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L'école est finie


stvi

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)

Certains établissements n'ont en effet pas les moyens matériels d'accueillir les élèves durant les épreuves du baccalauréat : pas assez de salles de classe restante, professeurs mobilisés (au minimum deux : un dans la classe et un dans le couloir par épreuve, modulable en fonction de la configuration des centres d'examen). Et quand on fait des épreuves sans annuler des cours, il faut des profs en plus pour faire la police bien au-delà des salles d'examen parce qu'il y a toujours des rigolos qui ne savent pas lire les affiches à l'entrée des couloirs.

Pourquoi utiliser des profs pour garder des gamins? Ils pourraient utiliser des pions ou des agents de securite pour surveiller que personne ne triche, non?

Ajouter une dose de contrôle continue ne veut pas dire le rendre plus facile, cela veut dire prendre en compte les efforts des élèves tout au long de sa scolarité.

Parce que me retrouver avec 14 de moyenne tout au long de mon année de terminale et me retrouver à 7 après avoir passer le bac, c'est très difficile à digérer, surtout que dans mon cas, cela m'est arrivée trois fois de suite avant de décrocher ce fichu diplôme qui est le passage obligée pour accéder à l'université.

Que j'ai mis 5 ans pour avoir ma licence, c'est une autre histoire.

Le problème de l’Éducation nationale est de ne pas prendre en compte des profit "atypique".

Le probleme c'est que si l'on accepte le control continue, alors les lycees prives, les lycees du genre Henry 4, etc.. seraient encore plus favorisee. Le bac n'aurait plus la meme valeure selon l'endroit ou tu l'as passe.

"passer "ne suffit pas ,encore faut il s'assurer que la balle est bien arrivée ....

si l'on parle budget avec une moyenne équivalente de dépense pour un élève La Finlande termine à plus de 20 places devant la France au classement Pisa .....Ce n'est donc pas une question de budget

la France a des enseignants de qualité ,qui techniquement pourraient faire la différence .............malheureusement les entraîneurs de l'équipe ont bien trop peur de heurter la susceptibilité des joueurs ...

Tu as raison sur le faite que ce n'est pas une question de budget. Ce n'est pas non plus une question de qualite des profs. C'est plutot un probleme avec les enfants et leur parents.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
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Pourquoi utiliser des profs pour garder des gamins? Ils pourraient utiliser des pions ou des agents de securite pour surveiller que personne ne triche, non?

C'est dans nos statuts : nous sommes tenus d’assurer "le suivi individuel et l’évaluation" de nos élèves.

C'est aussi parce que nous sommes toujours payés normalement durant la période des examens. On assure donc environ autant d'heures de surveillance que de cours habituellement.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

discours démago ....

l'enseignant a un programme établi ,il doit l'enseigner à ses élèves suivant les méthodes d'enseignement qui lui sont imposées et qu'il doit maîtriser ....s'il n'y arrive pas il faut qu'il se remette en question avant même de chercher une cause extérieure ...

"passer "ne suffit pas ,encore faut il s'assurer que la balle est bien arrivée ....

si l'on parle budget avec une moyenne équivalente de dépense pour un élève La Finlande termine à plus de 20 places devant la France au classement Pisa .....Ce n'est donc pas une question de budget

la France a des enseignants de qualité ,qui techniquement pourraient faire la différence .............malheureusement les entraîneurs de l'équipe ont bien trop peur de heurter la susceptibilité des joueurs ...

La démagogie est la déresponsabilisation que certains parents tentent de s'octroyer, à eux comme à leurs gamins.

Les enseignants délivrent une instruction correspondant à des programmes. Ces programmes ne forment jamais qu'une sélection plus ou moins opportune du Savoir disponible. Il n'existe aucune interdiction, pour l'élève, d'aller au-delà des programmes officiels et de chercher à se cultiver par lui-même.

Quand un parent pleurniche sur le système d'enseignement, en nous expliquant qu'il ne poussera aucunement son gamin, durant les longs mois d'été, à tenter de se cultiver par lui-même, j'ai tendance à le considérer comme un assisté de la pire espèce, qui s'imagine qu'il revient à la seule collectivité de faire en sorte que son enfant soit autre chose qu'un inculte. La notion d'effort personnel et de curiosité intellectuelle propre ne relève pas de l'ignominie.

