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Smartphone connecté, nouveau fléau social !


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je vous avais parlé il y quelque temps de l'infamie publicitaire, aujourd'hui nous allons nous pencher sur un problème qui couve, que chacun constate, mais dont je crois qu'on sous-estime largement l'ampleur, le rôle amplificateur.

Chacun peut voir, paradoxalement, l'isolement communicationnel réel qu'engendre cet outil comme canal de communication, où l'on préfère consommer la communication à sa guise, quand on veut, où l'on veut, plutôt que tendre son attention au monde environnant, c'est particulièrement saisissant aux arrêts de bus. L'individualisme ambiant se trouve particulièrement amplifié par cet outil récent, coupant les derniers ponts entre les individus pourtant physiquement/localement très proches, comme aussi pour les membres d'une même famille dans une auto, par exemple.

Un autre aspect, qui rejoint l'abus de jouissance sur " écran ", est le caractère quelque peu avilissant de l'intellect, le cerveau restant longuement connecté à cet espace virtuel, il met un temps certain à revenir se connecter à celui bien réel, provoquant toutes sortes de petits ratés d'enchainement d'idées ou de prises de conscience, d'attention.

Sans compter l'effet euphorisant, " surestimatif " de ses réels compétences ou savoirs quand on a la possibilité de se connecter au web pour s'informer, c'est à dire que l'on croit que l'on sait, couplé à des informations éparses et contradictoires, où l'on trouve de quoi " justifier " tout et son contraire...

Cela devient aussi une nouvelle référence en terme de réactivité, déjà bousculée par les cadences imposées par le monde professionnel, s'ajoute aujourd'hui, des contraintes que nous nous créons indirectement, par l'acceptation sans réserve de ce type d'outil, créant de la sorte un nouveau standard de vie, hyper-réactif, où les temps morts sont en voie de disparition, ou s'affairer à brasser du bit, devient prépondérant sur le temps à méditer, à réfléchir par soi-même, temps au combien précieux à qui sait la quantité nécessaire quotidiennement pour sortir un tant soit peu la tête de l'eau de l'ignorance, de l'habitude trompeuse, etc...

Enfin, les possibilités quasi-infinis plus ou moins en marche de ce genre de produit, nous prive bizarrement de bien plus que cela nous apporte, un service de paiement rapide nous voile nos dépenses compulsives, une géolocalisation pour ses " amis "donne des renseignements à des applications tiers appartenant à de gros groupes, prendre des photos de basse qualité devient la norme là où un APN moyenne gamme bien moins cher donne de biens meilleurs résultats, travailler de n'importe où au détriment de l'ergonomie ou du confort sur un écran lilliputien dans toutes sortes de positions, de devenir esclave du rechargement perpétuel de ce gadget, d'échanger des données aussi insignifiantes que ridicules à longueur de journée au détriment d'un usage plus sérieux et/ou utile, l'irradiation permanente par les ondes hertziennes alors que bon nombre de personnes se disent électrosensibles ou sensibles à ce phénomène de société, etc, etc...

Les jeunes gens au travail, et des moins jeunes également, qui s'empressent d'utiliser leur engin, au détriment de ce qu'ils ont à faire ou de la moindre initiative, voire des conditions de sécurités que ce soit au volant ou ailleurs.

C'est devenu véritablement addictif ou pour se donner consistance dans une situation anxiogène, difficile d'imaginer sortir indemne de ce fait de société gangréneux ! Et dont nous ne voyons que la partie la plus prégnante et récente, que nous réserve l'avenir par cette technologie ?

Et j'en oublie très certainement, l'heure est à la réflexion sur cette nouvelle façon de vivre, ce que l'on doit en faire et non ce que cela fait de nous !

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 447 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

et c'est là où les autres sont censés devenir plus intéressants que les petits écrans...Mais comme nous vivons dans une société un peu manichéenne ou les autres sont soit autistes, soit quémandeurs...On comprend que l'on préfère mettre de la distance et s'échapper dans les univers virtuels...

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Invité brendan12
Invités, Posté(e)
Invité brendan12
Invité brendan12 Invités 0 message
Posté(e)

Le titre est bien choisi et personnellement, j'en suis très inquiété ! (Malgré mon jeune âge...)

Le monde évolue et ça, on n'y peut rien. Et le fait d'inclure le smartphone dans cette évolution est un élément tout à fait légitime. Maintenant, il y a un problème que tu as évoqué : on est trop connectés. Maintenant, on a tout misé sur cet outil, au point de remplacer le médecin, chercher la planète Mars ou bien commander une pizza à deux rues de chez toi.

Le jour où cet outil nous lâche, on le perd, donc on perd tout, absolument tout ! Et ça, c'est très problématique...

