La folie dans votre collége ou celui de vos enfants ?

D'autres ont certainement plus souffert que vous Jacky....de nos jours, vous trouveriez assez facilement une classe spéciale pour les dys dans votre région...

Sinon, les profs sont de plus en plus formés pour prendre en charge tous les handicaps, il existe de nombreux aménagements dans les épreuves d'examens du secondaire.

je ne sais pas, moriarty, à 6 ans, je ne savais toujours pas lire ni écrire... ce sont mes parents qui prirent le temps voulu pour m'apprendre à distinguer les lettres, les sons associés et à écrire le plus justement possible!!! quand j'étais à l' école primaire, la méthode globale faisait sa loi... ce fut vraiment l'enfer! pour moi et pour d'autres enfants... une petite camarade qui était gauchère franche, fut obligée d'écrire de la main droite... jacky.

Il a inventé le concept de la consommation, mais celle-ci n'a commencé réellement que sous Mitterrand et son gouvernement qui a privilégié les loisirs à la production qui a été

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Elu sur un programme social de relance par la consommation, Mitterrand augmente massivement en 1981 les prestations sociales (allocations familiales, chômage, revalorisation du minimum vieillesse, du SMIC, etc.). Pour faire face à cette hausse de la dépense publique, le gouvernement doit trouver de nouvelles recettes. En 1982, il crée l'impôt sur les grandes fortunes (IGF). Jacques Chirac le supprimera lors de la première cohabitation du quinquennat de Mitterrand, en 1987. Mais la gauche persiste et signe. Fraîchement réélu, en 1989, François Mitterrand le rétablit en 1989, sous l'appellation ISF, impôt de solidarité sur la fortune, car ses recettes sont gagées pour financer le RMI.

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Le RMI

Les années Mitterrand resteront marquées par l'explosion du chômage et l'accroissement des inégalités sociales. En 1988, Mitterrand est réélu. Après deux années de cohabitation, la gauche retrouve le pouvoir. Si le chômage a légèrement reflué, le nombre de chômeurs en fin de droits prend des proportions inquiétantes. Un grand nombre d'entre eux se retrouvent sans ressources. C'est pour répondre à cette urgence sociale que Michel Rocard crée le revenu minimum d'insertion. La réforme sera votée en 1988 par l'Assemblée à la quasi-unanimité. S'il n'a pas réduit la fracture sociale - c'est sur ce thème que Jacques Chirac a remporté la présidentielle de 1995, ce filet de sécurité pour les plus démunis aura permis à des milliers de Français de ne pas sombrer dans la déchéance. Le seuil du million de bénéficiaires a été franchi en 1995. Le RMI a été remplacé en juillet 2009 par le revenu de solidarité active (RSA), censé favoriser le retour à l'emploi. Le RMI a en effet pêché par son manque d'accompagnement des bénéficiaires. Le volet "insertion" prévu par la loi de 1988 n'a jamais été mis en place. Aujourd'hui, près de 1,3 million de personnes touchent toujours le "RSA" socle, l'équivalent du RMI.

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Vous confondez problèmes sociaux et société de consommation; le chômage apparait après les trente glorieuses, bornées au premier choc pétrolier en 73. On parle des trente glorieuses (notion de Jean Fourastié ) pour désigner la période de 1945 à 1975, caractérisée par une très forte croissance et le plein emploi.

La Chine vient de connaitre ses trente glorieuses.

Avez vous lu le lien sur la fiche de résumé du livre de Jean Baudrillard, "la société de consommation"? c'est écrit en 1970;

Qu’est-ce que consommer ? Ou plutôt, est-ce que l’acte de consommer représente encore quelque chose ? Jean Baudrillard montre à quel point la consommation structure les relations sociales dans les sociétés occidentales : elle n’est plus un moyen de satisfaire ses besoins primaires mais bien de se différencier. Omniprésente, elle tient aujourd’hui lieu de véritable morale, détruisant irrésistiblement les bases de l’être humain comme la nature, les relations humaines qu’elle recrée artificiellement en inventant des symboles comme ersatz.

Consommer ne répond plus à un besoin, le cycle naturel est rompu, c'est une fuite en avant, toujours plus....c'est devenu une course aux armements bien souvent .....il faut posséder le dernier cri à la mode.

L'homme de la nature mute pour se transformer en précieuse ridicule qui consomme pour exister. "C'est comme ça qu'on s'aime, c'est comme ça qu'on somme".

Vous confondez problèmes sociaux et société de consommation; le chômage apparait après les trente glorieuses, bornées au premier choc pétrolier en 73. On parle des trente glorieuses (notion de Jean Fourastié ) pour désigner la période de 1945 à 1975, caractérisée par une très forte croissance et le plein emploi.

