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Pourquoi les athées ne croient pas ?

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Tatiana00001

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
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“Aristote a dit excellemment que nous ne devons jamais être plus prudents que quand on parle des dieux” (Sénèque).

Conseil précieux et peu suivi.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
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Dommage...lire Euripide et Sophocle, c'est une expérience qui ne s'oublie pas. Les traduire encore moins...;)

Ben c'est pas que cela ne m’intéresse pas dans l'absolu. C'est juste que me présenter un texte par une phrase qui dit en gros que c'est nul de croire au hasard, ben cela ne me motive pas.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il faut ne pas avoir lu grand-chose d'Euripide pour répéter, comme le veut la mode actuelle, qu'il était athée; par contre, qu'il s'en soit fait accuser par les bien-pensants, c'est indubitable.

Une mode a propos d'Euripide ? Ben non, une mode cela engage la majorité des gens. Quand je dis au gens que je suis tragique, quasiment personne ne comprend que je fais allusion a la tragédie grecque.

Anaxagore, Protagoras et Socrate aussi ont été accusés d'athéisme dès qu'ils affirmaient hardiment sur les dieux des choses ignorées, et surtout mal comprises, des premiers quidam venus (qui sont toujours légion).

Le sens de "athée" a changé au cours du temps. Alors faut voir si on utilise le terme athée avec ce qu'il veut dire de nos jours ou bien avec ce qu'il voulait a l'époque. Après simplement ils disaient des choses qui ne correspondaient pas a la norme de la croyance. C’était pas plus "vrai" ou "mieux compris", vu que les dieux sont des personnages conceptuels.

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Membre, Posté(e)
SABINE41 Membre 1 125 messages
Baby Forumeur‚
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Conseil précieux et peu suivi.

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oui Scenom: Sénèque :questions naturelles. XXX.1.

[/size]Une mode a propos d'Euripide ? Ben non, une mode cela engage la majorité des gens. Quand je dis au gens que je suis tragique, quasiment personne ne comprend que je fais allusion a la tragédie grecque.

Le sens de "athée" a changé au cours du temps. Alors faut voir si on utilise le terme athée avec ce qu'il veut dire de nos jours ou bien avec ce qu'il voulait a l'époque. Après simplement ils disaient des choses qui ne correspondaient pas a la norme de la croyance. C’était pas plus "vrai" ou "mieux compris", vu que les dieux sont des personnages conceptuels.

D'ailleurs, beaucoup de gens confondent tragedie et drame;

Conseil précieux et peu suivi.

Pouvez-vous nous donner les références de cette citation?

oui Scenom: Sénèque :questions naturelles. XXX.1.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 089 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

https://chrhc.revues.org/1661

Comment peut-on autant s'acharner contre un Dieu auquel on ne croit pas? :cool:

Siècle chrétien par le renouveau de quelques ordres religieux et la floraison des congrégations, par la naissance de nouvelles dévotions, par l’action de hautes personnalités catholiques ou protestantes dans différents domaines, le xixe siècle fut aussi un siècle d’athéisme. Ce terme, dont l’histoire et les acceptions sont complexes 1, peut désigner, de manière assez schématique, soit une indifférence marquée en matière de religion – on parle alors d’athéisme pratique –, soit une volonté, fondée sur l’intelligence et la réflexion, de repousser toute croyance en Dieu – il s’agit alors d’un athéisme théorique, qui peut lui-même se présenter sous différents jours. Le xixe siècle a connu ces deux phénomènes, qui ont tous deux suscité nombre de travaux. Nous ne mentionnerons qu’exceptionnellement les théoriciens de « la mort de Dieu », préférant nous attacher à quelques facettes et expressions de l’athéisme en France – moins connues que les grands textes de Feuerbach, Marx ou Nietzsche – ; en contrepoint, nous présenterons quelques stratégies défensives élaborées par des chrétiens et des déistes pour freiner la croissance des thèses athées.

Début du lien!