C'est pour ça que j'ai toujours refusé d'avoir un smartphone : j'ai simplement besoin de téléphoner et d'envoyer des SMS. Le simple fait de se déconnecter fait du bien au cerveau et nous relâche. Malheureusement, il faudrait le dire aux millions de Français qui ont un smartphone. C'est pas facile...:sleep:

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
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Et j'en oublie très certainement, l'heure est à la réflexion sur cette nouvelle façon de vivre, ce que l'on doit en faire et non ce que cela fait de nous !

Finalement tu cherches à nous dire quoi ?

Que les gens ne se parlent plus ?

Que les gens sont contrôlés par ces machines ?

Qu'il faudrait jeter ces machines ?

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Invité micro-onde
Invités, Posté(e)
Invité micro-onde
Invité micro-onde Invités 0 message
Posté(e)

Ouaip et ma grand-mère elle disait que les satellites détraquaient le temps whistling1.gif

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Membre, 107ans Posté(e)
ThomasMann Membre 3 895 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Les jeunes gens au travail, et des moins jeunes également, qui s'empressent d'utiliser leur engin, au détriment de ce qu'ils ont à faire ou de la moindre initiative, voire des conditions de sécurités que ce soit au volant ou ailleurs.

C'est devenu véritablement addictif ...

Anecdote à mon travail :

Une des jeunes 'Aide-soignantes' passait son temps à regarder son écran de portable au grand énervement des autres employés . L'heure passant, les toilettes des patients prenaient de plus en plus de retard et midi s'approchait dangereusement !

Une autre AS a fini par lui dire: " Dis-donc ...tu pourrais te bouger un peu ? Y'a pas l'application "toilette automatique" sur ton truc ???"

Et la jeune, sans aucun scrupule ni honte , lui répond : " Oh ben ... ça ... ça serait bien !!! " sans pour autant se mettre plus rapidement au boulot !

Et des gens exaspérés par ce comportement ... j'en rencontre des tas ! D'ailleurs , le patron a sévi pour son usage ... trop de Candy-Crusch pendant les heures de boulot, trop de Facebook aussi et toute la médisance qui allait avec !

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je vous avais parlé il y quelque temps de l'infamie publicitaire, aujourd'hui nous allons nous pencher sur un problème qui couve, que chacun constate, mais dont je crois qu'on sous-estime largement l'ampleur, le rôle amplificateur.

Chacun peut voir, paradoxalement, l'isolement communicationnel réel qu'engendre cet outil comme canal de communication, où l'on préfère consommer la communication à sa guise, quand on veut, où l'on veut, plutôt que tendre son attention au monde environnant, c'est particulièrement saisissant aux arrêts de bus. L'individualisme ambiant se trouve particulièrement amplifié par cet outil récent, coupant les derniers ponts entre les individus pourtant physiquement/localement très proches, comme aussi pour les membres d'une même famille dans une auto, par exemple.

Un autre aspect, qui rejoint l'abus de jouissance sur " écran ", est le caractère quelque peu avilissant de l'intellect, le cerveau restant longuement connecté à cet espace virtuel, il met un temps certain à revenir se connecter à celui bien réel, provoquant toutes sortes de petits ratés d'enchainement d'idées ou de prises de conscience, d'attention.

Sans compter l'effet euphorisant, " surestimatif " de ses réels compétences ou savoirs quand on a la possibilité de se connecter au web pour s'informer, c'est à dire que l'on croit que l'on sait, couplé à des informations éparses et contradictoires, où l'on trouve de quoi " justifier " tout et son contraire...

Cela devient aussi une nouvelle référence en terme de réactivité, déjà bousculée par les cadences imposées par le monde professionnel, s'ajoute aujourd'hui, des contraintes que nous nous créons indirectement, par l'acceptation sans réserve de ce type d'outil, créant de la sorte un nouveau standard de vie, hyper-réactif, où les temps morts sont en voie de disparition, ou s'affairer à brasser du bit, devient prépondérant sur le temps à méditer, à réfléchir par soi-même, temps au combien précieux à qui sait la quantité nécessaire quotidiennement pour sortir un tant soit peu la tête de l'eau de l'ignorance, de l'habitude trompeuse, etc...

Enfin, les possibilités quasi-infinis plus ou moins en marche de ce genre de produit, nous prive bizarrement de bien plus que cela nous apporte, un service de paiement rapide nous voile nos dépenses compulsives, une géolocalisation pour ses " amis "donne des renseignements à des applications tiers appartenant à de gros groupes, prendre des photos de basse qualité devient la norme là où un APN moyenne gamme bien moins cher donne de biens meilleurs résultats, travailler de n'importe où au détriment de l'ergonomie ou du confort sur un écran lilliputien dans toutes sortes de positions, de devenir esclave du rechargement perpétuel de ce gadget, d'échanger des données aussi insignifiantes que ridicules à longueur de journée au détriment d'un usage plus sérieux et/ou utile, l'irradiation permanente par les ondes hertziennes alors que bon nombre de personnes se disent électrosensibles ou sensibles à ce phénomène de société, etc, etc...

