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Légitime violence


bena11

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu:

Nous sommes hélas nombreux à ne plus supporter l'insupportable.

Nombreux à se faire justice parce qu'aucune institution judiciaire ne peut nous épargner les vrais préjudices.

L'injustifiable n'est pas le mal que nous commettons, mais le mal que nous subissons en nourrissant nous-mêmes la bête qui s'apprête à nous dévorer.

L'offense est toujours illégitime, mais la violence peut dans certaines circonstances devenir plus que légitime...

Légitime, la violence de ceux qui n'ont plus de défense, plus de sens, plus de chance.

Légitime, la violence de ceux qui ne peuvent plus tendre l'autre joue.

Pour la simple raison qu'ils n'en ont plus qu'une pour faire face à l'adversité... à la perversité... à l'obscénité...

Doux Jésus, on ne joue plus. On ne s'agenouille plus, on veut rester debout.

Nous n'en sommes plus au stade des indignés, nous avons régressé, avancé d'un pas et reculé de deux, nous sommes humiliés, désormais.

Nous avons bu le calice jusqu'à la lie, nous sommes avilis et nous crevons d'envie de tout casser avant d'être ensevelis... mourir avant d'être enterrés vivants.

Il n'y a pas plus humiliant que d'être perpétuellement humilié... humilié perpétuel, humilié à perpétuité.

C'est mortel pour notre fierté, c'est cruel pour notre dignité.

Ne nous pardonnez pas, parce que nous savons ce que nous faisons : appel à toutes les consciences pour redonner à l'orgueil un sens.

Plus de place pour l'humilité, l'humiliation occupe toute la place.

Plus question de renoncer à l'orgueil. Il est même pour nous question de le renforcer... Soyons orgueilleux !

Car le voyou n'est pas celui qui a déchiré la chemise, mais celui qui l'a volée.

429041.jpg

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel:Ceux qui croient croire.

Dis-moi tes affirmations, dis-moi tes arguments, en matière de croyance, en matière de philosophie ou de psychologie et je ne saurai pas qui tu es, je te poserai une simple question qui n’a pas de réponse car ce que tu crois et ce que tu affirmes ne reflète pas qui tu es mais comment tu a été éduqué et ce que tu as pu retenir en chemin par mimétisme dans le milieu où tu vivais.

Ne me dis pas que tu as écrasé le serpent en toi car, en ce cas, tu ne serais plus là pour me le dire. Ne me parle pas de ce que tu crois, parle-moi de ta foi et ne me dis pas que c’est la même chose car alors, tu opterais pour l’inquisition. Tu es prosélyte de ce que tu crois, mon frère, pas de la foi qui est gratuite et grâce. Les commandements sont de la foi, pas d’une croyance. L’Amour échappe à toute croyance, toute étiquette que l’on se donne.

Vous êtes « chrétien », enchanté ! Vous êtes « musulman », enchanté ! Mais dites-moi : je ne vois pas marqué « humain » sur votre carte de visite, vous ne prêchez donc que pour la paroisse de votre croyance avec ses rites, ses sacralisations, tout ce qui vous distingue. Et vous n’admettez pas que cette distinction procède d’un instinct grégaire animal. Vous ne vous posez donc aucune question sur l’origine de votre croyance. Universellement, sur la terre, qui êtes vous ?

Vous pensez que la religion est d’un livre et si vous-vous gargarisez des paroles de ce livre vous entrez dans l’ivresse livresque de la lettre avant l’esprit. Vous ne résumez pas à l’essentiel, l’essence du ciel, votre vie : aimer les autres comme soi-même et aimer le créateur de tout son cœur ; quelle gageure ! Être droit et honnête, même sur le Net. Notre parole oblige ; si elle ne nous oblige pas, nous vivons en une dangereuse histoire de «flou ». Au jugement dernier, tous les livres seront brûlés car ils auront été la propriété privée de certains groupes, de certains hommes pour asservir les autres.

On ne peut s’approprier l’œuvre du créateur mais toujours se dire que nous n’en sommes que les locataires et les gardiens. Tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain, tu feras avec ce qui t’es échu. C’est ça vivre dans l’unité. Si on ne réapprend pas la frugalité, on cours à la catastrophe, voilà encore une évidence qui échappe à la multitude composée de gens à la croyance différente n’en faisant pas une richesse d’enseignements mais des confrontations hystériques. Gérer sa dualité, pour s’enrichir du différent pourrait-on dire dans un langage d’aujourd’hui.

