Le gauchisme culturel...

Tout se qui ce termine par Isme ou Iste, sont autant de béquilles pour paralytiques de la vie.

C.G.JUNG

Vous en avez un exemple ci dessus.

faudra aussi qu'on m'explique pourquoi on aurait le choix qu'entre tous ces menteurs

Une caricature peut tout à fait être nommée dans la mesure où le cliché représente une réalité dans la réalité.

Le gauchisme est déjà en soi une caricature des idées de gauche, puisque c'est dire "trop à gauche". On met donc un mot sur un concept jugé excessif.

Mais effectivement, l'idée de gauchisme culturel galvaude déjà le terme de gauchisme. C'est à mon sens plus à considérer comme toute la culture institutionnalisée par une politique de gauche ou se rattachant à cette dernière.

Par exemple, l'émergence des SMAC (et de tous les satellites qui s'y raccrochent, comme les tremplins par exemple) fait partie du gauchisme culturel, puisque née sous l'impulsion de l'ère Lang. On peut le fustiger, s'en féliciter ou faire un peu des deux.

Pour le terme de bobo, c'est pareil. La définition n'est pas stricto-sensu mais plutôt buissonnante, parfois englobante, parce que c'est justement non exhaustif et évolutif.

On a d'ailleurs le même phénomène avec le mouvement hipster qui n'a cessé de se renouveler et de changer en plus de 70 ans.

Comment pourrait-on tenir compte de la parole d'une génération de baby-boomers soixante-huitardisée qui a refusé de tenir son rôle de transmission et d'être garant de l'avenir de ses fils ?

Cette génération prête à continuer à dépouiller ses fils.

En toute beauté le début de la tyrannie...

Prêtre égyptien (2000 av. J-C) :

Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut être très loin.

SOCRATE (470-399 av. JC) :

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »

Ca t'en fait 2 de plus.

...Comment pourrait-on aujourd'hui écouter une génération...etc

Je transpose et j'interroge.

Une tirade contemporaine de ce genre serait plus que déplacée.

Comment pourrait-on tenir compte de la parole d'une génération de baby-boomers soixante-huitardisée qui a refusé de tenir son rôle de transmission et d'être garant de l'avenir de ses fils ?

Cette génération prête à continuer à dépouiller ses fils.

En toute beauté le début de la tyrannie...

On peut en sortir, mais c'est dur. Dur d'admettre qu'on ne sait rien, qu'on a tout gobé, toujours dur de se remettre en question complétement surtout quand le système nous à nourri à coup de "le monde est à vous", flattant l'égocentrisme et l'individualisme et méprisant à dessein tout esprit collectif.

Beaucoup sont foutus, (la génération qui a vécu mai 68, ceux-là ne sont pas récupérables à mon avis) mais les autres, ceux qui se rendent bien compte que quelque chose cloche et qui n'ont pas été totalement lobotomisés par le système, ceux-là retourneront leur veste avec d'autant plus de hargne qu'ils auront été victimes de celui-ci.

SOCRATE (470-399 av. JC) :

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »

Le gros problème de cette phrase de Socrate, c'est que lui parle des jeunes là où notre société entière, de l'ado au type de 40 balai, a adopté ce comportement qu'il décrit (pour peu que cette phrase soit de lui, ce dont je doute fortement)

Non, sans déconner les gars, arrêtez de nous ressortir encore et toujours les mêmes citations tellement remâchées qu'elles ne veulent plus rien dire, c'est même plus des citations mais des lieux communs, vous ave si peu de pensée propre que vous faites dans le lieu commun réédité a l'infini pour faire comme si vous aviez quelque chose a dire ?

Alors la d'avance, Savo, boucles la si c'est pour une attaque personnelle, j'ai pas envie de jouer la

Alors commence par arrêter de lui faire des dédicaces et à chercher la provocation.

