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Se résigner est-ce accepter ?


placide3

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Connaissez-vous la fable du renard et du bouc de La Fontaine en ces mots répandue :

LE RENARD ET LE BOUC

Capitaine Renard allait de compagnie

Avec son ami Bouc des plus haut encornés (1) .

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ;

L’autre était passé maître en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits.

Là chacun d’eux se désaltère.

Après qu’abondamment tous deux en eurent pris,

Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, Compère!

Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir d’ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi :

Mets-les contre le mur. Le long de ton échine

Je grimperai premièrement (2) ;

Puis sur tes cornes m’élevant,

A l’aide de cette machine (3),

De ce lieu-ci je sortirai,

Après quoi je t’en tirerai.

Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je loue

Les gens bien sensés comme toi.

Je n’aurais jamais, quant à moi,

Trouvé ce secret, je l’avoue.

Le Renard sort du puits, laisse son Compagnon,

................Et vous lui fait un beau sermon

Pour l’exhorter à patience.

Si le Ciel t’eût, dit-il, donné par excellence

Autant de jugement que de barbe au menton,

Tu n’aurais pas à la légère

Descendu dans ce puits. Or adieu, j’en suis hors ;

Tâche de t’en tirer, et fais tous tes efforts ;

Car, pour moi, j’ai certaine affaire

Qui ne me permet pas d’arrêter en chemin.

En toute chose il faut considérer la fin.

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/retbouc.htm

C’est le dernier vers qui fait réfléchir : quand le bouc a tout essayé pour se hisser hors du puits doit-on dire qu’en se résignant, bien obligé, il accepte sa mort prochaine ?

Qu’est-ce qu’accepter ? Qu’est-ce que se résigner ? Se résigner est-ce accepter ?

. accepter semble rimer avec vouloir,décider, choisir.

. se résigner ça sent la contrainte, l’esclavage, l’asservissement.

Si y'avait des pistes par ici ça pourrait aider, à fagoter la disserte :bo:

Merci.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

... merci pour toutes ces bonnes réponses n'en jetez plus :bravo:

Je dois déconnecter maintenant.

bye

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 473 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Le renard et les raisins- de La Fontaine

Certain renard gascon, d'autres disent normand,

Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille

Des raisins mûrs apparemment,

Et couverts d'une peau vermeille.

Le galand (orthographe correcte, signifie gaillard)en eût fait volontiers un repas;

Mais comme il n'y pouvait atteindre :

"Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats (valets d'armée ou apprentis maçons)."

Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le langage courant est foireux : "les religions acceptent la mort mais ne s'y résignent pas " ; "les religions n'acceptent pas la mort mais s'y résignent" ça se dit semblablement mais hélas la mort est universelle tout meurt ici bas, faut faire avec.

Se résigner est-ce accepter that is, the question.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

N'y a-t-il pas une façon simple de ne pas se résigner face à la mort : se suicider, se donner soi-même la mort ?

Des personnes en grand nombre pour des tas de raisons (maladie, âge ainsi de suite) font ce choix (légal en France je sais pas) de se donner la mort avant qu'adviennent les affres de la décrépitude.

Si le bouc avait un peu de jugement et de courage ou de lucidité ne se donnerait-il pas lui-même la mort avant que celle-ci finisse pas l'achever, contre son gré ?

Ce qu'ayant fait jusqu'au bout n'aurait-il pas entretenu quelqu'illusion de liberté, accepté de ne pas se résigner à la mort comme à la vie puisque naître c'est mourir sans avoir rien demandé, dit merde à la vie, au bon dieu s'il existe, au déterminisme physico-biologique qu'il subissait depuis sa naissance ?

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Membre, Posté(e)
Don Juan Matus Membre 147 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

C’est le dernier vers qui fait réfléchir : quand le bouc a tout essayé pour se hisser hors du puits doit-on dire qu’en se résignant, bien obligé, il accepte sa mort prochaine ?

Qu’est-ce qu’accepter ? Qu’est-ce que se résigner ? Se résigner est-ce accepter ?

. accepter semble rimer avec vouloir,décider, choisir.

. se résigner ça sent la contrainte, l’esclavage, l’asservissement.

Si y'avait des pistes par ici ça pourrait aider, à fagoter la disserte :bo:

Merci.

Tu voulais des réponses pour t'aider à faire un devoir, c'est bien cela ?

Si c'est le cas je vais m'abstenir, car je crains trop que mon aide te desserve.

