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Quel est le dernier film que vous venez de voir

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Invité Tarid

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Ce film est un délice, une merveille, un chef d'oeuvre, une pépite....Je le conseil fortement, j'ai ADORÉ ! :clapping:

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Pas le film du siècle (dernier), mais ça se laisse regarder. Heureusement qu'il y a quelques rebondissements. 

Michaël Douglas est plutôt bon dans le rôle du mari machiavélique. Ça fait bizarre de voir Viggo Mortensen aussi jeune. 

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Constantinople Membre 18 329 messages
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Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Il est fort possible que Luc Besson ait créé un rôle sur mesure pour Milla Jovovitch, qui était sa femme -il me semble- à l'époque, à l'instar de Guillaume Canet pour Marion Cotillard dans "Les petits mouchoirs" et on l'a vue dans beaucoup de films ensuite (Jeanne d'Arc, Ultraviolet...). Néanmoins, pour l'un tout comme pour l'autre, nous les attendons exactement -ou presque- dans ces rôles, et c'est d'autant plus marqué pour Bruce Willis, c'est tellement trop facile. Bon il y a quelques répliques sympas. Certains acteurs touchent un peu à tous les genres (Brad Pitt, Leonardo di Caprio), c'est sans doute pour cela que Bruce Willis -à mon goût- n'est pas un acteur très intéressant : manque de polyvalence. "Syndrome Schwarzy". J'aurais aimé, par exemple, le voir convaincant dans une comédie romantique. 

Je préfère de loin les seconds rôles souvent chez Besson (à l'exception de Leon peut-être), et même dans Nikita (Jean Réno, Tcheky Karyo), même si encore une fois Anne Parillaud joue admirablement bien. 

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Révélation

Je suppose que la comparaison n'est pas idéale, mais disons que je compare Lynch alors avec un de ces artistes contemporains qui sculptent une girafe sur des wc. Son univers du "bizarre" n'est jamais vide de sens et masturbatoire, il y a toujours un propos, une histoire, un drame. Par exemple c'est vrai que le puzzle de mullholand drive entre les deux univers est presque ludique à décrypter car les éléments de l'un se retrouvent dans l'autre à une place différente, et je pense qu'à chaque visionnage on peut remarquer de nouveaux détails, mais aussi on peut voir par là comment le subconscient de betty transforme la réalité pour l'adapter à ses désirs frustrés : par exemple, elle scinde en deux rita, dans la réalité, rita est son amante qui lui a piqué son rôle, dans l'univers paralléle ou rêve sa partie négative est incarnée par une actrice (qu'elle croise à la soirée) imposée par une espèce de mafia, et sa partie négative par ce personnage qui est amnésique qui a échappé à une tentative de meurtre (qu'elle a elle même orchestrée dans la réalité). Presque chaque scéne est du même acabit. Après il faudrait que je me le revoie parce que ça fait un petit moment.

Oui, vous n'avez pas tort sur le coté un peu trop opposé, pimpant d'un coté, et sombre de l'autre. Le rêve est en quelque sorte un pot pourri du cinéma hollywoodien des années 50. Tous les personnages sont un peu toc. Ca me fait penser à un film qu'une correspondante du forum m'a fait connaitre que je voulais visionner mais dont j'ai oublié le titre, une histoire du 2 soeur dont l'une est une ancienne gloire qui vit de plus en plus au travers de son ancien personnage qui vire de plus en plus dans la folie, et l'autre handicapée à la suite d'un accident de voiture qu'elle a eu alors que sa soeur était au volant. On voir l'une sombrer dans la folie et entrer dans une relation totalement masochiste avec sa soeur, et il y a un twist à la fin. Si ça vous dit quelque chose, j'aimerais bien me le matter. Mais ça il y a comme un écho de ce film en tout cas.

