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les misanthropes sont ils les seuls a qui il reste un peu d'humanité?


cobrananas

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Membre, ans Posté(e)
cobrananas Membre 803 messages
Forumeur en herbe ‚ ans‚
Posté(e)

bonjour les gens

sujet dont j'ai avant tout envie d'échanger Mais car il y a un mais

pas avec des gens qui s'expriment en citant a tout bout de champ

des philosophes morts ou vivants d'ailleurs

mais plus une réflexion personnelle avant tout sur le fond de ce sujet.

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Membre+, Fervent utopiste, 38ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
38ans‚ Fervent utopiste,
Posté(e)

Et quel est-il ? le fond du sujet.

Edit : non rien :D

Juste, j'allais dire que si tu portes une réflexion, y'a de fortes chances qu'un auteur l'ait déjà produite il y a 5, 10, 100 ou 1000 ans.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Citer un philosophe, si ce n'est pas utilisé dans une optique pédante, est avant tout une question d'honnêteté: l'honnêteté de reconnaître où on a pioché ses idées, et peut-être même de générosité: générosité d'indiquer à son interlocuteur où il peut aller approfondir l'idée qu'on lui propose.

Par ailleurs, sauf ton respect, c'est un sujet merdique, et il est merdique parce qu'il n'est pas défini. Une question philosophique, ce n'est pas seulement une phrase qui se termine avec un point d'interrogation et autour de laquelle on joue à tricoter des mots. Ça c'est ce que j'appelle faire de la philosophie morte. Une question philosophique digne de ce nom a un contexte, elle a des attaches avec notre chair, elle nous tourmente, elle nous gêne pour vivre, etc. Et parce qu'elle nous tourmente, nous avons besoin de la définir le plus précisément possible. Elle ne peut ainsi être formulée seulement par une phrase qui se termine par un point d'interrogation. Hors de cette façon de faire, la philo c'est juste des guirlandes de mots vains.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 412 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Faisons comme Socrate ,de la maïeutique et questionnons l'auteur du sujet :

en quoi pour toi un misanthrope est il plus respectueux des humains que les autres ?Et plus humains que les autres?

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

J'ai l'air d'être d'accord avec le grand cacatoes, mais ton sujet est mal énoncé.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si l'on est porté par un sentiment profond que cela serait possible un "vivre ensemble", peut-on ?

- participer à cette société

- aimer ces relations de profits et d'amusements

- se baigner dans la confusion des discussions

- supporter le mensonge, l'hypocrisie

Je vais parler pour moi, non ce n'est pas possible, c'est du bruit toujours moins supportable. Il y a donc un retrait, et c'est tout un art de se retirer sans haïr. Alors ce n'est pas de la misanthropie, c'est une forme de solitude où n'existe pas le sentiment d'isolement, où n'existe pas la détestation de tout et de soi qui couperait de l'aspiration à ce que je nomme "vivre ensemble".

Ce que je dis-là c'est intime (autre version : subjectif), ce n'est pas philosophique puisque la philosophie demande à définir des concepts, comme celui d'humanité, mais c'est que m'a évoqué votre question, Cobrananas.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

bonjour les gens

sujet dont j'ai avant tout envie d'échanger Mais car il y a un mais

pas avec des gens qui s'expriment en citant a tout bout de champ

des philosophes morts ou vivants d'ailleurs

mais plus une réflexion personnelle avant tout sur le fond de ce sujet.

Alors ? On essaie de préciser un peu sa pensée ou on laisse tomber ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

mais plus une réflexion personnelle avant tout sur le fond de ce sujet.

Il vaut mieux détester les gens que les ignorer!

La plus grande punition qui existe étant l'exclusion dans une société, alors que de critiquer les autres est une forme d'attachement, puisque le misanthrope n'est pas indifférent à la condition humaine, c'est une façon maladroite d'être dans l'expectative d'un changement, alors qu'un individu se proclamant aimer son prochain en même temps qu'insensible à ce qui se trame autour de lui fait montre de moins d'attention à autrui que le misanthrope!