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Soit tu y peux quelque chose, alors agis. Soit tu n'y peux rien, alors à quoi bon? Oui, se resigner c'est accepter les choses telles qu'elles sont, à partir du moment où l'on a pas le pouvoir de les changer.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La thématique est très bouddhiste : cherchez "accepter se résigner" sur google et vous tombez sur tout un tas de bouddhisteries.

==> le mot du Dalai lama qui traîne partout sur la toile : "accepter ce n'est pas se résigner. Mais rien ne vous fera perdre plus d'énergie que de résister, face à une situation que vous ne pouvez changer."

Ailleurs cet autre topo, bouddhiste, sur la question :

Accepter n’est justement pas se résigner devant un fait. Ce n’est pas du fatalisme. C’est au contraire partir de la réalité, de ce qui est, non pour la transformer mais pour agir mieux. Mais il est clair que la distinction entre acceptation et résignation est très subtile.

https://centreshikantaza.wordpress.com/2014/03/28/accepter-nest-pas-se-resigner/

Dans tous les cas nul ne sachant ce qu'est "la réalité" ça paraît pas mal foireux d'entrée de jeu de dire qu'on l'accepte (la réalité).

Accepter quelque chose requiert de savoir ce que c'est or justement la réalité est ce vers quoi tout le monde tend sans savoir ce que c'est.

Les religions ont tout un tas de dogmes et de préceptes foireux dits d'inspiration "divine" mais peut-être le Vieux s'il existe est-il un super menteur allez savoir, quand les sciences positives ou d'observation progressent lentement vers la connaissance de la réalité, sans jamais l'atteindre (la réalité).

De cet impossible la vérité tient au réel, à la réalité, les choses sont ainsi faites.

Donc en ce bas monde accepter ne peut se faire que sous le mode du malentendu, c'est céder à la compromission (arrangement conclu par lâcheté ou intérêt), se résigner à se compromettre.

Pour accepter ou refuser il faut connaître de là l'idée qu'accepter c'est se résigner, à ne pas connaître.

==> se résigner ça semble donc vouloir dire accepter de ne pas pouvoir, pour le moment (dans l'état des sciences et des techniques), changer telles ou telles situations.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 051 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Dans tous les cas nul ne sachant ce qu'est "la réalité" ça paraît pas mal foireux d'entrée de jeu de dire qu'on l'accepte (la réalité).

Accepter quelque chose requiert de savoir ce que c'est or justement la réalité est ce vers quoi tout le monde tend sans savoir ce que c'est.

Stop ! Une personne qui vient de décéder, l'examen auquel nous venons d'échouer, etc., et tous les faits qui remplissent notre vie au quotidien, tu appelles cela ne pas savoir ce qu'est le réel ? Après, libre à toi d'accepter ces faits ou de t'y résigner.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Tu voulais des réponses pour t'aider à faire un devoir, c'est bien cela ?

Si c'est le cas je vais m'abstenir, car je crains trop que mon aide te desserve.

CQFD

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
tous les faits

Dites ils sont où "les faits" ? Montrez-moi un "fait" que j'vous dise votre degré de niaiserie !

Qu'est-ce qu'un fait ?

Les faits sont-ils faits ou doit-on les faire, les construire tels les faits scientifiques ?

Dans tous les cas commencer son boniment comme le font les bouddhistes en invoquant "la réalité" c'est toiser tout ce qui bouge puisque, précisément, nul ne sait ce que c'est (la réalité) :(

Les mous bouddhistes :zen: (panthéistes donc athées) semblent vouloir nager dans une sorte de béate "réalité" qu'ils se sont eux-mêmes forgée ou fabriquée, courent follement après l'instant, insaisissable par nature, les pauvres :mef:

Les créationnistes chrétiens ou musulmans, ainsi de suite pataugent dans tout un fatras de dogmes et de préceptes non moins foireux, prétendument d'inspiration "divine" mais hélas, si le Vieux existe et s'il leur parle peut-être est-il un super menteur, se sont-ils jamais posé la question ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 051 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Dites ils sont où "les faits" ?

Qu'est-ce qu'un fait ?

Les faits sont-ils faits ou doit-on les faire, les construire tels les faits scientifiques ?

Je me répète. Par exemple, lorsque tu te trouves en situation d'échec, tu viens d'échouer dans ton entreprise ou ton examen, voilà un fait accompli et tu sais parfaitement, contrairement à ce que tu affirmes, que tu as échoué au vu des notes obtenues. Oui ou non ?