J'ai l'impression que Lynch est à la foi fasciné par cet univers hollywoodien, car on ne peut pas lui faire autant de clin d'oeil sans l'aimer, et en même temps il le détruit aussi en montrant l'envers du décours. D'ailleurs cette scéne où la chanteuse, dans le club silencio, tombe sur scéne alors que la chanson continue je le prends comme ça : la chanteuse meurt, mais le show must go on, avec ce coté toc du playback. En revisionnant le film un jour peut être vous serez un peu plus saisie, parce que vous verrez que le rêve qui est le seul endroit où elle peut encore avoir une paix de l'esprit va se terminer, et on se rend compte que rita n'est qu'une projection d'elle même, d'ailleurs avec le perruque et tout ça, elle lui ressemble de plus en plus....

Pour la scéne lesbienne, elle est conçue comme un fantasme totalement irréel. Aprés je suis un mec, et j'ai trouvé la scéne assez forte du point de vue érotique, donc vous avez surement raison pour la redondance et le fantasme masculinisé. Il s'est sans doute fait plaisir. Quelque part il tombe lui même dans les travers qu'il montre dans le film hé hé, parlez d'une mise en abime.

Par contre moi j'ai totalement aimé l'univers sonore, et musical. C'est une des forces du film et de ce réalisateur, ce coté immersion pour que malgré le coté totalement bizarre, on arrive à y rentrer dedans. Comme ses scénes qui flirtent avec l'horreur, genre ces vieux qui se marrent à l'aéroport, ou cette scéne dans la cafétaria. Enfin je trouve.

Aprés ce n'est pas non plus un film parfait, mais en tout cas, c'est audacieux, ca tient la route, et c'est beau. Ca devient suffisamment rare ces temps ci pour l'apprécier.

 

 

Non mais vous n'avez pas à me convaincre pour Willis, même dans ses films les plus originaux comme 6 eme sens il ne sort rien. Juste que là il lui a pondu un rôle vraiment sur mesure, et c'est là où il est bon en tant que réalisateur. Je l'ai vu dans une comédie romantique à la con, et ben, pareil. j'aime les second rôles de Besson, dans Jeanne d'Arc aussi d'ailleurs.

Anne parillaud comme Jovovitch d'ailleurs n'a rien fait d'autre de transcendant, qu'avec Besson. Enfin je crois. Par contre si Brad Pitt fait des choix parfois audacieux, je ne l'ai jmais vu sortir une performance sortant de son panel habituel du beau gosse à minettes. Là c'est votre coté féminin qui parle, je pense....

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 17 heures, Constantinople a dit :
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Non mais vous n'avez pas à me convaincre pour Willis, même dans ses films les plus originaux comme 6 eme sens il ne sort rien. Juste que là il lui a pondu un rôle vraiment sur mesure, et c'est là où il est bon en tant que réalisateur. Je l'ai vu dans une comédie romantique à la con, et ben, pareil. j'aime les second rôles de Besson, dans Jeanne d'Arc aussi d'ailleurs.

Anne parillaud comme Jovovitch d'ailleurs n'a rien fait d'autre de transcendant, qu'avec Besson. Enfin je crois. Par contre si Brad Pitt fait des choix parfois audacieux, je ne l'ai jmais vu sortir une performance sortant de son panel habituel du beau gosse à minettes. Là c'est votre coté féminin qui parle, je pense....

Je ne cherche pas à vous convaincre, je n’ai rien à vous vendre, même pas un film avec Brad Pitt, promis. Si justement le sieur en question a su sortir de sa « zone de confort » ? Au hasard L’armée des douze singes. Là c’est votre sixième sens qui vous encore lâché en cours de route, me concernant. Ce n’est plutôt pas mon type, davantage celui d’une vieille tante dont le film préféré restera éternellement Légendes d’Automne... (Aaah Tristan *trainée de petits cœurs roses*). Je vous l’ai déjà écrit, en plus. Vous avez une mémoire de poisson rouge, quand ça ne vous intéresse pas. 

Pas vu Jeanne D’Arc, Ultraviolet par contre, je n’en garde aucun souvenir, black-out complet ou presque, c’est dire.