    Pour ma part, il n'y ni gauchisme culturel, ni "droitisme" d'ailleurs. Tout cela ne sont que pantalonnades réac' pour simplifier sinon caricaturer, de manière générale, des idées en particulier. C'est une démarche visant à étiqueter pour mieux déverser un flot de clichés éculés déjà empaquetés et prêts à partir. Une version soft de la "reductio ad hitlerum" et son pendant "stalinien".

    On assiste à ces puérilités à longueur de topic, rendant rares les analyses riches, concises et documentées.

Une caricature peut tout à fait être nommée dans la mesure où le cliché représente une réalité dans la réalité.

Le gauchisme est déjà en soi une caricature des idées de gauche, puisque c'est dire "trop à gauche". On met donc un mot sur un concept jugé excessif.

Mais effectivement, l'idée de gauchisme culturel galvaude déjà le terme de gauchisme. C'est à mon sens plus à considérer comme toute la culture institutionnalisée par une politique de gauche ou se rattachant à cette dernière.

Par exemple, l'émergence des SMAC (et de tous les satellites qui s'y raccrochent, comme les tremplins par exemple) fait partie du gauchisme culturel, puisque née sous l'impulsion de l'ère Lang. On peut le fustiger, s'en féliciter ou faire un peu des deux.

Pour le terme de bobo, c'est pareil. La définition n'est pas stricto-sensu mais plutôt buissonnante, parfois englobante, parce que c'est justement non exhaustif et évolutif.

On a d'ailleurs le même phénomène avec le mouvement hipster qui n'a cessé de se renouveler et de changer en plus de 70 ans.

Bonjour, et pardon de vous reprendre quelque peu sur la notion même de gauchisme, mais il ne s'agit pas réellement d'être trop à gauche, plutôt de définir la gauche comme idéal, ainsi que dans d'autres "ismes" (christianisme, communisme, libéralisme). Ainsi on peut être "gauchiste" de "gauche-libérale", mais ce qui nous importe ici c'est plutôt l'appartenance au "parti du Bien" d'ou mon intérêt maintes fois exprimé sur la question de la définition de "la gauche" et donc de "la droite".

Or cette question du "gauchisme culturel" me semble assez adéquate puisqu'en effet l'idée de gauche est intimement liée à celle de progrès, et donc se définir comme appartenant à la gauche revient à être pour le progrès. Qui ne le serait pas ? Ceux qui sont pour l'inverse, la régression...

Et en effet on constate dans le tissu de la société que cette idée est très prégnante, être de gauche c'est bien, être de droite c'est mal. Et pourtant 50% du corps electoral vote pour le Mal.

le système nous à nourri à coup de "le monde est à vous", flattant l'égocentrisme et l'individualisme et méprisant à dessein tout esprit collectif.

Beaucoup sont foutus, (la génération qui a vécu mai 68, ceux-là ne sont pas récupérables à mon avis) mais les autres, ceux qui se rendent bien compte que quelque chose cloche et qui n'ont pas été totalement lobotomisés par le système, ceux-là retourneront leur veste avec d'autant plus de hargne qu'ils auront été victimes de celui-ci.

Mai 68 :

En 1968, le temps de travail était de 45 heures par semaine,

alors que la classe ouvrière avait arraché, en 1936,

la semaine de 40 heures.

Des millions de travailleurs vivaient dans la misère,

dont six millions sous le seuil de pauvreté.

Le chômage, même s'il était à un niveau très faible,

commençait à augmenter (+70% entre 1960 et 1968).

Entre 1967 et 1968, il y eut de nombreuses grèves et débrayages .

Ce fut le succès de l'appel à la solidarité de classe !

Ce fut le succès de l'appel à la grève générale du 13 mai !

Ce fut la dénonciation de la Guerre du Vietnam où les USA déversaient leurs bombes autant que les armes biologiques (NAPALM)

C'était les étudiants en lutte contre la sélection par l'argent,

C'était des femmes/hommes en lutte contre le sexisme et le machisme.

C'était les ouvriers en lutte pour la revalorisation du SMIC

Ce fut Dix millions de travailleurs en grève !