La Chine vient de connaitre ses trente glorieuses.

Avez vous lu le lien sur la fiche de résumé du livre de Jean Baudrillard, "la société de consommation"? c'est écrit en 1970;

Qu’est-ce que consommer ? Ou plutôt, est-ce que l’acte de consommer représente encore quelque chose ? Jean Baudrillard montre à quel point la consommation structure les relations sociales dans les sociétés occidentales : elle n’est plus un moyen de satisfaire ses besoins primaires mais bien de se différencier. Omniprésente, elle tient aujourd’hui lieu de véritable morale, détruisant irrésistiblement les bases de l’être humain comme la nature, les relations humaines qu’elle recrée artificiellement en inventant des symboles comme ersatz.

Consommer ne répond plus à un besoin, le cycle naturel est rompu, c'est une fuite en avant, toujours plus....c'est devenu une course aux armements bien souvent .....il faut posséder le dernier cri à la mode.

L'homme de la nature mute pour se transformer en précieuse ridicule qui consomme pour exister. "C'est comme ça qu'on s'aime, c'est comme ça qu'on somme".

Considérations écolo-vasouillardes qui ne changeront rien à l' évolution de la planète et de l' humanité .

Vous confondez problèmes sociaux et société de consommation; le chômage apparait après les trente glorieuses, bornées au premier choc pétrolier en 73. On parle des trente glorieuses (notion de Jean Fourastié ) pour désigner la période de 1945 à 1975, caractérisée par une très forte croissance et le plein emploi.

La Chine vient de connaitre ses trente glorieuses.

Avez vous lu le lien sur la fiche de résumé du livre de Jean Baudrillard, "la société de consommation"? c'est écrit en 1970;

Qu’est-ce que consommer ? Ou plutôt, est-ce que l’acte de consommer représente encore quelque chose ? Jean Baudrillard montre à quel point la consommation structure les relations sociales dans les sociétés occidentales : elle n’est plus un moyen de satisfaire ses besoins primaires mais bien de se différencier. Omniprésente, elle tient aujourd’hui lieu de véritable morale, détruisant irrésistiblement les bases de l’être humain comme la nature, les relations humaines qu’elle recrée artificiellement en inventant des symboles comme ersatz.

Consommer ne répond plus à un besoin, le cycle naturel est rompu, c'est une fuite en avant, toujours plus....c'est devenu une course aux armements bien souvent .....il faut posséder le dernier cri à la mode.

L'homme de la nature mute pour se transformer en précieuse ridicule qui consomme pour exister. "C'est comme ça qu'on s'aime, c'est comme ça qu'on somme".

Son voyage aux EU doit y être pour beaucoup!

Les américains avaient quelques années d'avance sur nous, comme d'hab!

Et puis, vu ses lectures et ses gourous ses constatations paraissent normales, il devait comparer.... :cool:

C'est sans doute pour cela qu'il n'a pas été pris très au sérieux à l'époque en France!

(Sachez que si je répond sur un lien c'est que je l'ai entièrement lu!)

Je rajouterai qu'aujourd'hui on peut se rendre compte qu'en France nous y sommes arrivées à cette société de consommation dont il parlait il y a plus de 40ans!

Nous avons petit à petit rejoint la grande Amérique! :cool:

Le sujet a bien dévié.

Marrant, tout au long de ma longue scolarité, je n'ai pas connu cela.

Je devais vivre sur une autre planète.

à la campagne ... sans doute

moi j' étais à l' école primaire en région parisienne : du racket déjà en cm2, des élèves difficiles qui fuient les cours, des bastons vues comme des divertissements, du harcèlement moral ... c' était à la fin des années 80 ... depuis ça a je pense encore changé ...à mon avis en pire :(

très bon sujet à condition de ne pas trop s' en écatreter (comme tout bon sujet) !

à la campagne ... sans doute

A Nancy.

à la campagne ... sans doute

moi j' étais à l' école primaire en région parisienne : du racket déjà en cm2, des élèves difficiles qui fuient les cours, des bastons vues comme des divertissements, du harcèlement moral ... c' était à la fin des années 80 ... depuis ça a je pense encore changé ...à mon avis en pire :(

très bon sujet à condition de ne pas trop s' en écatreter (comme tout bon sujet) !

Il serait intéressant de donner les années.

Avant 68 pour moi.

Le souk a commencé après 68.

J'approuve. Il y a nettement un "avant" et un "après" 68.

L'abandon du porte-plume, de la blouse et du vouvoiement sont pour moi des symboles.

Il y a aussi les changements de pédagogies: on a abandonné ce qui fonctionnait bien pour le remplacer par des innovations plus catastrophiques les unes que les autres.

