Qu'est-ce qu'une conscience évoluée ?

Le problème en effet quand on évolue, c'est qu'on développe davantage de sensibilité, et donc on devient aussi plus sensible aux agressions diverses.

Mais en même temps on peut aussi davantage s'émouvoir et on aspire à des choses plus subtile.

Mais il est vrai que plus on évolue, plus il faut être bien dans sa tête et bien entouré pour s'épanouir dans ce monde.

C'est la conscience de quelqu'un encore intellectuellement valide,qui est toujours en éveil et en recherche,quelqu'un dont la curiosité n'est jamais émoussée.la conscience de quelqu'un qui a pris du recul sur lui même par le moyen de la philosophie,de la religion,du sport et des pratiques manuelles,de l'hygiène de vie.

C'est la conscience de quelqu'un qui surmonte ses préjugés,mais aussi sa timidité,surmonte les diktats de sa propre culture pour aboutir à une conscience et à une sagesse universelles.

Pour ce faire,cette personne a eu le privilège de rencontrer le monde,de voyager,d'accéder à diverses formes d'art et de littérature,de musique,de cultures,de techniques...Ce n'est pas donné au commun des mortels d'avoir eu l'énergie de faire cela...Il faut également en avoir les moyens pécuniaires,car toute culture universelle a un coût.

Cependant les nombreuses sollicitations et stimuli que lui envoient ce monde peuvent parfois devenir usants.Alors comme dit si bien Anna Kronisme,le corps trop sollicité se met en retrait et le penseur devient ermite.

Bah, les voyages...

On dit qu'ils forment la jeunesse, mais on voyage aussi bien, sinon mieux, dans sa tete.

Parcourir le monde et en revenir a son point de départ, c'est un peu le théme de "l'alchimiste" de Paul Coelho.

Conscience évoluée:

Esprit intelligent, pacifié qui trouve le sens de sa vie pour soi et pour les autres, heureux et actif positivement.

Le problème en effet quand on évolue, c'est qu'on développe davantage de sensibilité, et donc on devient aussi plus sensible aux agressions diverses.

Mais en même temps on peut aussi davantage s'émouvoir et on aspire à des choses plus subtile.

Mais il est vrai que plus on évolue, plus il faut être bien dans sa tête et bien entouré pour s'épanouir dans ce monde.

Oui, l'évolution de la conscience n'entraîne pas que de la souffrance... Elle donne accès à l'Amour, celui avec un grand A, qui dépasse la chair de ce corps si réceptif.

Qu'est ce qui domine en ce monde ?

La souffrance ou l'amour ?

Une conscience évoluée voudra faire diminuer la souffrance au moyen de son son antagonisme, l'amour.

Pourquoi serait-ce l'un ou l'autre qui dominerait ?

Ne pourrait-on pas envisager autant de souffrance que d'amour comme les formes d'un symbole comportant chacun une trace de l'autre ? L'image du Ying et du Yang ferait bien l'affaire...

L'Equilibre pourrait dominer mais il porte en lui sa part de déséquilibre sans lequel il n'existerait pas.

En réalité, tout nous renvoie à la dualité comme dans ce conte traditionnel Cherokee :

Un vieil homme veut apprendre à son petit-fils ce qu'est la vie.

"En chacun de nous, il y a un combat intérieur" dit-il au jeune garçon. "C'est un combat jusqu'à la mort et il se tient entre deux loups."

"Le premier est ténébreux. Il est la colère, l'envie, le chagrin, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l'égo."

"Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la gentillesse, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi."

Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : "Quel est le loup qui gagne ?"

Le vieil homme sourit et lui répond : "Celui que tu nourris."

Conscience évoluée:

Esprit intelligent, pacifié qui trouve le sens de sa vie pour soi et pour les autres, heureux et actif positivement.

Là tu parles d'une conscience évoluée et épanouie. Mais une personne peut être aussi évoluée et perturbée, ça n'a aucun rapport.

