On supprime le latin, le grec et l’allemand pour leur donner du Jamel Debbouze

J'ai fait du latin et une année de grec...Bon, j'étais pas une excellente élève, surtout en latin!^^ Mais déjà à "l'époque", les cours étaient plutôt axés sur l'histoire, la culture, c'était sympa...Bon, je râlais souvent car les déclinaisons, les traductions, c'était assez épouvantables, mais on apprend et on comprend les richesses et les origines de la langue française grâce à ces matières... C'est vraiment nul de les supprimer...

Quant aux cours d'improvisations, l'immense majorité des collèges et lycées proposent des cours ou carrément des options théâtrales, alors je ne vois pas du tout l'intérêt...

Ce n'est pas supprimée !

Cela va être juste enseigné d'une manière diffèrente !

Combien de fois, faudra le dire

J'ai eu une prof d'histoire-géographie qui a eu le toupet de me dire que faire du grec ancien ne servait à rien.

Et elle avait raison.

Je bénis le Ciel tous les jours d'avoir eu la chance d'étudier le latin et le grec qui ne servent à rien, alors que d'autres ont eu à apprendre, à leur place, des matières qui sont utiles.

J'ai toujours préféré le otium, le loisir ou l'oisiveté, au negotium des gens affairés, occupés et agités.

Les Arts et les Lettres, sous toutes leurs formes, sont gratuits, mais l'Occident a perdu toute notion de gratuité. Les écoles sont devenues des usines utilitaires.

Le mot démocratie vient du grec qui signifie "pouvoir du peuple" avec "demos" qui veut dire " peuple " et " kratos ", " le pouvoir ". L'étymologie du mot politique qui veut dire " la chose publique " ou la géomorphologie qui est l'étude des formes de la Terre.

J'adore le grec ancien.

Dommage qu'un saurien de l’ère secondaire targue l'inutilité de ces matières par "Excellente idée de supprimer ces deux matières inutiles."

pour moi je me sens en FRANCE et vous corrigez si je me trompe mais la plupart des mots de la langue française ont une origine grecque ou latine et pour ceux qui ont fait classique le français n'était pas une difficulté..............!

Mais il me semble que la belkacem n'a pas supprimer mais mis en option ces matières.............?

Le programme d'histoire est aberrant. En plus d'être depuis toujours une propagande idéologique et laiquarde, le voilà maintenant amputé de son essence même : les éléments fondateurs de notre république et de nos valeurs. Je n'ai rien contre le fait d'enseigner l'Islam et l'histoire de ces pays-là, de l'aborder. Pourquoi pas, c'est une histoire passionnante mais si on met au second plan les fondamentaux, c'est la mort de la discipline. Déjà qu'on racontait au collège des poncifs sur l'histoire (la prise de la Bastille et Valmy pour la révolution) alors que ce ne sont que des symboles, controversés qui plus est, et qui ne sont pas les seuls déclencheurs de la révolution ou de la terreur, maintenant on ne peut carrément plus rien raconter du tout.

La politique la plus insupportable est celle de la bien-pensance et de l'idéologie laique. Ne plus parler de l'Eglise quand on parle de la France c'est un mal absolu, une hérésie, c'est dénaturer les racines même de nos institutions. Cela ne veut aucunement dire que l'Eglise est la seule voie aujourd'hui. Les autres religions ont tout autant leur place mais ce n'a pas été objectivement le cas pendant des siècles. Pourquoi l'occulter? Pourquoi occulter ce qui a porté la France vers la grandeur, qui lui a donné une partie de son patrimoine architecturale et culturel ? Est-ce un pied de nez aux musulmans, aux juifs, aux bouddhistes ? Non, c'est simplement la vérité.

Le grec et le latin sont certes des matières quelques peu élitistes mais ceux qui comme moi en ont fait savent tout le bien que procurent les belles lettres : rigueur intellectuelle, sagesse oubliée, maitrise de la langue, tout simplement. Comprendre les racines de notre langue, c'est la maitriser. En plus, si les deux matières sont parfois chiantes, disons le, elles peuvent être passionnantes si elles sont bien enseignées, en plus d'être une option au bac par exemple qui récompense beaucoup.

pour moi je me sens en FRANCE et vous corrigez si je me trompe mais la plupart des mots de la langue française ont une origine grecque ou latine

Ah bon ?

http://www.espacefrancais.com/les-origines-des-mots-francais/

Ce n'est pas supprimée !

Cela va être juste enseigné d'une manière diffèrente !

Combien de fois, faudra le dire

"Supprimé de manière progressive", si tu préfères...Car le remplacement par une unité d'enseignement Antique, le cul entre deux chaises, ni tout à fait latin-grec, ni tout à fait histoire...L'éducation nationale déteste simplifier les choses. C'est dans la mouvance. Soit on choisit l'option latin et dans ce cas, on entre dans l'apprentissage d'une langue, avec sa culture et son histoire comme c'est le cas pour l'enseignement des langues parlées. Soit on ne fait pas de latin. Mais la dénomination galvaudée d'enseignement antique qui empièterait en plus sur les bases de l'apprentissage (l'histoire-géo notamment), ça c'est nul à mon sens...

