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L'obésité est deux fois plus répandue chez les pauvres

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Invité Vilaine

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 580 messages
104ans‚ Piment doux,
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C'est faux, c'est justement un cliché.

Les cas de maladies pouvant aboutir à une obésité sont extrêmement rares (généralement des dérèglement hormonaux et métaboliques graves), l'immense majorité des cas d'obésité constaté et surveillés sous contrôle médical étant acquis, c'est à dire résultant de mauvaise pratiques alimentaires liées également à un mauvais mode de vie.

La démonstration incontestable de cet état de fait, c'est qu'auparavant, il y a juste cinquante ans, les cas d'obésité étaient marginaux, dans des proportions ridicules par rapport à la pandémie actuelle. Or si l'obésité avait vraiment été déterminée génétiquement, ce ne devrait pas être possible. Réfléchis.

:plus:

Quand je le dis je passe pour La Vilaine.

Encore une fois, on peut compter les problèmes de surpoids là où il y a famine.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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L'obésité par Philippe Froguel (l'intervenant de mon précédent lien)

Il est notamment chercheur au CNRS à l'université de Lille et spécialiste des facteurs génétiques de l'obésité.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On va le dire.

L'obésité est une maladie liée à une mauvaise hygiène de vie, à de mauvaises habitudes alimentaires.

Pour lutter contre, dans la plupart des cas il n'y a pas trente six solutions:

(1) Plus d'exercice dans la durée. Mais pas seulement le week-end. L'obésité est une maladie de sédentaires, c'est à dire de personnes vissées sur leurs chaises et se déplaçant peu. Il faudrait donc adapter certains cadres de vie et de travail, et limiter tant que possible la dépendance à la voiture. Réciproquement, le développement et la qualité des transports en public a toujours un effet positif (parfois radical !) sur la proportion d'obèses dans un quartier.

(2) Bannir ou proscrire la junk-food. Le responsable numéro UN c'est le sirop de glucose présent massivement dans les sodas sucrés -simple exemple-. Mais cela suppose de s'attaquer à de nombreux lobbies agro-industriels-alimentaires.

Multiplier les campagnes d'éducation alimentaire, afin que cette dernière soit plus variée et plus saine. La qualité de notre nourriture a énormément baissé ces dernières décennies, et l'irruption ou l'installation d'un supermarché hard-discount dans un quartier est systématiquement corrélé avec une hausse significative de l'obésité chez ses clients réguliers. On a mesuré cela, c'est édifiant.

Dire "ce sont les pauvres", ou bien "ce sont les riches" est un mauvais corollaire.

Car en effet, certains ouvriers ont un mode de vie très actif qui amoindrit considérablement les risques d'obésité.

Pour être à risque, il faut:

(a) avoir un mode de vie très sédentaire

(b) vivre dans un pavillon de banlieue, être totalement dépendant de la voiture

(c ) être intégralement dépendant des supermarchés pour son alimentation [disposer de son propre jardin potager est une bonne arme anti-obésité]

(d) avoir un faible niveau d'éducation (->corrélé à une faible éducation alimentaire, ou bien suivre un régime alimentaire délirant)

Réciproquement et comme cela a été constaté aux USA, les hyper-riches vivant dans des banlieues pavillonnaires cossues sont bien plus sujets à l'obésité que des pauvres vivant en centre-ville. Paradoxal.

En France et dans tous les pays riches, les populations les moins susceptibles d'être obèses sont donc les habitants des centre-ville disposant de bons diplômes. Ce ne sont pas nécessairement les plus riches, mais ils sont loin d'être les plus pauvres.

En France, pour ne pas le nommer et même si cela fera grincer des dents, le mode de vie le plus sain est celui de Paris intra-muros (meilleure espérance de vie nationale, meilleure états des artères, plus faible incidence des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives etc).

Dès que l'on s'éloigne du centre (dans les banlieues riches comme dans les banlieues pauvres), on perd en qualité.

Modifié par Zelig
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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

On va le dire.

L'obésité est une maladie liée à une mauvaise hygiène de vie, à de mauvaises habitudes alimentaires.