Les jeunes gens au travail, et des moins jeunes également, qui s'empressent d'utiliser leur engin, au détriment de ce qu'ils ont à faire ou de la moindre initiative, voire des conditions de sécurités que ce soit au volant ou ailleurs.

C'est devenu véritablement addictif ou pour se donner consistance dans une situation anxiogène, difficile d'imaginer sortir indemne de ce fait de société gangréneux ! Et dont nous ne voyons que la partie la plus prégnante et récente, que nous réserve l'avenir par cette technologie ?

Et j'en oublie très certainement, l'heure est à la réflexion sur cette nouvelle façon de vivre, ce que l'on doit en faire et non ce que cela fait de nous !

Ton constat est lucide et presque implacable ; il donne cependant l'impression glaçante qu'un cancer est en train de se nourir d'un corps sain.

Or, notre Société est-elle saine ?

Je me demande comment a été vécue la généralisation de l'écriture et de l'envoi postal alors qu'il faisait bon se déplacer pour se dire les choses face à face... J'imagine ces gens se replier chez eux, dans des positions parfois inconfortables, pour écrire encore et encore, dans le silence d'une pièce, isolés de leur entourage... Des lettres, des poèmes, des livres, des discours, des journaux intimes... Quelle horreur ! Quel drame... **sifflote**

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

et c'est là où les autres sont censés devenir plus intéressants que les petits écrans...Mais comme nous vivons dans une société un peu manichéenne ou les autres sont soit autistes, soit quémandeurs...On comprend que l'on préfère mettre de la distance et s'échapper dans les univers virtuels...

Et avant l'avènement des mobiles, les gens se comportaient déjà ainsi, indifférents aux autres, non ? Et le virtuel embarqué devenu le prétexte à ce comportement d'évitement !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Le simple fait de se déconnecter fait du bien au cerveau et nous relâche. Malheureusement, il faudrait le dire aux millions de Français qui ont un smartphone. C'est pas facile...

Merci pour ton petit commentaire.

Toutefois, il nous faudrait relativiser un peu, ne crois tu pas, c'est à dire que ce n'est pas parce que la presse écrite propose des magazines anti-culturels à foison, que nous devons rejeter toutes les possibilités de ce mode d'information, je pense qu'il en va de même avec les smartphones connectés, il nous faut apprendre à en user à bon escient, quand je vois déjà les quelques progrès accomplis pour son usage plus respectueux, par exemple il n'y a pas si longtemps au cinéma les portables sonnés au milieu du film, ou en pleine réunion, depuis tout ceci c'est relativement assagi, il n'est pas à exclure que bon an mal an, les choses en arrivent à progresser dans le bon sens, à condition d'y prendre garde et de consentir à faire des efforts, comme tu le fais déjà de manière assez draconienne. Mais comme cet outil est très récent dans notre histoire, il perturbe, il dérange, il pose problèmes ou questions, il nous faudra sans doute du temps pour y trouver une place moins perturbante, à moins que cela nous entraine sur un chemin avilissant... comme les jeux vidéo, les jeux d'argent, l'alcool ou toute autre addiction anti-sociale.

Finalement tu cherches à nous dire quoi ?

Que les gens ne se parlent plus ?

Que les gens sont contrôlés par ces machines ?

Qu'il faudrait jeter ces machines ?

Il y a certainement un peu de tout cela à la fois, j'en appelle plutôt à ta propre sensibilité pour me parler de ce que tu en penses, qui n'est pas forcément dans le même sens que le mien, si tu as des circonstances atténuantes, je suis tout ouïe !

Je pensais que le titre était suffisamment évocateur pour initier le débat, surtout que j'ai sciemment tenu une position, libre à chacun de la conforter ou de l'infirmer si il le peut ou veut. C'est un point de départ, pas une démonstration terminée...

Et des gens exaspérés par ce comportement ... j'en rencontre des tas ! D'ailleurs , le patron a sévi pour son usage ... trop de Candy-Crusch pendant les heures de boulot, trop de Facebook aussi et toute la médisance qui allait avec !

Une éducation à créer de toute pièce face à cette intrusion imprévue et massive, saurons nous y faire face ? Ou simple effet passager de la nouveauté, avant que cela ne devienne un outil comme un autre, comme un véhicule par exemple !?

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Invité micro-onde
Invités, Posté(e)
Invité micro-onde
Invité micro-onde Invités 0 message
Posté(e)
1453554841[/url]' post='10050607']

Et avant l'avènement des mobiles, les gens se comportaient déjà ainsi, indifférents aux autres, non ? Et le virtuel embarqué devenu le prétexte à ce comportement d'évitement !

oui c'est bien pratique pour être tranquille,je fais semblant d'être sur mon smartphone whistling1.gif
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ton constat est lucide et presque implacable ; il donne cependant l'impression glaçante qu'un cancer est en train de se nourir d'un corps sain.

