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Un partage du Moyen-Orient qui dure depuis un siècle


bena11

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu:

La conflictualité actuelle du Moyen-Orient est un effet lointain de cet accord secret signé par l'Angleterre et la France en 1916 !

On va bientôt célébrer le centenaire de l'accord secret Sykes-Picot. L'Anglais Marc Sykes et le Français Georges Picot ? Ces deux diplomates ont, en toute confidentialité, scellé le 16 mai 1916, en pleine Première Guerre mondiale, le futur partage du Moyen-Orient, alors sous la domination de l'Empire ottoman. Cet accord confidentiel entre les deux principales forces militaires, alliées dans l'affrontement avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, produit encore ses effets un siècle plus tard, dans les conflits qui ravagent le Proche et le Moyen- Orient.

:bad:

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 278 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Cet accord confidentiel entre les deux principales forces militaires, alliées dans l'affrontement avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, produit encore ses effets un siècle plus tard, dans les conflits qui ravagent le Proche et le Moyen- Orient.

Tu peux préciser ?

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 608 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Ce qui est pratique avec les maghrébins ou les arabes, c’estque tous leurs problèmes ne viennent jamais d’eux-mêmes ?

C’est toujours de la faute des autres…

S’en est confondant de naïveté! (Ou Plutôt d'une mauvaise foi systématique)yahoo.gif

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

On a les mêmes monomaniaques paranoïaques au FN, persuadés que nos problèmes à nous viennent des autres aussi...

C'est pratique de penser comme ça... On est toujours l'innocent, le trop bon trop con, le gros con qui s'ignore.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Cet accord confidentiel entre les deux principales forces militaires, alliées dans l'affrontement avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, produit encore ses effets un siècle plus tard, dans les conflits qui ravagent le Proche et le Moyen- Orient.

Peut-être.

Il faudrait que tu expliques.

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu:

En 1914, l'Empire ottoman était « l'homme malade de l'Europe », pour reprendre l'expression de l'empereur russe Nicolas Ier de 1853. Ce propos, qui caractérise, paradoxalement, l'ancrage européen de l'actuelle Turquie, souligne, également, la lente érosion de l'Empire turc. Au XIXème siècle, la « Sublime Porte » a déjà perdu ses possessions en Europe même : en 1830, la Grèce, soutenue par les puissances occidentales, accède à l'indépendance. Puis, l'empire est incapable d'empêcher l'indépendance des Balkans. Il a déjà perdu ses possessions dans le Maghreb : la France a pris possession de l'Algérie et de la Tunisie. L'Egypte est anglaise.

En 1913, la défaite turque dans la seconde guerre balkanique confortait la volonté du parti des Jeunes-Turcs, alors au pouvoir, de se débarrasser des ingérences occidentales «mais au prix d'un centralisme autoritaire qui suscitait l'émergence d'un mouvement autonomiste arabe, prêt à chercher des appuis chez les Européens », note l'historien Henry Laurens.

Leur volonté de relever l'empire les entraîne dans l'alliance avec l'Empire allemand. En 1914, les jeunes-Turcs déclarent la guerre à l'Entente franco-anglaise et entreprennent de grandes offensives vers l'Égypte et le Caucase. Ce sont des échecs : l'empire n'a pas les moyens de sa politique, il est ravagé par les épidémies et les famines. Les Jeunes-Turcs entendaient, également, s'affranchir des dominations étrangères européennes et liquider les autonomismes locaux : les Arméniens (70% de la population en meure, la plupart des autres s'enfuient), les populations chrétiennes, chiites, les élites politiques arabes indépendantistes, en payèrent un lourd tribut. Cherchant à déstabiliser les deux grandes « puissances musulmanes » que constituent les empires coloniaux français et britanniques, les Ottomans appellent même à la « guerre sainte », au djihad. Déjà, l'Islam sert de caution à de prosaïques enjeux territoriaux. Mais l'appel à la guerre sainte, lancé par le sultan comme calife de l'islam, a peu d'échos.