Mais c'est vrai qu'il y a souvent confusion entre "évolution de la conscience" et "épanouissement de l'être". C'est en fait très différent, mais l'idéal c'est biensûr d'avoir les deux

Une conscience évoluée ne peut que se rendre compte de l'etendue de notre malheur, de notre impuissance,de nos mediocrités. C'est lorsque l'illusion de controle faiblit que l'individu peut alors accepter ce qui est, et ne pas souffrir inutilement à lutter perpetuellement contre ce auquel il ne peut rien. Pas de conscience evoluée sans Deuil. Pas de Deuil possible tant que mon ego me fait vivre dans l'illusion de maîtrise, et dans le refoulement de ce que je ne veux pas savoir de moi-même.

« Qu'est-ce qu'une conscience évoluée ? »

C’est, entre autres choses, la capacité à voir l’Homme tel qu’il est avec ses insuffisances qui le rendent très dangereux pour lui-même et pour les autres.

Par exemple : voir son incapacité à prendre le contrôle de ses pulsions animales dans un environnement rendu très dangereux par la présence des produits issus de ses sciences et technologies.

Comme je l’ai déjà mentionné plusieurs fois, cela pourrait s’avérer tout aussi dangereux que de donner une boite d’allumettes à des singes et leur montrer comment les utiliser, ils auraient tôt fait de mettre le feu à la forêt qui les abrite.

« l'évolution de la conscience rime-t-elle nécessairement avec sagesse, harmonie et humanité ? »

Elle rime certainement avec sagesse si elle conduit vers plus de lucidité sur la vision de la condition de l’Homme et comment l’améliorer efficacement en veillant à ce que règne une harmonie satisfaisante.

« et, vers où nous mène cette évolution ? »

Cette non évolution nous mène vers toujours plus de confits, toujours plus de dictatures des plus forts exercées sur les plus faibles, voire même l’extinction de notre espèce et de bien d’autres.

Pourquoi serait-ce l'un ou l'autre qui dominerait ?

Ne pourrait-on pas envisager autant de souffrance que d'amour comme les formes d'un symbole comportant chacun une trace de l'autre ? L'image du Ying et du Yang ferait bien l'affaire...

L'Equilibre pourrait dominer mais il porte en lui sa part de déséquilibre sans lequel il n'existerait pas.

En réalité, tout nous renvoie à la dualité comme dans ce conte traditionnel Cherokee :

Un vieil homme veut apprendre à son petit-fils ce qu'est la vie.

"En chacun de nous, il y a un combat intérieur" dit-il au jeune garçon. "C'est un combat jusqu'à la mort et il se tient entre deux loups."

"Le premier est ténébreux. Il est la colère, l'envie, le chagrin, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l'égo."

"Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la gentillesse, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi."

Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : "Quel est le loup qui gagne ?"

Le vieil homme sourit et lui répond : "Celui que tu nourris."

joli !

Là tu parles d'une conscience évoluée et épanouie. Mais une personne peut être aussi évoluée et perturbée, ça n'a aucun rapport.

Mais c'est vrai qu'il y a souvent confusion entre "évolution de la conscience" et "épanouissement de l'être". C'est en fait très différent, mais l'idéal c'est biensûr d'avoir les deux

porriez-vous donner un exemple de personne "évoluée et perturbée" ?

Pourquoi serait-ce l'un ou l'autre qui dominerait ?

Ne pourrait-on pas envisager autant de souffrance que d'amour comme les formes d'un symbole comportant chacun une trace de l'autre ? L'image du Ying et du Yang ferait bien l'affaire...

L'Equilibre pourrait dominer mais il porte en lui sa part de déséquilibre sans lequel il n'existerait pas.

En réalité, tout nous renvoie à la dualité comme dans ce conte traditionnel Cherokee :

Un vieil homme veut apprendre à son petit-fils ce qu'est la vie.

"En chacun de nous, il y a un combat intérieur" dit-il au jeune garçon. "C'est un combat jusqu'à la mort et il se tient entre deux loups."

"Le premier est ténébreux. Il est la colère, l'envie, le chagrin, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l'égo."

"Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la gentillesse, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi."

Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : "Quel est le loup qui gagne ?"

Le vieil homme sourit et lui répond : "Celui que tu nourris."