Extraordinaire de considérer que l'apprentissage de la Culture passe par la seule écoute passive d'un cours et que les vacances scolaires sont synonymes de complet glandouillage. :mef:

Ajouter une dose de contrôle continue ne veut pas dire le rendre plus facile, cela veut dire prendre en compte les efforts des élèves tout au long de sa scolarité.

Parce que me retrouver avec 14 de moyenne tout au long de mon année de terminale et me retrouver à 7 après avoir passer le bac, c'est très difficile à digérer, surtout que dans mon cas, cela m'est arrivée trois fois de suite avant de décrocher ce fichu diplôme qui est le passage obligée pour accéder à l'université.

Que j'ai mis 5 ans pour avoir ma licence, c'est une autre histoire.

Le problème de l’Éducation nationale est de ne pas prendre en compte des profit "atypique".

La question que tu devrais te poser est s'il était normal que tes enseignants t'attribuent une moyenne de 14, alors que par 3 fois des correcteurs différents, soumis à des consignes d'indulgence sur l'exigence et à l'autorité des commissions d'harmonisation n'ont pu te mettre plus de 7. Surtout quand, par la suite, tu déclares toi-même avoir eu des difficultés à t'insérer dans le fonctionnement de la faculté...

Je me répète : le but d'un diplôme n'est pas d'être plus facile et, comme le souligne Louise Aragon, le problème du contrôle continu est l'extrême hétérogénéité qu'elle entraîne entre classes et établissements.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

et alors ...les unités de valeur de l'enseignement universitaire ne sanctionnent pas des acquis ???

c'est toujours ce discours d'inégalité supposé qui fait que notre éducation nationale est une des plus archaïque ,des plus inégalitaire et des plus chère au monde ....

et puis la question principale était ,pourquoi vole t'on un mois de scolarité aux lycéens et 1,5 milliards aux contribuables ?

Si on tient absolument à faire passer un examen dont l'organisation n'a pas changé depuis un siècle ,qu'on le fasse sans toucher à la scolarité de la majorité des élèves qui ne le passent pas ....

1) Le contrôle continu dans les UV n'a eu pour conséquence qu'un affadissement du niveau d'excellence en fin de Licence. C'est la raison même de son instauration : "aider" des étudiants qui, sans lui, étaient incapables d'obtenir leur année. Cela va aussi de pair avec la diminution du niveau d'exigence des examens terminaux : les QCM, QRC ou courts oraux tendant à remplacer les épreuves d'analyse et de démonstration comme la dissertation qui, seules, sont capables de montrer si l'étudiant réussit autre chose que le par cœur en développant des facultés de raisonnement.

2) Les autres systèmes d'enseignement occidentaux donnent des résultats encore plus calamiteux que le notre, ce qui fait que les Universités américaines, pour conserver leur leadership scientifique, courtisent autant qu'elles peuvent les élèves des derniers pays à posséder encore un véritable système généraliste d'excellence, à savoir la plupart des pays d'Extrême Orient, Chine et Japon en tête.

3) Militer en faveur d'un système qui ne produira que des cancres inemployables coûte bien plus cher à la collectivité, qui sera entraînée par le déclin scientifique de son pays, que de former une population à l'excellence. Ne t'en déplaise, le ba des années 1930 sanctionnait un réel niveau de culture, qui faisait qu'à cette époque la France, qui disposait d'une assise large d'intellectuels véritables, était encore à l'avant-garde de l'innovation.

Si Marion se la coule douce avant et pendant, c'est pas la faute au Mamouth, mais à la principale intéressée.

