Les fausses idées inquiétantes des jeunes sur le sida

Les fausses idées inquiétantes des jeunes sur le sida

Le sida peut-il être transmis en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques? Pour 15% des jeunes, oui. En serrant la main d’une autre personne? Pour 6% des jeunes, oui. La pilule contraceptive empêche-t-elle la transmission du sida? Pour 17% des jeunes, oui. Et la prise d’un comprimé de paracétamol? Pour 6% des jeunes, oui. Existe-t-il un traitement permettant de guérir du sida? Pour 22% des jeunes, oui...

A la veille du Sidaction 2016 - les 1er, 2 et 3 avril prochains -, un sondage IFOP réalisé auprès de 1 001 personnes âgées de 15 à 24 ans dévoile un manque d’informations criant des jeunes sur le VIH. «Une situation catastrophique», s’alarme Sidaction, qui appelle à «reprendre les fondamentaux en terme d’information et de prévention auprès des jeunes pour empêcher le développement de nouvelles contaminations».

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-fausses-idees-inquietantes-des-jeunes-sur-le-sida-19811/

C'est clair que c'est effrayant ...

Mais pas surprenant ...ces mêmes jeunes croient aussi que la gauche va sauver l'humanité alors ...

C'est la faute à la réforme de l'orthographe !!!

Depuis que la Ministre a supprimé l'accent circonflexe :

- 1) les jeunes ne mettent plus le ' petit chapeau' au bout du zizi ...

-2) les vieux peuvent se taper ' un petit jeune' pour se refaire une santé !!!!

... alors le Sida se donne à fond !!! C'est le cas de le dire !!!

Fort heureusement , et plus sérieusement , une campagne de sensibilisation est en cours de diffusion sur les média !!!

Encore une ! Je doute de son efficacité !

En 2006, il y avait celle ci qui n'était pas mal !!!

D'une pierre deux coups : Homophobie et port du préservatif !!!

Les fausses idées inquiétantes des jeunes sur le sida

Le sida peut-il être transmis en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques? Pour 15% des jeunes, oui. En serrant la main d’une autre personne? Pour 6% des jeunes, oui. La pilule contraceptive empêche-t-elle la transmission du sida? Pour 17% des jeunes, oui. Et la prise d’un comprimé de paracétamol? Pour 6% des jeunes, oui. Existe-t-il un traitement permettant de guérir du sida? Pour 22% des jeunes, oui...

Oui les réponses sont étonnantes, seules 22 % des jeunes savent aujourd'hui qu'on peut guérir du SIDA !

Ces journaleux sont quand même cons ! Confondre Sida avec VIH !!

Pas grave. On avait compris.

Oui certes, mais ce n'est pas la même chose, aujourd'hui dans les pays occidentaux il n'y a quasiment plus de stades SIDA grâce aux trithérapies, je ne connais pas de gens avec des lymphomes, des maladies de Kaposi, des toxoplasmoses cérébrales etc... Les morts du SIDA en France ne représentent que 0,3 %, il s'agit souvent de personnes qui ont découvertes leur maladie à un stade avancé ou qui ont volontairement arrêté leurs trithérapies.

Aujourd'hui dans les pays occidentaux, on lutte contre le VIH.

On ne transmet pas le SIDA mais le VIH, la plupart des personnes qui ont le VIH n'auront jamais le SIDA, c'est important de le dire.

Et on peut guérir du SIDA, il suffit que les personnes prennent leur trithérapies pour ne plus être en stade SIDA, par contre on ne guérit pas du VIH.

Quand on lit l'article et les réponses de ces jeunes , il y a de quoi avoir peur.

Il faudrait aussi savoir qui n'a pas fait son boulot pour que le pourcentage du sida soit en hausse !

Le vrai problème est la communication, quand je vois la dernière campagne de Sidaction je la trouve juste complètement décalée avec la réalité...

Et rappeler aussi que ce sont les personnes qui pensent être séronégatives qui transmettent le VIH et non pas les personnes séropositives sous traitement, d'ou l'importance de faire des tests régulièrement.

(A Leste)

Ce n'est pas tout à fait faux, malheureusement.

Mais le cas de personnes séropositives ne se préoccupant pas de transmettre ou non le virus existe également. A partir du moment où certains savent "qu'ils l'ont", ils se moquent bien de mettre une capote. Ce qui est une grave erreur, pas seulement pour les autres mais aussi pour eux, car il existe bien d'autres maladies sexuellement transmissibles dont les effets sont potentiellement décuplés voire mortels en cas de surinfection au VIH.

