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Ils veulent faire le procès de l'insécurité à Paris


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Ils veulent faire le procès de l'insécurité à Paris

Des Parisiens, se disant abandonnés face à la délinquance et l'insalubrité, lancent une procédure inédite au tribunal contre la mairie de Paris et la préfecture de police, au nom du principe d'égalité.

Ils se qualifient eux-mêmes de « petit village gaulois ». Mais ici, point de potion magique : leur arme à eux, pour bouter hors de leur territoire les centaines de vendeurs à la sauvette qui y officient chaque jour depuis des années, et les monceaux d'immondices accumulés dans leurs rues, c'est la justice.

Mardi 29 mars, les habitants du quartier Château-Rouge, dans le XVIII e arrondissement de Paris, réunis derrière l'association la Vie Dejean, seront au tribunal administratif, avec une procédure quasiment inédite : un recours indemnitaire introduit contre l'Etat et la Ville pour «rupture d'égalité». En clair : les habitants du quartier estiment ne pas bénéficier, en termes d'hygiène et de sécurité, de la même protection que leurs concitoyens parisiens. Ils réclameront 20 000 € à l'Etat et autant à la Ville de Paris, au titre du préjudice moral.

«Des centaines de témoignages d'habitants»

A quelques mètres en retrait du boulevard Barbès, derrière la station de métro Château-Rouge, il est un îlot délimité par les rues Dejean, Poulet, de Panama et des Poissonniers, où les vendeurs à la sauvette ont élu domicile depuis des années. Chaque jour, entre les étals des commerçants du marché de la rue Dejean, et dans toutes les rues alentour, quelque 300 hommes et femmes dressent des tables de fortune en carton sur lesquelles ils présentent une marchandise hétéroclite : des safous (la prune camerounaise), du poisson séché, des accessoires de contrefaçon... Autour d'eux, la foule est dense, au point d'obstruer parfois complètement le passage des piétons, l'atmosphère est tendue et les agressions verbales permanentes... entre deux interventions de police qui se soldent invariablement par le retour en force des vendeurs, dès le départ des forces de l'ordre. Et chaque soir, à la tombée de la nuit, le même scénario : le quartier, enfin vidé de ses marchands, se transforme en décharge à ciel ouvert où se mêlent montagnes de cartons, de plastiques et d'objets abandonnés. «Avec la création de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Barbès-Château-Rouge, à l'automne 2012, nous avons eu l'espoir de voir la situation changer... Mais le répit a été de courte durée, soupire Christine, une habitante du quartier. Notre lieu de vie est littéralement livré aux sauvettes qui y font la loi, aux dealeurs et réseaux de prostitution. Quant aux services de nettoyage de la Ville, ils semblent eux aussi nous avoir oubliés. Nous vivons l'enfer depuis une décennie.»

...

5620481_dejean.JPG

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ils-veulent-faire-le-proces-de-l-insecurite-12-03-2016-5619415.php

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 308 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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Ils veulent faire le procès de l'insécurité à Paris

Des Parisiens, se disant abandonnés face à la délinquance et l'insalubrité, lancent une procédure inédite au tribunal contre la mairie de Paris et la préfecture de police, au nom du principe d'égalité.

Ils se qualifient eux-mêmes de « petit village gaulois ». Mais ici, point de potion magique : leur arme à eux, pour bouter hors de leur territoire les centaines de vendeurs à la sauvette qui y officient chaque jour depuis des années, et les monceaux d'immondices accumulés dans leurs rues, c'est la justice.

Mardi 29 mars, les habitants du quartier Château-Rouge, dans le XVIII e arrondissement de Paris, réunis derrière l'association la Vie Dejean, seront au tribunal administratif, avec une procédure quasiment inédite : un recours indemnitaire introduit contre l'Etat et la Ville pour «rupture d'égalité». En clair : les habitants du quartier estiment ne pas bénéficier, en termes d'hygiène et de sécurité, de la même protection que leurs concitoyens parisiens. Ils réclameront 20 000 € à l'Etat et autant à la Ville de Paris, au titre du préjudice moral.