Anne Parillaud a fait une apparition dans l’Homme au Masque de Fer de mémoire (la Reine), et elle a aussi tourné dans des films à succès des années 70, genre Hôtel de la Plage. 

Révélation

Sculpter des girafes sur les WC, l’image est charmante...C’est bien ce que je vous ai écrit plus haut, c’est étrange mais intéressant et loin d’être parfait, ce qui donne aussi la possibilité de pouvoir en parler. Sinon ce serait « trop cool », et «trop bien » et par voie de conséquence trop lisse. 

Camilla est la rivale qui a volé à Diane son rôle, c’est aussi la maîtresse cruelle et perverse qui se joue d’elle et prend plaisir à l’humilier en public. C’est peut-être une prostituée. Et à ce propos, je ne sais pas s’il s’agit ici de dénoncer la prostitution dans l’univers du cinéma ou même Weinstein avec sa petite tête de dimanche pluvieux -qui sévit depuis des lustres- ou des producteurs du genre... Ce serait tentant de dire que oui, mais l’information est si fugace. Je trouve qu’il a tendance à insister davantage, distiller savamment, bien mettre en exergue quand il veut faire passer un message.

Rita est douce, fragile et amnésique. Tout autant que Betty est mièvre et ingénue. Dans le rêve de Diane, les personnages et leurs sentiments sont purs, dans la réalité, ils sont laids voire complètement pourris... d’ailleurs elle va elle-même jusqu’à stipendier un tueur à gages. 

David Lynch montre en effet Hollywood sous son autre jour ici, et au travers l’histoire ou la névrose du personnage principal, Diane (dont on voit le cadavre furtivement d’ailleurs vers le milieu du film sans parvenir à l’identifier, c’est malin). Son « rêve » ou l’environnement rassurant qu’elle s’est créé n’est que l’expression des mécanismes de défense psychique mis en place, lui permettant de lutter ainsi contre l’angoisse (causée par la mort de Camilla, dont elle est responsable), jusqu’à la résurgence ou le dénouement. Les âmes les plus sensibles sont broyées par le monstre Hollywood. 

Un bisou avec la langue et la vue de deux poitrines de femmes, waouh super extatique ! Vous aviez 14 ans la dernière fois que vous avez regardé cette scène ? 

Est-ce qu’il dénonce ici ou bien sert-il au spectateur, juvénile (désolée hein), ce qu’il a vraiment envie de voir ? Après tout depuis qu’Hollywood est Hollywood la Femme n’est accessoire au service de l’Homme. Une potiche au mieux, un corps au... quoi que non, rien est mieux. Ce milieu est extrêmement sexiste, machiste, misogyne, il faudrait être atteint d’une sévère cécité pour ne pas s’en rendre compte. 

Au sujet du « club », ce qui m’a frappé dans ce passage, plus que la chanson en elle-même, l’abondance du maquillage, l'évanouissement ou le fait que ce soit un passage « charnière » du film, c’est l’intro. Toute cette insistance sur le fait que toutes les chansons sont pré-enregistrées (le monologue est assez long). Hollywood est un milieu factice. 

De toute évidence, oui, c’est une critique d’Hollywood et bien qu’il semble y être profondément attaché.

A contrario d’un Hitchock où la musique (souvent mythique) est bien amenée, là j’ai vraiment eu une sensation d’étouffement. C’était trop, et presque incessant. Il y avait déjà cette ambiance lourde, planante, ces décors feutrés, ces rideaux poussiéreux. Quand c’est trop, c’est trop. 

Le film que vous cherchez c’est sûrement Qu’est-il arrivé à Baby Jane? C’est très certainement un bon film, pour l’époque. Dans ma mémoire, c’est gris, le traitement du son, altéré (comme dans tous ces films d’époque), c’est cousu de fil blanc... et ça me rappelle surtout que quand on est gosse, on a pas le choix du programme. Bon visionnage, sinon.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Je ne cherche pas à vous convaincre, je n’ai rien à vous vendre, même pas un film avec Brad Pitt, promis. Si justement le sieur en question a su sortir de sa « zone de confort » ? Au hasard L’armée des douze singes. Là c’est votre sixième sens qui vous encore lâché en cours de route, me concernant. Ce n’est plutôt pas mon type, davantage celui d’une vieille tante dont le film préféré restera éternellement Légendes d’Automne... (Aaah Tristan *trainée de petits cœurs roses*). Je vous l’ai déjà écrit, en plus. Vous avez une mémoire de poisson rouge, quand ça ne vous intéresse pas. 