ça va quoi, le latin et le grec sont des options facultatives: soit tu choisis d'en faire, soit tu n'en fais pas, point.

Rectificatif: soit les parents forcent à en faire, soit ils estiment que "ça sert à rien" et que tu dois te concentrer davantage sur les bases scolaires et tu n'en fais pas!^^

Le grec et le latin sont certes des matières quelques peu élitistes mais...

Ce ne sont pas certes des matières quelque peu élitistes mais...

Ce sont certainement des matières éminemment élitistes.

La question est de savoir si la France est encore capable de créer des élites. Je crains que non.

Ce ne sont pas certes des matières quelque peu élitistes mais...

Ce sont certainement des matières éminemment élitistes.

La question est de savoir si la France est encore capable de créer des élites. Je crains que non.

Bien sûr que si l'élite existe encore. Je l'ai fréquenté cette élite, au lycée d'abord, en prépa littéraire ensuite. Brillante. J'en suis bien loin mais j'ai été quand même parmi eux ; normaliens, sciencespistes, énarques, sans parler de cette élite mondialisée : franco-américain, franco-allemand, trilingues, en erasmus à Cambridge, en stage à New York. La France crée encore une élite. Mais cette élite ne se renouvelle pas. C'est toujours la même, les mêmes familles. Elle ne donne pas la chance. On nait pour être élite en quelque sorte. C'est une sorte de noblesse. Après il y a quand même des gens issus de familles modestes qui entrent dans le cercle.

Certains de mes amis ont une voie de ce fait toute tracée, pour eux c'est normal, c'est l'ordre des choses.

Bien sûr que si, l'élite existe encore... Il y a quand même des gens issus de familles modestes qui entrent dans le cercle. Certains de mes amis ont une voie de ce fait toute tracée, pour eux c'est normal, c'est l'ordre des choses.

Tant mieux alors, et Pascal Bruckner a tort de s'inquiéter.

La question est : est-ce la meilleure façon de créer des "élites" que de le faire en apprenant des langues mortes ?

Il serait intéressant de comparer avec ce que font nos voisins.

Tant mieux alors, et Pascal Bruckner a tort de s'inquiéter.

Cela n'est pas pour autant rassurant, car l'écart se creuse entre cette élite et les autres. Et les portes sont de plus en plus verrouillées. Sous couvert d'égalitarisme l'école actuelle ne fait qu'accroitre l'inégalité. L'école doit niveler vers le haut. Elle nivelle vers le bas. Mais ceux qui ont les capacité de rester en haut, le restent. Les autres, qui sont en bas, le restent aussi. La médiocrité prime. Les plus chanceux y échapperont. Mais c'est inégalitaire.

La question est : est-ce la meilleure façon de créer des "élites" que de le faire en apprenant des langues mortes? Il serait intéressant de comparer avec ce que font nos voisins.

Linguas mortuas? Tu dicis. La France est à peu près le seul pays européen où l'on refuse d'apprendre à parler le latin, langue internationale de l'Europe.

Linguas mortuas? Tu dicis. La France est à peu près le seul pays européen où l'on refuse d'apprendre à parler le latin, langue internationale de l'Europe.

Source ?

La langue internationale des échanges (et pas qu'en Europe) c'est l'anglais.

"Supprimé de manière progressive", si tu préfères...Car le remplacement par une unité d'enseignement Antique, le cul entre deux chaises, ni tout à fait latin-grec, ni tout à fait histoire...L'éducation nationale déteste simplifier les choses. C'est dans la mouvance. Soit on choisit l'option latin et dans ce cas, on entre dans l'apprentissage d'une langue, avec sa culture et son histoire comme c'est le cas pour l'enseignement des langues parlées. Soit on ne fait pas de latin. Mais la dénomination galvaudée d'enseignement antique qui empièterait en plus sur les bases de l'apprentissage (l'histoire-géo notamment), ça c'est nul à mon sens...

ça va quoi, le latin et le grec sont des options facultatives: soit tu choisis d'en faire, soit tu n'en fais pas, point.

Rectificatif: soit les parents forcent à en faire, soit ils estiment que "ça sert à rien" et que tu dois te concentrer davantage sur les bases scolaires et tu n'en fais pas!^^

non puisque tu pourras avoir un renforcement latin, grec, pour ceux qui le souhaite !

Les EPI vont être accessible pour tous, donc justement tout le monde pourra avoir, du coup, un petit peu de connaissance en langue latine. Après, l'intégration d'un peu de latin en français, je demande à voir car si le programme est déjà surchargé de base...

Il faut attendre de voir comment tout cela va être mis en place selon les établissements.

Et puis combien on pris l'option latin en 5ème et voulait arrêter au bout d'un 1 an ? Beaucoup...

Un petit question-réponse qui se lit rapidos à propos des idées reçues sur les langues mortes:

http://www.normalesup.org/~pcuvelier/wwwlanguesanciennes/ideesrecuesLA.html

Linguas mortuas? Tu dicis. La France est à peu près le seul pays européen où l'on refuse d'apprendre à parler le latin, langue internationale de l'Europe.