Pour lutter contre, dans la plupart des cas il n'y a pas trente six solutions:

(1) Plus d'exercice dans la durée. Mais pas seulement le week-end. L'obésité est une maladie de sédentaires, c'est à dire de personnes vissées sur leurs chaises et se déplaçant peu. Il faudrait donc adapter certains cadres de vie et de travail, et limiter tant que possible la dépendance à la voiture. Réciproquement, le développement et la qualité des transports en public a toujours un effet positif (parfois radical !) sur la proportion d'obèses dans un quartier.

(2) Bannir ou proscrire la junk-food. Le responsable numéro UN c'est le sirop de glucose présent massivement dans les sodas sucrés -simple exemple-. Mais cela suppose de s'attaquer à de nombreux lobbies agro-industriels-alimentaires.

Multiplier les campagnes d'éducation alimentaire, afin que cette dernière soit plus variée et plus saine. La qualité de notre nourriture a énormément baissé ces dernières décennies, et l'irruption ou l'installation d'un supermarché hard-discount dans un quartier est systématiquement corrélé avec une hausse significative de l'obésité chez ses clients réguliers. On a mesuré cela, c'est édifiant.

Dire "ce sont les pauvres", ou bien "ce sont les riches" est un mauvais corollaire.

Car en effet, certains ouvriers ont un mode de vie très actif qui amoindrit considérablement les risques d'obésité.

Pour être à risque, il faut:

(a) avoir un mode de vie très sédentaire

(b) vivre dans un pavillon de banlieue, être totalement dépendant de la voiture

© être dépendant des supermarchés

(d) avoir un faible niveau d'éducation (->corrélé à une faible éducation alimentaire, ou bien suivre un régime alimentaire délirant)

Réciproquement et comme cela a été constaté aux USA, les hyper-riches vivant dans des banlieues pavillonnaires cossues sont bien plus sujets à l'obésité que des pauvres vivant en centre-ville.

En France et dans tous les pays riches, les populations les moins susceptibles d'être obèses sont donc les habitants des centre-ville disposant de bons diplômes. Ce ne sont pas nécessairement les plus riches, mais ils sont loin d'être les plus pauvres.

En France, pour ne pas le nommer et même si cela fera grincer des dents, le mode de vie le plus sain est celui de Paris intra-muros (meilleure espérance de vie nationale, meilleure états des artères, plus faible incidence des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives etc).

Dès que l'on s'éloigne du centre (dans les banlieues riches comme dans les banlieues pauvres), on perd en qualité.

Le faible niveau d'éducation (point d) ne permet d'accèder qu'à des petits métiers. Il y a donc clairement une correlation entre éducation, petits métiers, malbouffe et donc obésité (sans pour autant en faire une systématique).

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

On va le dire.

L'obésité est une maladie liée à une mauvaise hygiène de vie, à de mauvaises habitudes alimentaires.

Pour lutter contre, dans la plupart des cas il n'y a pas trente six solutions:

(1) Plus d'exercice dans la durée. Mais pas seulement le week-end. L'obésité est une maladie de sédentaires, c'est à dire de personnes vissées sur leurs chaises et se déplaçant peu. Il faudrait donc adapter certains cadres de vie et de travail, et limiter tant que possible la dépendance à la voiture. Réciproquement, le développement et la qualité des transports en public a toujours un effet positif (parfois radical !) sur la proportion d'obèses dans un quartier.

(2) Bannir ou proscrire la junk-food. Le responsable numéro UN c'est le sirop de glucose présent massivement dans les sodas sucrés -simple exemple-. Mais cela suppose de s'attaquer à de nombreux lobbies agro-industriels-alimentaires.

Multiplier les campagnes d'éducation alimentaire, afin que cette dernière soit plus variée et plus saine. La qualité de notre nourriture a énormément baissé ces dernières décennies, et l'irruption ou l'installation d'un supermarché hard-discount dans un quartier est systématiquement corrélé avec une hausse significative de l'obésité chez ses clients réguliers. On a mesuré cela, c'est édifiant.

Dire "ce sont les pauvres", ou bien "ce sont les riches" est un mauvais corollaire.

Car en effet, certains ouvriers ont un mode de vie très actif qui amoindrit considérablement les risques d'obésité.