Pas vu Jeanne D’Arc, Ultraviolet par contre, je n’en garde aucun souvenir, black-out complet ou presque, c’est dire.

Anne Parillaud a fait une apparition dans l’Homme au Masque de Fer de mémoire (la Reine), et elle a aussi tourné dans des films à succès des années 70, genre Hôtel de la Plage. 

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Sculpter des girafes sur les WC, l’image est charmante...C’est bien ce que je vous ai écrit plus haut, c’est étrange mais intéressant et loin d’être parfait, ce qui donne aussi la possibilité de pouvoir en parler. Sinon ce serait « trop cool », et «trop bien » et par voie de conséquence trop lisse. 

Camilla est la rivale qui a volé à Diane son rôle, c’est aussi la maîtresse cruelle et perverse qui se joue d’elle et prend plaisir à l’humilier en public. C’est peut-être une prostituée. Et à ce propos, je ne sais pas s’il s’agit ici de dénoncer la prostitution dans l’univers du cinéma ou même Weinstein avec sa petite tête de dimanche pluvieux -qui sévit depuis des lustres- ou des producteurs du genre... Ce serait tentant de dire que oui, mais l’information est si fugace. Je trouve qu’il a tendance à insister davantage, distiller savamment, bien mettre en exergue quand il veut faire passer un message.

Rita est douce, fragile et amnésique. Tout autant que Betty est mièvre et ingénue. Dans le rêve de Diane, les personnages et leurs sentiments sont purs, dans la réalité, ils sont laids voire complètement pourris... d’ailleurs elle va elle-même jusqu’à stipendier un tueur à gages. 

David Lynch montre en effet Hollywood sous son autre jour ici, et au travers l’histoire ou la névrose du personnage principal, Diane (dont on voit le cadavre furtivement d’ailleurs vers le milieu du film sans parvenir à l’identifier, c’est malin). Son « rêve » ou l’environnement rassurant qu’elle s’est créé n’est que l’expression des mécanismes de défense psychique mis en place, lui permettant de lutter ainsi contre l’angoisse (causée par la mort de Camilla, dont elle est responsable), jusqu’à la résurgence ou le dénouement. Les âmes les plus sensibles sont broyées par le monstre Hollywood. 

Un bisou avec la langue et la vue de deux poitrines de femmes, waouh super extatique ! Vous aviez 14 ans la dernière fois que vous avez regardé cette scène ? 

Est-ce qu’il dénonce ici ou bien sert-il au spectateur, juvénile (désolée hein), ce qu’il a vraiment envie de voir ? Après tout depuis qu’Hollywood est Hollywood la Femme n’est accessoire au service de l’Homme. Une potiche au mieux, un corps au... quoi que non, rien est mieux. Ce milieu est extrêmement sexiste, machiste, misogyne, il faudrait être atteint d’une sévère cécité pour ne pas s’en rendre compte. 

Au sujet du « club », ce qui m’a frappé dans ce passage, plus que la chanson en elle-même, l’abondance du maquillage, l'évanouissement ou le fait que ce soit un passage « charnière » du film, c’est l’intro. Toute cette insistance sur le fait que toutes les chansons sont pré-enregistrées (le monologue est assez long). Hollywood est un milieu factice. 

De toute évidence, oui, c’est une critique d’Hollywood et bien qu’il semble y être profondément attaché.

A contrario d’un Hitchock où la musique (souvent mythique) est bien amenée, là j’ai vraiment eu une sensation d’étouffement. C’était trop, et presque incessant. Il y avait déjà cette ambiance lourde, planante, ces décors feutrés, ces rideaux poussiéreux. Quand c’est trop, c’est trop. 