C'est vraiment prendre les jeunes pour des cons...

(A Leste)

Ce n'est pas tout à fait faux, malheureusement.

Mais le cas de personnes séropositives ne se préoccupant pas de transmettre ou non le virus existe également. A partir du moment où certains savent "qu'ils l'ont", ils se moquent bien de mettre une capote. Ce qui est une grave erreur, pas seulement pour les autres mais aussi pour eux, car il existe bien d'autres maladies sexuellement transmissibles dont les effets sont potentiellement décuplés voire mortels en cas de surinfection au VIH.

Je ne suis pas d'accord avec vos propos.

Les personnes qui transmettent le plus le virus sont les personnes séropositives mais qui pensent être séronégatives et qui sont d'ailleurs souvent en période de primo-infection. Car c'est durant cette période que l'on est le plus infectieux.

Donc ce sont des personnes qui ne savent pas qu'elles sont séropositives.

Les personnes qui savent qu'elles sont séropositives ont un traitement à vie qui contrôlent leurs charges virales, la grande majorité de ces personnes ont une charge virale indétectable qui veut dire moins de 20 copies par ml. Il n'a encore jamais été prouvé que des personnes séropositives avec charge virale indétectable pouvaient transmettre le virus. De nombreuses études sur des couples séro-différents hétérosexuels comme homosexuels qui ne mettaient pas le préservatif lors de relations sexuelles ont été faites et continuent encore d'être faites, et aucune preuve jusqu'à maintenant n'a montré que les personnes séropositives sous traitement avec charge virale indétectable pouvaient transmettre le virus. D'ailleurs, aucune preuve n'a pour le moment été prouvée en dessous de 1000 copies ce qui supposent qu'en dessous de 1000 copies il n'est pas possible de transmettre le virus. Mais selon les pays, on est pas tout à fait d'accord. Par exemple, les infectiologues en Suisse disent que les personnes séropositives avec charge virale indétectable ne peuvent plus transmettre le virus, alors que les infectiologues en France sont un peu plus réservés et disent que les personnes séropositives avec charge virale indétectable peuvent transmettre le virus à hauteur de 0,3 % soit lors d'1 rapport non protégé sur 100 000.

De plus c'est faux de se dire que ces personnes séropositives se moquent de transmettre le virus ou non. Car si elles transmettent le virus, ceci veut dire qu'elles ne prennent plus leur traitement et que c'est donc volontaire... Des cas de personnes séropositives qui ont transmis le virus et qui savaient qu'elles étaient séropositives ont été condamnées à des peines très lourdes.

car il existe bien d'autres maladies sexuellement transmissibles dont les effets sont potentiellement décuplés voire mortels en cas de surinfection au VIH.

Je ne vois pas de quelles maladies vous parlez ?

Il y a des personnes qui ont le VIH et qui ont attrapé la syphilis et l'hépatite C et qui n'en sont pas mortes pour autant.

Zelig a raison.

La plupart des maladies sont boostées par le VIH.

Qui veut dire ? Quelles maladies ?

Mon lien

Co-infection tuberculose/VIH

Le VIH et la tuberculose, qui accélèrent mutuellement leur progression, forment une association meurtrière. La tuberculose est une cause majeure de mortalité chez les VIH-positifs. Elle est responsable de 13% environ des décès par sida dans le monde. En Afrique, le VIH est le principal déterminant de la hausse de l’incidence de la tuberculose observée ces dix dernières années.

L’OMS et ses partenaires internationaux ont formé le Groupe de travail tuberculose/VIH, qui élabore une politique mondiale pour lutter contre la tuberculose liée au VIH et conseille sur la manière dont ceux qui combattent les deux maladies peuvent lutter ensemble.

Etc. Etc.

Comment l’infection au VIH/sida affecte-t-elle la syphilis?

Les maladies ulcérantes comme la syphilis agissent comme coinfecteurs de l'infection au VIH. Elles augmentent la contagiosité des personnes infectées par le VIH et augmentent la susceptibilité de contracter le VIH chez les personnes non-infectées par le VIH.