D'ailleurs, certains enfants battus "préfèrent" subir les courroux que d'être puni de relations, d'être complètement isolés ou ignorés, de subir les mauvais traitements est moins pire que l'exclusion/marginalisation du groupe.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 412 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Non ,le misanthrope pense que la fréquentation des autres ne peut que lui être préjudiciable ,certainement parce qu'il a fait le tour des comportements humains possibles et donc il s'en extrait parce qu'il lui sont insupportables et qu'ils gâtent sa sérénité ;l'analyse de tous ces comportements ne feraient que lui faire utiliser une énergie psychique qui lui sert à faire des choses certainement plus utiles à lui- même,que de mener des conversations stériles avec des gens par lesquels il finira par être critiqué ,jugé , trahi ,trainé dans la boue ou parasité .Il a donc le comportement de retrait du mystique anachorête ,de l'ermite ,de l'emmuré volontaire ,de la bonne soeur qui fait voeu de silence ..Et se retire d'un monde où il cultiverait les mêmes bassesses que les autres ,bassesses qui ne l'élèvent pas moralement lui-même et qu'il sait a su ,pratiquer ,n'est- il pas humain ?Il y a un bouquin de Céline qui parle de ce que sont capables de faire des gens à un misanthrope qui les met à l'écart de sa vie je crois que c'est voyage au bout de la nuit ....(à vérifier)quand Bardamu rentre desc oolonies sur un bateau dont il ignore les passagers .

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

D'ailleurs, certains enfants battus "préfèrent" subir les courroux que d'être puni de relations, d'être complètement isolés ou ignorés, de subir les mauvais traitements est moins pire que l'exclusion/marginalisation du groupe.

J'ai travaillé auprès d'enfants placés par décision de justice qui avaient subi des maltraitances. Les enfants restent attachés à leurs parents quand il y a manquements, déviances, mais dans le cas de maltraitances plus graves (coups et blessures, viols), il faut voir la peur dans leurs regards, les corps qui se recroquevillent, et parfois le désir de mourir.

Jamais je ne m'aventurerai à dire que l'indifférence c'est pire que les coups. D'autant que si les parents sont indifférents, l'enfant peut trouver auprès d'autres adultes (famille élargie, enseignants, un voisin), auprès d'autres enfants, un animal, le soutient affectif dont il a besoin. L'enfant qui subit des sévices graves lui ne se confiera à personne, trop de peur et de culpabilité.

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

J'aurais plutôt dit les philanthropes mais bon... misanthrope c'est celui qui se cache dans son trou et ne veut voir personne, où est l'humanité ?

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Membre, ans Posté(e)
cobrananas Membre 803 messages
Forumeur en herbe ‚ ans‚
Posté(e)

Citer un philosophe, si ce n'est pas utilisé dans une optique pédante, est avant tout une question d'honnêteté: l'honnêteté de reconnaître où on a pioché ses idées, et peut-être même de générosité: générosité d'indiquer à son interlocuteur où il peut aller approfondir l'idée qu'on lui propose.

Par ailleurs, sauf ton respect, c'est un sujet merdique, et il est merdique parce qu'il n'est pas défini. Une question philosophique, ce n'est pas seulement une phrase qui se termine avec un point d'interrogation et autour de laquelle on joue à tricoter des mots. Ça c'est ce que j'appelle faire de la philosophie morte. Une question philosophique digne de ce nom a un contexte, elle a des attaches avec notre chair, elle nous tourmente, elle nous gêne pour vivre, etc. Et parce qu'elle nous tourmente, nous avons besoin de la définir le plus précisément possible. Elle ne peut ainsi être formulée seulement par une phrase qui se termine par un point d'interrogation. Hors de cette façon de faire, la philo c'est juste des guirlandes de mots vains.

sauf ton respect également je peux comprendre que pour vous les cadors de la section philo

je ne rentre pas dans votre moule ou votre système de pensée tiré de bouquins

mais chacun amène ses sujets aussi merdiques soient ils comme bon lui semble.

et ce qui me semble bon a moi c'est l'expression et la réflexion avant tout et pas l'étalage de sa connaissance

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Membre, ans Posté(e)
cobrananas Membre 803 messages
Forumeur en herbe ‚ ans‚
Posté(e)

Faisons comme Socrate ,de la maïeutique et questionnons l'auteur du sujet :

en quoi pour toi un misanthrope est il plus respectueux des humains que les autres ?Et plus humains que les autres?