Alors que certains libres-penseurs conservaient des thèses déistes et spiritualistes, d’autres étaient fermement athées. Actifs et influents dès le Second Empire, ils s’exprimèrent, durant cette période, dans divers journaux, La Libre Pensée, La Pensée nouvelle, Le Démocrite, L’Excommunié, L’Athée. Leur athéisme se fondait sur des considérations d’ordre philosophique, moral et politique. Dieu, pensaient-ils, est la principale source de l’asservissement et de l’humiliation de l’homme. Aussi, ils engagèrent une lutte, qui était pour eux une lutte à mort, entre « le principe divin » et « le principe humain »2. Ils comparaient l’homme, « enlacé dans les dogmes théologiques », à « une bête de somme sous son harnais », contrainte d’obéir « à la cravache, à l’éperon, au fouet, à la peur de l’enfer »3. Il fallait le libérer, faire triompher ses droits, lui rendre son statut d’être libre et indépendant, né de la pure matière, sans intervention d’un créateur. Dans la droite ligne des thèses de Feuerbach, ils voulaient donc rendre l’homme à lui-même, l’arracher à la fascination d’un Dieu qui n’était à leurs yeux qu’une créature fantasmatique, une projection céleste de « sa propre essence »4, passer d’un théocentrisme à un anthropocentrisme, d’une théologie à une anthropologie 5. Refuser cette substitution, c’était « ne pas croire en l’humanité »6et trahir l’homme au bénéfice de son pire ennemi, Dieu : « l’ennemi c’est Dieu. Le commencement de la sagesse c’est la haine de Dieu […] cet épouvantable mensonge qui, depuis six mille ans, énerve, abrutit, asservit la pauvre humanité »7.

En 1904, à Bressuire (Deux-Sèvres), la conférencière anarchiste et libre-penseuse Séraphine Pajaud commença sa conférence par une attaque en règle contre Dieu, dans laquelle, comme chez Eugène Chatelain, l’argument du mal recoupe celui des inégalités sociales : « Dieu n’existe pas, il ne peut exister, loin de nous désormais l’idée de Dieu. Dieu, c’est le mal, c’est l’opprobre, c’est l’oppression, c’est l’infâmie. » Ces vigoureux propos ayant entraîné des applaudissements, l’oratrice poursuivit : « Comment se fait-il, citoyens, que cet être prétendu si bon et sans défauts laisse commettre sur terre un tas de vilenies et un tas d’atrocités ? Comment se fait-il qu’il soit si injuste en permettant que les prolétaires crèvent de faim, tandis que les bourgeois et les capitalistes crèvent d’indigestion ? »9 De son côté, l’anarchiste libre-penseur Sébastien Faure parcourait la France pour présenter une conférence dont le titre était « Les crimes de Dieu », un Dieu auquel, pas plus que Séraphine Pajaud, il ne croyait. Plus inattendu sans doute est un texte laissé par Guy de Maupassant peu de temps avant la crise qui le fit définitivement sombrer dans la folie. Voyant dans les imprécations de l’écrivain contre Dieu « un magnifique et émouvant blasphème », le journal libre-penseur L’Action les reproduisit dans son « supplément littéraire » du 1er janvier 1910 : « Éternel meurtrier, qui semble ne goûter le plaisir de produire que pour savourer insatiablement sa passion de tuer de nouveau. […] Éternel faiseur de cadavres et pourvoyeur de cimetières […] Meurtrier affamé de mort, embusqué dans l’espace pour créer des êtres et les détruire, les mutiler, leur imposer toutes les souffrances et les frapper de toutes les maladies, comme un destructeur infatigable qui continue sans cesse son horrible besogne. » Nier l’existence de Dieu ne suffisait pas ; il fallait encore transformer cet être présumé fictif en despote injuste et sanguinaire.