Déresponsabilisation de l'élève, quand tu nous tiens... :mur:

:plus:

Surtout que personne ne l'empêche d'établir un programme de travail pour l'été.

il faut vraiment croire que certains sont assez passifs pour s'imaginer que si un point n'a pu être traité en cours, c'est qu'il ne mérite aucunement qu'on l'appréhende. Au bout d'un moment, il faut être rationnel : l'enseignant fait ce qu'il peut mais ce n'est pas à lui qu'il revient d'assimiler et de former son propre esprit. Seul l'élève pourra réussir, ou pas, ce travail. L'enseignant, encore une fois, est un guide, pas un gourou en dehors duquel rien n'est à prendre ou à faire.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Je suis inadaptée au système scolaire depuis que je suis enfant. Ça, je l'ai su très tôt et j'ai du essayer et le seule réponse que j'ai eu de la part de l'école, et plus particulièrement du lycée, ça été des erreurs d'orientation.

Pour ce qui est de mes trois échecs au bac, en plus de ne pas gérer une pression que je juge inutile et plus que je me suis retrouvée avec un coefficient de 12 pour mes trois langues vivantes (4 pour chacune) et que je ne parle ni anglais, ni allemand et que ce sont les langues vivantes qui m'ont plombés.

Pour la fac, c'est simple, j'ai des chargés de TD en histoire, en 2e année, qui trouvaient intelligent de rattraper leurs cours les samedis matins (sauf que je travaillais le samedi matin et que je ne pouvaient pas assister à ces cours) et je me suis retrouvée en contrôle final, alors que j'étais en contrôle continu, parce qu'ils ne voulaient pas comprendre que j'étais obligée d'aller travailler (y compris avec présentation des justificatifs, un comble pour une étudiante de 26 ans). C'est grâce à mes charmants chargés de TD que j'ai eu en histoire qu'après ma licence, je suis allée faire un master géographie.

Ce que je reproche beaucoup au système scolaire et universitaire, c'est de jurer que par les notes sans tenir en compte la curiosité des élèves.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

"passer "ne suffit pas ,encore faut il s'assurer que la balle est bien arrivée ....

si l'on parle budget avec une moyenne équivalente de dépense pour un élève La Finlande termine à plus de 20 places devant la France au classement Pisa .....Ce n'est donc pas une question de budget

Le problème étant que les critères reconnus par ce classement diffèrent d'un pays à l'autre. Le contenu des évaluations finlandaises n'a rien à voir avec celui des françaises.

On nous rabat les oreilles avec les écoles scandinaves où il n'existe aucune discipline et où on l'on chante durant les cours. La réalité est que ces pays ne produisent quasiment aucun élève capable de poursuivre des études supérieures d'excellence et de contribuer à l'avancement de la recherche.

Si les stats scandinaves étaient autre chose que du bidon, ce sont les Universités de ces pays qui devraient être en tête des publications scientifiques ou, à tout le moins, des élèves issus de ces pays formant l'ossature de l'Ivy league et autres MIT ou Caltech.

La réalité est qu'actuellement il ne reste plus que les pays asiatiques en mesure d'assurer cette excellence dans le niveau secondaire, comme le classement PISA, en dépit de toutes ses insuffisances méthodologiques, s'en fait le témoin. Or, les recettes des systèmes éducatifs chinois ou japonais, ce n'est certes pas l'absence de travail personnel et le glandouillage généralisé.

Pour ce qui est de mes trois échecs au bac, en plus de ne pas gérer une pression que je juge inutile et plus que je me suis retrouvée avec un coefficient de 12 pour mes trois langues vivantes (4 pour chacune) et que je ne parle ni anglais, ni allemand et que ce sont les langues vivantes qui m'ont plombés.

Considères-tu qu'il soit raisonnable que l'obtention d'un bac littéraire, option Langues vivantes (tu aurais pu choisir Lettres classiques si cela t'était plus aisé), vienne valider... une complète absence de maîtrise d'au moins deux des trois langues étrangères que tu étais censée étudier ?