On ne doit pas fréquenter les même Européens.

Source? La langue internationale des échanges (et pas qu'en Europe) c'est l'anglais.

Bien sûr, mais historiquement la langue internationale de l'Europe c'est le latin. Spéculer que l'anglais le restera (je ne dis pas que c'est ce que vous faites), ce serait raisonner à court terme. Le latin a infiniment plus de chances de reprendre le dessus – et en ce domaine, la France est aujourd'hui incontestablement à la traîne.

On ne doit pas fréquenter les mêmes Européens.

C'est possible.

Le programme d'histoire est aberrant. En plus d'être depuis toujours une propagande idéologique et laiquarde, le voilà maintenant amputé de son essence même : les éléments fondateurs de notre république et de nos valeurs. Je n'ai rien contre le fait d'enseigner l'Islam et l'histoire de ces pays-là, de l'aborder. Pourquoi pas, c'est une histoire passionnante mais si on met au second plan les fondamentaux, c'est la mort de la discipline. Déjà qu'on racontait au collège des poncifs sur l'histoire (la prise de la Bastille et Valmy pour la révolution) alors que ce ne sont que des symboles, controversés qui plus est, et qui ne sont pas les seuls déclencheurs de la révolution ou de la terreur, maintenant on ne peut carrément plus rien raconter du tout.

La politique la plus insupportable est celle de la bien-pensance et de l'idéologie laique. Ne plus parler de l'Eglise quand on parle de la France c'est un mal absolu, une hérésie, c'est dénaturer les racines même de nos institutions. Cela ne veut aucunement dire que l'Eglise est la seule voie aujourd'hui. Les autres religions ont tout autant leur place mais ce n'a pas été objectivement le cas pendant des siècles. Pourquoi l'occulter? Pourquoi occulter ce qui a porté la France vers la grandeur, qui lui a donné une partie de son patrimoine architecturale et culturel ? Est-ce un pied de nez aux musulmans, aux juifs, aux bouddhistes ? Non, c'est simplement la vérité.

Le grec et le latin sont certes des matières quelques peu élitistes mais ceux qui comme moi en ont fait savent tout le bien que procurent les belles lettres : rigueur intellectuelle, sagesse oubliée, maitrise de la langue, tout simplement. Comprendre les racines de notre langue, c'est la maitriser. En plus, si les deux matières sont parfois chiantes, disons le, elles peuvent être passionnantes si elles sont bien enseignées, en plus d'être une option au bac par exemple qui récompense beaucoup.

Et tu as raison il ne faut pas que cela soit une corvée mais une envie et alors oui c'est passionnant....

L'étymologie est une belle science....l'option du latin et du grecque facilite l'apprentissage de la langue Goethe.

Pascal Bruckner se trompe sur un point:

Le terme "vivre ensemble" n'est pas le produit affreux de la novlangue contemporaine technocratique, c'est au contraire une expression diffusée et popularisée par la conclusion du très célèbre discours "Qu'est-ce qu'une nation ?" d'Ernest Renan, rédigé en 1882 pour son cycle de conférence à la Sorbonne.

C'est un des plus beaux textes politiques, l'un des plus lucides et prophétiques aussi et surtout l'un des mieux rédigés qui soient.

Tu oublies la partie dans laquelle il dit que l'islam est une religion incompatible avec l'Europe.

« L'islamisme [à l'époque, sens général de « religion musulmane »] ne peut exister que comme religion officielle ; quand on le réduira à l'état de religion libre et individuelle, il périra. L'islamisme n'est pas seulement une religion d'État, comme l'a été le catholicisme en France, sous Louis XIV, comme il l'est encore en Espagne, c'est la religion excluant l'État (…) Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d'Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert. L'islam est la plus complète négation de l'Europe ; l'islam est le fanatisme, comme l'Espagne du temps de Philippe II et l'Italie du temps de Pie V l'ont à peine connu ; L'islam est le dédain de la science, la suppression de la société civile ; c'est l'épouvantable simplicité de l'esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate, à tout sentiment fin, à toute recherche rationnelle, pour le mettre en face d'une éternelle tautologie : Dieu est Dieu (…) »

Renan était un homme pétri de contradictions, non résolues encore aujourd'hui.

Ou peut-être un visionnaire, mais il y aurait tant à dire sur ce thème.

Bien évidemment son texte sur la nation énonce des vérités, mais encore faut-il que ceux qui viennent vivre avec nous veuillent vivre avec nous, et entrer dans la dynamique de la Nation ... par ailleurs il est nécessaire de rappeler que la France n'a pas évolué au contact de l'immigration, la France aurait changé SEULE, la France n'a pas besoin de l'immigration comme d'une condition nécessaire pour empêcher son immobilisme. Le propre des occidentaux a toujours été de s'auto réformer. Diderot était bien français, comme Locke était bien anglais.

Or à Marseille, envahi de femmes voilées caricaturales, qui provoquent visiblement les européens, je vois une proportion d'une communauté, qui ne veut pas embrasser la nation.