Pour être à risque, il faut:

(a) avoir un mode de vie très sédentaire

(b) vivre dans un pavillon de banlieue, être totalement dépendant de la voiture

© être dépendant des supermarchés

(d) avoir un faible niveau d'éducation (->corrélé à une faible éducation alimentaire, ou bien suivre un régime alimentaire délirant)

Réciproquement et comme cela a été constaté aux USA, les hyper-riches vivant dans des banlieues pavillonnaires cossues sont bien plus sujets à l'obésité que des pauvres vivant en centre-ville.

En France et dans tous les pays riches, les populations les moins susceptibles d'être obèses sont donc les habitants des centre-ville disposant de bons diplômes. Ce ne sont pas nécessairement les plus riches, mais ils sont loin d'être les plus pauvres.

En France, pour ne pas le nommer et même si cela fera grincer des dents, le mode de vie le plus sain est celui de Paris intra-muros (meilleure espérance de vie nationale, meilleure états des artères, plus faible incidence des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives etc).

Dès que l'on s'éloigne du centre (dans les banlieues riches comme dans les banlieues pauvres), on perd en qualité.

Je ne peux que confirmer tout cela avec mon exemple personnel. Il y a plusieurs années, à une époque de grand stress, je bouffais n'importe comment (plat tout préparé, kebab sur le pouce, etc) et j'étais montré à 90kg (pour 1m84), j'étais gras.

Je suis parti au vert pendant 1 ans, j'ai perdu 20kg juste en mangeant sainement (légumes du jardin, soupe essentiellement) et en marchant tous les jours. 20kg, c'était un peu trop par contre, j'ai repris 7kg pour stabiliser mon poids à 77kg. Et aujourd'hui, en mangeant sainement (c'est à dire : en me faisant à manger moi-même, pas forcément en suçant des racines hein) je ne prends plus 1 gramme ^^

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est faux, c'est justement un cliché.

Les cas de maladies pouvant aboutir à une obésité sont extrêmement rares (généralement des dérèglement hormonaux et métaboliques graves), l'immense majorité des cas d'obésité constaté et surveillés sous contrôle médical étant acquis, c'est à dire résultant de mauvaise pratiques alimentaires liées également à un mauvais mode de vie.

La démonstration incontestable de cet état de fait, c'est qu'auparavant, il y a juste cinquante ans, les cas d'obésité étaient marginaux, dans des proportions ridicules par rapport à la pandémie actuelle. Or si l'obésité avait vraiment été déterminée génétiquement, ce ne devrait pas être possible. Réfléchis.

:plus:

Etre intelligent d'un problème, c'est raisonner un ensemble de faits et de discours.

L'obésité est une maladie multifactorielle : elle est aussi bien liée aux gènes qu'à l'environnement social (contenu des repas, sédentarité, etc...).

Selon les médecins, 70% est la part génétique, et 30% la part de l'environnement. source

Nous savons qu'il existe des gènes responsables d'un métabolisme de base plus élevé ou moins élevé, des gènes qui gèrent le stockage plus ou moins important des graisses, l'appétit est également déterminé génétiquement, etc...

Mais aujourd'hui prétendre que la génétique est peu responsable de l'obésité, voir pas du tout, c'est du négationnisme.

1. Si l'obésité était génétique, même à 20 %, comment se ferait-il qu'elle ait été marginale si longtemps, et qu'elle ne devienne une réalité sensible et visible que depuis les années 60 ? Et dans le monde occidentale essentiellement au départ...

Une mutation génétique récente de l'humanité, localisée géographiquement ?

2. Si l'obésité était génétique, pourquoi serait-elle prévalente dans des catégories sociales plus que dans d'autres ?

2. Enfin, qui a vu des obèses chez les populations en situation de malnutrition ?

Prétendre que l'obésité est due à la génétique n'est pas seulement du négationnisme, c'est de l'incohérence intellectuelle aggravée d'une inconséquence sur l'impact de ce discours sur les comportements vecteur d'obésité, car cela tend à les reléguer voire à les nier.

Beaucoup de gros et d'obèses, vont se dire que puisque c'est "génétique", ils n'y peuvent rien et sont donc des victimes, malades dont l'obésité n'est qu'une conséquence. Leur comportement n'étant pas incriminé, il ne le changeront pas...