:hu:

Un partage du Moyen-Orient qui dure depuis un siècle

Pour défaire le pouvoir ottoman, l'Angleterre et la France qui regardent avec avidité les beaux restes de l'empire chancelant, tentent une intervention directe dans les Dardanelles, sur la côte turque, en 1915. Un gros échec. Les deux pays, en revanche, soutiennent avec succès la « grande révolte arabe » menée contre l'Empire ottoman par le chérif Hussein, émir de La Mecque. Le célèbre Lawrence d'Arabie était l'un des agents anglais chargé du travail sur le terrain.

Fin 1915, la France et l'Angleterre, alors à la tête des deux empires coloniaux qui dominent le monde, anticipant une éventuelle victoire, se décident à se partager les restes de l'Empire ottoman, déjà moribond.

Ce fut négocié, dans le secret des cabinets ministériels, pour cacher les ambitions, masquer les appétits mais aussi pour étouffer les tensions visibles entre les deux compères car une féroce rivalité existe entre les deux forces coloniales qui chacune veut en « avoir plus».

On arrive, finalement, à un compromis: Les Français administreront, directement, une zone allant du littoral syrien jusqu'à l'Anatolie ; la Palestine sera internationalisée (condominium franco-britannique de fait) ; la province irakienne de Basra et une enclave palestinienne autour de Haïfa seront placées sous administration directe des Britanniques ; les Etats arabes indépendants confiés à la dynastie hachémite de Hussein, seront partagés en deux zones d'influence et de tutelle : l'une au nord confiée aux Français, l'autre au sud aux Britanniques.

La ligne dite Sykes-Picot, qui divise le Proche-Orient, doit aussi permettre la construction d'un chemin de fer britannique de Bagdad à Haïfa. Russes et Italiens donnent leur approbation à cet accord, dont les Hachémites ne sont informés qu'en termes voilés et confus.

:bad:

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Il faudrait prescrire à tous les français : comprendre le monde arabe, de Béligh Nabli.

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel: C pas kompliké, ou si peu ! :p

Le compromis entre les deux puissances occidentales rivales sera, plusieurs fois, remis en cause à la marge par ces dernières et leurs partenaires : le président américain Wilson estime que les Etats-Unis, rentrés dans le conflit en 1917, ne sont, nullement, liés par l'accord secret franco-anglais. La Russie qui est devenue république bolchévique, dans la même période, maintient ses ambitions dans le Caucase et sur l'Iran, anciennes provinces turques.

Les puissances occidentales ont, surtout, à l'époque, pris conscience que le Moyen-Orient possédait en masse une manne précieuse pour toute l'économie mondiale : le pétrole.

Un compromis définitif se dégage à la conférence de San Remo, en 1920: La France reçoit mandat du Liban et de la Syrie, la Grande-Bretagne de l'Irak, agrandi de Mossoul, cédée par les Français en échange d'une participation aux bénéfices pétroliers du bassin de Kirkourk. Les Kurdes à qui les puissances occidentales avaient promis l'indépendance, voient, donc, leurs espoirs noyés dans le pétrole.

L'Angleterre reçoit, également l'Egypte, Chypre et la côte du Golfe Persique, rentrés, formellement, dans la sphère d'influence anglaise qui s'exerce, aussi, sur la Transjordanie et la «Terre Sainte », région désignée, alors, sous son nom romain de Palestine. Le royaume de Jordanie est créé de toutes pièces.

Pour compliquer un peu l'affaire, l'Angleterre, pour affaiblir encore davantage l'empire turc, avait annoncé, en 1917, par la bouche de lord Balfour, l'établissement « en Palestine » d'un Foyer national juif, qui donnera en 1948, la création d'Israël.

L'accord franco-britannique doit, néanmoins, faire face à une double opposition : l'insurrection nationale turque de Mustafa Kemal Atatrük en Anatolie et l'installation du pouvoir des Hachémites, s'appuyant sur les nationalistes arabes, en Irak et en Syrie.

Les fils de Hussein entrent dans le jeu : Fayçal est reconnu monarque d'Irak et son frère, Abdallah, émir de Transjordanie. « Tout est en place, dans ce Moyen-Orient en miettes, pour les guerres et les tragédies qui suivront. Jusqu'à nos jours », note Françoise Germain-Robin. Dans un récent ouvrage, Le piège Daech', l'État islamique ou le retour de l'histoire, Pierre-Jean Luizard analyse les ressorts historiques complexes qui éclairent l'action de ce nouvel acteur dont l'objectif déclaré est l'abolition des frontières héritées du colonialisme.