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous semblez vouloir amalgamer les idées de vérité et de réalité.

1) ce que vous dites est une vérité probable, non la vérité.

2) la réalité est de l'ordre de l'être non du dire, revoyez vos classiques.

C'est parce qu'il n'y a pas d'évidences absolues que toute vérité est forcément fausse, qu'il y a lieu de ne jamais se résigner à quoi que ce soit même s'il faut parfois et même le plus souvent, pour le moment (dans l'état des sciences et des techniques) se résoudre à la compromission (arrangement conclu par lâcheté ou intérêt) jusqu'à ne pas pouvoir changer telles ou telles situations (semblant de résignation qui en réalité n'en est pas une) CQFD.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 051 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

En toute chose il faut considérer la fin. Ciao ciao !

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
tous les faits qui remplissent notre vie au quotidien, tu appelles cela ne pas savoir ce qu'est le réel ?

Triste Tison semble vouloir confondre être dans la réalité et connaître ce que c'est (la réalité).

Quand les rêveurs des religions ont Dieu s'il existe au téléphone dans le genre fais pas ci fais pas ça fais pas ci pas ça t'auras pas d'dessert, les sciences progressent dans la connaissance de la réalité, relativement lentement même si les progrès semblent devoir s'accélérer avec le temps.

Les progrès cesseront quand l'intelligence humaine connaîtra (enfin) la réalité ou quand le p'tit bipède intelligent aura disparu de sa surface (celle de la réalité) par trop de stupidité ou parce que Dame Nature s'en sera chargé.

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Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans tous les cas nul ne sachant ce qu'est "la réalité" ça paraît pas mal foireux d'entrée de jeu de dire qu'on l'accepte (la réalité).

Accepter quelque chose requiert de savoir ce que c'est or justement la réalité est ce vers quoi tout le monde tend sans savoir ce que c'est.

Ce que nous appelons "réalité", c’est ce que nous voyons du monde réel, c'est-à-dire un modèle régulé et ajusté par nos sens, modèle construit au cours d’une longue évolution de manière à nous servir pour évoluer dans le monde réel. C’est avec ce modèle là qu’on compose.

A part ça, se résigner c’est accepter l’inéluctable (ou ce qui nous semble l’être).

C’est accepter de mal gré, se soumettre mal-gré soi

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Notez que le poète parle de considérer la mort en toute chose (à tout instant) non de l'accepter.

Tout instant est dissemblable du précédent et du suivant il n'est donc pas faux de dire que la mort est présente en toute chose à tout instant, qu'à tout instant tout vivant est mort bien que vivant du moment que son dernier (instant) n'est pas encore advenu.

Qui nait meurt, à tout instant, toute souffrance même infime est le pion avancé de la mort dans la vie.

Ceci dit être dans la réalité est la loi commune, savoir ou connaître ce que c'est (la réalité) ça crée beaucoup de problèmes.

Le p'tit bipède s'en sort par des artifices intellectuels, tels les mollassons de bouddhistes par des réincarnations ou des rennaissances sophistiquées (

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9incarnation

) mais encore les créationnistes chrétiens ou musulmans par divers délires tels des résurrections, des "vies éternelles" et autres gentils "voir Dieu" montrant en cela qu'ils refusent absolument ou n'acceptent pas du tout la mort.

Les sciences positives ou d'observation par un travail continuel sur la réalité positive augmentent, par abstraction, non en restant plantées là tel le dernier des glandus, toujours davantage les capacités d'action du p'tit bipède intelligent sur les phénomènes de la Nature.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 051 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Ton langage méprisant à l'égard des religions et des mythes fait abstraction d'un point essentiel : les sciences ne me diront jamais quel sens je puis donner à ma vie. Quant aux ambitions positivistes de ce petit prétentieux de bipède qui s'imaginait devenir "comme maître et possesseur de la nature", elles semblent parfois bien moins raisonnables par rapport à certaines sagesses du monde mythologique. Par exemple, j'ai davantage de respect pour la vision du monde de l'Inuit qui protégeait le phoque en tant que déesse des morues parce qu'il avait une connaissance intuitive des phénomènes de prédation (le phoque décime les 4/5 d'un prédateur des alvins de la morue).

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 845 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Notez que le poète parle de considérer la mort en toute chose (à tout instant) non de l'accepter.