A quoi ressemble le monde : a une vigne dont le propriétaire serait parti en voyage ayant confié cette vigne à son fils. Quand il en revient, il constate que la vigne est en désordre et que les ouvriers ont tué son fils. Cette parabole est de tous les temps, elle n’est jamais si actuelle. Il va sans dire que le créateur de l’univers ne part pas en voyage mais ses ouvriers le croient parti, ils sont dans le déni de leur foi et ça ne les sauve pas. J’aime le langage symbolique, allégorique et spirituel, ils nous rapprochent du réel. Il est vrai que le réel peut faire aussi peur que la mort à des gens qui sont déjà morts, même si cela semble paradoxal.

:p

poetiste

NADAKA RAGA GUITAR, musika qui touche les profondeurs de l´âme,

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Membre, 65ans Posté(e)
2strass Membre 1 234 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

:hu:

Nous sommes hélas nombreux à ne plus supporter l'insupportable.

Nombreux à se faire justice parce qu'aucune institution judiciaire ne peut nous épargner les vrais préjudices.

L'injustifiable n'est pas le mal que nous commettons, mais le mal que nous subissons en nourrissant nous-mêmes la bête qui s'apprête à nous dévorer.

L'offense est toujours illégitime, mais la violence peut dans certaines circonstances devenir plus que légitime...

Légitime, la violence de ceux qui n'ont plus de défense, plus de sens, plus de chance.

Légitime, la violence de ceux qui ne peuvent plus tendre l'autre joue.

Pour la simple raison qu'ils n'en ont plus qu'une pour faire face à l'adversité... à la perversité... à l'obscénité...

Doux Jésus, on ne joue plus. On ne s'agenouille plus, on veut rester debout.

Nous n'en sommes plus au stade des indignés, nous avons régressé, avancé d'un pas et reculé de deux, nous sommes humiliés, désormais.

Nous avons bu le calice jusqu'à la lie, nous sommes avilis et nous crevons d'envie de tout casser avant d'être ensevelis... mourir avant d'être enterrés vivants.

Il n'y a pas plus humiliant que d'être perpétuellement humilié... humilié perpétuel, humilié à perpétuité.

C'est mortel pour notre fierté, c'est cruel pour notre dignité.

Ne nous pardonnez pas, parce que nous savons ce que nous faisons : appel à toutes les consciences pour redonner à l'orgueil un sens.

Plus de place pour l'humilité, l'humiliation occupe toute la place.

Plus question de renoncer à l'orgueil. Il est même pour nous question de le renforcer... Soyons orgueilleux !

Car le voyou n'est pas celui qui a déchiré la chemise, mais celui qui l'a volée.

:bo: voilà pourquoi je voterai LEPEN

La palestine et tout le boxon islam je m'en contrefou :sleep:

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la violence n'est jamais justifiable car elle touche toujours trop d'innocents !

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu: Comme je suis en accord avec vous,

PONTE-NOVU CORSICA 8 MAI 1769 - PONT-NEUF PARIS 17 OCTOBRE 1961

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La bataille de Ponte-Novu, qui eut lieu du 8 au 9 mai 1769, est le point final des affrontements entre les troupes de Pascal Paoli — composées de Corses et de mercenaires allemands — et les armées du roi de France Louis XV, aidées de soldats corses du parti français. Ouvrant aux grenadiers français la route de Corte, capitale de la nation corse, cette bataille marque la fin de la seconde et dernière phase de la guerre de Corse. Afin d'en finir avec le gouvernement rebelle de Corse de Pascal Paoli, le commandement français décide de se porter sur Corte en passant par le passage du Golo à Ponte-Novu...Assaillis de tous côté, les Corses tentent alors de repasser sur l'autre rive, mais dans le désordre mêlé à la confusion dans le commandement, les troupes en retraites de Pietro Colle se font tirer dessus par les mercenaires prussiens chargés de défendre le pont.

Assaillis d'un côté par les Français et empêchées de l'autre de passer le pont, les troupes corses sont laminées.