:hu:

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 608 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

On peut s’envoyer à la figure et à longueur de fil le point de vue des historiens sur les évènements, échafauder des théories sur les effets, les relations, les conséquences… Mais un historien, comme tout individu, n’est pas un être hors sol, il est forcément de quelque part.

Un historien français faisait cette remarque que je trouve particulièrement judicieuse :

« L’histoire, disait-il, c’est comme le projecteur au dos du marcheur, il éclaire le chemin parcouru, mais ne présume en rien le chemin restant à parcourir »

Bena11 ne se console pas de la chute de l’Empire Ottoman au XXeme siècle, apparemment ?

Alors que la Turquie d’aujourd’hui, siège de l’EmpireOttoman hier, était présentée il y a peu, comme un exemple de démocratie à suivre, par les dictatures arabes vacillantes, sous la pression du mouvement islamiste.

D’observer que la Turquie d’aujourd’hui, craint plus l’émergence d’un état Kurde a ses portes, qu’une menace islamiste, qu’elle soutient en fait secrètement, en soutenant daesh sans le dire, puis de bombarder les Kurdes, l’ennemi mortel deBashar.

Au nom d’une règle algébrique de politique d’état : « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.»

En fait, dans le monde islamique, tout change et rien ne change, tout à la fois…

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu: Ce Moyen-Orient si compliqué...

Internationalisation du conflit

Israël, Palestine, Irak, Syrie, Turquie, Iran, Jordanie, USA, Russie, France, Angleterre, les Kurdes, les Chrétiens d'Orient, les réfugiés, le Djihad et le pétrole : un siècle plus tard, tous les acteurs de 1917 sont là ! Les frontières actuelles, définies dans le secret des cabinets diplomatiques sont, semble-t-il, en train d'exploser. Mais comme le souligne l'historien libanais Georges Corn, citée par Lina Kennouche, les entités artificielles et fragmentées, créées par l'accord de 1920, peuvent résister. Il s'est créé, selon lui, des « nationalismes provinciaux » qui ne remettent pas en cause l'ordre politique actuel : si les Etats-Unis depuis l'arrivée d'Obama, sont plutôt en retrait du dossier proche-oriental, « la soft power américaine est colossale, et le nombre de régimes arabes qui sont à la dévotion des États-Unis ou qui font de la surenchère sur la politique américaine, contre l'Iran, est très impressionnant. Croire qu'une puissance impériale a une seule stratégie est une erreur que font la plupart des analystes, et croire en la rationalité des stratégies est une seconde erreur. Un accord avec l'Iran ne fera qu'augmenter l'influence américaine. Sa stratégie même d'endiguement de la Russie et de la Chine passe par le contrôle du Moyen-Orient ».

Oui, mais Par sa percée rapide politique et militaire, Daesh a conquis une partie de l'Irak et de la Syrie et, malgré ses exactions barbares et hyper-médiatisées par lui-même, « l'Etat islamique » a su gagner, politiquement, d'importantes populations sunnites, dans ces deux pays (et peut-être des sympathies ailleurs).

L'arrivée de la Russie complique, encore, la donne, et la place et l'importance de tous les acteurs. Vladimir Poutine fait intervenir, avec force, (et visiblement avec plus de succès sur le terrain que les Occidentaux), son aviation en Syrie tout en soutenant Bachar el-Assad. La Turquie, membre de l'OTAN qui avait, largement, laissé faire Daesh, en échange de son pétrole, annonce sa mobilisation anti-djihadiste, mais s'en prend, surtout, aux populations et formations kurdes, en Turquie et en Syrie. Israël qui avait profité de l'imbroglio général pour conforter sa colonisation, dans les territoires occupés, se heurte, aujourd'hui à, une nouvelle Intifada en Palestine. Les actions désespérées et suicidaires des jeunes palestiniens, viennent aujourd'hui, souligner l'apathie, voire la complicité des « organisations internationales » devant l'occupation illégale des territoires palestiniens, depuis 1967 !

