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Pourquoi les gens détestent-ils...


Invité Quasi-Modo

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Mais là du coup vous "figez d'avance" ce que vous pensez d'autrui, ce qui réduit votre discours à un protocole de bienséance.

Pas plus que la hauteur moyenne des individus d'un groupe, elle est toujours susceptible d'évoluer avec l'intégration de nouveaux membres. Ce "on" est dynamique, mais comme tout concept ou catégorie, bien utile pour agir concrètement.

Ce qui signifie que les 80% de la population, soit la majorité,

doit aujourd’hui vivre sur les restes d’autres restes

Je ne doute pas que la répartition des richesses, ne soit pas linéaire, mais de là à en déduire, que nous devons s'en insurger, c'est une autre histoire.

Tout d'abord, tout dépend de ce à quoi sert l'argent disponible, ensuite, il n'y a pas de corrélation entre bonheur ressenti et niveau de revenus, d'où le French paradox.

On pourrait faire le même type de constat avec l'intelligence, moins de 1% de la population est très intelligente, quelques pourcents sont intelligents, et la très grande majorité suffisamment intelligente pour vivre le quotidien sans autre prétention. Maintenant qu'est ce que l'on fait de ce constat? Qu'il y a et qu'il y aura toujours des disparités, mais cela doit-il nous empêcher de vivre?

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sommes-nous dans un monde démocratique

quand le patrimoine des plus riches explose de manière démesurée,

celui des moins riches a fortement diminué,

jusqu’à un croisement de courbes ?

Serions-nous satisfaits de ça ?

30% des milliardaires sont américains.

90% sont des hommes. Est-ce ça la démocratie ?

80 % de la population mondiale se partage 5,5 % des richesses ! :hehe:

Certains ont l'air de penser que ces inégalités sont dues

à un manque d'intelligence de la masse ! :blush:

L'intelligence ce serait donc la cupidité, l'égoïsme ?

La spéculation sur le cours des céréales donc l'assassinat de populations,

C'est ça l'intelligence ?

la spéculation sur l'eau, donc l'assassinat de populations,

c'est de l'intelligence ?

Quels sont donc les critères utilisés pour mesurer l'intelligence ?

Quels sont les critères utilisés pour mesurer la Démocratie ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Les riches se sont toujours enrichis sur le dos des pauvres, les États aussi!

Rien n'a évolué.

Mais je comprends ton amertume, que je partage.

P.S.: L'intelligence est un outil, et comme n'importe quel outil il peut servir à de bonnes ou mauvaises fins.

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Membre, 41ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 41ans‚
Posté(e)

Si tout le monde fait cela, nous auront donc un nouveau modèle de société, où il est coutume de ne pas faire comme autrui, cela deviendra aussi banal à terme que d'être similaire.

J'ai en fait parlé d'une envie ou d'un besoin de le faire ou d'en avoir l'impression tout du moins. Uniquement ça, j'ai jamais dit que les gens avaient une vision très objective d'eux-même, des autres et des similitudes/différences qu'il peut exister entre eux... :)

Ce n'est pas tant le problème d'identité qui fait défaut, nous avons une histoire et une culture, toujours palpables, mais bien une perte de repères, venant de paire, avec un changement de mentalité, où les relations humaines se consomment comme le reste! C'est donc l'esprit consumériste qui est fautif, pas l'identité nationale, implicitement présente.

Je continue de penser qu'en France c'est un gros problème. Je compare avec mon pays, qui est tout autant touché par "l'esprit consumériste" (j'aime bien l'expression, j'imagine un petit fantôme de la consommation), on est loin de votre climat social qui oscille dangereusement entre désolidarisation, communautarisme et manque total de confiance envers vos dirigeants. Recréer un sentiment d'identité nationale forte (qui me semble actuellement réduit à pas grand chose), qui rassemblerait au lieu de donner dans la division comme actuellement me semble être la réponse la plus intelligente à ce genre de problème.

Tout le monde à son niveau cherche un exutoire, car notre époque est anxiogène, il est plus facile de se décharger sur un autre, que de rechercher sa culpabilité partielle, ou les conséquences de ses choix!