Il résulte de ces réalités historiques et situationnelle que Philippe Frogel propose un discours malsain à mon sens par la réduction à laquelle il ouvre.

Si on l'écoute bien, il n'ose toutefois pas dire que des gènes provoquent l'obésité. Mais que des gènes favorisent l'obésité, au sens ou il faut des comportements alimentaires, qui chez certains donneront de l'obésité dont les autres seront génétiquement protégés.

Mais même cela est faux.

Je ne suis pas sûr que tout le monde ici soit familier avec la notion de paradigme scientifique. La génétique a été le lieu d'un engouement depuis les années 80 qui a conduit nombre de scientifique à croire qu'elle allait apporté une réponse simple et efficace à tout. Le paradigme est en train de changer, depuis quelques toutes petites années. Et certains qui, comme Froguel, ont construit toute leur carrière dessus, y compris des contrats de subventions... n'en démordent pas si facilement.

Les données épigénétiques permettent de mieux comprendre le réel dans ses situations et

son histoire, tel qu'énoncé ci-dessus.

Beaucoup plus de gènes que présupposés sont présents chez tout être humain, mais l'activation de l'un, très tôt dans l'enfance, bloque souvent la capacité d'expression d'autres gènes. Cela conduisant à les croire absent. De fait, ils ont été inactivés, ce qui n'est pas tout à fit la même chose. Les comportements, y compris de la mère, vont donc façonner la structure génétique de l'enfant dés le bain amniotique.

Cela rend infiniment plus complexe la relation dialectique entre gènes et comportements, entre inné et acquis.

Une certain nombre de scientifiques ont également des difficultés avec cette re-dévalorisation de l'inné. Pourquoi ? Parce que les scientifiques sont avant tout des êtres humains, eux-mêmes soumis à des acquis sociaux, tel que la religion ou l'idéologie, en partie celle qui voudrait que certains soient ontologiquement meilleurs que d'autres.

La science n'est pas un terrain neutre, mais un lieu où se sont transposées les luttes sociales de pouvoir de justification ou non des hiérarchies et des positions...

Pour en revenir à l'obésité,

Je n'ai pas dis ma chère Vilaine, que l'obésité n'avait pas partie liée avec la pauvreté, du moins un milieu moins favorisé. Sur ce point nous sommes à peu près d'accord. Mais j'ai contesté

la relation au travail et au salaire que tu faisais.

De fait ce que t'as dit un ouvrier plus haut participe bien de ce non-sens.

La qualité des produits (bio ou lidl par exemple) entre peu en ligne de compte. Les pesticides participent peut-être, par accumulation sur le moyen terme de facteur de développement de troubles endocrinologiques mais les études sont trop rares pour en tirer quoique ce soit.

Manger en quantité modérée des fruits et légumes non-bio n'est pas un facteur criant d'obésité.

En revanche, ce sont des modes alimentaires qui posent problème, et plus particulièrement les graisses et les sucres comme le rappelle un intervenant.

Et elles sont sur-représentées dans l'alimentation des moins favorisés. Non pas qu'un menu mac do soit moins cher qu'un filet de sole avec des pommes vapeur préparé à la maison (12-15 € dans les deux cas), ces deux plats ne participent pas des mêmes représentations sociales, de la même valorisation.

Pour beaucoup de ménages, ou d'individu moins favorisé, le mac do va représenter du plaisir, immédiat, qui compense des frustrations sociales et donne l'impression que Mac Do donne : restaurant, couleur, opulence visuelle de la nourriture riche, etc.

De même, l'observation des caddys de supermarchés montre que le montant moyen pour une famille moins favorisée, à la sortie d'un Carrefour, est supérieur, pour le même nombre de personne dans la famille, que le montant moyen à la sortie d'une biocoop. Les enfants, dans une famille moins favorisée sont invités à remplir le caddy de barres chocolatés (par lot de 6), de chips, etc. Des aliments qui valorisent, là encore, le plaisir immédiat, la compensation de résultats scolaires faibles ou de moindre performance sportive, de moindre réussite amicale ou affective (attentes bien connues sur le chocolat)...