QUESTIONNONS?

alors ok je vais te donner mon point de vue avant de te questionner a mon tour

je trouve pour ma part que les misanthropes contrairement aux bons humanistes qui se proclament comme tels

ont le mérite d'afficher ouvertement leurs mépris pour leurs congénères en général

et en cela ils démontrent de mon point de vue d'être plus lucides et honnêtes sur leur vision des humains

et c'est cette lucidité et honnêteté qui me fait penser qu'eux au moins, contrairement aux autres ont encore un peu d'humanité en eux.

tu la vois ou toi l'humanité chez ceux se prétendant humanistes ou se disant aimer les autres?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

J'ai travaillé auprès d'enfants placés par décision de justice qui avaient subi des maltraitances. Les enfants restent attachés à leurs parents quand il y a manquements, déviances, mais dans le cas de maltraitances plus graves (coups et blessures, viols), il faut voir la peur dans leurs regards, les corps qui se recroquevillent, et parfois le désir de mourir.

Jamais je ne m'aventurerai à dire que l'indifférence c'est pire que les coups. D'autant que si les parents sont indifférents, l'enfant peut trouver auprès d'autres adultes (famille élargie, enseignants, un voisin), auprès d'autres enfants, un animal, le soutient affectif dont il a besoin. L'enfant qui subit des sévices graves lui ne se confiera à personne, trop de peur et de culpabilité.

Je comprends, mais je n'ai pas eu l'impertinence d'en faire une généralité, je dis juste que ça existe aussi, et que c'est peu (re)connu:

( http://r.search.yaho...UrT0r29mbM7z1M- )

" On constate souvent que différentes

formes de maltraitance

apparaissent simultanément ou

successivement. Un enfant battu

peut souffrir autant, voire plus, de

ne pas être apprécié et respecté

que des mauvais traitements

physiques dont il est victime.

Il est important de considérer que

la maltraitance, quelle que soit la

forme qu’elle revêt, fait du mal,

blesse et ne respecte pas l’enfant

dans son intégrité "

( https://fr.wikipedia...e_psychologique )

Les travaux rapportés par l'APSAC soulignent que c'est l'absence de réaction émotionnelle aux sollicitations de l'enfant qui induit les traumatismes les plus importants tant sur le plan physique que psychique, et ils soulignent leur impact à très long terme. Ces violences sont soit par commission, c'est-à-dire que l'on tient des propos négatifs à l'enfant, on lui fait honte, soit par omission, c'est-à-dire que l'on s'abstient de lui apporter le soutien affectif dont il a besoin, on le tient à distance, on ne le complimente pas, etc

( http://www.cairn.inf...7-1-page-13.htm )

Les résultats obtenus confirment les deux hypothèses de recherche. D’une part, l’intensité des symptômes de stress post-traumatique observés chez les enfants maltraités est significativement prédite par le niveau d’incohérence de la pensée à l’égard des relations d’attachement de leur mère. D’autre part, ce lien est expliqué par l’effet médiateur de la sévérité du dysfonctionnement de la conduite parentale. Ainsi les enfants des mères incohérentes sur le plan de leurs représentations internes des relations d’attachement ont tendance à manifester plus de symptômes de stress post-traumatique notamment parce qu’ils sont exposés à une conduite parentale plus dysfonctionnelle de la part de cette dernière.

( http://www.enfant-en...les-orphelinats )

Résultats récents de la recherche

Les études sur le type d’attachement des enfants victimes de mauvais traitements dans leur famille montrent très peu de profils d’attachement sécurisés (14 %), une majorité de profils d’attachement désorganisé (51 %) et quelques profils d’attachement insécurisés évitant (23 %) et résistant-ambivalent (12 %). Cette répartition diffère grandement de la distribution normale des profils d’attachement, en particulier sur le plan de la désorganisation10,11,1,12,13,14 (pour une méta-analyse de la question, voir Cyr, Euser, Bakermans-Kranenburg et Van Ijzendoorn15).

