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Le Libre-arbitre ?


nolibar

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Selon Spinoza : « La possession d’un libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire ».

Je confirme !

Car l’Homme, comme les autres espèces animales, n’est qu’un élément de la Nature et donc, lorsqu’il agit, c’est la Nature qui agit au travers de lui.

Donc, si l’on veut désigner le véritable coupable pour le punir, il faut s’en prendre à la Nature qui a produit l’individu responsable des méfaits, pas l’individu lui-même.

Par contre, la Société a le droit et le devoir de se protéger, en le mettant à l’écart, le temps de remédier aux disfonctionnements qui le rendent incompatible avec une vie en collectivité.

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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Quand même : quand tu regardes ton futur, tu entrevois plusieurs versions possibles. Au moment d'un choix personnel, ces futurs te sont présentés et tu dois arbitrer entre les possibles. C'est bien du libre arbitre, même s'il est limité.

Quand quelqu'un tue : il avait le choix de ne pas tuer, il a choisi le futur dans lequel il tue. Il est pleinement responsable de son choix.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Selon Spinoza : « La possession d’un libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire ».

Je confirme !

Pas sur car si d 'une manière ou d 'une autre nous agissons dans un nombre infini d 'éléments existants , nous le savons néanmoins , nous en sommes conscients .Il n 'est donc pas fatale de faire ce que nous faisons sinon nous serions toujours dépendant de quelque chose .Cependant est ce si important ? puisque dès notre naissance nous sommes dans les circonstances de la vie avec par contre pleins d 'autres orientations possibles que nous pouvons décider ou non .

On peut donc assumer au mieux ce que nous sommes malgré ceci cela , oser , aller à l 'encontre de l 'espèce de schéma mental dans lequel notre esprit peut être cloisonné .

C 'est sans doute le plus difficile , que celle de s 'assurer une liberté entière , libre , responsable sachant aussi que celle ci aura des conséquences mais pourquoi pas .

La marque des héros n 'est t-elle pas de se différencier , d 'être et d 'agir contre cet univers impitoyable , cruel .

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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bonjour

oui mais , il faudrait définir dés le début , ce qu'est un libre arbitre ? le libre arbitre serait définis dans un contexte bien spécifique qu'il semble impossible à définir .spinoza aurai tord et raison la réalité n'à pas de limite , pourquoi la raison en aurai ?

bonne journée

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
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Ce que l’esprit de l’Homme doit bien saisir, c’est qu’il est, aussi petite soit-elle, une partie intégrante de la Nature et que c’est donc la Nature elle-même qui agit avec ses enchainement de causes/effets au travers de lui.

Donc, s’arroger « la possession d’un Libre-arbitre », c’est faire fi de la réalité des règles et lois qui régissent la Nature voire l’Univers.

C’est en quelque sorte se prendre pour un dieu.

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Invité montecristo
Invités, Posté(e)
Invité montecristo
Invité montecristo Invités 0 message
Posté(e)

Le truc avec le libre-arbitre, c'est que, vu que c'est un mot, on se dit qu'on peut en faire ce qu'on veut, mais il existe, en effet une limite importante le fait vivre plus qu'elle ne l'enserre : la notion d'aliénation. Ex : Je me saoule pour fuir la réalité, du coup la durée de ma saoulerie la réalité est aliénante : j'ai volontairement perdu mon libre-arbitre : acte terrible qui constitue le premier pas vers l'aliénation.

La réalité, c'est ce qui subsiste même quand on cesse d'y croire, du coup tout n'est quand même pas permis : gare au réveil. Les instants de bonheur, sont analogues au temps de l'orgasme, une montée brutale, puis une redescente et carrément la perte du souvenir de ce qui nous avait fait monter.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 179 messages
79ans‚ Talon 1,
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Le libre-arbitre est une notion chrétienne qui a servi à soumettre les repentants : le péché originel. L'homme ayant acquis la conscience de soi, peut donc s'observer et constater que c'est lui qui agit. Mais comme il ignore toutes les causes de ses actes, il a l'illusion qu'il décide de son comportement. Vanitas vanitatum. C'est pourquoi Nietzsche demande ce qu'il faut juger : le criminel, les conséquences du crime, le crime, les causes du crime.

"Les hommes agissent toujours en vue d'une fin, c'est à dire en vue de l'utile qu'ils désirent; d'où il résulte qu'ils ne cherchent jamais à savoir que les causes finales des choses une fois achevées, et que, dès qu'ils en ont connaissance ils trouvent le repos, car alors ils n'ont plus de raison de douter.

Les hommes jugent que les choses sont bonnes parce qu'ils les désirent au lieu de les désirer parce qu'elles sont bonnes.

Les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs volitions et de leur appétit, et qu'ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu'ils les ignorent.

La Nature n'a aucune fin qui lui soit d'avance fixée et les causes finales ne sont que des fictions humaines." Baruch S.