Il y a bien pire que de nourrir le loup ténébreux. L'ignorer, ne rien vouloir en savoir, et vivre persuadé que le loup ténébreux est une race de loup qu'on ne trouve que chez l'autre. Rien de tel pour le renforcer...

l'évolution de la conscience rime-t-elle nécessairement avec sagesse, harmonie et humanité ?

Partiellement mais dans un absolu Non!!!

Quels autres ingrédients faut-il pour cette évolution ?

La volonté, le travail, la réflexion

et, vers où nous mène cette évolution ?

Vers un infini inconnu

Les paliers de la conscience sont souvent "piègeux" (dangereux) ; Certains de ces pièges sont de véritables défis à la survie : la découverte des voyages recelait le piège de la colonisation... Ce pourrait-il que la connectivité nous bloque dans notre évolution ?

l'évolution de la conscience rime-t-elle nécessairement avec sagesse, harmonie et humanité ?

Quels autres ingrédients faut-il pour cette évolution ?

et, vers où nous mène cette évolution ?

Comment définissez-vous la conscience ?

Comment définissez-vous la conscience ?

bonjour Don Juan Matus

Pour répondre à votre question ....

La conscience est, pour moi, cette capacité de percevoir l’existence de l’environnement extérieur comme de notre paysage intérieur (c-à-d nos états internes). De la sorte, une conscience large perçoit de manière vaste et une conscience étrécie perçoit de manière limitée.

Outre les capacités mentales nécessaires au départ, le tempérament et le milieu ambiant peuvent influencer dans une certaine mesure. Mais je dirais que l’importance accordée à l’égo est le facteur qui étrécit voire cadenasse le plus notre conscience : la subjectivité alimentée par nos croyances (vraies et fausses) et la configuration que nous donnons à nos expériences, prend le pas sur l’objectivité.

Une conscience évoluée fait référence à une acuité perceptive accrue qui permet de laisser plus de place à l’objectivité. Elle se départ du jugement pour mieux appréhender l’objet de la perception (NB : l’objectivité totale me paraît difficile, pour ne pas dire impossible, à atteindre).

Elle apparaît avec la capacité de se décentrer par rapport à soi-même, par la capacité de limiter l’importance de notre égo. Elle se développe avec une démarche réflexive qui nous permet de nous voir agir en même temps que nous sommes dans l’action et de nous évaluer en même temps que cette action que nous faisons. (Cette attitude permet de rectifier rapidement tout écart de perception).

Une conscience évoluée laisse à l’autre une place aussi importante que celle qu’elle s’accorde à elle-même ; de la sorte, plus elle évolue et plus elle va de pair avec l’empathie, l’altruisme, l’humanisme, l’esthétisme, l’amour … voire l’extase mystique.

Une conscience évoluée peut transcender toute joie et toute souffrance morale pour continuer à œuvrer pour le bien de tous.

bonjour Don Juan Matus

Pour répondre à votre question ....

La conscience est, pour moi, cette capacité de percevoir l’existence de l’environnement extérieur comme de notre paysage intérieur (c-à-d nos états internes). De la sorte, une conscience large perçoit de manière vaste et une conscience étrécie perçoit de manière limitée.

Outre les capacités mentales nécessaires au départ, le tempérament et le milieu ambiant peuvent influencer dans une certaine mesure. Mais je dirais que l’importance accordée à l’égo est le facteur qui étrécit voire cadenasse le plus notre conscience : la subjectivité alimentée par nos croyances (vraies et fausses) et la configuration que nous donnons à nos expériences, prend le pas sur l’objectivité.

Une conscience évoluée fait référence à une acuité perceptive accrue qui permet de laisser plus de place à l’objectivité. Elle se départ du jugement pour mieux appréhender l’objet de la perception (NB : l’objectivité totale me paraît difficile, pour ne pas dire impossible, à atteindre).

Elle apparaît avec la capacité de se décentrer par rapport à soi-même, par la capacité de limiter l’importance de notre égo. Elle se développe avec une démarche réflexive qui nous permet de nous voir agir en même temps que nous sommes dans l’action et de nous évaluer en même temps que cette action que nous faisons. (Cette attitude permet de rectifier rapidement tout écart de perception).