Le film que vous cherchez c’est sûrement Qu’est-il arrivé à Baby Jane? C’est très certainement un bon film, pour l’époque. Dans ma mémoire, c’est gris, le traitement du son, altéré (comme dans tous ces films d’époque), c’est cousu de fil blanc... et ça me rappelle surtout que quand on est gosse, on a pas le choix du programme. Bon visionnage, sinon.

Oui c'est ça, merci de la référence. Quelle culture cinématographique.
 

Révélation

Je suppose qu'on pourrait faire l'expérience d'inverser les parties : partie flashback, puis rêve, réveil/clé bleue/suicide. Ca ruine le film mais ça le rend tout de suite plus cohérent et on perçoit mieux l’enchevêtrement des élément réalité/rêve ou réalité parallèle. Tout est interprétable, par exemple le fait que le tueur soit maladroit une espèce d'espoir refoulé qu'il rate son coup. Quand elle passe son audition et qu'elle sort une incroyable performance, le réalisateur est un abruti qui ne s'en aperçoit même pas, c'est probablement la frustration de ne pas avoir été prise pour le rôle. Dans le rêve le réalisateur aux lunettes noires flashe sur elle aussi, et est humilié par sa femme de surcroit, comme si à la fois elle enviait camilla de lui avoir tapé dans l'oeil ; il est utilisé et cocufié par sa femme dans le rêve comme probablement elle pense que Camilla le manipule dans la réalité, comme elle l'a probablement manipulée elle aussi à un moment donné de leur histoire. Je ne crois pas que ce soit une prostituée au sens strict du terme, mais où est la Frontière ? C'est une pseudo actrice qui vend son corps pour arriver au succès, et utilise/se fait utiliser. Qui sait c'est peut être vraiment ne prostituée de luxe avec une espéce de mafia autour d'elle. Je me souviens aussi de la maniéré dont le rêve se termine, la propriétaire de la maison arrive dans la chambre, et Betty a simplement disparu. Comme si la réalité parallèle ou le rêve continuait à exister sans elle. Bizarre comme effet également. Je me le rametterai à l'occasion.

Je me souviens d'avoir vu un interview avec Naomi Watts où elle disait que Mullholand Drive, c'est une avenue où en tant que jeune actrice, quand elle était au fond du trou, elle descendait avec les idées noires et se disait qu'un coup de volant à droite ou à gauche et ça en était fini, alors que les bons jours, c'était une des voies les plus magnifiques à descendre en voiture. C'est un peu l'effet que fait ce film. Il y a une fascination/repulsion pour tout ce que produit, provoque, engendre hollywood.

J'étais jeune oui, mais pas 14 ans non plus....C'est sur que depuis, avec les séries du genre GOT et le porno en libre accés, ça fait un peu petit joueur. Mais c'est le contexte disons, une amnésique et une hétéro dans une scéne lesbienne, je comprends que ça puisse être un fantasme du point de vue de betty, dans son rêve, innocence perdue, etc.

 

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Résultat de recherche d'images pour "seventh heaven (1937) james stewart"

Un peu avant la première grande guerre, un employé des égouts de Paris veut s'élever socialement, au bras d'une femme ravissante. Il sauve une femme de la police en la gardant chez lui. Il s'agit du remake parlant du classique de Frank Borzage. Dans cette version relativement oubliée, Simone Simon et James Stewart reprennent les rôles de Janet Gaynor et Charles Farrell

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 21 heures, Constantinople a dit :

Oui c'est ça, merci de la référence. Quelle culture cinématographique.
 

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Y a pas d'quoi. Je défonçais plutôt pas mal aussi à "la roue de la fortune" et "aux chiffres et aux lettres", mais bizarrement c'est un truc dont je me vante très peu dans les dîners mondains.

Bette Davis a le physique qui accompagne plutôt bien le rôle, pour ce dont je me souviens.