Je me répète : le but d'un diplôme n'est pas d'être facile à obtenir mais de certifier un véritable niveau scientifique dans les disciplines qu'il recouvre.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Pour la fac, c'est simple, j'ai des chargés de TD en histoire, en 2e année, qui trouvaient intelligent de rattraper leurs cours les samedis matins (sauf que je travaillais le samedi matin et que je ne pouvaient pas assister à ces cours) et je me suis retrouvée en contrôle final, alors que j'étais en contrôle continu, parce qu'ils ne voulaient pas comprendre que j'étais obligée d'aller travailler (y compris avec présentation des justificatifs, un comble pour une étudiante de 26 ans). C'est grâce à mes charmants chargés de TD que j'ai eu en histoire qu'après ma licence, je suis allée faire un master géographie.

Ce que je reproche beaucoup au système scolaire et universitaire, c'est de jurer que par les notes sans tenir en compte la curiosité des élèves.

Il existe un régime salarié, qui dispense du suivi des TD et se rapproche de l'ancien et vénérable système de l'obtention de son année par les seuls examens terminaux.

J'ajoute qu'à la fac, le suivi des cours n'est pas obligatoire. Là encore, ils constituent avant tout des guides méthodologiques, des propositions de réflexion et des indications de recherche avancée (pour les profs qui font autre chose que de la dictée à partir de resucées de manuels en vente dans toutes les bonnes librairies ou disponibles à la BU).

Il est donc plus que possible : complètement recommandé, de travailler par soi-même, indépendamment des seuls cours. L'examen vient justement confirmer si l'étudiant a eu cette curiosité intellectuelle. C'est le fonctionnement traditionnel de l'Université, qui a été galvaudé par les TD obligatoires, le contrôle continu et autres QCM qui ont secondarisé le supérieur, dans un affaissement continu qui fait que les Universités perdent de plus en plus de terrain face aux grandes écoles.

L'Université classique, c'est la complète liberté pour l'étudiant, qui a l'entier loisir d'organiser son temps comme il l'entend. A lui de voir si le samedi soir il drague les filles ou se plonge dans la lecture de Spinoza (l'équilibre mental impliquant de n'exclure absolument aucune activité un peu ludique comme celle que j'indiquais précédemment). Et le rendez-vous est en fin d'année, où l'examen vérifie cette maturité comportementale et intellectuelle du jeune adulte qu'est l'étudiant.

A la Fac, rien ne m'horripilait plus que les chargés de TD qui avaient des velléités de nous traiter comme des collégiens. C'est la liberté d'organisation et de travail qui engendre l'approfondissement et, par là-même, l'excellence de son champ disciplinaire.

Libérez-vous et considérez les enseignants comme des guides intellectuels plutôt que comme des gardes chiourmes et vous aurez fait un sacré pas sur le chemin de la connaissance.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Considères-tu qu'il soit raisonnable que l'obtention d'un bac littéraire, option Langues vivantes (tu aurais pu choisir Lettres classiques si cela t'était plus aisé), vienne valider... une complète absence de maîtrise d'au moins deux des trois langues étrangères que tu étais censée étudier ?

Je me répète : le but d'un diplôme n'est pas d'être facile à obtenir mais de certifier un véritable niveau scientifique dans les disciplines qu'il recouvre.

Pour pouvoir passer un bac littéraire option "lettres classique", il aurait fallut que mon lycée le propose et qu'il ne supprime pas le grec ancien l'année de mon entrée en terminale. C'est vrai que j'aurais pu faire basculer l'italien (langue que j'écris et que je parle) de LV3 à LV1 ou LV2 quand j'ai tenté de repasser le bac par correspondance, que j'aurais pu passer aux rattrapages (mais bon comme je bloque à l'oral, le résultat aurait été le même), mais je ne pouvais pas le faire quand j'étais au lycée.

De plus, le fait que je me sois retrouvée en section littéraire a été une bourde d'orientation de la part de mes profs de seconde qui m'ont envoyé en première STT... parce que je ne maîtrisais pas l'anglais (merci à ma prof d'histoire) alors que mon choix premier était un passage en première ES (Économique et social) et mon second choix vers une L. Mes profs de STT, voyant que je m'ennuyais en cours (quand j'y allais), m'ont renvoyés vers une première L. Le passage entre les deux a été difficile par je me retrouvais avec des matières que je n'avais pas revus pendant un an.