L'obésité apparaît dans les sociétés occidentales avec la profusion alimentaire des supermarchés, des "Malls", etc. Ces temples de la consommation, où l'alimentation est le premier poste de dépense et de profit. Il est beaucoup plus facile de se maîtriser, se dominer, devant la surabondance et le plaisir immédiat lorsqu'une éducation a permis d'apprendre à considérer les effets et conséquences de ses comportements sur le moyen, voire sur le long terme.

L'éducation, l'accès à l'information et aux connaissances est cruciale dans la disparité, l'inégalité devant certaines maladies ou situations. Les gouvernements luttent d'ailleurs plus par des politiques d'informations sur la nutrition que sur des dépistages génétiques qui ne serviraient évidemment à rien.

Reste qu'il existe effectivement des inégalités physiques, très marginales pour ce qui concerne l'obésité comme le rappelait Zelig. Certain-e-s prennent plus ou moins vite du poids à même alimentation, mais aussi, ce qui est moins visible immédiatement, plus ou moins tard, c'est à dire par accumulation sur 15 / 20 / 30 ans... tout comme l'alcoolisme ou le tabac, même en excès, n'ont pas souvent d'effets pathologiques avant un grand nombre d'année.

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Membre, Forumeur discret, 63ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 9 202 messages
63ans‚ Forumeur discret,
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L'obésité est deux fois plus répandue chez les pauvres

C'est clair,suffit de voir le physique des membres du gouvernement...

Modifié par Kid_Ordinn
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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est un médecin qui s'exprime et qui a mené des recherches personnelles sur des sujets français.

Il cherche surtout des financements. Mais il ne dit pas non plus exactement ce que cet article lui fait dire, il est quand même bien plus prudent que ça.

Je le répète, dire que c'est principalement la génétique, c'est démenti par la quasi-totalité des études effectués dans le monde. La génétique joue éventuellement un rôle local (cas justement de certaines populations autrefois isolées comme les Polynésiens), ou bien aggravant par rapport à certains aliments. Et il y a certaines maladies très spécifiques (par exemple chez les femmes, tous les syndromes affectant les ovaires sont associés à des problèmes de surpoids ou d'amaigrissement soudains). Oui tout à fait. Mais il n'en demeure pas moins qu'en corrigeant simplement quelques habitudes alimentaires, en évitant certains aliments et en privilégiant certains autres, on limite l'essentiel des risques.

Cela suppose un peu plus de vigilance alimentaire.

L'autre problème, c'est celui des désordres endocriniens acquis. C'est le cas, par exemple, des diabètes de type deux. Une fois que l'on a flingué durablement le système de régulation de l'insuline a force de se bourrer de glucose, et bien on ne peut plus revenir en arrière. L'obésité, globalement, résulte d'un dérèglement de plusieurs cycles hormonaux, dont notamment celui de la leptine, l'hormone qui régule notamment notre appétit. De fait, beaucoup d'obèse ont des comportement de junkies, et pour leur faire revenir à un régime normal on passe par des phases de sevrage parfois très dures.

Entendons-nous: je ne cherche pas à culpabiliser les obèses, mais à les informer. Car l'arme numéro un contre cette maladie, c'est l'EDUCATION alimentaire et la prise de conscience de la façon dont notre mode de vie finit par affecter nos corps.

Or prétendre que tout serait dû à la génétique, c'est déresponsabilisant, c'est totalement contre productif s'ils tiennent vraiment à s'en sortir.

Modifié par Zelig
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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il cherche surtout des financements. Mais il ne dit pas non plus exactement ce que cet article lui fait dire, il est quand même bien plus prudent que ça.

Je le répète, dire que c'est principalement la génétique, c'est démenti par la quasi-totalité des études effectués dans le monde. La génétique joue éventuellement un rôle local (cas justement de certaines populations autrefois isolées comme les Polynésiens), ou bien aggravant par rapport à certains aliments. Et il y a certaines maladies très spécifiques (par exemple chez les femmes, tous les syndromes affectant les ovaires sont associés à des problèmes de surpoids ou d'amaigrissement soudains). Oui tout à fait. Mais il n'en demeure pas moins qu'en corrigeant simplement quelques habitudes alimentaires, en évitant certains aliments et en privilégiant certains autres, on limite l'essentiel des risques.