Les considérations d’ordre politique jouèrent aussi un rôle fondamental dans ces revendications d’athéisme. Principe et source de toute autorité, Dieu aurait servi de fondement à tous les pouvoirs absolus ; tout au long de l’histoire de l’humanité, le déisme aurait fait le lit du despotisme et de la tyrannie. Dieu garantissant « tous les droits divins et tous les hommes providentiels »13, il serait vain d’espérer « démonarchiser »14 la terre sans « démonarchiser » le ciel. L’échec de la Révolution ne s’explique que par le déisme de Robespierre, sa haine de l’athéisme et sa décision de condamner à « l’échafaud spiritualiste »15 Hébert et tous ses amis athées ; aussi, loin d’être une figure admirée des révolutionnaires les plus déterminés de la seconde moitié du xixe siècle, l’Incorruptible en était au contraire détesté 16. Henri Verlet, Jules Vallès et Gustave Tridon n’éprouvaient pour lui que haine et mépris ; pour Tridon 17, c’est pour avoir exprimé son repentir « au Père Éternel » que la Révolution avait reculé « jusqu’à César »18. Leur opinion se rapprochait de celles qu’avait exprimées Edgar Quinet dans ses leçons professées au Collège de France en 1845. D’après Quinet, en instituant le culte de l’Être suprême, la Convention était retombée « dans les liens et le moule de la société qu’elle [avait] détruite »19 ; s’étant dotée d’une véritable religion d’État, la France était passée sous la coupe d’un dictateur doublé d’une sorte de pape.

La portée politique de l’athéisme paraissait alors si puissante que le 3 octobre 1877, dans le contexte tendu de la crise du 16 mai et de ses suites, un habitant du boulevard de la Villette accrocha à sa fenêtre une pancarte de 40 cm sur 30 cm « portant une inscription écrite à la main en gros caractères à l’encre bleue : « Athée » » ; sur les vitres, du côté intérieur, étaient collées des caricatures provenant du Grelot, du Don Quichotte, et de L’Éclair 20. En 1877 encore, Corbon faisait clairement savoir à Mgr Dupanloup que « les hardies négations de Dieu, de l’âme, du libre arbitre, de la responsabilité, sont prises par nous pour ce qu’elles valent. Elles sont, à notre sens, des armes de guerre. Nous ne les tenons pas pour fondées sur des certitudes scientifiques… […] A réaction contre nos principes, réaction et demie contre les vôtres »21.

Dieu, une explication inutile

22 Albert-Adrien Régnard,préface à la septième édition française de Kraft und Stoff de Ludwig Büchner (...)

23 André Lefèvre, La Renaissance du matérialisme, Paris, Octave Doin, 1881, p. 126. La phrase semble (...)

8L’athéisme se doublait de thèses matérialistes, d’après lesquelles la matière est première, indestructible, quantitativement invariable, indissociable du mouvement et de l’énergie. La matière et la force étant éternelles et consubstantielles, l’hypothèse d’un Dieu créateur s’avérait inutile, puisque « la Nature incréée, la mère féconde et toute-puissante se suffit à elle-même »22. « Dieu ou la matière ! Il faut choisir ! », proclamait L’Athée le 8 mai 1870. Parodiant une phrase du « Notre Père », André Lefèvre écrivit : « Dieu désormais était inutile sur la terre comme au ciel »23.

Si, en matière politique, les libres-penseurs athées se réclamaient d’Hébert, de Chaumette, d’Anacharsis Cloots et de Blanqui, ils cherchaient leurs cautions philosophiques et scientifiques chez d’autres auteurs : les philosophes matérialistes de l’Antiquité grecque ou romaine – Démocrite, Empédocle, Protagoras, Épicure, Lucrèce –, Spinoza, Gassendi, Diderot, d’Holbach, La Mettrie, Feuerbach, Cabanis, Broussais et, plus près d’eux, les savants matérialistes Ludwig Büchner (1824-1899), Jacques Moleschott (1822-1893), Rodolphe Virchow (1821-1902) et Charles Vogt (1817-1895)24. Le livre de Büchner, Kraft und Stoff, connut en Allemagne, comme en France et dans d’autres pays européens, un succès considérable ; en 1894, la librairie Reinwald publia la septième édition française traduite par Régnard sur la dix-septième édition allemande, « entièrement refondue et augmentée ».