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Invité montecristo
Invités, Posté(e)
Invité montecristo
Invité montecristo Invités 0 message
Posté(e)

A ceci près que je trouve que l'on peut se laisser aller, sans perdre son libre-arbitre pour autant.

Par exemple : je sais que tout le monde est de mauvaise foi, cela survient quelquefois et, par bouderie, on fait exactement comme dicte leur mauvaise foi. Du coup, soi-même de mauvaise foi, on peut dire qu'on a été aliéné. Encore que cela ne qu'une forme bénigne. La situation est plus grave quand, à force de mauvaise foi, on s'imagine que ce n'est non plus nous mais autrui seul qui assumera les conséquences -phénomènes de sadisme, d'effets de groupe- .

Se laisser aller, a contrario, consiste déjà à avoir expérimenté.

Par exemple, je me sers une part de gâteau. Ce faisant, j'ignore ce que produit le fait d'ingurgiter tout le gâteau. Nous sommes d'accord, je n'ai expérimenté qu'une partie de l'acte auquel je me prépare, par laisser-aller et mimétisme de ce que font les autres. Je pense à ce moment-là que cela ne sera pas encore gravissime, il peut certes s'agir d'une erreur de justement, alors, mais non d'une aliénation, pas au sens donc que je conçois cette dernière.

Exemple : le désir sexuel -il naît chez l'adolescent à partir ou avant la première masturbation soli/solo ? Qui peut le dire, pourtant il s'agit là d'un désir totalement incontrôlable ou presque. Quand j'ai faim, j'ai faim, sinon j'ai soif, ce que je veux dire c'est que le désir peut ne pas être artificiel ; dès lors, le libre-arbitre n'est pas responsable de l'onanisme, l'aliénation par contre si : à expérimenter, évidemment, mais un fantasme ayant pris corps dans le visionnage d'un porno, n'aura t-il tendance à nous "harceler" davantage que quelque chose de concret ? (cela seul va dans le sens de Spinoza, pas le reste)

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le libre-arbitre est une notion chrétienne qui a servi à soumettre les repentants : le péché originel. L'homme ayant acquis la conscience de soi, peut donc s'observer et constater que c'est lui qui agit. Mais comme il ignore toutes les causes de ses actes, il a l'illusion qu'il décide de son comportement. Vanitas vanitatum. C'est pourquoi Nietzsche demande ce qu'il faut juger : le criminel, les conséquences du crime, le crime, les causes du crime.

"Les hommes agissent toujours en vue d'une fin, c'est à dire en vue de l'utile qu'ils désirent; d'où il résulte qu'ils ne cherchent jamais à savoir que les causes finales des choses une fois achevées, et que, dès qu'ils en ont connaissance ils trouvent le repos, car alors ils n'ont plus de raison de douter.

Les hommes jugent que les choses sont bonnes parce qu'ils les désirent au lieu de les désirer parce qu'elles sont bonnes.

Les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs volitions et de leur appétit, et qu'ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu'ils les ignorent.

La Nature n'a aucune fin qui lui soit d'avance fixée et les causes finales ne sont que des fictions humaines." Baruch S.

La Nature n'a aucune fin qui lui soit d'avance fixée et les causes finales ne sont que des fictions humaines." Baruch S.

C 'est vrai , on ne fera donc pas la gueule à dame nature d 'avoir crée toute sorte de chose sans le savoir .N 'empêche si il peut être difficile de s 'en extirper , reste que nous avons un certain nombre de choix possible .Lesquels ? Ceux qui sont en conséquence de ce que la nature a crée ou ceux que nous oserions faire sans que ceux là soient à leur tour une zone d 'influence sur autrui .

Là , je crois que la vie offre d 'innombrables possibilités , de différences , de rencontres , de perspectives nouvelles qui finalement ouvrent l 'esprit .

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 179 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Montecristo, il faut dissocier ce qui est appétit (instinct, inné) du désir qui est l'appétit dont on a conscience. Ex : j'ai faim (appétit), j'ai envie de fromage (désir, acquis). C'est pareil pour la sexualité. Si l'on suspendait un nouveau-né et qu'on l'élevait sans aucun contact, adulte, il aurait des pulsions sexuelles (appétit) mais ne saurait pas avec qui ou quoi les assouvir (désir). L'homme est bien un animal culturel.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Quand même : quand tu regardes ton futur, tu entrevois plusieurs versions possibles. Au moment d'un choix personnel, ces futurs te sont présentés et tu dois arbitrer entre les possibles. C'est bien du libre arbitre, même s'il est limité.

Quand quelqu'un tue : il avait le choix de ne pas tuer, il a choisi le futur dans lequel il tue. Il est pleinement responsable de son choix.

Grossière erreur dans laquelle nous fourvoie notre égo qui veut nous amener à penser (et qui apparemment qui y réussit très bien) que nous sommes des entités hors de la Nature.