Voltaire, écrit, admiratif, à l'occasion de ce combat :

« L'arme principale des Corses était leur courage. Ce courage fut si grand que dans un de ces combats, vers une rivière nommée Golo, ils se firent un rempart de leurs morts pour avoir le temps de recharger derrière eux avant de faire une retraite nécessaire ; leurs blessés se mêlèrent parmi les morts pour affermir le rempart. On trouve partout de la valeur, mais on ne voit de telles actions que chez les peuples libres. »

Le 17 octobre 1961 a d'abord été oublié au même titre tous les crimes de la Guerre d'Algérie

Au matin du mardi 17 octobre 1961, la police sait qu'une manifestation de masse se prépare ; des cars de police quadrillent la ville, des policiers cernent les bouches de métro aux portes de Paris, prêts à arrêter les manifestants. Aux portes de Paris, à la sortie des métros Étoile, Opéra, dans les couloirs de la station Concorde, sur les Grands Boulevards, les manifestants seront systématiquement matraqués, à coups de crosse, de gourdin, de bâton, souvent jusqu'à ce qu'ils s'effondrent.Les policiers frappent au visage, au ventre, des manifestants qui ne font montre à aucun moment d'aucune violence ni d'aucune résistance. Sur le boulevard Bonne-Nouvelle, au pont de Neuilly, au Pont-Neuf d'Argenteuil et en d'autres lieux, les policiers tirent sur les manifestants. Sur les ponts aux portes de Paris et sur le pont Saint-Michel, des hommes sont précipités à la Seine. En plein Paris et pendant plusieurs heures se déroule une véritable chasse au faciès, à laquelle la population parisienne assiste et collabore même parfois. Le préfet de police M. Papon suit toutes les opérations et se rend lui-même à l'Etoile, pour constater leur " bon déroulement ". Plus de dix mille Algériens sont interpellés. Ils sont internés au palais des Sports, au Parc des Expositions, au stade de Coubertin, au Centre d'Identification de Vincennes, pendant près de quatre jours. Quatre jours pendant lesquels les violences continuent. A leur arrivée, les manifestants sont systématiquement battus. Dans l'enceinte des lieux d'internement, on assiste à des exécutions et nombreux sont ceux qui meurent de blessures non soignées. Au lendemain de la manifestation, le bilan officiel est de deux morts algériens. Il fait état de " tirs échangés " entre la police et les manifestants. Malgré les efforts de quelques parlementaires, le gouvernement empêche la création d'une commission d'enquête. Aucune des plaintes déposées n'aboutira. S'il n'est pas possible de déterminer exactement combien d'Algériens furent tués le 17 octobre 1961 et les jours qui suivirent, il reste que le chiffre de plusieurs centaines de morts, avancé par J-L. Einaudi dans son livre La Bataille de Paris à partir de l'étude de registres de cimetières, de témoignages et de documents internes du F.L.N., est le plus vraisemblable.

Pont Neuf……..Paris.

Ponte Novu…….....Corsica.

Quand les flots coulent, s’écoulent et roulent et portent témoignage.

Seine…

Toi…fleuve des rencontres aux rives giboyeuses.

Toi…fleuve des méandres, qui hésite et qui flâne et musarde au hasard des jours, des saisons et des temps et des amours cachés et des prairies complices,

Toi…fleuve des échanges de marchandises et d’hommes,

Toi…fleuve porteur de Drakkars, de péniches et chalands,

Toi…fleuve des crues, hautes, immenses, larges et calmes et nourricières aussi.

Toi…fleuve caressant et berçant des châteaux, de feux et de lumières.

Toi…Fleuve de culture, de peuples de légendes et de héros vainqueurs et d’armures fêlées,

Toi…fleuve de Paris et de ses barricades enjambées par des Gavroches fous...

Fous d’espoirs insensées et de rêves aussi fous…

Raconte-nous l’histoire.

Entrouvre un peu tes flots, juste légèrement.

Entrouvre ce tombeau de martyrs aux mains nues qui voguent entre deux eaux.

Raconte-nous tes ponts de sinistre mémoire de cette nuit d’automne.

Ta vague coulait glauque, couleur épouvantable d’une Algérie en deuil…

Raconte-nous octobre…à Paris, à l’heure grise.