Lucrèce, un auteur prisé par le xixe siècle

10Le De Natura Rerum bénéficia de cette vogue des thèses matérialistes. Cette œuvre célèbre suscita diverses études et connut plusieurs traductions. Certaines correspondent à une lecture militante matérialiste et irréligieuse ; d’autres au contraire tentent de réinterpréter Lucrèce, pour trouver dans son œuvre une condamnation du paganisme et une connaissance intuitive du vrai Dieu.

Les traductions d’auteurs matérialistes

En 1870, Ernest Lavigne, ancien élève de l’École normale supérieure, publia une traduction en prose de Lucrèce 25. Pour cet auteur, « Lucrèce et ses devanciers avaient tout dit, et originalement ». Lucrèce a dégagé l’esprit humain des liens qui l’enlaçaient et lui interdisaient « un libre essor » ; la recherche exclusive de la vérité le guidait et, pour y parvenir, il se fia aux témoignages de ses sens, sous le contrôle de sa raison. Il appartient à cette race d’« hommes courageux, [d’] esprits droits et indépendants » qui ont ouvert « la route que d’autres plus tard ont parcourue » et secoué « le joug des doctrines scolastiques, des vérités soi-disant révélées, des superstitions de toutes sortes ». Certes, le De Natura Rerum contient nombre d’erreurs, mais la méthode sur laquelle ce texte repose demeure « la vraie, la seule », puisqu’elle consiste à combattre « l’engourdissement des intelligences […], la tendance fatale qu’éprouve l’esprit humain à accepter sans contrôle les principes que lui lègue la tradition, ou qu’un long usage semble avoir consacré ». Pour Ernest Lavigne, le De Natura Rerum « a été dans le domaine de la philosophie et des sciences positives comme une aube nouvelle, qui […] fait pressentir le jour désiré, le jour qui doit rendre au monde la lumière, la vérité, la vie ». Enfin, Lucrèce a donné aux sciences des fondations durables, sur lesquelles les générations suivantes ont pu élever un édifice solide.

La suite est dans le lien!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 846 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Les athées sont des grandes personnes, ils ont passé l'âge d'avoir un ami invisible ! biggrin.gif

Mais pas celle de manquer d'originalité , le numéro 100 gagne un lot.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Oui enfin dire que Dieu existe, c'est pas original non plus. Alors des inoriginaux athées en face d'inoriginaux croyants...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 846 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Le mec qui dit Dieu existe ne prétend pas au trait d'esprit , celui invoquant l'homme invisible avec un smiley si, donc tant qu'à faire autant l'être vraiment, sorti de monsieur chatouille, ce fut pauvre on tourne sur la licorne ( celle de Rafael est mignonne comme tout ) le pere nono et l'homme invisible :D

Oui enfin dire que Dieu existe, c'est pas original non plus. Alors des inoriginaux athées en face d'inoriginaux croyants...

Le mec qui dit Dieu existe ne prétend pas au trait d'esprit , celui invoquant l'homme invisible avec un smiley si, donc tant qu'à faire autant l'être vraiment, sorti de monsieur chatouille, ce fut pauvre on tourne sur la licorne ( celle de Raffaello est mignonne comme tout ) le pere nono et l'homme invisible, ca rassure :D

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Comment peut-on autant s'acharner contre un Dieu auquel on ne croit pas? :cool:

Je pense qu'il faut différencier d'une part la question de ne pas croire en Dieu, qui est quelque chose de relativement passif et neutre vis-a-vis des croyances des autres, simplement que l'on ne les accepte pas dans notre vision des choses. Et d'autre part la question politique de la croyance en Dieu ou encore la question du conditionnement des enfants.