Six études récentes ont évalué l’impact des soins institutionnalisés sur le type d’attachement des enfants qui les reçoivent.16,17,18,19,20,21 De façon générale, la répartition des profils d’attachement envers le donneur de soins préféré, chez les enfants élevés en établissement, diffère beaucoup de la distribution normale et s’établit comme suit : sécurisé : 17 %; évitant : 5 %; résistant-ambivalent : 5 %; désorganisé : 73 %.

La proportion d’attachement sécurisé est donc la même chez les enfants victimes de mauvais traitements et chez les enfants élevés en établissement, mais la proportion d’attachement désorganisé est beaucoup plus élevée chez ces derniers (figure 1).

*********************

Je peux conseiller aussi ce livre: " la résilience se (re)construire après un traumatisme, Edition In Press ", où il est explicitement écrit dans l'ouvrage, d'après les psychologues, que les souffrances psychologiques sont de loin celles qui ont le plus lourd impact sur l'individu, bien qu'elles soient exceptionnellement seules à sévir.

***********************

Enfin, je ne suis pas qu'un simple observateur de ce que j'ai écrit mais aussi sujet de l'objet de mon intervention, je considère donc être suffisamment bien placé pour en dire un mot, qui plus est, conforté assez récemment par quelques spécialistes, encore trop rares, à mon goût! Merci. ( si tu veux on peut continuer en MP )

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je comprends, mais je n'ai pas eu l'impertinence d'en faire une généralité, je dis juste que ça existe aussi, et que c'est peu (re)connu:

( http://r.search.yaho...UrT0r29mbM7z1M- )

" On constate souvent que différentes

formes de maltraitance

apparaissent simultanément ou

successivement. Un enfant battu

peut souffrir autant, voire plus, de

ne pas être apprécié et respecté

que des mauvais traitements

physiques dont il est victime.

Il est important de considérer que

la maltraitance, quelle que soit la

forme qu’elle revêt, fait du mal,

blesse et ne respecte pas l’enfant

dans son intégrité "

( https://fr.wikipedia...e_psychologique )

Les travaux rapportés par l'APSAC soulignent que c'est l'absence de réaction émotionnelle aux sollicitations de l'enfant qui induit les traumatismes les plus importants tant sur le plan physique que psychique, et ils soulignent leur impact à très long terme. Ces violences sont soit par commission, c'est-à-dire que l'on tient des propos négatifs à l'enfant, on lui fait honte, soit par omission, c'est-à-dire que l'on s'abstient de lui apporter le soutien affectif dont il a besoin, on le tient à distance, on ne le complimente pas, etc

( http://www.cairn.inf...7-1-page-13.htm )

Les résultats obtenus confirment les deux hypothèses de recherche. D’une part, l’intensité des symptômes de stress post-traumatique observés chez les enfants maltraités est significativement prédite par le niveau d’incohérence de la pensée à l’égard des relations d’attachement de leur mère. D’autre part, ce lien est expliqué par l’effet médiateur de la sévérité du dysfonctionnement de la conduite parentale. Ainsi les enfants des mères incohérentes sur le plan de leurs représentations internes des relations d’attachement ont tendance à manifester plus de symptômes de stress post-traumatique notamment parce qu’ils sont exposés à une conduite parentale plus dysfonctionnelle de la part de cette dernière.

( http://www.enfant-en...les-orphelinats )

Résultats récents de la recherche

Les études sur le type d’attachement des enfants victimes de mauvais traitements dans leur famille montrent très peu de profils d’attachement sécurisés (14 %), une majorité de profils d’attachement désorganisé (51 %) et quelques profils d’attachement insécurisés évitant (23 %) et résistant-ambivalent (12 %). Cette répartition diffère grandement de la distribution normale des profils d’attachement, en particulier sur le plan de la désorganisation10,11,1,12,13,14 (pour une méta-analyse de la question, voir Cyr, Euser, Bakermans-Kranenburg et Van Ijzendoorn15).