Par contre, la terminale a été un oasis de paix et pour une fois depuis mon arrivée au lycée, j'avais de vrai cours d'allemand (et non pas de interros de vocabulaire ou des explications et commentaires de textes allemands faits... en français) et j'étais comme un poissons dans l'eau en philosophie et en littérature. La philosophie, la littérature, l'histoire-géographie, la musique, l'italien, le grec ancien (que j'ai du suivre par le CNED parce qu'on nous avais sucré l'option) et l'allemand (matière dans laquelle j'avais pu remonté ma moyenne à 10) m'avais permis d'avoir une moyenne de 14 sur l'année (et je n'avais pas des profs tendres en matières de notation) mais cette moyenne sur l'année est tombé à 7 après mes épreuves du bac, parce que je ne supporte pas la pression du aux examens et aux épreuves orales et parce que je me suis plantée plantée en langues. (je ne parle ni anglais, et je ne maîtrise pas l'allemand oral et l'écrit était plus qu'hésitant à cause de mes cours des années précédentes)

J'ai eu le même schéma à la fac, de très bonnes notes lors des devoirs sur table, les notes divisées par deux lors des examens, mais avec le contrôle continu, j'ai pu limité la case même si je me retrouvais aux rattrapages en septembre. Mais la différence entre les rattrapages d'histoire et de géographie, c'est que je me plantais en histoire car les rattrapages se déroulaient à l'oral alors que je validais la géographie dont les épreuves étaient écrites. Et si j'ai eu ma licence, c'est grâce à la géographie (géographie physique, en plus).

Je sais que je suis un cas " atypique ".

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Il existe un régime salarié, qui dispense du suivi des TD et se rapproche de l'ancien et vénérable système de l'obtention de son année par les seuls examens terminaux.

Dans la mesure où mon activité professionnelle s'exerçait le soir, le week-end et pendant les vacances scolaires, je pouvais suivre TD et CM sans problème (j'avais fais mes choix de TD en fonction de mes contraintes professionnelles, c'est-à-dire des cours jusqu'à 17h30 pour que j'ai le temps d'aller au travail ensuite). Les seuls fois où je devais travailler à plein temps, ce qui correspondait aux vacances de la Toussaint et des vacances d'hiver (vacances qu'on avait pas car pour les premières, on venant de reprendre l'année, et pour les deuxièmes, on venait d'avoir l’inter semestre). Mes chargés de TD d'histoire n'ont jamais compris ça, à la différence de mes chargés de TD en géographie, qui exigeaient des justificatifs (un comble pour une étudiante de plus de 20 ans).

J'ajoute qu'à la fac, le suivi des cours n'est pas obligatoire. Là encore, ils constituent avant tout des guides méthodologiques, des propositions de réflexion et des indications de recherche avancée (pour les profs qui font autre chose que de la dictée à partir de resucées de manuels en vente dans toutes les bonnes librairies ou disponibles à la BU).

Les CM ne sont peut-être pas obligatoires, mais les TD oui car les chargés de TD font l'appel et au bout de trois absences (justifiées ou pas), tu passes du contrôle continue à l'examen final (du moins, dans l'UFR d'histoire de ma fac)

Il est donc plus que possible : complètement recommandé, de travailler par soi-même, indépendamment des seuls cours. L'examen vient justement confirmer si l'étudiant a eu cette curiosité intellectuelle.

Pour avoir suivie des cours par correspondance pendant trois ans, je sais que c'est de travailler seule et utiliser les bibliothèques. Et la chance que j'ai eu, malgré les déboires que j'ai eu au cours de ma scolarité, c'est d'avoir toujours eu une grande curiosité intellectuelle (je me souviens encore de mon premier TD en L1 où j'ai souris en ayant lu la bibliographie qu'on devait connaître à la fin du semestre, j'avais déjà lu la moitié des ouvrages qu'elle contenait) qui est toujours intacte aujourd'hui.

C'est le fonctionnement traditionnel de l'Université, qui a été galvaudé par les TD obligatoires, le contrôle continu et autres QCM qui ont secondarisé le supérieur, dans un affaissement continu qui fait que les Universités perdent de plus en plus de terrain face aux grandes écoles.