Aussi pour comprendre, il faut voir que la croyance en Dieu est une relation avec un être imaginaire, qui peut être imagine de plein de façons différentes. Si on imagine un Dieu qui est sympathique et qui ne menace pas de l'Enfer, alors effectivement il y a pas de quoi réagir. Par contre si on imagine un Dieu qui torture, qui est violent et arrogant, qui veut qu'on lui cire les bottes, et qui menace de l'Enfer, alors ben y a de quoi réagir.

C'est un peu le problème avec les débats sur l'existence de Dieu, c'est que l'on manque souvent de dire qu'il y a différentes façon de se représenter un Dieu. Et en partie, la faute est au concept de dieu unique, et de la standardisation de la croyance. Faut pas oublier qu'il y a pas si longtemps, avoir une croyance légèrement différente que celle dictée par l’Église était puni de mort. Et il arrive encore de nos jours que l'on fasse peur aux enfants en leur disant qu'ils faut qu'ils croient sur parole certaines choses sinon ils iront en Enfer.

Cette inflexibilité spirituelle se trouve aussi au sujet de livres sacrés qui sont censé être vrais. La réaction face a une phrase disant que la Bible n'est pas vraie va du mépris a la furie. Le mieux que j'ai entendu de la part de croyants, c'est de dire que certains passages ne sont pas a garder.

A chaque action une réaction. La rigidité religieuse se reflète par de la rigidité athée.

Le mec qui dit Dieu existe ne prétend pas au trait d'esprit , celui invoquant l'homme invisible avec un smiley si, donc tant qu'à faire autant l'être vraiment, sorti de monsieur chatouille, ce fut pauvre on tourne sur la licorne ( celle de Rafael est mignonne comme tout ) le pere nono et l'homme invisible :D

Ah je pense que notre ami n'avait pas pour objectif de vous divertir.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 846 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je pense qu'il faut différencier d'une part la question de ne pas croire en Dieu, qui est quelque chose de relativement passif et neutre vis-a-vis des croyances des autres, simplement que l'on ne les accepte pas dans notre vision des choses. Et d'autre part la question politique de la croyance en Dieu ou encore la question du conditionnement des enfants.

Aussi pour comprendre, il faut voir que la croyance en Dieu est une relation avec un être imaginaire, qui peut être imagine de plein de façons différentes. Si on imagine un Dieu qui est sympathique et qui ne menace pas de l'Enfer, alors effectivement il y a pas de quoi réagir. Par contre si on imagine un Dieu qui torture, qui est violent et arrogant, qui veut qu'on lui cire les bottes, et qui menace de l'Enfer, alors ben y a de quoi réagir.

C'est un peu le problème avec les débats sur l'existence de Dieu, c'est que l'on manque souvent de dire qu'il y a différentes façon de se représenter un Dieu. Et en partie, la faute est au concept de dieu unique, et de la standardisation de la croyance. Faut pas oublier qu'il y a pas si longtemps, avoir une croyance légèrement différente que celle dictée par l’Église était puni de mort. Et il arrive encore de nos jours que l'on fasse peur aux enfants en leur disant qu'ils faut qu'ils croient sur parole certaines choses sinon ils iront en Enfer.

Cette inflexibilité spirituelle se trouve aussi au sujet de livres sacrés qui sont censé être vrais. La réaction face a une phrase disant que la Bible n'est pas vraie va du mépris a la furie. Le mieux que j'ai entendu de la part de croyants, c'est de dire que certains passages ne sont pas a garder.

A chaque action une réaction. La rigidité religieuse se reflète par de la rigidité athée.

Ah je pense que notre ami n'avait pas pour objectif de vous divertir.

Le conditionnement des enfants est un bien grand mot , les enfants n'ont pas besoin des adultes pour avoir des amis imaginaires , Le mien est pote avec starlight, si je le détrompe le conditionne-je ?

Plus sérieusement l'athéisme peut tout autant être considéré comme un conditionnement . Sinon on a aussi la possibilité de croire que chaque homme est libre en dernier ressort .