Or, notre Société est-elle saine ?

Je me demande comment a été vécue la généralisation de l'écriture et de l'envoi postal alors qu'il faisait bon se déplacer pour se dire les choses face à face... J'imagine ces gens se replier chez eux, dans des positions parfois inconfortables, pour écrire encore et encore, dans le silence d'une pièce, isolés de leur entourage... Des lettres, des poèmes, des livres, des discours, des journaux intimes... Quelle horreur ! Quel drame... **sifflote**

Bien le bonjour à toi, Anna Kronisme, et j'espère sincèrement que ton post inaugure ta participation, à nouveau, en ces lieux,

Si c'est triste comme un cancer, et tu me connais, c'est que ce n'est que le reflet de ma façon d'aborder la vie, là où chacun s'émerveille ou se lasse de regarder la lune, pleine ou en croissant, de mon coté j'en suis à observer sa face cachée sous toutes les coutures...

La société n'est certainement pas saine, et sans doute ne le sera t-elle jamais, on peut au moins prétendre ou espérer à ce qu'elle s'améliore, comme tout ce que l'humain entreprend, y compris ses modes de vie, ne crois-tu pas ?

Je suis resté un temps sans réponse face à ton commentaire, qui m'a semblé couler de source, presqu'un Eureka émanant d'un autre esprit se connectant subitement au mien. Et puis, le début d'un indice, d'un grain de sable, jusqu'à l'arrêt et enfin l'inversion de la vapeur, pour repartir de plus belle. Désolé...

De quoi est-il question exactement ? Dans ce que tu m'écris, je sens maintenant l'utilité de l'écriture que tu décris, à savoir, de sortir de son univers étriqué, fade, de s'en évader, soit en se connectant avec d'autres directement, soit en s'inspirant de leurs écrits qui nous retient, qui nous parlent, soit encore en se sortant de soi-même par l'entremise d'un correspond virtuel de son journal intime, envie d'expliquer son ressenti à quelqu'un qui nous comprendrait, bref de s'ouvrir au monde, d'en prendre connaissance, de se sortir de notre réclusion, en clair. Or nous assistons avec ce mode d'occupation, au phénomène inverse, dans son principe comme dans la pratique, car même lorsque c'est pour corresponde avec une personne, ce n'est pas tant pour s'ouvrir à autrui que de lui faire part de ses sentiments, ses ressentis, ses tourments, c'est à dire de parler de soi, quand ce n'est pas pour s'occuper, se donner consistance au milieu de tous ces autres que moi, bref pour mieux se couper du monde, se centrer sur soi-même, se retrouver avec soi, s'enfermer dans sa bulle privée !

:hi:

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut,

Malheureusement, pour juger sérieusement de l'usage des smartphones, et donc d'abord l'expliquer et l'interpréter correctement, il faudrait d'une part replacer cet objet particulier et ses différents usages dans le contexte général du progrès ou phénomène technique (car il n'en est qu'une manifestation), et d'autre part il faudrait disposer d'un "cadre de référence" externe à ce phénomène, qui n'en soit pas une résultante directe ou indirecte et donc à partir duquel il serait possible de faire la critique de ce phénomène (critique dans le sens de l'examen, de "soupeser", éventuellement de "trier"), critique générale au sein de laquelle pourrait s'inscrire la "critique particulière du smartphone" - qui pourrait alors aboutir à un jugement sérieux et averti.

Malheureusement, un tel "cadre de référence" n'existe pas. Ton exposé Déjà_U montre bien par exemple que si le smartphone joue le rôle de médiation entre l'individu et le corps social en général, d'autre part la relation au smartphone n'est médiatisée par rien : elle est directe et immédiate. Ainsi la conscience individuelle et collective n'est autre que le reflet de la technique. Le jugement en est de fait impossible.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Bien le bonjour à toi, Anna Kronisme, et j'espère sincèrement que ton post inaugure ta participation, à nouveau, en ces lieux,

Si c'est triste comme un cancer, et tu me connais, c'est que ce n'est que le reflet de ma façon d'aborder la vie, là où chacun s'émerveille ou se lasse de regarder la lune, pleine ou en croissant, de mon coté j'en suis à observer sa face cachée sous toutes les coutures...

La société n'est certainement pas saine, et sans doute ne le sera t-elle jamais, on peut au moins prétendre ou espérer à ce qu'elle s'améliore, comme tout ce que l'humain entreprend, y compris ses modes de vie, ne crois-tu pas ?