Et là-dessus, je sis entièrement d'accord.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je continue de penser qu'en France c'est un gros problème. Je compare avec mon pays, qui est tout autant touché par "l'esprit consumériste" (j'aime bien l'expression, j'imagine un petit fantôme de la consommation), on est loin de votre climat social qui oscille dangereusement entre désolidarisation, communautarisme et manque total de confiance envers vos dirigeants. Recréer un sentiment d'identité nationale forte (qui me semble actuellement réduit à pas grand chose), qui rassemblerait au lieu de donner dans la division comme actuellement me semble être la réponse la plus intelligente à ce genre de problème.

Quand je parlais de fourvoiement lié à l'acte de consommer, j'y incluais aussi les relations humaines, les valeurs, etc, cette perte de repères est plus profonde qu'il n'y parait.

Je ne doute pas qu'il y ait des habitudes ailleurs qui puissent contrebalancer la tendance, comme par exemple, une forte appartenance au sein d'une famille, ou qu'une pratique collégiale comme le sport ou la religion puissent également contrecarrer les effets délétères, etc...

Pour ce qui est de l'identité nationale, j'ai peur d'un dérapage, et au vu du peu dont je suis au courant, je constate une montée importante d'une forme d'exclusion/de rejet de l'étranger, ou des cultures trop différentes, dans cet état, ce serait une grave erreur de faire du nationalisme, ici en France.

Par contre, redonner confiance dans les dirigeants, c'est possible, il faut et il suffit qu'ils appliquent à eux-mêmes en priorité les idées qu'ils proposent pour le peuple.

On ne peut plus supporter un " fait ce que je dis, mais ce que je fais ", à l'instar des gendarmes qui sont là pour réprimer les mauvais comportements pendant que eux s'autorisent toutes sortes d'irrégularités! C'est insupportable! Ils se doivent tous de donner l'exemple!

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Parce que la foule est bête, pour autant, la démocratie est encore ce qu'on a de moins pire...

Il arrive un moment où t'as un taux de connerie irreductible...donc on doit faire avec, et donc on vit dans un monde aberrant.

Une anecdote dit qu'un jour, De Gaulle prenait un bain de foule...un homme est venu l'interpeller, et scanda "MORT AUX CONS" et De Gaulle de réponse "Vaste programme"

Pour la démocratie c'est vrai que c'est ce qu'on a de moins pire, mais c'est aussi la dictature de la médiocrité.

C'est une invention grecque, mais curieuse invention qui ne donnait la démocratie qu'aux hommes libres, et pour être libre chez les grecs fallait surtout pas travailler. L'esclave, le commerçant, l'ouvrier, le paysan, n'avaient aucun droit au chapitre, par ce que chacun défendait sa caste, pour ses propres intérêts ce que l'on nomme aujourd'hui du nom de lobby.( j'ai énormément résumé, en ce qui concerne l'ecclesia, et pas parlé de la boulé qui n'est que le tirage au sort parmi 500 personne de l'ecclesia, la boulé sont ceux qui font les lois )

Hors aujourd'hui la démocratie est surtout en fonction des lobbys

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
Ninsu Membre 168 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ton approche du problème, Quasi-modo, rappelle dans une certaine mesure celle de Heidegger qui critique quant à lui la dictature du "on" (Das Man), même si je ne suis pas qualifié pour développer.

http://popups.ulg.ac.be/1782-2041/index.php?id=221

Cette dictature du "on" dénoncé par Heidegger ne l'a pas empêché d'adhérer à la dictature du national socialisme.Comme quoi même les esprits les plus brillants de l'époque moderne peuvent se laisser berner.Il me semble bien que la philosophie allemande a une bonne part de responsabilité dans la naissance des pires crimes que l'humanité aient commises.De Heidegger en passant par Nietzsche et son surhomme,tous avaient une conception de leur propre valeur bien au dessus du commun des mortels.Peut-être me trompe-je,mais j'ai cru entre-aprecevoir chez l'instigateur du topic cette forme de sentiment aristocratique ,luiqui rappelait la crainte des russes dans l'affaire Lissenko d'être confirmé par la marche science pour des sous-hommes ,ce que les nazis les pensaient déjà être