Six études récentes ont évalué l’impact des soins institutionnalisés sur le type d’attachement des enfants qui les reçoivent.16,17,18,19,20,21 De façon générale, la répartition des profils d’attachement envers le donneur de soins préféré, chez les enfants élevés en établissement, diffère beaucoup de la distribution normale et s’établit comme suit : sécurisé : 17 %; évitant : 5 %; résistant-ambivalent : 5 %; désorganisé : 73 %.

La proportion d’attachement sécurisé est donc la même chez les enfants victimes de mauvais traitements et chez les enfants élevés en établissement, mais la proportion d’attachement désorganisé est beaucoup plus élevée chez ces derniers (figure 1).

*********************

Je peux conseiller aussi ce livre: " la résilience se (re)construire après un traumatisme, Edition In Press ", où il est explicitement écrit dans l'ouvrage, d'après les psychologues, que les souffrances psychologiques sont de loin celles qui ont le plus lourd impact sur l'individu, bien qu'elles soient exceptionnellement seules à sévir.

***********************

Enfin, je ne suis pas qu'un simple observateur de ce que j'ai écrit mais aussi sujet de l'objet de mon intervention, je considère donc être suffisamment bien placé pour en dire un mot, qui plus est, conforté assez récemment par quelques spécialistes, encore trop rares, à mon goût! Merci. ( si tu veux on peut continuer en MP )

Aucune raison de continuer en MP, nous ne nous écartons pas tant que ça du sujet.

Vous n'en faites pas une généralité, moi non plus, je parle de mon expérience. La personne qui accompagne les enfants en souffrance au quotidien est un peu plus qu'un observateur, bien que cela ne fasse pas de lui un spécialiste.

Rien ne vaut la parole d'un spécialiste ! ;) Les bagarres de spécialistes ne m'intéressent nullement. J'ai trop vu cela se faire sur le dos des enfants. Un enfant se rencontre sans a-priori, sans ce barda de connaissances, et on ne le dupe pas à ce propos.

Pour conclure: inutile de comparer les souffrances et d'en faire des généralisations. Ce qui sera insupportable pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, serait-il unique dans cette différence.

Bonne fin de journée à vous.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Aucune raison de continuer en MP, nous ne nous écartons pas tant que ça du sujet.

Ce n'est pas le fait que nous nous écartions du sujet, mais que cela pouvait prendre une dimension très personnelle! Et donc que cela n'avait pas sa place dans la partie publique/forumique.

La personne qui accompagne les enfants en souffrance au quotidien est un peu plus qu'un observateur

Je suis d'accord.

Rien ne vaut la parole d'un spécialiste !

C'est très discutable, une étiquette ne garantira jamais la capacité réelle, ce qui est le cas des diplômes en général, je donne de temps en temps l'exemple de Pasteur, ce biologiste qui a révolutionné la médecine sans être médecin de formation, et ayant été vivement critiqué par la communauté de médecins en son temps.

Mais nous sommes amenés à faire confiance effectivement aux spécialistes en général, mais il ne faut pas que cela soit au détriment de sa propre raison/for intérieur. ;)

J'ai trop vu cela se faire sur le dos des enfants. Un enfant se rencontre sans a-priori, sans ce barda de connaissances, et on ne le dupe pas à ce propos.

Bien sûr, le but ultime, est l'enfant, pas les disputes stériles de fierté mal placée, nous nous rejoignons, d'où l'utilité paradoxale de ne pas toujours se ranger du coté du spécialiste, mais aussi d'agir en son âme et conscience, la raison rationnelle ne pouvant pas tout maitriser/régler

Pour conclure: inutile de comparer les souffrances et d'en faire des généralisations. Ce qui sera insupportable pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, serait-il unique dans cette différence.

Oui, le cas par cas, semble inévitable, rien n'est plus difficile à cerner qu'une personnalité.

Toutefois, une approche postérieure par les statistiques peut aussi apporter une aide, bien que celles-ci soient tributaires indirectement des pratiques et moeurs du moment, rien n'est donné d'avance.