Je suis resté un temps sans réponse face à ton commentaire, qui m'a semblé couler de source, presqu'un Eureka émanant d'un autre esprit se connectant subitement au mien. Et puis, le début d'un indice, d'un grain de sable, jusqu'à l'arrêt et enfin l'inversion de la vapeur, pour repartir de plus belle. Désolé...

De quoi est-il question exactement ? Dans ce que tu m'écris, je sens maintenant l'utilité de l'écriture que tu décris, à savoir, de sortir de son univers étriqué, fade, de s'en évader, soit en se connectant avec d'autres directement, soit en s'inspirant de leurs écrits qui nous retient, qui nous parlent, soit encore en se sortant de soi-même par l'entremise d'un correspond virtuel de son journal intime, envie d'expliquer son ressenti à quelqu'un qui nous comprendrait, bref de s'ouvrir au monde, d'en prendre connaissance, de se sortir de notre réclusion, en clair. Or nous assistons avec ce mode d'occupation, au phénomène inverse, dans son principe comme dans la pratique, car même lorsque c'est pour corresponde avec une personne, ce n'est pas tant pour s'ouvrir à autrui que de lui faire part de ses sentiments, ses ressentis, ses tourments, c'est à dire de parler de soi, quand ce n'est pas pour s'occuper, se donner consistance au milieu de tous ces autres que moi, bref pour mieux se couper du monde, se centrer sur soi-même, se retrouver avec soi, s'enfermer dans sa bulle privée !

:hi:

C'est une simple visite de courtoisie, Deja-utilise. :bisou:

Tu décris parfaitement ce qu'il se produit au fur et à mesure que la communication se complexifie : le meurtre de la Société qui est à l'origine de cette complication (la malsaine).

L'humain se recroqueville, nous entendons parler d'individualisation... Il veut se libérer d'un TOUT pour devenir un TOUT à son tour, à partir duquel il créera une nouvelle Société.

C'est le big-bang...

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Je ne vois pas en quoi le smartphone, ou le fait d'être connecté est un fléau !

Si tel était le cas, toute nouveauté serait un fléau, car il imposerait, forcément, des changements !

Malheureusement ou heureusement, il n'existe plus, le terme: "Retour à la normale", car il n'y a plus de normalité dans l'évolution comportementale des humains et de leurs sociétés !

Si les gens ont tant d'intérêts pour ces technologies, c'est que leur vie n'était pas si intéressante que ça !

C'est nouveau, ça va vite, il y a tout le temps des trucs nouveaux, ça ne s'arrête jamais, on peut consulter n'importe quand et 24 sur 24...

Normal que ça change les choses, maintenant, la société dans laquelle nous somme, tente, encore, de nous y faire vivre de la même manière qu'avant... Mais avant quand ? Avant quoi ?

Les gens découvrent des tonnes de choses qui les amènent forcément à s'interroger sur leur vie actuelle, sur leur vie future, sur la situation qu'ils ont et qu'ils pourraient avoir, etc...

Ce qui est décrit dans ce sujet décrit une forme d'addiction à une drogue, une drogue, cette fois, électronique !

Que peut-on y faire ? N'est-ce pas cela la liberté ? Faire ce que l'on veut et vivre comme on le souhaite ?

Qui est-ce que cela dérange finalement, ben l'état, le gouvernement, la société qui est basée sur un équilibre financier, et voir les gens qui s'éloignent de leurs obligations, éloigne l'état de ses rentrées d'argent !

En résumé, on a peur, et je pense que cela fait très longtemps que cette société est en recul face à l'évolution du monde, il serait temps d'avancer, faire un pas, donner un peu de cohérence à tout cela...

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Je vous avais parlé il y quelque temps de l'infamie publicitaire, aujourd'hui nous allons nous pencher sur un problème qui couve, que chacun constate, mais dont je crois qu'on sous-estime largement l'ampleur, le rôle amplificateur.

Chacun peut voir, paradoxalement, l'isolement communicationnel réel qu'engendre cet outil comme canal de communication, où l'on préfère consommer la communication à sa guise, quand on veut, où l'on veut, plutôt que tendre son attention au monde environnant, c'est particulièrement saisissant aux arrêts de bus. L'individualisme ambiant se trouve particulièrement amplifié par cet outil récent, coupant les derniers ponts entre les individus pourtant physiquement/localement très proches, comme aussi pour les membres d'une même famille dans une auto, par exemple.

Un autre aspect, qui rejoint l'abus de jouissance sur " écran ", est le caractère quelque peu avilissant de l'intellect, le cerveau restant longuement connecté à cet espace virtuel, il met un temps certain à revenir se connecter à celui bien réel, provoquant toutes sortes de petits ratés d'enchainement d'idées ou de prises de conscience, d'attention.

Sans compter l'effet euphorisant, " surestimatif " de ses réels compétences ou savoirs quand on a la possibilité de se connecter au web pour s'informer, c'est à dire que l'on croit que l'on sait, couplé à des informations éparses et contradictoires, où l'on trouve de quoi " justifier " tout et son contraire...