Cela suppose un peu plus de vigilance alimentaire.

L'autre problème, c'est celui des désordres endocriniens acquis. C'est le cas, par exemple, des diabètes de type deux. Une fois que l'on a flingué durablement le système de régulation de l'insuline a force de se bourrer de glucose, et bien on ne peut plus revenir en arrière. L'obésité, globalement, résulte d'un dérèglement de plusieurs cycles hormonaux, dont notamment celui de la leptine, l'hormone qui régule notamment notre appétit. De fait, beaucoup d'obèse ont des comportement de junkies, et pour leur faire revenir à un régime normal on passe par des phases de sevrage parfois très dures.

Entendons-nous: je ne cherche pas à culpabiliser les obèses, mais à les informer. Car l'arme numéro un contre cette maladie, c'est l'EDUCATION alimentaire et la prise de conscience de la façon dont notre mode de vie finit par affecter nos corps.

Or prétendre que tout serait dû à la génétique, c'est déresponsabilisant, c'est totalement contre productif s'ils tiennent vraiment à s'en sortir.

Un sujet sur lequel les connaissances nous mettent parfaitement en accord !

:drinks: (oups... avec du lait de chèvre ;) ).

Modifié par Lineole
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

En fait le "rabâchage" qui consiste tout le temps à dire : faites TOUT vous mêmes, me soûle un peu. Pourquoi ? Parce-que c'est impossible.

Parce-que je ne me serais pas vue interdire à mes enfants un choco BN mais pour autant je ne me serais pas vue le fabriquer !

Le nombre de saloperies qu'il y a dans tous les produits, c'est hallucinant. Alors à un moment donné, faire soi-même, il y a des limites. Un tout petit exemple : j'ai toujours dans mon frigo du jus d'orange, du commerce, que je prends soin de choisir au rayon frais, sans aucun bidules ajoutés. A la maison on en boit presque trois litres par semaine. Vous ne croyez quand même pas que je vais passer mon week-end à presser des oranges pour avoir tous les lundi trois litres d'avance ?

Sincèrement, ce cliché a ses limites :)

Vous parlez de choco BN et de jus d'orange....jus d'orange que vous choisissez autant que possible le meilleur, déjà un choix...

Perso je parle de plats préparés....

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le faible niveau d'éducation (point d) ne permet d'accèder qu'à des petits métiers. Il y a donc clairement une correlation entre éducation, petits métiers, malbouffe et donc obésité (sans pour autant en faire une systématique).

C'est une corrélation très indirecte.

Un ouvrier dans le bâtiment possède un mode de vie très actif.

Une secrétaire ou la plupart des fonctionnaires en revanche non, ils sont très sédentaires.

Ce sont pourtant des métiers qui ne requièrent pas d'énormes diplômes.

En bref, l'ouvrier habitant en ville, à côté de transports publics tout en ayant la chance de posséder même un tout petit jardin potager sera statistiquement très peu obèse.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 580 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Je ne peux que confirmer tout cela avec mon exemple personnel. Il y a plusieurs années, à une époque de grand stress, je bouffais n'importe comment (plat tout préparé, kebab sur le pouce, etc) et j'étais montré à 90kg (pour 1m84), j'étais gras.

Je suis parti au vert pendant 1 ans, j'ai perdu 20kg juste en mangeant sainement (légumes du jardin, soupe essentiellement) et en marchant tous les jours. 20kg, c'était un peu trop par contre, j'ai repris 7kg pour stabiliser mon poids à 77kg. Et aujourd'hui, en mangeant sainement (c'est à dire : en me faisant à manger moi-même, pas forcément en suçant des racines hein) je ne prends plus 1 gramme ^^

Même pas un petit chocolat de temps en temps? xlaurax.gif

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

C'est une corrélation très indirecte.

Un ouvrier dans le bâtiment possède un mode de vie très actif.

Une secrétaire ou la plupart des fonctionnaires en revanche non, ils sont très sédentaires.

Ce sont pourtant des métiers qui ne requièrent pas d'énormes diplômes.

En bref, l'ouvrier habitant en ville, à côté de transports publics tout en ayant la chance de posséder même un tout petit jardin potager sera statistiquement très peu obèse.