L'enfer ce sont les autres , on peut ne pas conditionner au bien et au mal, dit merci à la dame , ne frappe pas ton frere , mais c'est le plus court chemin pour connaître le vrai enfer, l'autre qui vous refuse ce que vous désirez .

Quant à la Bible ne vous laissez pas aller à la généralisation , ni mépris , ni haine , le mythe n'est pas la vérité mais il en est une part , sur nous même , l'autre est bien plus cruel que Dieu, détendez vous avec ca . L'autre saura toujours vous montrer avec force ce qu'il considère comme mal si personne ne s'en est chargé. Par ailleurs à défaut d'enfer qui pourrait traumatiser les enfants ne vous inquiétez pas d'autres moyens sont à disposition des croyants ET incroyants : chantage affectif, loups et ogres sont toujours là quand ce n'est pas plus dur .

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense qu'il faut différencier d'une part la question de ne pas croire en Dieu, qui est quelque chose de relativement passif et neutre vis-a-vis des croyances des autres,

Pas vraiment non, vivre sans cette contrainte qu'est l'existence d'un être suprême qui nous juge et punit le cas échéant, peut nous faire faire des choses nuisibles aux autres, rien de passif donc.

Aussi pour comprendre, il faut voir que la croyance en Dieu est une relation avec un être imaginaire, qui peut être imagine de plein de façons différentes. Si on imagine un Dieu qui est sympathique et qui ne menace pas de l'Enfer, alors effectivement il y a pas de quoi réagir. Par contre si on imagine un Dieu qui torture, qui est violent et arrogant, qui veut qu'on lui cire les bottes, et qui menace de l'Enfer, alors ben y a de quoi réagir.

Imaginaire c'est toi qui le dis ! Imagine un Dieu crédible pour éventuellement croire. Dotes le de toutes les qualités et tu n'auras plus envie de te moquer.

C'est un peu le problème avec les débats sur l'existence de Dieu, c'est que l'on manque souvent de dire qu'il y a différentes façon de se représenter un Dieu. Et en partie, la faute est au concept de dieu unique, et de la standardisation de la croyance. Faut pas oublier qu'il y a pas si longtemps, avoir une croyance légèrement différente que celle dictée par l’Église était puni de mort. Et il arrive encore de nos jours que l'on fasse peur aux enfants en leur disant qu'ils faut qu'ils croient sur parole certaines choses sinon ils iront en Enfer.

Cette inflexibilité spirituelle se trouve aussi au sujet de livres sacrés qui sont censé être vrais. La réaction face a une phrase disant que la Bible n'est pas vraie va du mépris a la furie. Le mieux que j'ai entendu de la part de croyants, c'est de dire que certains passages ne sont pas a garder.

A chaque action une réaction. La rigidité religieuse se reflète par de la rigidité athée.

Ah je pense que notre ami n'avait pas pour objectif de vous divertir.

Dieu selon l'Eglise ou les religions n'est qu'un concept selon elles. Rien ne t'empêche de créer un Dieu crédible pour croire.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pas vraiment non, vivre sans cette contrainte qu'est l'existence d'un être suprême qui nous juge et punit le cas échéant, peut nous faire faire des choses nuisibles aux autres, rien de passif donc.

Imaginaire c'est toi qui le dis ! Imagine un Dieu crédible pour éventuellement croire. Dotes le de toutes les qualités et tu n'auras plus envie de te moquer.

Dieu selon l'Eglise ou les religions n'est qu'un concept selon elles. Rien ne t'empêche de créer un Dieu crédible pour croire.

"Pas vraiment non, vivre sans cette contrainte qu'est l'existence d'un être suprême qui nous juge et punit le cas échéant, peut nous faire faire des choses nuisibles aux autres, rien de passif donc."

Et bien non car dans les faits , la soi disant contrainte d 'un Dieu qui juge et punit n 'a jamais empêché les pires horreurs au sein même des croyants , pas tous évidemment .