Cette dictature du "on" n'est qu'une vue de l'esprit,sauf pour les gens certains de leur propre valeur.A fiortiori,quand on sait aujourd'hui que l'élite par les moyens d'informations modernes a peaufiné ces outils de manipulations.S'il y a dictature ,c'est celle de nos élites qui tiennent l'opinion haute pour pérenniser leurs intérêts les plus bas.Je pense que les gens ont un fort instinct grégaire par un sentiment naturel de sympathie si cher à Hume,envers leurs semblables.Ce "on" me paraît être plutôt gentillet jusqu'au moment où cette uniformisation soit tiré par le bas par les soubressauts de l'histoire .Des lors,chacun fera en sorte par instinct de survie ,de ne pas sortir de ce cocon de bienveillance que nous avons les uns enversles autres.C'est le manque de courage individuel quand tout va mal et qui requièrent de nous autre chose que l'attitude passive agressive du béni-oui-oui,qui me débecte plutôt que le sentiment débonnaire d'appartenir à un "on" quand tout va bien grâce à une démocratie plus ou moins discutable.C'est sur ce manque de courage, qui nous font gober tout et n'importe quoi ,que les pires exploitations de l'homme par l'homme se sont faites et que les idées les plus populistes ,du genre l'islam est un problème sans conteste, que le lit des pires atrocités s'est faites.Et cette peur est le sentiment le plus partagé et le plus démocratique qui soit.Devant elle ,il n'y a plus de maître ,ni d'esclave,mais des hommes dans leur plus simple appareil

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

«Lippmann, figure de proue des journalistes américains

et grand théoricien de la démocratie libérale, avait déjà reconnu il y a un siècle l’impact de la propagande censée fabriquer le consentement, c’est-à-dire pour obtenir l’adhésion de la population à des mesures dont elle ne veut pas grâce à l’application de nouvelles techniques de propagande.»

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  • 2 semaines après...
Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Cette dictature du "on" dénoncé par Heidegger ne l'a pas empêché d'adhérer à la dictature du national socialisme.Comme quoi même les esprits les plus brillants de l'époque moderne peuvent se laisser berner.Il me semble bien que la philosophie allemande a une bonne part de responsabilité dans la naissance des pires crimes que l'humanité aient commises.De Heidegger en passant par Nietzsche et son surhomme,tous avaient une conception de leur propre valeur bien au dessus du commun des mortels.Peut-être me trompe-je,mais j'ai cru entre-aprecevoir chez l'instigateur du topic cette forme de sentiment aristocratique ,luiqui rappelait la crainte des russes dans l'affaire Lissenko d'être confirmé par la marche science pour des sous-hommes ,ce que les nazis les pensaient déjà être

A ce niveau là, il est intéressant de noter une étude qui démontrait que l'immense majorité des étudiants ou des professeurs étaient persuadés d'être supérieurs à la moyenne des performances de leurs pairs. C'est une forme de narcissisme communément partagé, que nous sommes tous prompts à manifester d'une façon ou d'une autre ; simplement sans doute parce que nous avons besoin de croire en notre propre valeur pour réussir.