Bien vu pour l'audition, c'est ce que je me suis dit aussi... tellement énorme et c'est ce que je vous écrivais plus haut, quand David Lynch a voulu faire passer une idée dans ce film, elle est passée. 

Vous seriez bien capable de nous faire 12 pages d'interprétation sur ce film *sourire en coin* 

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Au sujet du "réalisateur aux lunettes noires" (Adam ?), l'interprétation que vous en faites me semble vraiment tirée par les cheveux. La scène de tromperie induit juste, à mon sens, que le milieu est tellement pourri, pour tous, qu'il est difficile d'avoir une vie saine, normale, bien rangée, pour ces "acteurs". 

Il choisit la fille, parce qu'on lui a dit de choisir la fille, celle qui chante, quand bien même les autres pourraient avoir du talent. Ce qu'il m'a semblé mettre en avant là, c'est que tout est histoire de réseau, plus que de mérite. Ça fonctionne pour Hollywood, mais ça fonctionne aussi partout.

Non, c'est au moment où le tueur à gage se renseigne sur Camilla dans la rue auprès d'une prostituée, qui laisserait à supposer qu'elle puisse en être une. 

Et quand il est obligé d'assassiner tout ce qui bouge dans le bureau, je ne sais trop ce qu'il a voulu exprimer à ce moment-là... ça marque évidemment, je ne suis pas convaincue toutefois par votre interprétation. 

Je le reverrais peut-être dans 10 ou 20 ans, mais pas maintenant, c'est trop frais et j'aurais l'impression de perdre mon temps. 

Vous faites une fixette sur GOT, il y a bien pire, en la matière, je puis vous l'assurer.

Ah vous êtes aussi capable d'intellectualiser la scène de sexe.

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Membre, claniste, 107ans Posté(e)
cry baby Membre 44 061 messages
107ans‚ claniste,
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Le 12/07/2018 à 17:00, Quality a dit :

Ce film est un délice, une merveille, un chef d'oeuvre, une pépite....Je le conseil fortement, j'ai ADORÉ ! :clapping:

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je partages ton avis,je l'ai vu au cinéma! excellentissime!!

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Résultat de recherche d'images pour "chéri je me sens rajeunir"

Barnaby Fulton, chimiste de talent, tente de mettre au point une eau de jouvence. La guenon qui lui sert de cobaye s'échappe et l'imitant, concocte sa propre mixture. Barnaby en boit et se conduit comme un gamin. Puis c'est sa femme qui en ingurgite...

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Le 14/07/2018 à 15:41, Léna-Postrof a dit :

Y a pas d'quoi. Je défonçais plutôt pas mal aussi à "la roue de la fortune" et "aux chiffres et aux lettres", mais bizarrement c'est un truc dont je me vante très peu dans les dîners mondains.

Bette Davis a le physique qui accompagne plutôt bien le rôle, pour ce dont je me souviens.

Bien vu pour l'audition, c'est ce que je me suis dit aussi... tellement énorme et c'est ce que je vous écrivais plus haut, quand David Lynch a voulu faire passer une idée dans ce film, elle est passée. 

Vous seriez bien capable de nous faire 12 pages d'interprétation sur ce film *sourire en coin* 

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Interpréter non, en réalité il n'y a pas grand chose à interpréter "intellectuellement" parlant : en terme de scénario c'est assez simple, une femme connait la déchéance hollywoodienne jusqu'à en venir à tuer  son ex amante (qu'elle jalouse, envie etc) et ce qu'on vit pendant les 3 quarts du film est une sorte de rêve de "comment tout aurait du se passer". Les "balises" sont là et ce qu'on peut interpréter sont les détails, du genre, est ce un rêve ou un fantasme, , est elle rita ou betty dans le rêve, quel est le clodo bizarre à l’arrière du "dinkies", etc.