Cela devient aussi une nouvelle référence en terme de réactivité, déjà bousculée par les cadences imposées par le monde professionnel, s'ajoute aujourd'hui, des contraintes que nous nous créons indirectement, par l'acceptation sans réserve de ce type d'outil, créant de la sorte un nouveau standard de vie, hyper-réactif, où les temps morts sont en voie de disparition, ou s'affairer à brasser du bit, devient prépondérant sur le temps à méditer, à réfléchir par soi-même, temps au combien précieux à qui sait la quantité nécessaire quotidiennement pour sortir un tant soit peu la tête de l'eau de l'ignorance, de l'habitude trompeuse, etc...

Enfin, les possibilités quasi-infinis plus ou moins en marche de ce genre de produit, nous prive bizarrement de bien plus que cela nous apporte, un service de paiement rapide nous voile nos dépenses compulsives, une géolocalisation pour ses " amis "donne des renseignements à des applications tiers appartenant à de gros groupes, prendre des photos de basse qualité devient la norme là où un APN moyenne gamme bien moins cher donne de biens meilleurs résultats, travailler de n'importe où au détriment de l'ergonomie ou du confort sur un écran lilliputien dans toutes sortes de positions, de devenir esclave du rechargement perpétuel de ce gadget, d'échanger des données aussi insignifiantes que ridicules à longueur de journée au détriment d'un usage plus sérieux et/ou utile, l'irradiation permanente par les ondes hertziennes alors que bon nombre de personnes se disent électrosensibles ou sensibles à ce phénomène de société, etc, etc...

Les jeunes gens au travail, et des moins jeunes également, qui s'empressent d'utiliser leur engin, au détriment de ce qu'ils ont à faire ou de la moindre initiative, voire des conditions de sécurités que ce soit au volant ou ailleurs.

C'est devenu véritablement addictif ou pour se donner consistance dans une situation anxiogène, difficile d'imaginer sortir indemne de ce fait de société gangréneux ! Et dont nous ne voyons que la partie la plus prégnante et récente, que nous réserve l'avenir par cette technologie ?

Et j'en oublie très certainement, l'heure est à la réflexion sur cette nouvelle façon de vivre, ce que l'on doit en faire et non ce que cela fait de nous !

Bof , il faut pas s’inquiéter comme ça, la nature reprend toujours ses droits...

même s'il y a un enfermement discret, non moins réel, plus ou moins volontaire, au travers de l'addiction effectif qu'est la contemplation d'un écran, sa représentation idéaliste éphémère, déjà mis en exergue avec l’avènement de la télé.

Même l'addictif s'est qu'il s'est dénaturé, et est dénaturé de facto, et qu'il se sent ainsi, moindre, car ne faisant plus face au réel

Chasser le naturel, il reviens au galop ...

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Invité elaine
Invités, Posté(e)
Invité elaine
Invité elaine Invités 0 message
Posté(e)

Il y a quelque temps, alors que j´étais de passage dans une ville, un jeune couple qui occupait le même hotel que moi, m´a proposé de les accompagner en ville pour gouter une spécialité de la région. Vu les difficultés pour se garer, nous avons décidé d´y aller en bus et c´est là que cela devient intéressant.

Nous étions assis face à face, c´est à dire le couple en face de moi. Le bus n´avait pas encore démarré qu´ils ont sorti tous les deux leur smartphone et moi qui n´en avais pas, j´ai regardé le paysage défiler par la fenêtre. Pendant tout le trajet, nous n´avons pas échangé un mot.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

" Smartphone connecté, nouveau fléau social ! "

Bah ! L’Homme se comporte de plus en plus comme un zombie ne voyant rien autour de lui, car toujours plus égoïstement calfeutré à l’intérieur de son " moi ".

Il veut de plus en plus " le beurre et l’argent du beurre " c'est-à-dire : profiter autant que faire se peut des bienfaits de la Société mais rechigne de plus en plus à participer à l’effort collectif nécessaires à leur création.

" Après moi le déluge " pourrait-être son leitmotiv.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour à toi, et content de te revoir trainer par ici:

Malheureusement, pour juger sérieusement de l'usage des smartphones, et donc d'abord l'expliquer et l'interpréter correctement, il faudrait d'une part replacer cet objet particulier et ses différents usages dans le contexte général du progrès ou phénomène technique (car il n'en est qu'une manifestation)

Je n'y vois pas d'objection sérieuse, on pourrait également critiquer, selon ton approche, les contestations sur les drogues qui sont dérivées des médicaments, en objectant comme tu le fais, que les effets de ces drogues ne sont pas pertinents puisque l'on n'a pas pris en compte le contexte pharmacologique dans son ensemble.