Cette dictature du "on" n'est qu'une vue de l'esprit,sauf pour les gens certains de leur propre valeur.A fiortiori,quand on sait aujourd'hui que l'élite par les moyens d'informations modernes a peaufiné ces outils de manipulations.S'il y a dictature ,c'est celle de nos élites qui tiennent l'opinion haute pour pérenniser leurs intérêts les plus bas.Je pense que les gens ont un fort instinct grégaire par un sentiment naturel de sympathie si cher à Hume,envers leurs semblables.Ce "on" me paraît être plutôt gentillet jusqu'au moment où cette uniformisation soit tiré par le bas par les soubressauts de l'histoire .Des lors,chacun fera en sorte par instinct de survie ,de ne pas sortir de ce cocon de bienveillance que nous avons les uns enversles autres.C'est le manque de courage individuel quand tout va mal et qui requièrent de nous autre chose que l'attitude passive agressive du béni-oui-oui,qui me débecte plutôt que le sentiment débonnaire d'appartenir à un "on" quand tout va bien grâce à une démocratie plus ou moins discutable.C'est sur ce manque de courage, qui nous font gober tout et n'importe quoi ,que les pires exploitations de l'homme par l'homme se sont faites et que les idées les plus populistes ,du genre l'islam est un problème sans conteste, que le lit des pires atrocités s'est faites.Et cette peur est le sentiment le plus partagé et le plus démocratique qui soit.Devant elle ,il n'y a plus de maître ,ni d'esclave,mais des hommes dans leur plus simple appareil

Fais-tu allusion à cette faiblesse si humaine qui nous fait adopter le points de vue d'une majorité ou d'un soit disant expert, sans avoir auparavant pris soin de faire la critique lucide de ses idées? Le plus souvent de nos jours, les gens votent par égoïsme, parce qu'ils sont "femme", "homosexuel", "musulman", "riches", "catholiques", "pauvres", "ouvriers", etc... et que la condition que porte l'étiquette en question leur paraît menacée plus que jamais. Cela en devient ridicule, en fait tout le monde se fiche des batailles d'arguments, rien ne fera changer d'avis celui qui pense de cette façon. C'est je pense la pire menace pour notre démocratie : l'insignifiance des arguments, le discours auprès d'un public acquis d'avance, découpé dans le corps social avec des outils sociologiques précis, de sorte que le politique sache exactement où il peut grappiller des voix, qui lui est acquis d'office et qu'il ne doit pas décevoir, qui est hésitant et auxquels il peut pratiquer la main tendue pour monter dans les sondages, etc... etc... Le résultat d'une élection devient donc presque mécanique, il en est réduit à une campagne de communication publicitaire rondement menée, et leur travail d'escroc est grandement facilité par ce type de comportements.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 728 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Fais-tu allusion à cette faiblesse si humaine qui nous fait adopter le points de vue d'une majorité ou d'un soit disant expert, sans avoir auparavant pris soin de faire la critique lucide de ses idées? Le plus souvent de nos jours, les gens votent par égoïsme, parce qu'ils sont "femme", "homosexuel", "musulman", "riches", "catholiques", "pauvres", "ouvriers", etc... et que la condition que porte l'étiquette en question leur paraît menacée plus que jamais. Cela en devient ridicule, en fait tout le monde se fiche des batailles d'arguments, rien ne fera changer d'avis celui qui pense de cette façon. C'est je pense la pire menace pour notre démocratie : l'insignifiance des arguments, le discours auprès d'un public acquis d'avance, découpé dans le corps social avec des outils sociologiques précis, de sorte que le politique sache exactement où il peut grappiller des voix, qui lui est acquis d'office et qu'il ne doit pas décevoir, qui est hésitant et auxquels il peut pratiquer la main tendue pour monter dans les sondages, etc... etc... Le résultat d'une élection devient donc presque mécanique, il en est réduit à une campagne de communication publicitaire rondement menée, et leur travail d'escroc est grandement facilité par ce type de comportements.

C'est effectivement affligeant, pour ne pas dire écoeurant pour rester poli.

Quelle parade à tout ceci, si ce n'est d'attendre un plus grand éveil intellectuel de nos concitoyens, pour un choix plus éclairé, voire une remise en cause du système ?

Cette prise de conscience n'est possible que par l'éducation, elle-même en grande partie dispensée par le dit système, avec une jeunesse blasée, flegmatique, est-il même possible d'envisager un avenir radieux dans ces conditions, une évolution positive? Qu'y a t-il de foncièrement différent avec le passé ou dans d'autres contrées ?

Si tout espoir est vain, car l'issue totalement incertaine, pourquoi dès lors ne pas se concentrer sur quelque chose d'utile et réaliste à notre échelle ? ( de la famille, du quartier, du village, d'une l'association... d'un forum )

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