Macron n'a pas reçu d'invitation pour l'université d'été du PS

Un an jour pour jour après sa nomination à Bercy, Emmanuel Macron est très apprécié de François Hollande et des milieux d'affaires mais peine à convaincre parmi les militants socialistes. Le ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique n'a en effet pas reçu le carton d'invitation pour l'université d'été du Parti socialiste, selon son cabinet, qui se tient à La Rochelle à partir du 28 août 2015.

Officiellement, la cause de cette non-invitation est qu'il n'a plus sa carte du Parti socialiste depuis 2009. Mais officieusement, l'évocation de son nom ne plairait pas aux militants les plus à gauche.

Un chouchou de l'Élysée qui suscite des jalousies

Le ministre suscite beaucoup de jalousies chez ses collègues. Son côté brillant, gendre idéal et souriant ne semble pas plaire à tout le monde. Ses déclarations sur le droit du travail sont vivement dénoncées. "S'il y touche, on est foutus", fait remarquer un ministre. De son côté, le Premier ministre ne le porterait pas non plus dans son cœur.

Mais à l'Élysée, l'ancien banquier et inspecteur des finances convainc. "C'est la révélation politique de l'année, résume un proche du Président de la République. Il n'a pas besoin du PS". Et si François Hollande l'apprécie, c'est aussi grâce à la belle cote de popularité d'Emmanuel Macron. Les Français et la majorité des sympathisants socialistes trouvent l'ancien secrétaire général adjoint de l'Élysée compétent et courageux. Le Président espère ainsi en profiter.

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Macron a le mérite de tenir compte des réalités économiques et de mettre en oeuvre des réformes qui vont dans le sens de l'histoire, sans s'enfermer dans une idéologie. C'est surement l'un des ministres les plus courageux et certainement le plus efficace de ce gouvernement. Contrairement à d'autres il ne s'agite pas devant les médias et bosse au redressement du pays. Forcément ça suscite des inimitiés chez les "commissaires politiques" du parti, mais c'est grâce a des gens comme lui que le pays pourra se redresser.

Macron a le mérite de tenir compte des réalités économiques et de mettre en oeuvre des réformes qui vont dans le sens de l'histoire, sans s'enfermer dans une idéologie.

Les "réformes" proposées par Macron sont bel et bien enfermées dans une idéologie économique, qu'on appelle le néolibéralisme économique. Quand au coup du sens de l'histoire, voilà une sortie qui ne veut rien dire, surtout quand on voit que persister dans ce système ne mène qu'à la catastrophe : renforcement des inégalités, bulles économiques prêtent à éclater, marginalisation des courants hétérodoxes etc.

Si, quand le pays est confronté à un niveau de chômage jamais atteint, permettre a aux magasins d'ouvrir plus longtemps et donc de générer de l'emploi est une posture idéologique, je crains de ne pas comprendre. Macron fait ce qu'il peut pour favoriser l'emploi, alors que son collègue en charge de ce dernier, tente de bricoler les chiffre du chômage pour masquer son incurie, mais lui sera à la Rochelle...

Rien ne dit que la mesure va générer de l'emploi. C'est même fortement contestable ! On nous a fait le même coup avec la TVA des restaurants, avec le succès que nous connaissons

Quand bien même,ce serait recourir à de l'emploi précaire. Et, oui, préférer développer l'emploi précaire à l'emploi stable, c'est une vrai mesure idéologique, ne t'en déplaise.

Je suppose que Marine Le Pen non plus n'a pas reçu d'invitation pour l'université d'été du PS.

Peut être qu'il porte mal la sacro-sainte chemise blanche faussement déboutonnée façon Barclay.

Personne n'aime le bourreau même s'il est utile au seigneur.

Oh ca fera un beau parleur de moins la bas

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Macron n'est pas carté au PS.

Ceci explique peut-être cela.

On se souvient du «J'aime l'entreprise» prononcé devant le patronat il y a un an jour pour jour par le premier ministre Manuel Valls. Ce jeudi, son ministre de l'Économie a réaffirmé cette déclaration d'amour à sa manière: «Vous avez l'amour, et vous avez les preuves d'amour», a déclaré Emmanuel Macron dans son discours de clôture de l'Université d'été du Medef. Si le chef du gouvernement avait reçu une standing ovation, le ministre de l'Économie n'a profité que de quelques timides applaudissements de la salle et s'est contenté d'une moue dubitative du patron des patrons, Pierre Gattaz. Il reconnaît les responsabilités du gouvernement dans la faiblesse de l'activité économique de la France, comme «on l'a suffisamment entendu». «La gauche n'est pas exempte de critiques», admet-il. Elle est notamment couplable d'avoir pu croire, que «la politique se faisait contre les entreprises» et que «la France pourrait aller mieux en travaillant moins.» Une critique explicite des 35 heures qui lui a valu le soutien de son public.

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Putain, il va se faire virer de son job, à dire des vérités pareilles! "Mémère du Nord" a du être à deux doigts de l'attaque cardiaque si elle a entendu ça! :D

Il pouvait pas venir de toute façon, il avait partouze au MEDEF.

Il aurait pu aller à la Rochelle, car pour se faire baiser, le PS c'est quand même ce qui se fait de mieux. :D

Il ira au congrès des Ripoublicains et sera acclamé.

Ripoublicains .

ça vole haut...

Vous ne m'aviez pas passé en ignoré ?

Dommage.

Et ça ?

Ca vole haut ?

Il aurait pu aller à la Rochelle, car pour se faire baiser, le PS c'est quand même ce qui se fait de mieux. :D

Vous ne m'aviez pas passé en ignoré ?

Dommage.

Non, je n'ai pas pu tenir, je n'arrivais pas me passer de tes interventions. :smile2:

Garder un œil sur sa gauche sans ne jamais perdre le Nord. Tandis que la sortie d'Emmanuel Macron sur les 35 heures braque le PS, la droite s'est immédiatement saisie de l'occasion pour saluer le courage du ministre de l'Économie et fustiger l'absence de ligne de l'exécutif.

Le député-maire les Républicains (LR) de Tourcoing Gérald Darmanin a notamment proposé d'offrir «l'asile politique» au locataire de Bercy. Ajoutant, non sans une certaine ironie: «Je ne me représente pas à mon poste de député parce que je choisis ma mairie de Tourcoing. S'il veut venir dans ma circonscription, blague à part, ça se regarde. (...) Je (l')offre à monsieur Macron. Je ne rigole pas du tout. Et d'ailleurs je créerai son premier comité de soutien. Je pense qu'il faut (l')aider. C'est vraiment important pour le pays», a-t-il plaidé sur iTélé, saluant un «garçon manifestement intelligent». «(Il) a compris ce qu'était le problème du pays (...) et il veut libéraliser l'économie: on ne peut qu'être d'accord avec ça».

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C'est pas beau de se moquer du petit Manu, monsieur Darmanin. :D

Un nouveau Besson ?

Comme quoi Macron, à force de sucer les bottes de la droite, il a trouvé un partenaire qui le veut total, parmi ses vrais copains, hein.

C'est pas beau de se moquer du petit Manu, monsieur Darmanin. :D

Au lieu de remettre en cause le fait que Macron parle de travail alors que ce n'est pas son portefeuille, et de sanctuariser les fonctions (qui en auraient bien besoin)... il se "moque".

Tout le sérieux du débat politique français en une phrase...