On est bien d'accord sur le fait que l'université devient une annexe du lycée pendant les trois années de licence. On ne responsabilise plus les étudiants.

L'Université classique, c'est la complète liberté pour l'étudiant, qui a l'entier loisir d'organiser son temps comme il l'entend. A lui de voir si le samedi soir il drague les filles ou se plonge dans la lecture de Spinoza (l'équilibre mental impliquant de n'exclure absolument aucune activité un peu ludique comme celle que j'indiquais précédemment). Et le rendez-vous est en fin d'année, où l'examen vérifie cette maturité comportementale et intellectuelle du jeune adulte qu'est l'étudianta.

Là aussi, on est d'accord. Les bonnes notes que j'avais lors des devoirs sur table était le fruit de plusieurs heures de travail dans un environnement personnel qui était chaotique. Et si je me plantais, je devrais m'en prendre qu'à moi-même. Pour ce qui est des examens, où je me plantais beaucoup, qui est du au fait que je ne supporte pas la pression des examens, je me retrouvais aux rattrapages une fois sur deux et je plongeais encore plus quand l'épreuve était oral et m'en sortait mieux quand l'épreuve était écrite. Mais je n'ai jamais contesté une note.

A la Fac, rien ne m'horripilait plus que les chargés de TD qui avaient des velléités de nous traiter comme des collégiens. C'est la liberté d'organisation et de travail qui engendre l'approfondissement et, par là-même, l'excellence de son champ disciplinaire.

En histoire, les chargés de TD nous traitaient comme des enfants, en L1 et surtout en L2 et je me suis tellement pris la tête avec eux (devoir justifier pourquoi je ne pouvais pas venir à leurs rattrapages de TD qui avaient lieu le samedi matin, alors que je suis quelqu'un qui prend ses responsabilités) que j'ai décidé, à la fin de ma bi-licence histoire-géographie, de faire un master en géographie physique car là, les profs nous traitaient comme des adultes responsables sans avoir des compte à leur donner en cas d'absence, ils nous demandaient juste de rattraper les cours manquaient.

Libérez-vous et considérez les enseignants comme des guides intellectuels plutôt que comme des gardes chiourmes et vous aurez fait un sacré pas sur le chemin de la connaissance

Je me suis libérée en choisissant un master qui m'intéresse, dans la même université, mais pas dans le même UFR. (ce qui est dommage car j'adore l'histoire, mais la géographie est également riche).

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

..........................................

Surtout que personne ne l'empêche d'établir un programme de travail pour l'été.

il faut vraiment croire que certains sont assez passifs pour s'imaginer que si un point n'a pu être traité en cours, c'est qu'il ne mérite aucunement qu'on l'appréhende. Au bout d'un moment, il faut être rationnel : l'enseignant fait ce qu'il peut mais ce n'est pas à lui qu'il revient d'assimiler et de former son propre esprit. Seul l'élève pourra réussir, ou pas, ce travail. L'enseignant, encore une fois, est un guide, pas un gourou en dehors duquel rien n'est à prendre ou à faire.

Surtout que j'ai précisé que Marion est une bonne élève,pour ne pas dire très bonne ...entre ses cours de piano , sa recherche continuelle de l'excellence au dessin , aux peintures acryliques et à l'aérographe ,elle a tous les moyens pour s'épanouir intellectuellement ..

Elle a la chance d'appartenir à une famille de la classe moyenne + ,ce qui lui permet de naviguer sans trop d'efforts dans un univers de médiocrité scolaire ...

Je suis sidéré par ton discours de prof imbu qui ne se remet jamais en question même quand le navire est prêt à sombrer ....

Bien sûr que si que notre éducation nationale est élitiste ,chère ,rétrograde, frileuse ,au service des enseignants plutôt que des élèves ....

lorsqu'on fait le rapport coût /résultats ,pas une seule entreprise ne pourrait continuer à fonctionner de cette façon sans faire faillite ....