Bonne journée également,

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, le cas par cas, semble inévitable, rien n'est plus difficile à cerner qu'une personnalité.

Toutefois, une approche postérieure par les statistiques peut aussi apporter une aide, bien que celles-ci soient tributaires indirectement des pratiques et moeurs du moment, rien n'est donné d'avance.

Non, ce n'est pas que le cas par cas soit inévitable, ni qu'il s'agisse de cerner une personnalité. Il manque à votre raisonnement la pièce essentielle.

Pour en revenir au sujet : la lucidité condamne-t-elle à mépriser ses congénères ?

C'est ce que je retiens de votre questionnement Cobranas.

Il faut s'entendre sur le mot lucidité, celle dont je parlerai ne vient pas au bout d'un raisonnement, d'une analyse, d'une fatigue, d'un dégoût, elle se présente dans une situation concrète. J'appelle cela Voir (au fil des échanges, j'ai retenu les mots de Leveilleur toucher et être touché).

Cette forme de lucidité ne condamne à rien, en elle beaucoup d'énergie pour faire ce qu'il y a à faire.

Le mépris nous vient lorsqu'on n'est plus dans la capacité d'agir, et que l'on subit. Il n'y a plus alors de lucidité, mais de la rancœur.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Non, ce n'est pas que le cas par cas soit inévitable, ni qu'il s'agisse de cerner une personnalité. Il manque à votre raisonnement la pièce essentielle.

Ce n'était qu'une reformulation pour dire qu'effectivement, nous sommes inégaux face à l'adversité, tant sur la sensibilité que sur les mécanismes qui se mettent en place.

Néanmoins, nous ne pouvons pas "voir" une fraction d'un trouble chez autrui en occultant le reste de la personne, car elle a une histoire, un passé, un caractère qui ne sont pas neutres pour l'état psychique et émotionnel de l'enfant.

Une composante de l'esprit s'inscrit dans un tout, négatif et positif, il est somme toute assez trompeur de penser que l'on peut en faire l'économie, en tout cas, pas dans un registre psychopathologique ou traumatique.

Quand on est conscient que chaque concept, idée ou souvenir est pris dans une matrice tentaculaire qui unit, réunit ou lie ces différentes catégories les unes aux autres, on a du mal à faire l'impasse, sur une vision globale en plus d'une analyse détaillée sur le point précis qui a conduit au trouble, telle une toile d'araignée en trois dimensions, si on tire sur un fil, nous tirerons aussi sur d'autres et nous aurons des actions qui pourront se prolonger assez loin du lieu que nous avons activé, et réciproquement, d'où la grande complexité à démêler la psyché humaine, autrement que superficiellement.

J'espère avoir été moins évasif cette fois-ci.

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce n'était qu'une reformulation pour dire qu'effectivement, nous sommes inégaux face à l'adversité, tant sur la sensibilité que sur les mécanismes qui se mettent en place.

Néanmoins, nous ne pouvons pas "voir" une fraction d'un trouble chez autrui en occultant le reste de la personne, car elle a une histoire, un passé, un caractère qui ne sont pas neutres pour l'état psychique et émotionnel de l'enfant.

Une composante de l'esprit s'inscrit dans un tout, négatif et positif, il est somme toute assez trompeur de penser que l'on peut en faire l'économie, en tout cas, pas dans un registre psychopathologique ou traumatique.

Quand on est conscient que chaque concept, idée ou souvenir est pris dans une matrice tentaculaire qui unit, réunit ou lie ces différentes catégories les unes aux autres, on a du mal à faire l'impasse, sur une vision globale en plus d'une analyse détaillée sur le point précis qui a conduit au trouble, telle une toile d'araignée en trois dimensions, si on tire sur un fil, nous tirerons aussi sur d'autres et nous aurons des actions qui pourront se prolonger assez loin du lieu que nous avons activé, et réciproquement, d'où la grande complexité à démêler la psyché humaine, autrement que superficiellement.

J'espère avoir été moins évasif cette fois-ci.

J'avais compris sans ce développement. Il manque bien une pièce, une dimension à toute forme raisonnée.

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