Golu

Toi…fleuve des tempêtes faites d’écumes blanches,

Toi…fleuve impétueux chantant les transhumances,

Toi…fleuve sans méandres aux rives sans châteaux,

Toi…fleuve légendaire tant pavé de légendes, de feux et des lumières

Toi…fleuve déchainé aux rive de granit,

Toi…fleuve qui finit ta course en caressant les schistes aux senteurs de maquis,

Toi…fleuve qui toujours lave et désaltère le rebelle/maquisard au courage inouï gavé d’insoumission et de justes révoltes.

Raconte

Ce jour là, néfaste, nous étions au printemps…un jour de transhumance.

Raconte

Sous le pont, tu emportais les corps et, acqua in bocca, tu étouffais des cris.

Tu étais en colère

La neige fondait rouge et levait de l’écume couleur de premier Mai.

Nous étions un 8 Mai. Malgré tant de vaillance l’espoir était en deuil, la Corse était vaincue…

Au gré des flots rageurs, tu portais des rêves en drapeaux, ceints d’un drapeau de rêve.,

.

Golu….Seine

Qu’ils soient grands ou petits les fleuves se ressemblent,

Ils caressent des ponts et bien des passerelles qui mènent l’un vers l’autre.

Seine….Golu,

La liberté a ses martyrs partout.

Golu….Seine

La liberté a des frères partout.

Golu….Seine,

Soyez fiers,

Par-dessus les bourreaux de nos martyrs noyés,

Vous charriez l’espoir, vous charriez la vie.

GHJISEPPU MAESTRACCI

ici-on-noie.jpg

http://emmila.canalblog.com/archives/2015/10/17/32789529.html

https://www.youtube.com/watch?v=XF-1XgUvq9Q

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Malheureusement ça se retournera contre eux, les israéliens en rêvaient, que les palestiniens sortent les couteaux : ils vont pouvoir justifier la guerre totale qu'ils avaient programmée bien avant.

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

la violence n'est jamais justifiable car elle touche toujours trop d'innocents !

Dans ce cas, comment répondre à la violence ?

Se soumettre ?

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Votez Le Pen, braves gens. Voyez ce qui est arrivé au peuple allemand en 1945. Soyez plus imbéciles que lui encore !

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Membre, 60ans Posté(e)
Laurent13 Membre 2 608 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Dans ce cas, comment répondre à la violence ?

Se soumettre ?

Non il faut être plus intelligent, trouvez les points faibles de son adversaire et lui faire encore plus mal encore.

Ne jamais se soumettre.

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 58ans‚
Posté(e)

Dans ce cas, comment répondre à la violence ?

Se soumettre ?

ghandi tu connais ???

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

ghandi tu connais ???

Oui et la violence a été totale dans son pays...

Les belles paroles des doux rêveurs pacifistes ne suffisent pas !

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Votez Le Pen, braves gens. Voyez ce qui est arrivé au peuple allemand en 1945. Soyez plus imbéciles que lui encore !

Oui on a disait pour Jorg Haider, il a fait son mandat en Autriche il ne s'est rien passé... ce serait stupide de la part de la droite nationaliste, de copier Hitler et totalement à côté des réalités d'aujourd'hui. Sans compter je le rappelle, qu'Hitler avait une grave maladie mentale.

Quand vous servez cet argument, vous donnez des voix à Marine Le Pen, tellement vous montrez une bêtise crasse, un endoctrinement à deux balles... on dirait un perroquet qui répète un machin qu'il a entendu à la téloche, sans se poser réellement la question de savoir ce qui se passerait. Je vais te dire ce qui se passerait : Marine Le Pen interdirait toute expression religieuse dans l'espace public : plus de voiles, et ceux qui ne serait pas contents dégageraient vers leur merveilleuse Arabie qu'il n'auraient jamais dû quitter. Voilà c'est tout ce qui se passerait...

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 58ans‚
Posté(e)

Oui on a disait pour Jorg Haider, il a fait son mandat en Autriche il ne s'est rien passé... ce serait stupide de la part de la droite nationaliste, de copier Hitler et totalement à côté des réalités d'aujourd'hui. Sans compter je le rappelle, qu'Hitler avait une grave maladie mentale.

