Vous n'avez pas d'enfant ? Alors arrêtez de vous plaindre d'être débordé !

Vous avez peut-être beaucoup de choses à faire, mais beaucoup moins que ceux qui sont parents.

S'il ne s'agit pas de jouer à «qui a la vie la plus pourrie», il convient pourtant d'équilibrer les choses. Si vous n'avez pas d'enfants, vous êtes très probablement débordé, on vous croit sur parole. Mais vous l'êtes beaucoup moins que les parents. Et encore beaucoup moins que les parents de plus d'un enfant.

Suite http://www.slate.fr/story/104657/enfant-plaindre-debordes

C'est un choix de vie. Avec les moyens contraceptifs actuels, personne n'oblige les gens à avoir des enfants.

C'est un choix de vie. Avec les moyens contraceptifs actuels,

personne n'oblige les gens à avoir des enfants.

On ne nous oblige pas à être parent,

mais si on décide de l'être,

les conditions de vie et de travail nous sont

imposées, elles !

Avoir des enfants, c'est chronophage. Mais c'est avant tout un choix. Comme de bosser à son compte, avoir des activités et/ou des passions extra professionnelles.

Bref, cet article ne sert à rien si ce n'est enfoncer des portes ouvertes en opposant des situations clichées.

On ne nous oblige pas à être parent,

mais si on décide de l'être,

les conditions de vie et de travail nous sont

imposées, elles !

Tu remplace parent par boulanger ou militaire, ça marche aussi.

Avoir des enfants, c'est chronophage. Mais c'est avant tout un choix. Comme de bosser à son compte, avoir des activités et/ou des passions extra professionnelles.

Bref, cet article ne sert à rien si ce n'est enfoncer des portes ouvertes en opposant des situations clichées.

Tu remplace parent par boulanger ou militaire, ça marche aussi.

Oui, c'est vrai, être parent c'est plus ou moins

compliqué selon ta classe sociale !

Si tu as les moyens de salarier quelqu'un

pour t'aider, c'est plus facile !

On ne choisit pas ses conditions de travail,

de salaire ...

Perso j'ai trouvé l'article absolument exagéré !

C'est communément admis, ok, on a moins de temps à soi quand on a des enfants. Mais on peut quand même éviter de se faire une vie d'enfer ! Là dans l'article, tout est affreux depuis le réveil jusqu'au coucher

On ne choisit pas ses conditions de travail,

de salaire ...

On peut choisir, selon les conventions collectives de son employeur et/ou de sa profession.

On peut aussi choisir son travail, accessoirement.

Perso j'ai trouvé l'article absolument exagéré !

C'est communément admis, ok, on a moins de temps à soi quand on a des enfants. Mais on peut quand même éviter de se faire une vie d'enfer ! Là dans l'article, tout est affreux depuis le réveil jusqu'au coucher

Le plus frappant pour moi dans l'article, c'est d'opposer des choix de vie potentiellement chronophages et les hiérarchiser.

En gros, les gentils parents et véritables débordés VS les méchants célibataires et faux débordés, pour faire court.

Comme s'il n'y avait que deux cas de figure possibles...

Il y a encore trois siècles, on avait résolu le problème d'une façon radicale : les gens aisés faisaient élever leurs enfants par des domestiques, ou par des paysans à la campagne. C'est Rousseau (qui n'a d'ailleurs élevé lui-même aucun de ses nombreux enfants) qui a inventé notre tendresse moderne envers notre progéniture.

Aujourd'hui les gens veulent tout concilier : le travail, une vie de famille, une vie amoureuse (et en plus deux chiens, trois chats, un canari, un poisson rouge)... Pas étonnant que parfois ça fasse beaucoup. Cela dit, je suppose que le fait d'avoir des enfants doit bien avoir quelques compensations et pas seulement des inconvénients, non?

C'est toujours le cas pour pas mal de gens aisés qui ne souffrent aucune intendance.

Je n'ai pas encore lu l'article, j'y reviendrai

Dans quelque situation qu'on soit ,je crois qu'on trouvera toujours de quoi faire et de quoi remplir notre temps ,les plus astucieux sauront se ménager des plages horaires pour décompresser et se ressourcer en donnant un peu les enfants à mamy ou en les faisant garder le temps d'une sortie par une baby sitter de confiance !D'autres sauront sagement écouter les signaux de fatigue de leur corps en refusant les obligations et en disparaissant un peu .

Mais il est vrai que cela nécessite un grand sens de l'organisation,de l'intendance,des public relations, d'être parents,de plus ne dit on pas :petits enfants petits soucis ,grands enfants grands soucis ?

Et les VRAIS problèmes peuvent apparaître alors qu'on a 45-50 ans, à une époque où commencent à surgir les difficultés professionnelles... et où il faut s'occuper de parents âgés, parfois atteints de la maladie d'Alzheimer, et aussi quelquefois d'enfants chômeurs et désargentés qui reviennent vers le nid familial. C'est la joie d'appartenir à la "génération pivot", comme disent les spécialistes. Alors à ce moment on repense avec nostalgie à sa jeunesse et aux moments où on se croyait "débordé".

Je ne trouve pas que l'article soit aussi exagéré que ça. Avoir des enfants est un choix et cela change forcément la vie. C'est clair que d'entendre les autres se plaindre une fois, deux fois..... alors que l'on galère également c'est parfois un peu lourd (temps, argent....). L'article est basé là dessus.

Gouderien, tu écris : "Aujourd'hui les gens veulent tout concilier : le travail, une vie de famille, une vie amoureuse"

Expliques-moi s'il te plait en comment faire si je ne veux pas concilier le fait d'avoir des enfants et de travailler ? (Je suis toute seule avec mes deux filles et j'ai un travail)

J'abonne la vie de famille, le travail ou je mets de côté ma vie amoureuse ? Les trois sont possibles c'est beaucoup de bonheur et aussi beaucoup de galères.