«Des centaines de témoignages d'habitants»

A quelques mètres en retrait du boulevard Barbès, derrière la station de métro Château-Rouge, il est un îlot délimité par les rues Dejean, Poulet, de Panama et des Poissonniers, où les vendeurs à la sauvette ont élu domicile depuis des années. Chaque jour, entre les étals des commerçants du marché de la rue Dejean, et dans toutes les rues alentour, quelque 300 hommes et femmes dressent des tables de fortune en carton sur lesquelles ils présentent une marchandise hétéroclite : des safous (la prune camerounaise), du poisson séché, des accessoires de contrefaçon... Autour d'eux, la foule est dense, au point d'obstruer parfois complètement le passage des piétons, l'atmosphère est tendue et les agressions verbales permanentes... entre deux interventions de police qui se soldent invariablement par le retour en force des vendeurs, dès le départ des forces de l'ordre. Et chaque soir, à la tombée de la nuit, le même scénario : le quartier, enfin vidé de ses marchands, se transforme en décharge à ciel ouvert où se mêlent montagnes de cartons, de plastiques et d'objets abandonnés. «Avec la création de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Barbès-Château-Rouge, à l'automne 2012, nous avons eu l'espoir de voir la situation changer... Mais le répit a été de courte durée, soupire Christine, une habitante du quartier. Notre lieu de vie est littéralement livré aux sauvettes qui y font la loi, aux dealeurs et réseaux de prostitution. Quant aux services de nettoyage de la Ville, ils semblent eux aussi nous avoir oubliés. Nous vivons l'enfer depuis une décennie.»

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5620481_dejean.JPG

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ils-veulent-faire-le-proces-de-l-insecurite-12-03-2016-5619415.php

avant de demander une indemnité, il faut qu'il y ait procès... attendons le résultat de la procédure afin de nous faire une opinion sur le bien-fondé ou non d'icelui.

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
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est ce que le 18° a les mêmes entrées fiscales et les mêmes dépenses sociales que le 16° ...?

on ne peut avoir que les services qu'on peut financer ...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Est-ce qu'il y a un truc nommé "Mairie de Paris" qui compte parmi les organismes les plus puissants de tout le pays ?

Et au delà est-ce qu'il y a un truc qui s'appelle "l'état" ? Parce que cette situation est exactement analogue à celle par exemple de Sarcelles.

Mais nous le savons bien toute vélléité de faire respecter l'ordre serait "raciste" et donc n'aura jamais lieu.

Au delà de ça, j'y était justement vendredi dans ce quartier, s'il n'existait pas ou les parisiens pourraient ils aller s'encanailler dans des établissements louches ?

Il faudrait réviser tout le mode de vie du pays et laisser des libertés aux gens. Ca aussi c'est hors de question. Donc on interdit 100% de tout, et on laisse des quartiers ou la loi n'a pas cours. Juste pour les parisiens, en province allez bien vous faire tous enculer.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est-ce qu'il y a un truc nommé "Mairie de Paris" qui compte parmi les organismes les plus puissants de tout le pays ?

Et au delà est-ce qu'il y a un truc qui s'appelle "l'état" ? Parce que cette situation est exactement analogue à celle par exemple de Sarcelles.

Mais nous le savons bien toute vélléité de faire respecter l'ordre serait "raciste" et donc n'aura jamais lieu.

Au delà de ça, j'y était justement vendredi dans ce quartier, s'il n'existait pas ou les parisiens pourraient ils aller s'encanailler dans des établissements louches ?

Il faudrait réviser tout le mode de vie du pays et laisser des libertés aux gens. Ca aussi c'est hors de question. Donc on interdit 100% de tout, et on laisse des quartiers ou la loi n'a pas cours. Juste pour les parisiens, en province allez bien vous faire tous enculer.

Des établissements louches ??? Le problème de ce quartier n'est pas de cet ordre. Il y a nombre d'établissement louches quelques rues plus loin de Pigalles à la Place Clichy... Mais sans la même saleté permanente, et la saturation de population qui règne à Château-rouge. Mais comme tu le soulignes, l'idéologie anti-raciste interdit toute possibilité d'action de régulation et même de légalisation. Le principe général est celui de "laisser faire, tout et n'importe quoi". C'est un lieu d'extra-territorialité, un lieu qui ravit les "rebelles" qui n'y vivent pas et admirent l'aspect "vivant", au milieu des ordures et de la bousculade.

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