-guerre-economique.html

 

Faut-il se réjouir de la situation du Venezuela et des misères que supportent les paysans et travailleurs de ce pays ? Peut-on, raisonnablement nier la guerre économique qui se joue partout dans le monde ? Peut-on nier que partout les inégalités se creusent, que la misère augmente partout tandis que les fortunes d'une centaine de milliardaires mondiaux se multiplient et dépassent le budget de certains états ? Peut-on à ce point se réjouir que 50 % du commerce mondial transite par les paradis fiscaux ? Peut-on nier que les USA sont le 4° pays à distribuer le + mal ses richesses ? Peut-on à ce point aimer le Capitalisme dérégulé et meurtrier et vouloir l'échec de Maduro et des vénezueliens ? 

:hum:

http://www.topito.com/top-chiffres-inegalite-richesse-monde

 

 

Tous ces billets bolivars qui ne valent rien c'est pour servir de tapisserie? reconversion?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 179 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, LouiseAragon a dit :

;)

http://www.europe1.fr/international/maduro-veut-negocier-avec-les-detenteurs-de-la-dette-du-venezuela-3430955

La dette, ça rapporte ! C'est notamment l'Honnête banque Goldmann Sachs qui spécule et qui s'enrichit !

"La dette rachetée par Goldman Sachs a été émise en 2014 pour environ 2.8 milliards de dollars, et rapporte environ 15% d'intérêt, soit un peu plus de 400 millions de dollars par an. Ce portefeuille de dette a été racheté pour 865 millions de dollars, ce qui veut dire qu'il rapporte environ 50% d'intérêts par an : en trois ans d'intérêts Goldman aura réalisé un beau bénéfice ! Et à l'échéance, l'émetteur PDVSA devra payer tous les 2.8 milliards, ce qui en soi apportera une énorme plus-value. C'est plutôt un placement rentable pour Goldman Sachs !

Un décret de la Maison-Blanche signé le 25 août 2017 par D. Trump interdit d'acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement du Venezuela et la compagnie pétrolière nationale PDVSA, ce qui affecte le paiement des services, des médicaments et de l'alimentation aux entreprises étrangères. Le Venezuela, déjà confronté à de graves difficultés économiques en raison de la baisse des cours du pétrole, risque, après la décision de Trump, de faire défaut sur sa dette, selon l'agence de notation Fitch qui a abaissé en août la note de solvabilité du pays .

:hum:

Et certains de se réjouir devant les injustices, les lois scélérates, et les blocus ...

:hum:

 

Pourquoi ne pas vous insurger contre ce qui a réellement amené à ce résultat?

Pourquoi accuser les ricains, le privé, plutôt que l'incompétence (et le reste) d'un Chavez?

Et la "sur incompétence"d'un Maduro?

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Le Brésil et pas mal d'autres pays pourtant moins bien lotis sont des démocraties et décollent pourtant ...

Qu'on le veuille ou non Pour qu'il y ait marché , il faut un marché ... Il s'adapte partout . Pour l'homme nouveau ou la theorie , la prospérité n'est pas une nécessité .

 

oui, mais le Brésil a un gros défaut qui est, pour moi, rédhibitoire, il se fout éperdument de la disparition de la forêt amazonienne... de plus, ici comme dans les autres nations de ce pauvre continent, la corruption est endémique. la réforme agraire n'est toujours pas une réalité. ce qui compte pour les humains, est d'avoir un endroit où ils peuvent dire: c'est à moi. effectivement, la prospérité n'est pas une nécessité mais doit être quand même dans les faits.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 236 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 21 minutes, jacky29 a dit :

oui, mais le Brésil a un gros défaut qui est, pour moi, rédhibitoire, il se fout éperdument de la disparition de la forêt amazonienne... de plus, ici comme dans les autres nations de ce pauvre continent, la corruption est endémique. la réforme agraire n'est toujours pas une réalité. ce qui compte pour les humains, est d'avoir un endroit où ils peuvent dire: c'est à moi. effectivement, la prospérité n'est pas une nécessité mais doit être quand même dans les faits.

La democratie n'est pas l'écologie, et la nôtre du temps du front populaire ou des 30 glorieuses s'en foutait comme d'une guigne . Jugé du haut de sa pyramide de measlow, n'est ce pas une erreur Jacky ?

 

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