Le 3 octobre, l'Otan organise à partir de samedi son plus grand exercice militaire, depuis plus de dix ans, avec la participation d'environ 36.000 soldats, dans un contexte de tensions avec la Russie sur la Syrie et l'Ukraine. Baptisé Trident Juncture', l'exercice, d'une ampleur inédite, depuis 2002, est prévu jusqu'au 6 novembre. Outre les entraînements terrestres et aériens, des manœuvres navales dans l'Océan atlantique et en mer Méditerranée, les scénarios intégreront toutes les composantes de la guerre moderne, mais aussi la défense antimissiles, les attaques informatiques et la «guerre hybride» Ces manœuvres apparaissent, clairement, comme un avertissement à Vladimir Poutine.

:bad:

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Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

:hu:

La conflictualité actuelle du Moyen-Orient est un effet lointain de cet accord secret signé par l'Angleterre et la France en 1916 !

il faut dire que les anglais ont promis à la fois un grand état panarabe aux uns (accords Hussein-McMahon en 1915), et avec la déclaration Balfour de 1917, un foyer juif en Palestine aux autres... ça ne pouvait que mal finir... et voyant qu'ils ne maîtrisaient plus rien, les britanniques ont fini par refiler le bébé à l'ONU en 47... on connaît la suite...

Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens1 et l'État d'Israël. Débutant officiellement le 14 mai 1948, jour de la création de l'État d'Israël, il prolonge le conflit qui opposait depuis la Déclaration Balfour de 1917, les communautés arabes et juives. (source)
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Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

On a les mêmes monomaniaques paranoïaques au FN, persuadés que nos problèmes à nous viennent des autres aussi...

C'est pratique de penser comme ça... On est toujours l'innocent, le trop bon trop con, le gros con qui s'ignore.

Il suffit de lire "les croisades vues par les arabes" d'Amin Malouf ou Antoine Sfeir (L'islam contre l'islam) pour se rendre compte qu'effectivement, les Arabes ont passé - et passent encore - bcp de tps à se tirer dans les pattes entre eux.

Mais pour ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, la responsabilité des Anglais (et des Français) à travers différents accords contradictoires (Hussein-McMahon en 1915, Sykes-Picot en 1916, puis Balfour en 1917) ne fait, à mon sens, aucun doute.

Les revendications de chaque partie sur les territoires de la Palestine Mandataire se fondent sur plusieurs justifications. Parmi celles-ci se trouvent en bonne place des promesses faites par les Britanniques.

la promesse de McMahon au Chérif de la Mecque

En 1915, les Britanniques et les Allemands essaient l’un et l’autre d’amener les Arabes à se joindre à leur cause (...) et ce sont finalement les Britanniques qui l’emportent. Un accord est négocié entre le Chérif de la Mecque, le roi Hussein ben Ali, et le Haut Commissaire Britannique d’Égypte, Sir Henri McMahon.

Dans une lettre rédigée le 24 octobre 1915, McMahon promet à Hussein l’indépendance et le contrôle arabes sur l’ensemble des zones qui seront libérées de la mainmise turque « à l’exception des deux districts de Mersina et d’Alexandretta et de portions de la Syrie situées à l’ouest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep dont on ne peut affirmer qu’ils sont purement arabes et qui devraient être exclus des limites demandées.» Rien n’indique clairement que la Palestine ne fait pas partie de cette zone.

Déclaration Balfour

Dans une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937) et publiée le 2 novembre 1917, le Ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur James Balfour lui déclare que "le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et [qu’il] emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif (…)"2.

Accord Fayçal-Weizmann de 1919

En 1919, Fayçal ibn Hussein, fils de Hussein ben Ali, accepte les termes de la Déclaration Balfour à condition toutefois que les Britanniques respectent de leur côté les promesses d’indépendance faite par McMahon, ce qui ne sera pas réalisé puisque les Britanniques et les Français n’accordent pas l’indépendance aux Arabes sur les territoires promis (par exemple à Damas) mais suivent une ligne plus proche d’accords secrets conclus entre eux en 1916 : les accords Sykes-Picot.