Ça me parait superfétatoire...

et d'autre part il faudrait disposer d'un "cadre de référence" externe à ce phénomène, qui n'en soit pas une résultante directe ou indirecte et donc à partir duquel il serait possible de faire la critique de ce phénomène (critique dans le sens de l'examen, de "soupeser", éventuellement de "trier"), critique générale au sein de laquelle pourrait s'inscrire la "critique particulière du smartphone" - qui pourrait alors aboutir à un jugement sérieux et averti.

C'est pourtant limpide, il suffit de se tourner vers le passé, avant l'avènement du smartphone, et comme ce phénomène a été rapide, la culture ou les moeurs d'une société particulière n'ont pas eu le temps de suffisamment évoluer, et encore moins radicalement, pour que l'on ne pas puisse pas s'y référer, d'autre part en restant dans le présent, certaines personnes n'ont pas succombé à l'appel des sirènes de la haute technologie nomade reliée au web, c'est donc une population qui peut servir de témoin, et mieux encore pour les personnes présentes sur ce forum par exemple et qui ont quelques décennies, de regarder sur sa propre évolution, son propre comportement.

On est donc très loin de faire chou blanc !

Ton exposé Déjà_U montre bien par exemple que si le smartphone joue le rôle de médiation entre l'individu et le corps social en général, d'autre part la relation au smartphone n'est médiatisée par rien : elle est directe et immédiate.

Je ne comprends pas ce qui est souligné, la relation du smartphone à quoi ou à qui ?

Ainsi la conscience individuelle et collective n'est autre que le reflet de la technique. Le jugement en est de fait impossible.

Non je ne pense pas, il suffit de voir les élévations contre les OGM, contre la malbouffe, contre certains produits alimentaires " mélioratifs " ( pour les vendeurs ) ou qui les contiennent, tous issus des progrès agroalimentaires, des techniques agricoles ou chimiques, le refus des manipulations génétiques sur l'embryon humain sur le territoire tricolore, ou bien chez nos voisins allemands qui s'orientent vers une dénucléarisation volontairement alors que ce n'est pas ce qui se passe en France ou d'autres pays reposant en partie sur l'énergie atomique, nous avons encore semble-t-il notre mot à dire sur la technique !

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deja-utilise Membre 6 001 messages
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C'est une simple visite de courtoisie, Deja-utilise. :bisou:

L'humain se recroqueville, nous entendons parler d'individualisation... Il veut se libérer d'un TOUT pour devenir un TOUT à son tour, à partir duquel il créera une nouvelle Société.

C'est bien dommage alors, nous(je) ne profiterons pas de ton esprit brillant... :aie:

Je ne cois pas que ce soit une réelle nouveauté cette tendance d'individualisation, ce qui est nouveau en revanche selon moi, ce sont les possibilités d'y parvenir dorénavant ! Y compris ce petit objet discret, conduisant au mutisme leurs porteurs dans le meilleur des cas.

:friends:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
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Merci pour ces précisions sur ton état d'esprit.

Je ne vois pas en quoi le smartphone, ou le fait d'être connecté est un fléau !

J'oserai dire tant mieux, si tu ne vois rien de péjoratif dans l'usage de petit appareil relié au web !

Si tel était le cas, toute nouveauté serait un fléau, car il imposerait, forcément, des changements !

C'est une erreur de raisonnement, si une espèce de bactérie est dangereuse dans nos intestins par exemple, et qu'elle est répandue dans la population, on pourrait dire que c'est un fléau, ce qui ne voudrait certainement pas dire, que toutes les bactéries sont un fléau sous prétexte qu'elles ont un point commun avec cette première espèce !

Donc non, toute nouveauté n'est pas ipso facto néfaste, d'ailleurs ce n'est la produit lui même qui est foncièrement problématique, mais bien l'usage inconsidéré que l'on en a principalement.

Malheureusement ou heureusement, il n'existe plus, le terme: "Retour à la normale", car il n'y a plus de normalité dans l'évolution comportementale des humains et de leurs sociétés !

Je pense que cette expression est toujours en usage, après les évènements du début et de fin d'année 2015, je pense que les gens sont contents, mais toujours inquiets, qu'il y ait un retour à la normale !

Si les gens ont tant d'intérêts pour ces technologies, c'est que leur vie n'était pas si intéressante que ça !

C'est nouveau, ça va vite, il y a tout le temps des trucs nouveaux, ça ne s'arrête jamais, on peut consulter n'importe quand et 24 sur 24...

Voilà c'est un bon début.

Est-ce que tu sais par exemple, qu'une expérience sur des étudiants a montré que ceux à qui ont avait demandé de communiquer comme d'habitude via leur réseaux sociaux avec leurs " amis ", comparativement aux autres dont on avait interdit l'usage mais incités à discuter entre eux, ont manifesté moins de ressentis positifs, de satisfaction que l'autre groupe, indépendamment du nombre de contacts eu !