D'ailleurs beaucoup d'éléments ne sont là que pour donner une touche à un tableau et n'apportent rien je pense au scénario, une touche hitchcockienne par ci, un peu de grotesque par là, de terreur ici, de sexe ou de romance, saupoudré de drame dans telle scéne, de comédie, etc...Je ne crois pas que Lynch soit un très bon scénariste, il ne part pas d'une histoire à mettre en image, il est plutôt du genre fétichiste, un objet, une chanson (llorando), un mot, une couleur sur laquelle il va construire un univers autour, et un scénario pour raccorder le tout. Ça ne me dérange pas perso', parce que c'est bien fait, et beau.

Tout n'est pas calculé pour coller à un scénario défini au millimètre prêt (beaucoup de trames ou persos sont laissés en plans juste aprés avoir été lancés par ex) mais pour donner un corps à une succession de tableaux dans lesquels on rentre dans une ambiance, et c'est ce que j'aime dans ce film, cette espèce d'immersion dans un univers. Il y a énormément de mise en abime aussi, on voit des acteurs jouer des personnages mais aussi des personnages jouer des acteurs, des personnages jouant des acteurs jouant des personnages....heu...des switchs d'identités, un peu comme la scéne de danse du tout début ou tous les danseurs se mélangent dans les ombres.

La scéne du club silencio est un bel exemple, mais celle du dinkies où le mec raconte son cauchemar, aussi, j'aime beaucoup cette scéne. On ne sait pas qui est ce type, mais le cauchemar qu'il raconte avec gène, qui devient réelle et toute la suite donne une atmosphère géniale : Cette scéne est un peu une image de film, un entrelacement entre rêve et réalité, folie, incertitude de distinguer les deux, surnaturel, mort, etc...

Globalement oui c'est un film sur Hollywood, son coté toc, factice, hypocrite, mais en même temps fascinant et clinquant, glauque et merveilleux. Quelque part aussi c'est une sorte de confrontation avec l'hollywood des années 50 voire 30 et le contemporain. Le personnage de COCO par ex semble être une émanation de cet hollywood old school alors que Camilla et son réalisateur à cette soirée une incarnation du moderne. Je suis sur qu'il y a des tas de clins d'oeils réservé aux connaisseurs. Les scénes burlesques prennent les archétypes hollywoodiens (cow boy, tueur à gage, mafia) et en détourne le cliché (mafieux burlesques, tueur poissard, cow boy complétement décalé...), et au final même le réalisateur qui lutte contre l'imposition de l'actrice qu'on aurait pu faire passer pour un artiste intègre est ridicule, bouffi d'orgueil, grande gueule, cocu, hypocrite. Je suppose que c'est la vision d'hollywood de Diane, aigrie et revancharde, nostalgique du cinéma qu'elle a connu gamine alors qu'lle se rêvait actrice, detestant celui dans lequel elle a échoué pour des raisons autre que son manque de talent (selon elle) : tout est histoire de réseaux oui, .

Après vous avez raison ce film a beaucoup de défauts, je me le suis rematté pour me rafraichir les idées, et c'est vrai qu'au final, les deux univers sonnent factices, ou toc, de sorte qu'on arrive pas à prendre totalement au sérieux les personnages si ce n'est la musique pour moi qui rend brutalement réél le coté dramatique de ce qui est en train de se passer. Normalement la fin du film est un climax est cette partie du diner est ratée, plate, sonne fausse et n'est là que pour donner la clé de la premiére partie du film, il ne s'est pas foulé, comme si une fois qu'il avait tout donné avec le "rêve" ou l'univers parallèle, il avait envie d'en terminer.. Le fait que ce soit un rêve est aussi un bon pretexte pour ne pas trop se soucier de la narration, des scènes sont déconnectées (l'histoire du réalisateur, adam, par ex aurait pu être mieux emmenée, ou tout le parfum "thriller", le coté "vertigo" d'hithock également, et pourquoi pas faire planer l'idée que c'est une histoire de fantômes, pourquoi pas après tout : j'ai bien aimé le fait qu'à la fin du "rêve", la propriétaire de la maison entre dans la chambre l'air d'avoir entendu quelque chose sauf que les personnages se sont volatilisés). Brouiller les repéres de temporalité est bien pratique aussi, mais ça ne gâche rien au film de rester dans le flou.