Comment ne pas penser que la chute vertigineuse du niveau scolaire serait voulue par les politiciens? J'ai lu sur le site d'une othophoniste qu'elle aurait découvert une méthode fantastique qu'elle utilise avec succès pour la "rééducation des dyslexiques" (en fait, elle leur apprend à lire) qu'on pourrait l'utiliser pour tous les élèves!!! Cette méthode était notre bonne vieille méthode syllabique!

Il serait intéressant de donner les années.

école primaire, dans l' Essonne, de 1986 à 1992

A Nancy.

bein c' est déjà très différent de la région parisienne

Il y a aussi les changements de pédagogies: on a abandonné ce qui fonctionnait bien pour le remplacer par des innovations plus catastrophiques les unes que les autres.

- maths "modernes"

- méthode globale de lecture fortement suggérée.

- suppression des leçons de morale (qu'on attendait avec impatience quand on était gosses car elles commençaient par un joli conte)

- ne plus enseigner les règles de grammaire = grammaire "implicite".

- suppression du par coeur.

- pas trop de dictées et surtout supprimer les "20 fois" à copier à la maison.

- pas de bachotage.

- le maître devient le copain. On peut le tutoyer. Il porte la barbe et des baskets trouées. On pouvait bavarder en classe : droit à la parole. Fini le silence studieux.

- école ouverte sur le quartier (n'importe qui pouvait entrer dans la classe au moment des cours).

- les parents avaient leur mot à dire: critiquer le travail du maître.

- punitions interdites car traumatisantes

- apprendre les rois de France était ringard

- Montessori était suspecte

- Dolto, Betteheim, Piaget, les psys venaient mettre leur grain de sel sans avoir parfois jamais enseigner.

etc.

- maths "modernes"

- suppression des leçons de morale (qu'on attendait avec impatience quand on était gosses car elles commençaient par un joli conte)

- ne plus enseigner les règles de grammaire = grammaire "implicite".

- suppression du par coeur.

- pas trop de dictées et surtout supprimer les "20 fois" à copier à la maison.

- pas de bachotage.

- le maître devient le copain. On peut le tutoyer. Il porte la barbe et des baskets trouées. On pouvait bavarder en classe : droit à la parole. Fini le silence studieux.

- école ouverte sur le quartier (n'importe qui pouvait entrer dans la classe au moment des cours).

- les parents avaient leur mot à dire: critiquer le travail du maître.

- punitions interdites car traumatisantes

- apprendre les rois de France était ringard

- Montessori était suspecte

- Dolto, Betteheim, Piaget, les psys venaient mettre leur grain de sel sans avoir parfois jamais enseigner.

etc.

Et hop.....la jolie contradiction; savez vous ce qu'est la pédagogie Montessori?

Vous décrivez ce qu'il est convenu d'appeler les méthodes classiques en faisant la panacée de la leçon de morale, vieux chimère de la droite archaïque réintroduit dernièrement par Fillon me semble-t-il avec les résultats qu'on peut apprécier ....comme si une morale greffée dans une leçon pouvait remplacer la morale en acte qui doit guider la plupart des leçons.

Et vous citez Montessori, soit une des méthodes actives, ou nouvelles ...(toutes datent des années 30)...c'est à dire l'exact opposé de l'ordre, le silence, le maitre sur l'estrade qui impose et qui récite sa leçon, en ignorant tous les enfants qui ne suivent pas, ceux qui ne peuvent travailler chez eux, ceux pour qui les parents rentrent tard, ou ne parlent pas français....

Vous pensez vraiment que les maitres d'avant auraient de meilleurs résultats? je vais vous faire une petite confidence .....on en voit encore des spécimens ....et c'est une catastrophe avec les mômes.

Pour les tutoiements, les punitions interdites et autres inepties ....je suppose que vous n'avez pas d'enfant.

Ne me dites pas que vous faites partie de ces parents qui viennent contester toutes les punitions ou sanctions!

Au fait.....Maria Montessori a travaillé dans le domaine des psy(chiatres). Elle était médecin et pédagogue.

Et hop.....la jolie contradiction; savez vous ce qu'est la méthode Montessori?

Vous décrivez ce qu'il est convenu d'appeler les méthodes classiques en faisant la panacée de le leçon de morale, vieux chimère de la droite archaïque réintroduit dernièrement par Fillon me semble-t-il avec les résultats qu'on peut apprécier ....comme si une morale greffée dans une leçon pouvait remplacer la morale en acte qui doit guider la plupart des leçons.

Et vous citez Montessori, soit une des méthodes actives, ou nouvelles ...(toutes datent des années 30)...c'est à dire l'exact opposé de l'ordre, le silence, le maitre sur l'estrade qui impose et qui récite sa leçon, en ignorant tous les enfants qui ne suivent pas, ceux qui ne peuvent travailler chez eux, ceux pour qui les parents rentrent tard, ou ne parlent pas français....