Et pourquoi saturer son cerveau avec tant de trucs nouveaux ! Pour le plaisir procuré !? Et si oui, quand tu n'as pas ta dose de nouveautés, d'être grisé, que se passe-t-il ? N'est-ce pas addictif ? N'est-ce pas une drogue, comme la cigarette ?

Normal que ça change les choses, maintenant, la société dans laquelle nous somme, tente, encore, de nous y faire vivre de la même manière qu'avant... Mais avant quand ? Avant quoi ?

Pour changer, ça change, les personnes vivent à travers du virtuel, au détriment de la vraie vie, la seule qui soit digne d'intérêt, de valeur.

Savais-tu, autre exemple, que le cafard mâle est plus attiré par un coton imprégné d'hormones femelles dans son enclos, que la femelle présente dans cette même enceinte !?

N'en va-t-il pas identiquement avec nous les humains, sommes nous si peu évolué par rapport au cafard ? Pour préférer l'artifice au vrai.

Que notre environnement change, n'est pas un souci en soi, c'est bien ce que nous en faisons qui est dérangeant, comme le couteau ou l'énergie nucléaire ne sont pas nocifs par eux-mêmes, mais c'est bien l'usage plus ou moins adapté qui pose problème...

Les gens découvrent des tonnes de choses qui les amènent forcément à s'interroger sur leur vie actuelle, sur leur vie future, sur la situation qu'ils ont et qu'ils pourraient avoir, etc...

Non, non et non...

Les gens ne savent pas, les gens ne veulent pas savoir, ont d'autres choses à faire, d'autres motivations, d'autres forces qui les poussent dans telle ou telle direction.

Les individus sont surtout mus par le mimétisme, par l'envie, l'appétence, par la satisfaction ou le plaisir, présent ou anticipé !

De ma maigre expérience des personnes, il est plutôt rare de rencontrer des gens qui se questionnent véritablement, sur eux, sur leur passé, sur leurs choix, sur leurs principes de vie, sur une éthique, etc... Ils désirent avant toute chose, comme lorsque l'on a faim et que ce qui prime est d'abord d'ingurgiter quelque chose, et ce désir est dans l'écrasante majorité des cas, extérieur à leur personne, ils n'en ont pas la main mise, quand ils ne sont pas tout simplement inconscient de ce qu'ils font exactement.

Ce qui est décrit dans ce sujet décrit une forme d'addiction à une drogue, une drogue, cette fois, électronique !

Que peut-on y faire ? N'est-ce pas cela la liberté ? Faire ce que l'on veut et vivre comme on le souhaite ?

L'habitude, le conditionnement, l'envie suscitée ou un comportement moutonnier n'est pas ce que j'appelle exalter sa liberté, ni l'exprimer !

Dans ce cas, ce n'est pas faire ce que l'on veut, pas plus que je fais ce que je veux quand je dois aller à la selle, j'y suis contraint par mon propre corps, or celui qui dirige notre être doit procéder par la raison en dernier recours, non la partie animale qui m'anime, qui me souffle quoi faire, sinon il faut s'en retourner à la savane ou à la jungle !

Qui est-ce que cela dérange finalement, ben l'état, le gouvernement, la société qui est basée sur un équilibre financier, et voir les gens qui s'éloignent de leurs obligations, éloigne l'état de ses rentrées d'argent !

Non il n'y a pas de spectre complotiste dans mes propos ou d'arrières pensées de ce genre, uniquement une interrogation sur le devenir du bienêtre de mes concitoyens, de mes semblables, et cela commence par mes propres enfants...

En résumé, on a peur, et je pense que cela fait très longtemps que cette société est en recul face à l'évolution du monde, il serait temps d'avancer, faire un pas, donner un peu de cohérence à tout cela...

Sans doute, et crois-tu qu'en faisant l'autruche, on a des chances de succès !?

Bof , il faut pas s’inquiéter comme ça, la nature reprend toujours ses droits...

Chasser le naturel, il reviens au galop ...

Quelle est notre nature ?

Il y a quelque temps, alors que j´étais de passage dans une ville, un jeune couple qui occupait le même hotel que moi, m´a proposé de les accompagner en ville pour gouter une spécialité de la région. Vu les difficultés pour se garer, nous avons décidé d´y aller en bus et c´est là que cela devient intéressant.

Nous étions assis face à face, c´est à dire le couple en face de moi. Le bus n´avait pas encore démarré qu´ils ont sorti tous les deux leur smartphone et moi qui n´en avais pas, j´ai regardé le paysage défiler par la fenêtre. Pendant tout le trajet, nous n´avons pas échangé un mot.

Que regrettes-tu, de ne pas avoir eu toi aussi ce joujou extra, ou bien d'avoir été trompée sur la marchandise, c'est à dire une relation naissante tuée dans l'oeuf ?

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