L'infection au VIH modifie l'histoire naturelle de la syphilis, ce qui la rend plus difficile à diagnostiquer. Les modes de présentation seront souvent atypiques, l'évolution vers une atteinte neurologique plus rapide, et la réponse au traitement moins bonne. Il est donc important pour les personnes infectées par le VIH et la syphilis d'obtenir un traitement médical et un suivi médical serré.

Pour la tuberculose, on se fait vacciné en principe dans nos pays.

Pour la syphilis, j'avais déjà lu ceci, mais ça ne donne pas la mort quand même...

Aujourd'hui une personne qui a le VIH et qui VIT en France ou dans un pays occidental a quasi la même espérance de vie qu'une personne séronégative, même si elle connaitra plus de problèmes comme le vieillissement prématuré des organes et plus de risques cardio vasculaire.

Je ne suis pas d'accord avec vos propos.

Les personnes qui transmettent le plus le virus sont les personnes séropositives mais qui pensent être séronégatives et qui sont d'ailleurs souvent en période de primo-infection. Car c'est durant cette période que l'on est le plus infectieux.

Donc ce sont des personnes qui ne savent pas qu'elles sont séropositives.

(1) Ton assertion ne corrobore pas l'attitude qui est constatée aussi bien en Afrique qu'au sein des communautés gays occidentales, et d'autres enquêtes et constats effectués dans quantités d'autres pays. Tu sembles passer outre la plupart des aspects sociétaux ou sociologiques liés à cette pandémie.

(2) Il me semble que tu méconnaisses profondément le mode d'action de ce virus compte tenu de ce que tu en écris. Et cela vient d'ailleurs de t'être rappelé par Dan229. Tu as l'air de confondre ce virus avec celui d'un simple rhume.

Pour la tuberculose, on se fait vacciné en principe dans nos pays. Pour la syphilis, j'avais déjà lu ceci, mais ça ne donne pas la mort quand même...

Aujourd'hui une personne qui a le VIH et qui VIT en France ou dans un pays occidental a quasi la même espérance de vie qu'une personne séronégative, même si elle connaitra plus de problèmes comme le vieillissement prématuré des organes et plus de risques cardio vasculaire.

(3) Le vaccin de la tuberculose n'a jamais réellement fonctionné. Son efficacité est au mieux très faible ou marginale. Tu devrais savoir cela, normalement ?

Et puisque l'on reste sur cet exemple, la recrudescence récente de tuberculose, aussi bien chez nous que dans des pays pauvres, est en partie liée à la pandémie de VIH. Mais il y a bien d'autres cas de maladies au développement similaire.

(4) Concernant la suite, je suis désolé, mais tu écris n'importe quoi. Les trithérapies/quadrithérapies sont des traitements très lourds et contraignants, et aux effets secondaires importants. Certes, on peut dire que l'espérance et les conditions de vie d'une personne porteuse du virus HIV se sont considérablement améliorées par rapport à il y a une dizaine d'années, mais cela reste un grave handicap en termes de santé et de bien être.

Certaines personnes te lisant pourraient peut-être être tentées de penser qu'une infection au VIH est désormais une maladie bénigne. Et c'est aussi le même genre de message qui s'est répandu au sein de la communauté gay, avec les effets épouvantables que tu devines.

C'est juste mon opinion :

- Le vaccin de la tuberculose = ça ne marche pas beaucoup. Et il y a des formes de tuberculose rebelles à tout traitement ou difficilement traitables.

- J'ai des amis en trithérapie en pleine forme seulement ils suivent scrupuleusement leur traitement.

- J'ai des amis en trithérapie en pleine forme seulement ils suivent scrupuleusement leur traitement.

Il faut déjà qu'ils fassent partie de ceux qui n'ont pas de sensibilité particulière aux effets secondaires, ni hépatique ni respiratoire. Lesquels effets secondaires, rappelons-le, peuvent dans certains cas peuvent être mortels et dans tous les cas restants, loin d'être anodins. Car ensuite, même s'ils ont la chance d'être à peu près épargnés, une trithérapie engendrera nécessairement d'importants dérèglements métaboliques, avec des chances accrues de maladies liées (diabète notamment).

Bref, dire qu'une trithérapie c'est la panacée... non, être sous traitement ce n'est pas une vie "normale", même si c'est bien plus supportable qu'autrefois...

Et cela, il faut le rappeler auprès de quiconque penserait un jour s'absoudre d'un comportement "à risque", et notamment auprès des jeunes puisque c'est de cela dont il est question dans ce topic.