59% de la population active , ce fut la France paralysée

par des grèves toujours plus nombreuses jusqu'au

c'était des comités de liaison étudiants-ouvriers-paysans qui organisaient des convois de ravitaillement approvisionnés auprès des coopératives agricoles,

qui distribuaient des produits dans les usines ou les leur vendait au prix coûtant (poulets à 80 centimes de francs, oeuf à 11 cts...).

C'était 2.5 millions de travailleurs à la CGT !

C'était une envie de solidarité contre l'idiotie de la société de consommation qui touchait les ingénieurs, les avocats, les médecins, journalistes, les

artistes, (...) c'était un ras le bol du Gaullisme !

C'était des comités de grève démocratiques qui coordonnaient l'activité

C'était l'organisation et la distribution d'essence et de nourriture,

c'était même le contrôle des prix des marchandises...

Et c'était aussi la police et les CRS qui bloquaient les manifestations !

Les accords de Grenelles signèrent la fin du mouvement:

-larges augmentations salariales

-augmentation des petites retraites

-reconnaissance de la section syndicale d'entreprise

-réduction du ticket modérateur

-engagements sur une réduction du temps de travail

Mai 68 ce n'est pas une poussée d'individualisme,

c'est la solidarité et une poussée révolutionnaire

pour le 'socialisme' qui n'a rien à voir avec le Ps

qui n'existe pas en 68.

La Droite et l'Extrême droite n'ont de cesse depuis de casser cet esprit de Résistance de 1936, de 1945 et de 1968...

On peut en sortir, mais c'est dur. Dur d'admettre qu'on ne sait rien, qu'on a tout gobé, toujours dur de se remettre en question complétement surtout quand le système nous à nourri à coup de "le monde est à vous", flattant l'égocentrisme et l'individualisme et méprisant à dessein tout esprit collectif.

Beaucoup sont foutus, (la génération qui a vécu mai 68, ceux-là ne sont pas récupérables à mon avis) mais les autres, ceux qui se rendent bien compte que quelque chose cloche et qui n'ont pas été totalement lobotomisés par le système, ceux-là retourneront leur veste avec d'autant plus de hargne qu'ils auront été victimes de celui-ci.

Nan mais tu crois qu'on vit dans quel siècle ? J'en ai rien à foutre de mai 68. C'est du temps de ma mère. Ma fille elle vit à l'heure de la mode jetable planétaire. Quand à dire le monde est à nous, oui, après ça dépend de ce qu'on veut en faire. Nos aïeux n'ayants pas briller dans tous les domaines, à nous de faire mieux.

L’histoire n’est cependant pas terminée.

Les magnifiques traditions de Mai 68 sont toujours vivantes, dans l’esprit des travailleurs français et du monde entier.

Tôt ou tard, il y aura d’autres Mai 68.

Quel pays est le candidat le plus probable ? Ce pourrait bien être la France, mais aussi l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et d’autres pays encore – y compris en dehors de l’Europe. Les mêmes causes produiront les mêmes effets, à une échelle encore plus vaste. Le capitalisme mondial traverse une crise profonde. Partout, il constitue un obstacle absolu au progrès social. De plus en plus de gens parviennent à la conclusion que ce système malade et dégénéré doit être balayé pour laisser place à une organisation rationnelle et harmonieuse des rapports économiques et sociaux.

Pour ma part, il n'y ni gauchisme culturel, ni "droitisme" d'ailleurs. Tout cela ne sont que pantalonnades réac' pour simplifier sinon caricaturer, de manière générale, des idées en particulier. C'est une démarche visant à étiqueter pour mieux déverser un flot de clichés éculés déjà empaquetés et prêts à partir. Une version soft de la "reductio ad hitlerum" et son pendant "stalinien".

On assiste à ces puérilités à longueur de topic, rendant rares les analyses riches, concises et documentées.