Quand vous servez cet argument, vous donnez des voix à Marine Le Pen, tellement vous montrez une bêtise crasse, un endoctrinement à deux balles... on dirait un perroquet qui répète un machin qu'il a entendu à la téloche, sans se poser réellement la question de savoir ce qui se passerait. Je vais te dire ce qui se passerait : Marine Le Pen interdirait toute expression religieuse dans l'espace public : plus de voiles, et ceux qui ne serait pas contents dégageraient vers leur merveilleuse Arabie qu'il n'auraient jamais dû quitter. Voilà c'est tout ce qui se passerait...

pour les nones aussi alors !

(je sens qu'il va me dire "oui mais non elles c'est autre chose")

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu:Toujours se battre, jamais s'abattre, mort je me relèverai !

17 OCTOBRE 1961

Fatima Bedar et Einaudi honorés à Paris

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Moments émouvants et solennels, place du 17 Octobre, à la gare Saint-Denis (Paris), pour la commémoration du 54e anniversaire des manifestations pacifiques nées de la colère d’hommes et de femmes face aux violences racistes qu’ils subissaient au quotidien, et qui se sont vite transformées en journée meurtrière.

La ville de Saint-Denis commémore sans discontinuer, depuis une quinzaine d’années, ces événements tragiques, en hommage à toutes les victimes de la terrible répression des forces de police, ce jour-là à leur tête le sinistre Papon. Il s’est trouvé quand même un ministre de la République française, Michel Debré, qui l’avait porté aux nues. «Pour ses services rendus à la patrie, Maurice Papon mérite bien des éloges de l’Etat français», avait-il dégouliné.

Daniel Meyer, président de la Ligue des droits de l’homme, ancien résistant, lui, s’était désolé que «le 17 Octobre 1961 soit devenu le jour de notre honte».

Prenant la parole, l’ancien responsable de la Fédération de France du FLN, Mohamed Ghafir dit Moh Clichy, a rendu un bel hommage à la ville de Saint-Denis qui «n’a de cesse d’honorer cette date mémorielle par des mesures concrètes, notamment la dénomination de cette place où nous nous trouvons, place du 17 Octobre 1961, inaugurée il y a exactement 8 ans».

S’adressant à Didier Paillard, maire de Saint-Denis, M. Ghafir a déclaré : «Je prends acte avec bonheur et soulagement que la ville de Saint-Denis a fixé la date d’aujourd’hui, ô combien symbolique, pour inaugurer officiellement la nouvelle dénomination de ce vaste et beau jardin public qui s’appellera désormais Fatima-Bedar» en tant que martyre et symbole de sacrifice de la femme algérienne, lors des tragiques événements du 17 Octobre 1961, dont le corps noyé fut retrouvé dans la grille de l’écluse du canal Saint-Denis, le mardi 31 octobre 1961.

Après 45 années après, le 17 octobre 2006, ses restes ont été rapatriés et réinhumés en Algérie, plus précisément au cimetière des Martyrs de Tichy (Béjaïa), dans cette terre qui lui était si chère et pour laquelle elle a offert sa vie, à la fleur de l’âge, bouclant à peine ses 15 printemps.

Le père de Fatima a ainsi vu ses vœux les plus chers exaucés avant de décéder un peu plus tard, en mars 2008, tout à fait serein et l’âme en paix. Emu et conscient de l’impact de ses propos sur les présents, dont les personnels de la mairie de Saint-Denis et une foule d’Algériens, M. Ghafir n’a pas manqué de s’incliner à la mémoire de l’historien Jean-Luc Enaudi, décédé le 22 mars 2014 «qui a été un véritable pionnier» en matière de dévoilement des crimes commis en ce 17 Octobre 1961 à Paris, grâce à ses nombreux ouvrages.

Et d’ajouter : «Après sa mort, je me suis senti tellement redevable envers lui que j’ai considéré comme la moindre des choses de lui consacrer un cahier spécial que j’ai inclus dans la quatrième édition de mon ouvrage.» Désormais, la lutte du colonisé, portée sur le sol du colonisateur, une première dans l’histoire des peuples en lutte, a désormais deux référents essentiels à Paris : la gare de Saint-Denis et le parc Fatima Bedar...

Hamid Tahri

:hu:

http://www.elwatan.com/hebdo/histoire/fatima-bedar-et-einaudi-honores-a-paris-18-10-2015-305704_161.php

Jean Luc Einaudi, " La bataille de Paris, 17 octobre 1961"

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