A se demander si tout au contraire cela n 'aurait pas engendré un mal très profond sévissant depuis des lustres .

Autrement dit , nombre de croyants n 'ont jamais eu peur de leurs actes devant ce Dieu , cherchez l 'erreur ou la cause .

Elle l 'est en partie , dans l 'écriture même , la façon d 'apporter et de soumettre cette écriture sans discernement , selon qui la perçoit .

Tout est répercussion , incidence à des degrés insoupçonnés .

Si d 'un coté il y 'a le Dieu sévère , punissant , de l 'autre il y 'a tout autant à mon sens , l 'absence totale de toute cause originelle , donc l 'absence de toute raison faisant les agissements des hommes .

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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"tant la religion a pu conseiller de crimes" lucrece; "Aristote a dit excellement que nous ne devons jamais être plus prudents que quand on parle des dieux " Sénèque "le vulgaire toujours en adiration devant les puissances magiques" Plotin

Ah, Lucrèce. De Rerum Natura.heart.gif L'éloge de L'Epicurisme. Mon épitaphe est une phrase de Lucrèce d'ailleurs.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 846 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

"Pas vraiment non, vivre sans cette contrainte qu'est l'existence d'un être suprême qui nous juge et punit le cas échéant, peut nous faire faire des choses nuisibles aux autres, rien de passif donc."

Et bien non car dans les faits , la soi disant contrainte d 'un Dieu qui juge et punit n 'a jamais empêché les pires horreurs au sein même des croyants , pas tous évidemment .

A se demander si tout au contraire cela n 'aurait pas engendré un mal très profond sévissant depuis des lustres .

Autrement dit , nombre de croyants n 'ont jamais eu peur de leurs actes devant ce Dieu , cherchez l 'erreur ou la cause .

Elle l 'est en partie , dans l 'écriture même , la façon d 'apporter et de soumettre cette écriture sans discernement , selon qui la perçoit .

Tout est répercussion , incidence à des degrés insoupçonnés .

Si d 'un coté il y 'a le Dieu sévère , punissant , de l 'autre il y 'a tout autant à mon sens , l 'absence totale de toute cause originelle , donc l 'absence de toute raison faisant les agissements des hommes .

Dans la barbarie à visage humain, bhl ( loin d'être le seul ) voit dans la perte du sacré la cause des massacres sans précédents du totalitarisme où petit pere des peuples et führer ont finalement remplacé le tiers divin . La question est légitime .

Daech est finalement encore bien peu de chose face aux horreurs totalitaires qui n'ont eu aucunes limites.

Quand l'homme est son propre Dieu mieux vaut qu'il ait appris la miséricorde . Quand l'enfer ne représente plus rien ( meme symboliquement ) , le no limit est possible. L'individu non contraint peut rentrer dans la toute puissance .

C'est bien cette toute puissance que jugule le "conditionnement " évoque par existence même si les modalités peuvent varier . Sans tiers il est difficile de fixer la limite entre mon désir et celui d'autrui . A l'idéal on peut faire sans mais cela nécessite le parfait équilibre entre le moi et autrui , entre mon désir d'être moi et celui induit par l'autre ( qui me lie à l'autre mais me fait aussi entrer en conflit ) . Ca s'appelle le Royaume, il n'y aura alors plus ni bien ni mal puisque la violence n'aura plus de moteur .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 846 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ah, Lucrèce. De Rerum Natura.heart.gif L'éloge de L'Epicurisme. Mon épitaphe est une phrase de Lucrèce d'ailleurs.

C'est quoi ton épitaphe ?

J'aime bien celle-ci

"De la source même des plaisirs surgit je ne sais quoi d'amer qui jusque dans les fleurs prend à la gorge. ".

C'est pas drôle tous les jours l'épicurisme ^^

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Autrement dit , nombre de croyants n 'ont jamais eu peur de leurs actes devant ce Dieu , cherchez l 'erreur ou la cause .

