Paris le jour d'après

En ce vendredi 13 novembre 2015, la capitale française vit un terrible drame. Inqualifiable et innommable.

Il y a mort d'hommes.

De ces personnes innocentes, déjà adultes, qui ne demandaient qu'à vivre. Comme sous d'autres cieux et d'autres latitudes où des enfants meurent aussi chaque jour. Dans le silence des médias, l'indifférence de l'opinion internationale et sans que personne ne s'en émeuve. En Palestine, par exemple, où l'on ne compte plus les morts. Des enfants tombent chaque jour sous les balles assassines de soldats israéliens. En Irak aussi, en Afghanistan sous les frappes «expertes» de ces drones américains en folie. En Syrie où l'on se bouscule désormais et devenue depuis quelques temps un véritable terrain d'expérimentation d'armes nouvelles, de nouveau systèmes de guidage et de nouvelles bombes et munitions. Mais la mort a souvent cela de tragique, elle ne choisit pas. Elle fauche tout sur son passage et bien souvent ceux qui ne le méritent pas.

Il y a mort d'hommes.

De ces personnes innocentes, déjà adultes, qui ne demandaient qu'à vivre.

Oui les morts souvent se valent et se ressemblent.

Ils ne demandaient tous qu'à continuer de vivre.

Paix à leur âme !

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5221593

Larmes de crocodile.

J'ai juste le gout de vomir !

Larmes de crocodile.

Hum... oui, c'est précisément ce que je me suis dis en première lecture (du post).

J'ai même failli raller et signaler pour doublon.

Cependant il y a du contenu dans l'article en lien. Un autre regard, une autre approche.

Après, on est d'accord ou pas...

A Victor Hugo, Ce que c'est que la Mort

On cultive le Mal dans notre cœur hideux,

Prétextant que pour vaincre il faut connaître au mieux,

Le vice, la tourmente et l’orage qui luit,

Dans le cœur abîmé du vaurien, du bandit,

Mais le Mal est un cri et il touche notre âme,

Si Dieu nourrit le cœur, alors lui, il l’affame,

Sa voix est un mystère et son œil une tombe,

Ses serments un fléau et ses mots l’Hécatombe,

Et chacun de ses pas voit un homme sombrer,

La souffrance est son don. Les Larmes sa pensée.

Son verbe affable dit au Juge qu’il est Loi,

Son souffle donne l’or à l’Eglise, à la Croix,

Et ses coups portent l’homme au sommet de sa vie,

De l’enfant au vieillard, tout devient Infini,

Et son Eternité, la folie la lui donne,

Et toujours il sourit quand la cloche résonne,

Sur la plaine blanchie de gouttes de rosée,

Où la Paix n’a d’égal que sa triste beauté,

C’est un pâle miroir où son visage blême,

Reflète sa tristesse en un sombre poème...

Mais la Mort ce n’est pas le mal qui nous terrasse,

Ni le Jardin d’Eden où tout scintille ! Hélas !

C’est l’abîme profond où les cris sont murmures,

Et la claire lumière est noyée dans l’obscur,

C’est le vide sans nom des souffles solitaires,

Quand notre corps se plie dans les heures dernières,

Puis qu’il pleure et qu’il prie et s’affaisse éreinté,

L’âme s’envole et vit dans une ou deux pensées,

Et la Mort vient enfin quand les esprits se fanent,

Que l’aube se dissipe aux empires diaphanes.

Maxime Gé

J'ai juste le gout de vomir !

Alors va vomir en silence!

Tu as une telle façon de tricoter tes phrases perfides, que je vais finir par penser que tu as été élevé chez les jésuites!

Oui, c'est bien cruel tout ça, mais ailleurs c'est pas chez nous, on n'a pas le droit d'agir, tous ces pays ont demandé l'indépendance et sont maîtres sur leur sol.

Agissons déjà chez nous, la situation est suffisamment grave, et à l'évidence ça fait 20 ans que nous n'arrivons pas à faire la paix sociale, et nous n'avons plus les moyens.

Maintenant, si des volontaires comme les pleureuses donneuses de leçon veulent faire preuve d'humanisme, rien ne les empêche d'agir.

Alors va vomir en silence!

Tu as une telle façon de tricoter tes phrases perfides, que je vais finir par penser que tu as été élevé chez les jésuites!

Alors va vomir en silence!

Tu as une telle façon de tricoter tes phrases perfides, que je vais finir par penser que tu as été élevé chez les jésuites!

Tu me fais penser à un instructeur à l'Académie militaire qui nous disait :

''Si un ou des hommes dont vous êtes responsable meurent, tachez de mourir avec...sinon vous allez mal dormir durant toute votre vie.''

:bad:

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Il y a mort d'hommes.

De ces personnes innocentes, déjà adultes, qui ne demandaient qu'à vivre.

Oui les morts souvent se valent et se ressemblent.

Ils ne demandaient tous qu'à continuer de vivre.

Paix à leur âme !

http://www.lequotidi...hp?news=5221593

comme pour les maladies on peut mourir de plusieurs causes différentes ,pour les victimes de guerre on peut aussi mourir de plusieurs causes de guerres différentes ...

on peut éradiquer ou lutter contre les maladies en les ciblant et en mettant de l'argent pour la recherche ,pour une guerre c'est pareil ;on peut l'éradiquer en y mettant les moyens ...

se lamenter en comparant entre eux le nombre de victimes que font le cancer ,le sida,ou le maladies coronariennes ne fait pas avancer la lutte contre ces fléaux ....

comme pour les maladies on peut mourir de plusieurs causes différentes ,pour les victimes de guerre on peut aussi mourir de plusieurs causes de guerres différentes ...

on peut éradiquer ou lutter contre les maladies en les ciblant et en mettant de l'argent pour la recherche ,pour une guerre c'est pareil ;on peut l'éradiquer en y mettant les moyens ...

se lamenter en comparant entre eux le nombre de victimes que font le cancer ,le sida,ou le maladies coronariennes ne fait pas avancer la lutte contre ces fléaux ....