Et bien, pour me répéter, non ce n'est pas un ad hominem de se référer au concept de gauchisme culturel. Non seulement il n'est pas nécessaire d'être réactionnaire pour souscrire à cette analyse (Jean-Pierre Le Goff lui-même est de gauche), mais la démarche consiste bien au contraire, à dénoncer la "réductio ad hitlerum" (ou ad staline) qui s'est généralisée au sein de cette façon de faire de la politique. Tu devrais donc te réjouir qu'un concept, fût-il un simple outil dont il faut admettre l'utilité pour en reconnaître la valeur, dénonce ces puérilités qui semblent te déplaire également.

C'est un concept qui explique bien des choses comme la montée du FN, les divisions au sein de la gauche sur certaines affaires, le renoncement aux luttes sociales dans la gauche social-libérale, etc.. etc... alors raconter que ce n'est qu'une insulte c'est franchement être un rigolo, pour parler franchement, même si on peut nier l'intérêt de tout concept quel qu'il soit, si il ne prétend que résoudre un problème qu'on ne vit pas au quotidien. Encore une fois donc : il s'agit de dénoncer les ad hominem et la sophistique en politique, absolument pas de les consacrer (ce que ferait ta position si on lui accordait un quelconque crédit).

On comprend mieux pourquoi aujourd'hui les syndicats représentent à peine 5 % des travailleurs...

Une société en pleine paraphrénie.

Ses représentations virtuelles, qui imploseront un jour ou l'autre de toutes façons, qui ne représentent plus rien.

Pour la Grèce, il n'aura fallu que quelques journées pour que Tsipras tombe le masque, l'idéologue de l'alter-mondialisme de la gauche du Capital. (inféodée aux monopoles comme je l'ai prouvé, sans contradicteur, et sans même que les uluberlus de gôgôche ici ne répondent à la simple question : "Pour vivre grâce à la taxe du "libéralisme", c'est à dire des petites entreprises en vérité, il faut que tourne à plein ce libéralisme, êtes vous libéraux ?").

Tsipras montre qu'il est impossible de lutter contre le "Capital" par la voie électorale et réformiste.

Paraphrénie.

Sur le plan de la critique économique, de une, et sur le plan culturel plus encore.

Je n'avais personnellement pas connaissance de cette sorite. Il ne faudrait pas pousser la mauvaise foi jusqu'à prétendre que tout le monde lit monsieur avec en plus assiduité, pour ensuite tancer l'assistance.

Et bien, pour me répéter, non ce n'est pas un ad hominem de se référer au concept de gauchisme culturel. Non seulement il n'est pas nécessaire d'être réactionnaire pour souscrire à cette analyse (Jean-Pierre Le Goff lui-même est de gauche), mais la démarche consiste bien au contraire, à dénoncer la "réductio ad hitlerum" (ou ad staline) qui s'est généralisée au sein de cette façon de faire de la politique. Tu devrais donc te réjouir qu'un concept, fût-il un simple outil dont il faut admettre l'utilité pour en reconnaître la valeur, dénonce ces puérilités qui semblent te déplaire également.

C'est un concept qui explique bien des choses comme la montée du FN, les divisions au sein de la gauche sur certaines affaires, le renoncement aux luttes sociales dans la gauche social-libérale, etc.. etc... alors raconter que ce n'est qu'une insulte c'est franchement être un rigolo, pour parler franchement, même si on peut nier l'intérêt de tout concept quel qu'il soit, si il ne prétend que résoudre un problème qu'on ne vit pas au quotidien. Encore une fois donc : il s'agit de dénoncer les ad hominem et la sophistique en politique, absolument pas de les consacrer (ce que ferait ta position si on lui accordait un quelconque crédit).

Que d'aucauns se revendiquent gauchistes pour avoir théorisé l'étiquette... Soit, même si c'est tout autant réducteur. Mais qui la dénonce n'entend que péjorations.

Le gauchisme culturel est aux productions théoriques et pratiques du débat démocratique en toute authenticité ce que jean claude Van Damme est aux spéculations philosophiques en toute mysticité, c' est dire du crédit accordé...

Enorme travail de démontage idéologique.

"...lit monsieur..."

Non, on ne répond plus à "monsieur" (après quelques échanges) et on reprend les copié-collés du "Grand Souèr".