Tu es assez grand pour trouver la réponse toi même mais je vais te mettre sur la voie : et si tous les "croyants" n'étaient pas convaincus de l'existence de ce dieu capable de juger et punir ? Ce détail expliquerait bien des dérapages. Car en toute logique, débiles mentaux exceptés, la conviction que Dieu existe nous empêche de déraper aussi sûrement que la présence d'un radar te contraindra à respecter une limitation de vitesse.

Et j'approuve ce qu'a écrit DDR dans l'avant dernier message.

Modifié par art-chibald
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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Sénèque : Questions naturelles. XXX. 1.

Merci, mais... euh... sauf erreur, les Questions naturelles ne comptent que VII livres, certainement pas XXX...

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Scénon n'oublie pas.

Il faut ne pas avoir lu grand-chose d'Euripide pour répéter, comme le veut la mode actuelle, qu'il était athée; par contre, qu'il s'en soit fait accuser par les bien-pensants, c'est indubitable.

où aurais-je écrit qu' Euripide aurait été athée?

je parle d'un fait sociétal appartenant à certaines cités-états de Grèce et vous me répondez par cela!!! qu'est-ce que ceci vient faire au milieu?

Anaxagore, Protagoras et Socrate aussi ont été accusés d'athéisme dès qu'ils affirmaient hardiment sur les dieux des choses ignorées, et surtout mal comprises, des premiers quidam venus (qui sont toujours légion).

et vous recommencez!!! pourquoi? je dis simplement que pour certains grecs le fait d'être athée pouvait vous amener à la mort ou à l'exil, comprenez-vous le français ou pas? bonne journée, jacky.

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
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Où aurais-je écrit qu'Euripide aurait été athée?

:hu: Où aurais-je écrit que vous auriez écrit qu'Euripide aurait été athée ?

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J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Le conditionnement des enfants est un bien grand mot , les enfants n'ont pas besoin des adultes pour avoir des amis imaginaires , Le mien est pote avec starlight, si je le détrompe le conditionne-je ?

Plus sérieusement l'athéisme peut tout autant être considéré comme un conditionnement . Sinon on a aussi la possibilité de croire que chaque homme est libre en dernier ressort .

L'enfer ce sont les autres , on peut ne pas conditionner au bien et au mal, dit merci à la dame , ne frappe pas ton frere , mais c'est le plus court chemin pour connaître le vrai enfer, l'autre qui vous refuse ce que vous désirez .

Quant à la Bible ne vous laissez pas aller à la généralisation , ni mépris , ni haine , le mythe n'est pas la vérité mais il en est une part , sur nous même , l'autre est bien plus cruel que Dieu, détendez vous avec ca . L'autre saura toujours vous montrer avec force ce qu'il considère comme mal si personne ne s'en est chargé. Par ailleurs à défaut d'enfer qui pourrait traumatiser les enfants ne vous inquiétez pas d'autres moyens sont à disposition des croyants ET incroyants : chantage affectif, loups et ogres sont toujours là quand ce n'est pas plus dur .

Allez louya ..... c'est reparti dans le prosélytisme, la propagande de fanatique religieux intégriste.

Donc la république n'est pas laïque, elle a besoin d'une religion pour éduquer ....

Donc le conditionnement selon vous, c'est aussi de ne pas de faire gober ce qui n'existe pas, ce n'est pas seulement de faire gober ce qui n'existe pas .....

Dieu n'existe pas car il n'y a aucun observable pour l'expliquer même partiellement.

Ca, ce n'est pas une croyance DDR

Avec vous DDR, les valeurs de la république trépassent, la loi de laïcité est en péril.

Dieu n'existe pas dans la république laïque, car c'est une croyance.(comme la licorne rose et super dupont).

Vous avez le droit de croire, de gober à votre livre de votre choix DDR.

Quant au Dieu qui serait meilleur que les autres....il faut l'écrire sans s'étrangler!

N'oubliez pas le "Dieu a du sang sur les mains" de Charlie!

Modifié par J-Moriarty
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