Ceux qui n'ont aucun lien avec ce que les états entreprennent sans le dire et qui eux restent moralement responsables de ce qu'ils font et de ce qui parfois arrive de plus tragique. Bien entendu, cela ne se dit surtout pas. Alors pendant que les Eagles of Death Metal exultent devant une salle pleine de mélomanes et que d'autres s'attablent aux terrasses des cafés, dans des quartiers de Paris, non bourgeois et réputés pour la diversité de leurs habitants et leur convivialité, la mort passe, foudroyante. Ils étaient avocat, ingénieur, musicien, ouvrier, français de souche, de toutes origines et de toutes confessions mais aussi étrangers de passage. Algériens, belges, Espagnol, Portugais, Roumains, Britannique, Tunisiennes, chilien, Marocain, Suédois, Américain, sénégalaise, Brésilienne, Suisse et bien d'autres encore. Ils ne demandaient tous qu'à continuer de vivre.

Et qui aurait pu imaginer un jour que Paris serait en 2015 une ville sous couvre-feu. Réputée pour sa sérénité et sa nonchalance, Paris rejoint désormais le camp des villes où tout peut survenir. Le meilleur comme le pire. Et puis cette violence portée à son paroxysme par ceux qui ne sont pas venus d'ailleurs. Ils ont le plus souvent grandi dans ce socle républicain. Ou plutôt à côté puisqu'il les a si souvent rejetés. Dans ces banlieues tristes ou n'existe que l'envie de partir ou de mourir. Bien entendu, cela ne se dit surtout pas. Khaled Kelkal, Mohamed Merrah et d'autres auraient sans doute eux aussi espérer vivre comme tout le monde. Loin de la grisaille des banlieues, de l'univers carcéral et de ceux qui dés l'enfance les ont déjà désignés du doigt, stigmatisés et souvent condamnés. Et dans ces contrées, il n'y aura peut-être jamais de lumière pour ceux qui ne rêvent que d'un peu de soleil. Oui, il y eut pour les plus grands le système colonial prédateur, féroce et avilissant, puis les mines, la souffrance dans la résignation et l'humiliation des bidonvilles pour les autres et enfin le mépris et le ghetto pour les plus jeunes. Bien entendu, cela ne se dit surtout pas.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5221593

(...) Khaled Kelkal, Mohamed Merrah et d'autres auraient sans doute eux aussi espérer vivre comme tout le monde. Loin de la grisaille des banlieues, de l'univers carcéral et de ceux qui dés l'enfance les ont déjà désignés du doigt, stigmatisés et souvent condamnés. (...)

Ce qui est un début de justification du terrorisme...

Non, chaque homme est libre et responsable de ses actes. Seuls quelques uns basculent dans l'inhumanité.

Et si la banlieue est un terreau fertile pour des idéologies dangereuses ce sont néanmoins ces idéologies qui tuent.

Les tueurs de Paris ne luttent pas pour que la situation des banlieues s'améliore. Ils tuent au nom d'une idéologie incompatible avec la République laïque pour des raisons politiques (et financières) qui dépassent le cadre national.

Ce qui est un début de justification du terrorisme...

Non, chaque homme est libre et responsable de ses actes. Seuls quelques uns basculent dans l'inhumanité.

Et si la banlieue est un terreau fertile pour des idéologies dangereuses ce sont néanmoins ces idéologies qui tuent.

Les tueurs de Paris ne luttent pas pour que la situation des banlieues s'améliore. Ils tuent au nom d'une idéologie incompatible avec la République laïque pour des raisons politiques (et financières) qui dépassent le cadre national.

Hommage à La Fontaine -)

Ode aux Enarques

Hasard de l'existence,

Enarque et Paysan cheminoient de concert:

L'un portoit sur l'espaule un sac rempli de grain,

Pour l'aller vendre à la ville et gagner sa pitance;

L'autre aussi s'y rendoit, mais ses tous frais payés,

Afin de pavaner dans quelque conférence.

Avisant le premier:

-"Compagnon", luy dit il, "votre sac est bien lourd.

Remerciez le Destin: je vais vous conseiller,

Moy qui n'ay point de faix, sur l'art de l'alléger."

-"Eh ! Si cela se peut, j'y consens volontiers",

Dit l'autre sans méfiance.

-"Forez-y donc un trou par lequel votre grain

Sera tout naturellement entraîné

En sens et par raison inverses de l'effort:

Il sera plus léger, et vous serez plus fort."

Berné par ce jargon émaillé de promesses,

Le paysan perce la grosse toile et reprend le chemin,

Puis bien-tost s'émerveille:

Le sac, à chaque pas soulevé par Hermès,

Semble comme pourveu de ses ailes puissantes.

Mais arrivé au terme, le voilà qui déchante:

-"Voyez l'effet de votre beau conseil:

Où il ne peut germer, tout mon grain je semois,

Ainsi que j'ay perdu tout espoir de monnoie !"

L'Enarque se défend: "J'avois juste promis

D'alléger votre sac; en quoy ay-je failli ?

Son grain, dans vos deux poches eust deu trouver refuge !"

L'Univers est parfait; c'est raison, ce me semble,

Pourquoi sots et coquins vont si souvent ensemble.

Pierre Tuloup

Topic fermé en attendant sa prochaine modération.