On parlait justement de niveau d'éducation, pas tant au niveau du mode de vie.

Lineole parlait plus haut de "plaisir immmédiat" lié à la malbouffe, comportement qui s'observe davantage chez certains profils de pauvres.

C'est un peu le cliché du nouveau riche (c'est à dire, le pauvre qui a un peu d'argent), et qui va tout de suite satisfaire son plaisir immédiat en s'achetant une grosse berline, alors que le riche agira plus sagement (en épargnant par exemple, ou investissant dans quelque chose de durable).

Le pauvre se dit au fond de lui "on ne vit qu'une fois, on a trime toue notre vie, pourquoi ne pas s'accorder un plaisir passager en croquant dans un big mac?".

Je ne peux que confirmer tout cela avec mon exemple personnel. Il y a plusieurs années, à une époque de grand stress, je bouffais n'importe comment (plat tout préparé, kebab sur le pouce, etc) et j'étais montré à 90kg (pour 1m84), j'étais gras.

Je suis parti au vert pendant 1 ans, j'ai perdu 20kg juste en mangeant sainement (légumes du jardin, soupe essentiellement) et en marchant tous les jours. 20kg, c'était un peu trop par contre, j'ai repris 7kg pour stabiliser mon poids à 77kg. Et aujourd'hui, en mangeant sainement (c'est à dire : en me faisant à manger moi-même, pas forcément en suçant des racines hein) je ne prends plus 1 gramme ^^

Quand j'étais jeune, j'étais pauvre. J'étais bien contente de manger gras et sucré. J'ai donc pris pas mal de poids. Puis je suis devenue riche, j'ai eu une conscience et un porte-monnaie bien fourni me permettant de dépenser dans des magazins bio. J'ai donc perdu beaucoup de poids...Ce qui me fait dire que la richesse peut se lire, en quelque sorte, sur notre physique (et notre culotte de cheval).

(Ne prenez pas ce témoignage au premier degré).

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Membre, 48ans Posté(e)
kili Membre 73 292 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Les clichés ont de beaux jours devant eux, c'est du grand n'importe quoi.

Les pauvres sont gros, les riches sont maigres.

Et la génétique dans tout ça, vous en faites quoi ?

Non parce que quelqu'un de mince à la base aura beau manger comme dix ne grossira pas, de même que quelqu'un d'un peu plus enveloppé pourra faire tous les efforts du monde pour perdre un peu ne maigrira pas plus pour autant.

Bonjour,

Je reviens sur ce que j'ai écrit tout à l'heure.

Si je veux parler de moi, je mesure 1m70 et je fais 60 Kgs

Mes parents étaient grands eux aussi, la même taille que moi et ils n'étaient pas gros du tout.

Mes parents, moi, pouvions nous goinfrer de n'importe quoi de bien caloriques, on ne grossissait pas pour autant.

C'est bien une question de génétique.

70 % de génétique, ce n'est pas rien.

Les 30% restant, je n'en sais rien. Mais il doit bien y avoir une explication.

Modifié par kili
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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On parlait justement de niveau d'éducation, pas tant au niveau du mode de vie.

Lineole parlait plus haut de "plaisir immmédiat" lié à la malbouffe, comportement qui s'observe davantage chez certains profils de pauvres.

C'est un peu le cliché du nouveau riche (c'est à dire, le pauvre qui a un peu d'argent), et qui va tout de suite satisfaire son plaisir immédiat en s'achetant une grosse berline, alors que le riche agira plus sagement (en épargnant par exemple, ou investissant dans quelque chose de durable).

Le pauvre se dit au fond de lui "on ne vit qu'une fois, on a trime toue notre vie, pourquoi ne pas s'accorder un plaisir passager en croquant dans un big mac?".

Et je te répète que lorsqu'on mesure la chose statistiquement, les facteurs principaux ce ne sont pas les revenus, c'est le niveau d'éducation, le mode de vie et la situation géographique.

Ensuite, les personnes à haut diplômes disposent souvent d'un revenu supérieur à ceux qui n'en ont pas. Mais pas toujours. Or un haut diplômé pauvre aura toujours peu de chances d'être obèse, surtout par rapport à un self made man millionnaire (Cf Luc Besson par exemple laugh.gif).