En tant que contribuable ,je suis en droit de demander un service au moins comparable à ceux qu'obtiennent d'autres pays à budget égal ...

les enquêtes internationales montrent que certains pays permettent à 15 % des élèves d'accéder au meilleur niveau scolaire ; la France, elle, amène seulement 5 % des élèves à ce niveau d'excellence49. Ces 15 % de non-diplômés (pas de CAP, BEP, Bac…) sont destinés à subir un taux de chômage de 45 %

d'après l'étude PISA 2009, 38% des élèves de moins de 15 ans ont redoublé au moins une fois en France, contre 15% pour la moyenne des pays de l'OCDE51. Le redoublement est assez largement reconnu comme une pratique inefficace pour améliorer les résultats scolaires52,

Un rapport de la Cour des comptes indique qu'en revanche un enfant d'ouvrier qualifié a neuf fois plus de chance de n'avoir aucun diplôme qu'un enfant de professeur

Il n'y a pas lieu d'être fier des performances de notre éducation nationale et il y en a marre de payer pour les canards boiteux qui ne méritent pas les efforts des contribuables ...

tu n'as toujours pas répondu sur le vol d'un mois de scolarité pour les deux millions de lycéens non concernés par le bac et du milliard et demi d'argent public jeté par les fenêtres à cette occasion ....Je ne parle même pas des 60 euros fois 700.000 candidats au bac que coûte cet examen débile

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

...................................

J'avais pas tilté, mais... les dates collent pas.

Qui dit première dit épreuves anticipées. Lesquelles ont lieu à partir du 19 juin.

Qui dit épreuve anticipé dit révision de son bac.

Si Marion se la coule douce avant et pendant, c'est pas la faute au Mamouth, mais à la principale intéressée.

Déresponsabilisation de l'élève, quand tu nous tiens... :mur:

mais l'année scolaire est déjà pliée le trimestre est déjà terminé,la moyenne trimestrielle est déjà établie ,et le conseil de classe est fixé au 8 juin ....

ne me prends pas pour un niais Nao wink1.gif

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

En ce qui concerne la nouvelle répartition des vacances, je suis atterré par sa débilité : vacances de Noël,d'hiver et de printemps s'enchaînent d'assez près puis une période continue de 11 semaines (pour la zone B - 9 pour la C, 10 pour la A) vient d'émerger. Les enfants et les profs seront sur les rotules. Ça, c'est avant le bac, mais ça ajoute à la débilité croissante de notre système.

explique moi la différence entre les UV de l'enseignement universitaire et le bac ...Il me semble quand même que le contrôle continu est plus fiable qu'un examen en fin d'année ....d'ailleurs dans les pays nordique le bac ou abitur n'est absolument pas organisé de la façon de cette grand messe qu'est le bac en France ...

on a l'impression que tout le boulot de contrôle qui n'a pas été fait pendant l'année (ou des années)est concentré en une semaine

L'examen en lui-même ne me dérange pas, si ce n'est que c'est beaucoup trop de ramdam pour un diplôme de plus en plus discount. En effet, un peu de contrôle continu ne ferait pas de mal et pourrait permettre de virer les épreuves secondaires.

Mais si on faisait le contrôle continu, on s'apercevrait que les élèves sont encore plus à la masse qu'on le croyait. Certains ne veulent peut-être pas voir ça : on fabrique des cancres. Quand je vois la pauvreté d'écriture, de syntaxe, de vocabulaire et de raisonnement de lycéens aujourd'hui, même pas en zone sensible, j'ai peur pour eux.

Et ça montre la béance du contrôle de l'acquisition des savoirs fondamentaux durant la primaire, le collège. Je vois des instits se passer certains gamins, de niveau en niveau, avec un profond désarroi car ils savent très bien qu'ils sont largués... mais bon, vu que la grande mode est de ne plus faire redoubler. Ça se comprend un peu remarque, vu que sans prise en main réelle, le redoublement ne servira à rien. Voir ici

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Stvi : C'est tes lecteurs que tu prends pour des niais. T'as balancé une date (le 15 juin) apparement au pif, tu prétends que Marion est libre, alors que le temps que l'école lui laisse est sensé être un temps de révision (la semaine blanche qu'on appelait cela, à mon époque). Pire encore, tu accuses l'école de la laisser libre.