Ce que je ne comprends tout simplement pas c'est l'intérêt de se plaindre....

Je ne trouve pas que l'article soit aussi exagéré que ça. Avoir des enfants est un choix et cela change forcément la vie. C'est clair que d'entendre les autres se plaindre une fois, deux fois..... alors que l'on galère également c'est parfois un peu lourd (temps, argent....). L'article est basé là dessus.

Gouderien, tu écris : "Aujourd'hui les gens veulent tout concilier : le travail, une vie de famille, une vie amoureuse"

Expliques-moi s'il te plait en comment faire si je ne veux pas concilier le fait d'avoir des enfants et de travailler ? (Je suis toute seule avec mes deux filles et j'ai un travail)

J'abonne la vie de famille, le travail ou je mets de côté ma vie amoureuse ? Les trois sont possibles c'est beaucoup de bonheur et aussi beaucoup de galères.

Je suis bien d'accord avec toi. Il n'y a pas vraiment le choix (surtout pour les femmes). Le ton plaintif de l'article m'énerve quand même un petit peu. Beaucoup de gens adorent avoir une grande famille, et beaucoup d'agitation autour d'eux. On a l'impression qu'ils n'en n'ont jamais assez. Je me souviens d'une collègue de travail, qui avait plusieurs enfants. Un jour qu'elle se promène au marché avec son mari, ils tombent en arrêt devant un petit Saint-Bernard et l'achètent. (Je résume, parce qu'il s'est avéré que le chiot était malade, ce qui leur a posé beaucoup de problèmes.) Quelques jours plus tard, elle arrive en retard, les yeux rouges (en plus elle avait un long trajet à faire). Elle m'explique qu'au cours de la nuit le Saint-Bernard a bousculé la cage des gerbilles. Des gerbilles? je lui demande. C'est là que j'apprends qu'elle élève tout un tas de gerbilles, des petits rongeurs africains, dans une cage. Je lui dis : la prochaine fois au marché, si vous tombez sur un petit éléphant, surtout faites un détour!

Tout cela est aussi une question d'âge. Quand on est jeune, on s'imagine posséder une énergie inépuisable. Quand on découvre que ce n'est pas vrai... il est souvent déjà trop tard.

Ce que je ne comprends tout simplement pas c'est l'intérêt de se plaindre....

et encore moins de se plaindre des plaintifs...

Je suis bien d'accord avec toi. Il n'y a pas vraiment le choix (surtout pour les femmes). Le ton plaintif de l'article m'énerve quand même un petit peu. Beaucoup de gens adorent avoir une grande famille, et beaucoup d'agitation autour d'eux. On a l'impression qu'ils n'en n'ont jamais assez. Je me souviens d'une collègue de travail, qui avait plusieurs enfants. Un jour qu'elle se promène au marché avec son mari, ils tombent en arrêt devant un petit Saint-Bernard et l'achètent. (Je résume, parce qu'il s'est avéré que le chiot était malade, ce qui leur a posé beaucoup de problèmes.) Quelques jours plus tard, elle arrive en retard, les yeux rouges (en plus elle avait un long trajet à faire). Elle m'explique qu'au cours de la nuit le Saint-Bernard a bousculé la cage des gerbilles. Des gerbilles? je lui demande. C'est là que j'apprends qu'elle élève tout un tas de gerbilles, des petits rongeurs africains, dans une cage. Je lui dis : la prochaine fois au marché, si vous tombez sur un petit éléphant, surtout faites un détour!

Tout cela est aussi une question d'âge. Quand on est jeune, on s'imagine posséder une énergie inépuisable. Quand on découvre que ce n'est pas vrai... il est souvent déjà trop tard.

C'est vrai. J'ai également vu des parents avoir des enfants plus tardivement et galéré autant que de jeunes parents. Finalement, tant que l'on a pas vécu la chose, on ne peut pas savoir donc soit on se lance dans l'aventure en sachant qu'il n'y pas de retour en arrière soit on en a pas du tout envie.

Ce que je ne comprends tout simplement pas c'est l'intérêt de se plaindre....

Idem.

J'ai fait le choix d'avoir des enfants, je les assume (enfin la grande s'assume seule maintenant) et ai toujours su m'aménager des espaces de liberté.

Si on fait le choix d'être totalement libre de ce genre d'obligation, on ne fait pas de gosse, spa compliqué.

Ce que je ne comprends tout simplement pas c'est l'intérêt de se plaindre....

Tout dépend des situations, du contexte, de l'entourage en fait.

Si par exemple (je grossi intentionnellement le trait) t'es à table avec des amis qui n'ont pas de gosses, un 35h et qui devant toi se plaignent d'être fatigués "à rien faire" le soir en rentrant du taff alors que toi tu galère à trouver un peu de temps pour toi entre ton taff et tes enfants, ce qui est expliqué dans l'article est justifié pour le coup.

Et puis des fois c'est l'inverse: tu peux tomber sur des parents qui vont se plaindre de leurs enfants, de leur situation de parents et qu'ils ont le temps de rien alors que toi t'es dans une merde noire avec ta petite entreprise qui risque de couler alors que tu comptes pas tes heures et que t'arrive à peine à te payer.

Ca reste donc avant tout une question qui se tranche au cas par cas.

Je pense que l'on fait davantage confiance aux pères célibataires qu'aux mères célibataires.

Cela se comprend puisqu'il ne faut jamais imaginer le pire.

Cela signifie que tu ne comprends.

Ou que tu es une cousine éloignée ?

Actuellement on a un Président pas marié avec des enfants ; moi je n'imagine le pire, sauf aux prochaines élections.