(source : plan de partition de la Palestine)

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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Vrai que sous la domination ottomane tout allait pour le mieux dans ces régions là, faut-il te rappeler que les Turcs >>> empire ottoman, étaient les alliés des allemands en 1914/18

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Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Vrai que sous la domination ottomane tout allait pour le mieux dans ces régions là,

est-ce que c'est ce qui a été dit ? non.

faut-il te rappeler que les Turcs >>> empire ottoman, étaient les alliés des allemands en 1914/18

c'est très précisément là dessus qu'à joué l'Angleterre... les Arabes ont choisi le camp des anglais contre les allemands (et les turcs) en échange de la promesse d'un grand état panarabe autonome dont ils ne verront jamais la couleur...

et oui, les faits sont têtus... sur ce coup là, l'attitude des anglais (et des français) a clairement embrasé la situation.

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Membre, 63ans Posté(e)
Kim417 Membre 1 176 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Bena11 ne se console pas de la chute de l’Empire Ottoman au XXeme siècle, apparemment ?

ou l'art de déplacer le pb...

le pb n'est pas la Turquie actuelle ou passée, mais le double jeu des anglais qui ont trahi les promesses qu'ils avaient faites aux arabes...

l'heure était au colonialisme, c'est comme ça, ça ne te rend pas pour autant responsable de ce qui s'est passé, pas plus que moi, d'ailleurs... donc inutile de tenter de noyer le poisson comme si tu étais personnellement mis en cause...

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel: Kim417 merci,

Très enrichissante votre intervention.

Internationalisation du conflit

La nouvelle administration Obama avait mis, sous le boisseau, le projet de Georges Bush du « Grand Moyen-Orient », remodeler la région sous prétexte d'y étendre la démocratie, en démantelant les Etats «rebelles», indociles aux volontés géopolitiques des Etats-Unis et de leurs alliés, notamment dans le Golfe. On avait assisté, depuis, à « la mise en œuvre catastrophique de ce projet en Irak en 2003, puis successivement en Libye et en Syrie en 2011 et aujourd'hui au Yémen par le truchement de résolutions de la moribonde Ligue arabe, entérinées par le Conseil de sécurité, note Georges Corn, ces actions ont fait le lit de l'Etat islamique ». Les pétromonarchies, « de concert avec la Turquie, aux aspirations régionales, ont financé et armé cette seconde génération de groupes terroristes, issus de la mouvance d'Al-Qaida, notamment le prétendu «Etat islamique» et le front dit «Al-Nosra».

La diplomatie russe a beau jeu de jouer sur ces nombreuses ambiguïtés du camp occidental. Elle questionne, publiquement, ses gouvernants: « de Bachar el-Assad et de Daesh : quel est le plus dangereux ? ». Daesh, bien sûr ! Et de nombreux pays européens, rendus frileux par l'arrivée massive de réfugiés syrien, sur leur sol, ont tendance, aujourd'hui, à opiner du bonnet.

Au grand dam de Washington, Paris et Londres, les tenants d'une ligne dure, vis-à-vis de Bachar el-Assad, en apparence, d'une trop forte présence russe dans la région, en réalité. Le danger, c'est qu'aujourd'hui les risques d'escalades militaires incontrôlées se multiplient. On voit dans les tribunes, analyses, colloques, poindre les dangers d'une « 3ème guerre mondiale ». On n'en est pas là mais une internationalisation croissante des nombreux conflits du Moyen-Orient, on en est en plein dedans !

:hu:

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

est-ce que c'est ce qui a été dit ? non.

c'est très précisément là dessus qu'à joué l'Angleterre... les Arabes ont choisi le camp des anglais contre les allemands (et les turcs) en échange de la promesse d'un grand état panarabe autonome dont ils ne verront jamais la couleur...

et oui, les faits sont têtus... sur ce coup là, l'attitude des anglais (et des français) a clairement embrasé la situation.

oui c'est clair ....

mais si, ils verront la couleur d'un état pan arabe amputé de la Syrie ,cisjordanie ,et liban ( le Liban ne n'était pas si arabe que ça ) ...c'est donc ni tout à fait vrai ni tout à fait faux

"Afin de respecter leur promesse, les Britanniques donnent le contrôle des territoires de leur mandat situés à l'est du Jourdain (Transjordanie) à l'émir Abdallah, un des fils d'Hussein5. Ils mettent également Fayçal sur le trône du royaume d'Irak, qui succède au mandat de Mésopotamie. Ils fondent ainsi la dynastie hachémite.

Ces dispositions sont officialisées dans le Livre blanc de 1922, également connu sous le nom de « Livre blanc de Churchill »5,6"

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