L'école ne lui a pas imposé de prévoir des voyages chez ses grands parents ou avec ses copines durant son temps de révision. C'est son choix et rien d'autre. Ce que les élèves font de ce temps ne regardent pas les établissements : on répète assez, à longueur d'année, à nos élèves l'importance que revêt leur travail personnel pour le bac.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

..................................

Je sais que je suis un cas " atypique ".

j'ai toujours eu de l'admiration pour les autodidactes ainsi que pour ceux qui faisaient l'effort de se remettre à niveau alors qu'ils étaient hors système scolaire ou universitaire ...

pour beaucoup ils mènent deux ou trois vies de front ...Une vie professionnelle ,une vie familiale ,une vie étudiante ....chapeau ....

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

Stvi : C'est tes lecteurs que tu prends pour des niais. T'as balancé une date (le 15 juin) apparement au pif, tu prétends que Marion est libre, alors que le temps que l'école lui laisse est sensé être un temps de révision (la semaine blanche qu'on appelait cela, à mon époque). Pire encore, tu accuses l'école de la laisser libre.

L'école ne lui a pas imposé de prévoir des voyages chez ses grands parents ou avec ses copines durant son temps de révision. C'est son choix et rien d'autre. Ce que les élèves font de ce temps ne regardent pas les établissements : on répète assez, à longueur d'année, à nos élèves l'importance que revêt leur travail personnel pour le bac.

mais elle ne passe pas le bac ...elle est en première ..Sa moyenne du troisième trimestre est déjà établie ,le conseil de classe est dans un peu plus d'une semaine .... en ce moment c'est déjà de la garderie ,et plus ça va aller moins il y aura de professeurs ....Si c'est pour traîner dans les cours de récré ,ou dans les rues ,je préfère qu'elle soit à la maison ,ou chez ses grands parents ....

c'est sûr que je pourrai l'obliger à rester à l'école jusqu'à la fin juin à attendre bêtement en permanence que les heures passent ....

Si l'éducation nationale avait réellement la volonté d'assurer la scolarité des élèves jusqu'à la fin juin ,elle fixerait la fin des contrôles au 20 juin et les conseils de classe autour du 30 ....

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Oui ,bref toujours deux poids deux mesures dans l'éducation nationale et les instits se coltinent les élèves jusqu'au quatre juillet montre en main ,sont moins bien payés pour un niveau d'études à peu près équivalent à un diplôme ,et enseignent dix sujets de front (français ,maths ,histoire ,géo ,instr civique ,musique ,dessin ,sciences ,anglais ,EPS ).Si vous ne savez pas quoi faire du milliard ,pensez à eux ....

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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mais elle ne passe pas le bac ...elle est en première ..Sa moyenne du troisième trimestre est déjà établie ,le conseil de classe est dans un peu plus d'une semaine .... en ce moment c'est déjà de la garderie ,et plus ça va aller moins il y aura de professeurs ....Si c'est pour traîner dans les cours de récré ,ou dans les rues ,je préfère qu'elle soit à la maison ,ou chez ses grands parents ....

En première, il y a les épreuves anticipées du français pour toutes les classes de première, maths-info et sciences physique et SVT en L, SVT en ES.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
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mais elle ne passe pas le bac ...elle est en première

Première = épreuves anticipées.

Soit le Français (pour toutes les séries), ainsi que les sciences (séries L-ES) et les math (série L)

Donc si, elle a des épreuves. Si bien sûr elle est en première :)

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
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Si l'éducation nationale avait réellement la volonté d'assurer la scolarité des élèves jusqu'à la fin juin ,elle fixerait la fin des contrôles au 20 juin et les conseils de classe autour du 30 ....

Cela supposerait que les épreuves auraient lieu début juillet. Là, c'est les parents d'élèves et les lobby du tourisme qu'on aurait sur le dos...

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

oui blush.gif ,mauvais exemple ...elle est en seconde pas en première ...et Marion ne s'appelle pas Marion ...en revanche elle existe ,et son emploi du temps est réel ...

j'ai modifié le texte du sujet ...

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