C'est donc pour cela que ta manière d'énoncer ton sujet est incorrecte, même si te connaissant tu l'as fait à dessein car parler de pauvres vs riches, c'est une manière d'obtenir des réactions épidermiques et émotionnelles rapides. Bref, c'est de la provoc. dev.gif

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Je reviens sur ce que j'ai écrit tout à l'heure.

Si je veux parler de moi, je mesure 1m70 et je fais 60 Kgs

Mes parents étaient grands eux aussi, la même taille que moi et ils n'étaient pas gros du tout.

Mes parents, moi, pouvions nous goinfrer de n'importe quoi de bien caloriques, on ne grossissait pas pour autant.

C'est bien une question de génétique.

70 % de génétique, ce n'est pas rien.

Les 30% restant, je n'en sais rien. Mais il doit bien y avoir une explication.

A moins d'être atteint d'une maladie grave, je te fais le pari que ton poids est bien exactement corrélé à tes habitudes alimentaires, c'est à dire à la quantité et à la qualité de ce que tu manges.

J'ai toutes les chances de gagner.

A chaque fois ou presque qu'on fait le test [sous contrôle médical] avec des groupes d'obèses qui prétendent ne rien manger du tout, et bien on s'aperçoit que c'est faux, qu'elles sont le plus souvent dans un déni absolu. Tu les isoles et tu les forces à bien manger... et bien miracle, la plupart perdent du poids !

As-tu vu le documentaire Super Size-Me sur les conséquences d'un mauvais régime alimentaire ?

Il n'y a rien de génétique là-dedans.

p34205_p_v8_ab.jpg

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

http://www.larecherche.fr/actualite/sante/genetique-obesite-est-maladie-neurocomportementale-01-03-2010-78894

Quand on observe notre génome, on se rend compte que de nombreux fragments de chromosomes sont absents, avec les gènes qu'ils portent. C'est ce qu'on appelle des délétions. J'ai proposé qu'elles puissent jouer un rôle dans l'obésité et le diabète. Pour les trouver, nous avons étudié le génome d'enfants souffrant d'une obésité sévère, avec retard mental.

Ce type estimerait donc, qu'obésité et retard mentale serait liés?

Pas étonnant qu'on lise que obésité pauvreté et manque d'intelligence sont liés.....

Pas étonnant les clichés lus sur ce fil!

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 580 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Bonjour,

Je reviens sur ce que j'ai écrit tout à l'heure.

Si je veux parler de moi, je mesure 1m70 et je fais 60 Kgs

Mes parents étaient grands eux aussi, la même taille que moi et ils n'étaient pas gros du tout.

Mes parents, moi, pouvions nous goinfrer de n'importe quoi de bien caloriques, on ne grossissait pas pour autant.

C'est bien une question de génétique.

70 % de génétique, ce n'est pas rien.

Les 30% restant, je n'en sais rien. Mais il doit bien y avoir une explication.

Bonjour,

J'ai longtemps pensé la même chose que toi, trouvant injuste que je prenne du poids alors que d'autres pouvaient s'empiffrer sans bouger d'un yota.

Alors oui, je suis persuadée que certaines personnes ont tendance à avoir un métabolisme plus lent que d'autres, ce qui ne leur permet pas d'éliminer de la même façon ; mais c'est surtout une question d'âge et d'activité physique. Une femme qui ne grossissait pas jusqu'à ses 40a va se rendre compte qu'elle devrait faire plus attention, n'éliminant plus de la même façon.

En ce qui concerne les personnes qui ont l'impression de manger comme 4 sans prendre un gramme, lorsqu'on les observe de près on se rend compte qu'elles se régulent toutes seules. L'apport calories en fonction de l'activité physique s'équilibre naturellement.

Pour moi, comme pour beaucoup d'autres, le plaisir immédiat (dixit Vilaine) est surtout lié au stress et à l'anxiété, au manque de temps.... pour réguler son poids il faut avant tout être serein, d'où l'intérêt de se sauver au vert de temps en temps.

Un bon endocrino mesurera d'abord l'état mental de son patient en surpoids avant de vérifier ses hormones et de lui proposer un régime.

Modifié par Out of Paprika
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