Cette structure rêve au début réalité à la fin aurait pu être plus originale, genre, la réalité émerge par petit bout, pourquoi pas dans un film dans lequel betty passe une audition. Peut être que ça aurait fait une bonne série télé plus qu'un film également, je crois qu'à l'origine, c'était supposé être un spinn off de twin peaks. Malgré tout se dire qu'un film comme ça était en quelque sorte un blockbuster à l'époque, ça fait bizarre.

Je n'intellectualise pas la scéne lesbienne, juste qu'elle s’insère parfaitement dans le film pour moi. Je pense que l'autre scéne seins nus est un autre fantasme, pas un flashback, qui est interrompu, et la scéne de masturbation une indication que plus elle avance, plus elle souhaite vivre dans ses fantasmes et rêves, et moins elle y arrive. Peut être que le rêve est en réalité une ultime divagation cérébrale sous drogue qu'elle a ingurgité pour se suicider, car on voit un tube de pilules ville lorsque les filles découvrent son cadavre dans le "rêve.". Hmm oui finalement je pourrais donner quelques pages d'interprétations lol.

 

 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le grand soir - Dupontel, Poelvoorde, Brigitte Fontaine, quelques guests stars. Sacré casting. Aux manettes, Delépine et Kervern. Une dinguerie... mais un message qui passe, tout de même.

L'amant - il paraît qu'il est à regarder parce que c'est un classique. Il a été intéressant d'en apprendre plus sur Marguerite Duras, sa construction en tant qu'écrivain, ou ses motivations (climat familial défavorable, notamment). La relation entre les deux personnages principaux a son côté dérangeant, et les thèmes gravillonnants autour également. Les paysages et décors restent très beaux. Le film n'est pas dénué d'intérêt. 

 

Modifié par Léna-Postrof
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 9 heures, Constantinople a dit :
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Mulholland Drive pour les Nuls, par Constantinople.

Bon on va pas remettre une pièce dans le cochon : c'est bien vu, mais vous avez l'avantage aussi de l'avoir vu 2 fois. 

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Invité
Invité Invités 0 message
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Résultat de recherche d'images pour "rendez-vous james stewart"

Chez Matuschek et Cie, une grande boutique de maroquinerie, le jeune Alfred Kralik, l'adjoint du patron, et Klara Novak, une nouvelle employée, vont échanger une correspondance amoureuse, sans savoir qui ils sont, à l'aide de petites annonces

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
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Annihilation.

Qui l’a vu?

 

Un film qui a tout pour (me) plaire: très bon casting (Nathalie Portman est épatante comme toujours), scénarios bien ficelé, thèmes intéressants (sur la biologie cellulaire, l’auto-destruction etc.)

Le scénario parle de voyage, mais il s’agit peut-être d’un voyage interne qui pour certains, s’apparentent à de la dépression. Ce voyage fait donc froid dans le dos, mais en même temps, il peut être sublime.

C’est un film que j’adore...détester. 

 

 

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Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 13 heures, Léna-Postrof a dit :

Mulholland Drive pour les Nuls, par Constantinople.

Bon on va pas remettre une pièce dans le cochon : c'est bien vu, mais vous avez l'avantage aussi de l'avoir vu 2 fois. 

Oui...Et j’utilise le forum pour ne pas saouler mon entourage en discutant une demi heure d'un plan comme celui là.

3390d9d8f9de3634fe7c13a15b10368c.jpg

Sorry about that.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 976 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 37 minutes, Constantinople a dit :

Oui...Et j’utilise le forum pour ne pas saouler mon entourage en discutant une demi heure d'un plan comme celui là.

3390d9d8f9de3634fe7c13a15b10368c.jpg

Sorry about that.

C'est original, ça a au moins l'intérêt de changer de ceux qui l'utilisent pour décharger leur haine ou leurs frustrations. 

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