Tout instant est dissemblable du précédent et du suivant il n'est donc pas faux de dire que la mort est présente en toute chose à tout instant, qu'à tout instant tout vivant est mort bien que vivant du moment que son dernier (instant) n'est pas encore advenu.

Dans le fable que tu as fournie, il n'est pas question de considérer la fin, dans le sens de mourir, mais dans celle de but à atteindre par " l'adversaire ", en fait, comme toute fable qui se respecte, il y a une moralité à cette histoire, et c'est justement de faire preuve de discernement derrière de beaux discours d'apparat, et donc comprendre les objectifs qui se trament derrière.

Le p'tit bipède s'en sort par des artifices intellectuels, tels les mollassons de bouddhistes par des réincarnations ou des rennaissances sophistiquées mais encore les créationnistes chrétiens ou musulmans par divers délires tels des résurrections, des "vies éternelles" et autres gentils "voir Dieu" montrant en cela qu'ils refusent absolument ou n'acceptent pas du tout la mort.

Comme pour toute croyance, le principal ressort est de lutter contre des forces intérieures, qui si elles ne sont pas un tant soit peu maitrisées peuvent être, à plus d'un titre, délétères, si l'on comprend la raison d'être de ces créations psychiques, on s'abstiendra donc de les juger, d'ailleurs croire en la toute puissance de la raison, est tout aussi pernicieux et dangereux, en toute chose, il y a un savant équilibre à trouver, en l'occurrence entre ressentir et réfléchir, et quel que soit l'extrême que l'on retiendrait, ce serait une erreur !

Pour le même type de raison, qu'en chacun de nous ne sommeille pas un génial mathématicien, prodigue en logique, nous n'avons que rarement le pouvoir de juguler par la seule rationalité toutes nos phobies ou anxiétés, dans ces cas nous devons composer avec nos propres capacités ou limitations, pour trouver une solution viable/acceptable, pour nous même ! Et depuis des temps immémoriaux, les stratégies basées sur les croyances, en général collectives, sont redoutablement efficaces contre les maux individuels, en ce sens, et ne serait-ce que pour cet unique mobile, on ne peut absolument pas les condamner, du tout...

Celui qui ne redoute pas la mort, ni de souffrir, n'est sans doute pas lui-même dans un état des plus " normal ", ou bien il y aurait des choses à regarder de plus près, et probablement à critiquer. Et donc pour la très grande majorité d'entre nous, qui angoissons quelque peu à l'idée de mourir, suivant les circonstances, il nous faut trouver un stratagème pour le supporter, et en ce domaine, je crois que chacun se débrouille, se dépatouille comme il peut, puisque nous sommes seuls face à nos peurs, ressenties que par nous mêmes, tout comme n'importe quelle douleur, ce qui ne nous empêche pas de prêter les mêmes phénomènes internes aux autres, mais au moment où nous y sommes confrontés, nous sommes isolés, impuissants à nous décharger de se fardeau trop lourd pour nos frêles épaules d'individu, tourné/recroquevillé uniquement sur lui-même: tout comme personne ne peut aller à la salle d'aisance à notre place, personne ne peut souffrir à notre place, et donc nous soulager...

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 051 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Dans le fable que tu as fournie, il n'est pas question de considérer la fin, dans le sens de mourir, mais dans celle de but à atteindre par " l'adversaire ", en fait, comme toute fable qui se respecte, il y a une moralité à cette histoire, et c'est justement de faire preuve de discernement derrière de beaux discours d'apparat, et donc comprendre les objectifs qui se trament derrière.

Et pour s'en persuader, il suffisait de se demander qui, du bouc ou du renard, a prononcé le dernier vers.

L'auteur du topic a cru hâtivement qu'il s'agissait du bouc puis, ayant pris le mot "fin" comme synonyme de mort, il se sera égaré sur les questions de la résignation ou de l'acceptation de la mort.

Dans la bouche du renard, cet ultime vers prend une autre signification, ainsi que le mot "fin". Nous savons que le renard est "capitaine" et excelle donc dans l'art de la stratégie militaire, de l'anticipation de l'action à venir, de la ruse à employer pour parvenir à ses fins. Et le renard ment pour y parvenir. Moralité : dans notre société impitoyable, la fin justifie les moyens.

Le mensonge est-t-il la clé de la réussite ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Voilà les questions philosophiques qu'aurait dû poser notre jeune babouin.

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