Une conscience évoluée laisse à l’autre une place aussi importante que celle qu’elle s’accorde à elle-même ; de la sorte, plus elle évolue et plus elle va de pair avec l’empathie, l’altruisme, l’humanisme, l’esthétisme, l’amour … voire l’extase mystique.

Une conscience évoluée peut transcender toute joie et toute souffrance morale pour continuer à œuvrer pour le bien de tous.

En résumé, la conscience serait le moyen par lequel on percevrait ce qui est déjà perçu, ou encore le moyen de percevoir ce qu'elle engendre comme objet à percevoir, ou encore, le processus sans lequel il n'y aurait rien à percevoir, elle s'accorde en elle-même de ce qui doit prendre forme pour nous avec ce qui se présente dans toutes les formes possibles, devant nous.

N'y aurait-il pas une confusion (en tous les cas, c'est ce qu'il me semble) entre le concept d'évolution de la conscience et celui de l'évolution de l'espace mental ?

Le "mental" étant une production du "cérébral".

En résumé, la conscience serait le moyen par lequel on percevrait ce qui est déjà perçu, ou encore le moyen de percevoir ce qu'elle engendre comme objet à percevoir, ou encore, le processus sans lequel il n'y aurait rien à percevoir, elle s'accorde en elle-même de ce qui doit prendre forme pour nous avec ce qui se présente dans toutes les formes possibles, devant nous.

N'y aurait-il pas une confusion (en tous les cas, c'est ce qu'il me semble) entre le concept d'évolution de la conscience et celui de l'évolution de l'espace mental ?

Le "mental" étant une production du "cérébral".

"la conscience serait le moyen par lequel on percevrait ce qui est déjà perçu" >>> non = ce qui est perceptible

ou encore le moyen de percevoir ce qu'elle engendre comme objet à percevoir, >>>> non là c'est la subjectivité qui parle et l'interprétation qui va avec

ou encore, le processus sans lequel il n'y aurait rien à percevoir, >>>> il y a en effet des personnes qui ne perçoivent pas grand chose!

elle s'accorde en elle-même de ce qui doit prendre forme pour nous avec ce qui se présente dans toutes les formes possibles, devant nous.>>> c'est ce qui se passe en rélalité : nous percevons ce qui fait sens pour nous et laissons tomber le reste

N'y aurait-il pas une confusion (en tous les cas, c'est ce qu'il me semble) entre le concept d'évolution de la conscience et celui de l'évolution de l'espace mental ?

non, il ne me semble pas qu'il y ait confusion, la conscience en tant que connaissance (terme latin d'où elle dérive) serait la somme des infos qu'elle a capté.

la conscience évoluée utilise peut-être le mental en tant que chef d'orchestre, mais va au delà car elle écrit les partitions alimentées par les informations sensosrielles (et extrasensorielles ?) captées.

non = ce qui est perceptible-

C'est très vague cela pour moi, tout devrait être perceptible, question de position, de moment, d'outil, d'état, etc...

non là c'est la subjectivité qui parle et l'interprétation qui va avec -

Vous pensez vraiment que l'interprétation cesse à un moment ?

il y a en effet des personnes qui ne perçoivent pas grand chose !--

c'est notre cas à tous, j'en ai bien peur.

J'ai laissé tomber le reste.

non = ce qui est perceptible-

C'est très vague cela pour moi, tout devrait être perceptible, question de position, de moment, d'outil, d'état, etc...

non là c'est la subjectivité qui parle et l'interprétation qui va avec -

Vous pensez vraiment que l'interprétation cesse à un moment ?

il y a en effet des personnes qui ne perçoivent pas grand chose !--

c'est notre cas à tous, j'en ai bien peur.

J'ai laissé tomber le reste.

j'apprécie votre humour .... je vais aussi laisser tomber ce qui n'est pas en gras, car nous risquons de revenir au point de départ de notre discussion

je vous souhaite une bonne nuit en revanche