Hors, dans l’absolu, chacun de nous est, aussi petite soit-elle, une partie de la Nature. Nous faisons corps avec elle et c’est donc elle qui agit par notre intermédiaire.

Donc s’il tue, c’est parce-qu’ une pulsion meurtrière résultat d’enchainements de causes/effets dont il ignore la presque totalité l’y amène.

Donc, le véritable responsable de ce choix, c’est la Nature elle-même.

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Invité montecristo
Invités, Posté(e)
Invité montecristo
Invité montecristo Invités 0 message
Posté(e)

Montecristo, il faut dissocier ce qui est appétit (instinct, inné) du désir qui est l'appétit dont on a conscience. Ex : j'ai faim (appétit), j'ai envie de fromage (désir, acquis). C'est pareil pour la sexualité. Si l'on suspendait un nouveau-né et qu'on l'élevait sans aucun contact, adulte, il aurait des pulsions sexuelles (appétit) mais ne saurait pas avec qui ou quoi les assouvir (désir). L'homme est bien un animal culturel.

Sauf qu'alors, l'animal n'a pas de désirs (la partie culturelle d'animal culturel).

Or c'est faux, il y a beaucoup de besoin, beaucoup de laisser-aller au départ, mais à l'arrivée on n'en fait jamais un animal culturel, un animal ne peut donc être aliéné, encore que c'est déjà inexact, en meute l'animal est de manière innée aliéné, tandis que justement l'homme dispose de libre-arbitre, sans aliénation, sans renier ses besoins (si je pars en laissant mon chien chez moi, celui-ci ne se rationnera pas et videra sa gamelle dès le premier jour, le second je reviens et c'est moi qui me fait bouffer).

animal et culturel ce n'est pas une expression comme animus necandi (intention de donner la mort), c'est plus un oxymore, la description d'un paradoxe, mais du coup pourquoi insister sur le premier terme, comme s'il était péjoratif. Laisser-aller, et aliénation, c'est distinct.

Après je suis d'accord sur le fait que chez l'homme, la prise de conscience de son désir lui fait confondre désir/besoin, par le truchement d'une confusion désir/moyen ; le philosophe nihiliste n'a pas tort, peut-être le côté nihiliste est-il trop choquant, pour cette raison cela hérisse un peu.

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Membre, Posté(e)
mic1 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Selon Spinoza : « La possession d’un libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire ».

Je confirme !

je confirme aussi, ca nous arrive a tous le matin au réveil d'etre de bonne ou mauvaise humeur, qui décide?

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  • 2 mois après...
Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si le monde est fini, il a un début et avant ce début il n'a pas choisit d'être. Si le monde est infini, il l'est aussi en temps donc éternel, il existe qu'il le veuille ou non, son existence est involontaire. Alors il est vrai qu'il n'y a pas de libre arbitre.

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Membre, 76ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Le libre arbitre est largement conditionné, donc influencé et limité, soit, mais néanmoins il est plus présent chez les humains que chez les animaux, la preuve nous en parlons ici.

Se poser des questions, c'est la preuve d'un certain libre arbitre.

Après croire en un certain libre arbitre ou non, c'est une attitude philosophique.

Si l'on ne croit pas au libre arbitre, autant mettre fin à sa vie.

C'est une contradiction, mais logique...

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 179 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Selon Spinoza : « La possession d’un libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire ».

Je confirme !

je confirme aussi, ca nous arrive a tous le matin au réveil d'etre de bonne ou mauvaise humeur, qui décide?

La mauvaise qualité du sommeil parce que votre repas du soir fut trop copieux. Spinoza dit qu'il y a une cause première, la cause sans cause : c'est dieu, c'est à dire la Nature.

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

Les choix dont nous disposons sont destinés à nous faire avancer sur une route préalablement tracée. Nous ne décidons ni de la destination ni de la finalité. Notre liberté consiste à emprunter de temps à autres, un chemin de traverse, à flaner plus ou moins longuement ; c'est une liberté réduite !

Croire au libre arbitre c'est sous estimer la toute puissance du subconscient.

Selon C. G. Jung, les rêves, quelquefois, peuvent nous faire pénétrer, subodorer la puissance de l'inconscient qui a déjà effectué le parcours et annonce le dénouement.

« Les rêves [...] peuvent quelquefois annoncer certaines situations bien avant qu'elles ne se produisent. Ce n'est pas nécessairement un miracle, ou une prophétie. Beaucoup de crises, dans notre vie, ont une longue histoire inconsciente. Nous nous acheminons vers elles pas à pas, sans nous rendre compte du danger qui s'accumule.

Mais ce qui échappe à notre conscience est souvent perçu par notre inconscient, qui peut nous transmettre l'information au moyen du rêve. »

C.G. Jung " L'homme et ses symboles "

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