Vous pensez vraiment que les maitres d'avant auraient de meilleurs résultats? je vais vous faire une petite confidence .....on en voit encore des spécimens ....et c'est une catastrophe avec les mômes.

Pour les tutoiements, les punitions interdites et autres inepties ....je suppose que vous n'avez pas d'enfant.

Ne me dites pas que vous faites partie de ces parents qui viennent contester toutes les punitions ou sanctions!

Au fait.....Maria Montessori a travaillé dans le domaine des psy(chiatres). Elle était médecin et pédagogue.

Il y a bien eu un avant et un après 68!

Il faut avoir vécu les deux pour pouvoir commenter!

Zut ! J'avais oublié Moriarty, l'éternel contradicteur systématique.

Montessori était suspecte en son temps, j'aurais dû le préciser.

Le laissez-aller à l'époque qu'on nous imposait ne correspondait pas du tout à l'excellente pédagogie de Montessori, incomprise. Et les classes Montessori sont très riches en matériel (8000 à 9000 euros par an pour un élève). Et ne croyons que l'élève faisait ce qu'il voulait. C'est faux : on lui apprend à suivre des règles strictes.

Et vive les leçons de morale, n'en déplaise aux gugusses qui associent politique systématiquement à notre vie en société : la gauche, la droite, je m'en fous.

Il y a bien eu un avant et un après 68!

Il faut avoir vécu les deux pour pouvoir commenter!

Fort heureusement oui. L'autorité abusive a été vaincue, elle avait fait assez de dégâts comme ça.

Il faut avoir vécu les deux pour pouvoir commenter!

J'ai vécu les deux et je peux commenter.

Après avoir accepté de suivre les nouvelles méthodes d'enseignement, je suis revenu aux anciennes qui marchaient beaucoup mieux.

Quand l'Inspecteur venait dans ma classe et me disait : quelle méthode utilisez-vous ?

Je lui répondais la mienne.

Continuez me disait-il. Ca a l'air de bien marcher.

Ma méthode ? Ce n'est pas moi qui travaille, c'est l'élève.

Je précise : je ne frappais pas, je ne gueulais pas. J'ignorais totalement l'élève tant qu'il ne venait pas s'excuser. Ce ne durait pas longtemps. Ignorer quelqu'un, c'est la pire des punitions. Mes enfants l'ont vite appris.

Zut ! J'avais oublié Moriarty, l'éternel contradicteur systématique.

Montessori était suspecte en son temps, j'aurais dû le préciser.

Le laissez-aller à l'époque qu'on nous imposait ne correspondait pas du tout à l'excellente pédagogie de Montessori, incomprise. Et les classes Montessori sont très riches en matériel (8000 à 9000 euros par an pour un élève). Et ne croyons que l'élève faisait ce qu'il voulait. C'est faux : on lui apprend à suivre des règles strictes.

Et vive les leçons de morale, n'en déplaise aux gugusses qui associent politique systématiquement à notre vie en société : la gauche, la droite, je m'en fous.

Allez vite revoir ce qu'est la pédagogie Montessori.....pas de leçon de morale bien au contraire, une morale présente dans tous les domaines de l'acte d'éduquer.

Vous êtes dans la totale contradiction.

La leçon de morale c'est pour ceux qui n'ont pas bien compris ce qu'est l'éducation et l'enseignement en 2016 ....et ça, c'est vrai depuis 68 en fait.

Ceux qui pensent que les gamins sont des corps inertes aseptisés qui doivent tout gober sans esprit critique. Allez de toute urgence voir ce qu'est une classe de nos jours, ce que sont ces jeunes que vous semblez totalement ignorer.

Fort heureusement oui. L'autorité abusive a été vaincue, elle avait fait assez de dégâts comme ça.

bonjour, ... moins sans doute que l' abandon d' autorité

J'ai vécu les deux et je peux commenter.

Après avoir accepté de suivre les nouvelles méthodes d'enseignement, je suis revenu aux anciennes qui marchaient beaucoup mieux.

Quand l'Inspecteur venait dans ma classe et me disait : quelle méthode utilisez-vous ?

Je lui répondais la mienne.

Continuez me disait-il. Ca a l'air de bien marcher.

Ma méthode ? Ce n'est pas moi qui travaille, c'est l'élève.

Et bien c'est une méthode active cher Monsieur....et c'est ce qu'on demande aux profs de maintenant. C'est l'élève (apprenant? ) qui travaille.

On est bien d'accord. Ce n'est plus le maitre d'avant 68 qui transmet seulement ....il ne fait pas son travail celui là. Il ne fait pas apprendre.