L’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour contrer l’Iran

Le « péril iranien », agité par les soutiens du président Abd Rabo Mansour Hadi face à l’avancée éclair de la milice chiite houthiste au Yémen, a eu raison des tergiversations des puissances sunnites de la région. Une coalition de dix pays, emmenée par l’Arabie saoudite, a lancé, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 mars, une intervention militaire.

http://www.lemonde.f...01876_3218.html

Enfin la ligue arabe se mobilise ....

Il faut vraiment que l'Arabie Saoudite soit menacée pour qu'ils daignent lever le petit doigt

"Le conflit yéménite menace en effet de déborder la frontière saoudienne et de gagner la province orientale d’Ach-Charkiya, dont une partie de la population est chiite "

Mais il ne faut pas rêver cette initiative est bien sous contrôle et soutien US ...

"Depuis Washington, qui a annoncé un soutien logistique et en renseignement, l’ambassadeur saoudien, Adel Al-Joubeir, a donné le coup d’envoi à une opération aérienne, « limitée par nature », « contre le coup de force des houthistes »."

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C'est l’hôpital qui se fout de la charité

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J' espère que ce conflit ne va pas s' enflammer dans toute la région et que l' Iran restera tranquile, sans quoi on peur arriver à une troisième guerre mondiale en un coup de baguette magique .

Je pense que tu es des plus lucide, il y a beaucoup trop d'enjeux occultes dans la région, zone stratégique par excellence.

surtout quand on commence à voire qui soutient qui, effet domino garanti

surtout si certains se sentent prets a faire basculer les dominos sans soucis ...

L'Iran ne va pas rester sans rien faire, ils l'ont annoncé.

C'est le moment d'investir dans l'industrie de l'armement. On vend plein de grosses armes, et après on reconstruit. En essayant de respecter les travailleurs, ça serait bien.

surtout quand on commence à voire qui soutient qui, effet domino garanti

surtout si certains se sentent prets a faire basculer les dominos sans soucis ...

Tout a fait et c'est ce qu'on voit poindre, la fuite en avant.

L'Iran ne va pas rester sans rien faire, ils l'ont annoncé.

C'est le moment d'investir dans l'industrie de l'armement. On vend plein de grosses armes, et après on reconstruit. En essayant de respecter les travailleurs, ça serait bien.

L'Iran veut l'entière maîtrise du détroit d'Ormutz, ça fait des années que nous le savons, mais bon l'Iran c'est une chose par ailleurs, c'est bien plus vicelard, c'est pas du double jeux, c'est l'équation à n inconnues, avec facteurs mouvants ou chacun tire sa couverture. Quand aux occidentaux, eux ce qu'ils veulent la sécurité énergétique. Avec tout ça c'est du mal barré, mais du mal barré. Pire que les événements des Balkans en 1914, qui commencèrent suite a un assassinat, puis a des petite choses militaire.

c'est peut être aussi pour l'Arabie Saoudite l'occasion de se débarrasser des 5 ou 10% de chiites établis dans ce pays ,justement au sud et à la frontière yéménite ....

la coalition censée matraquer les Houthis chiites pour rétablir les sunnites au pouvoir ne fait qu'aider Al Qaida à combattre l'armée régulière ....

on peut se demander qui agresse qui au Yemen

"De l’autre côté, les djihadistes sunnites d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa) n’ont fait que se renforcer profitant de la faiblesse du gouvernement. Ils sont présents dans le sud et le sud-est. Aqpa multiplie les attentats et les attaques, faisant subir à l’armée et aux Houthis de lourdes pertes."

mais non l'Iran veut supprimer les terroristes.

Je cite :

Cependant, d’après Mohammed al-Boukhaïti, un des responsables du mouvement houthiste, l’objectif serait de s’assurer que les groupes liés à Al-Qaïda et à la branche yéménite de l’État islamique cessent de gagner du terrain dans le pays et de commettre des massacres (comme l’attentat du 20 mars, qui a fait 142 morts et plus de 300 blessés).

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-combattants-houthistes-poursuivent-leur-conquete-du-Sud-Yemen-31897.html

c'est peut être aussi pour l'Arabie Saoudite l'occasion de se débarrasser des 5 ou 10% de chiites établis dans ce pays ,justement au sud et à la frontière yéménite ....

la coalition censée matraquer les Houthis chiites pour rétablir les sunnites au pouvoir ne fait qu'aider Al Qaida à combattre l'armée régulière ....

on peut se demander qui agresse qui au Yemen

"De l’autre côté, les djihadistes sunnites d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa) n’ont fait que se renforcer profitant de la faiblesse du gouvernement. Ils sont présents dans le sud et le sud-est. Aqpa multiplie les attentats et les attaques, faisant subir à l’armée et aux Houthis de lourdes pertes."

Se débarrasser des chiites? Sais-tu que les chiites en Arabie savent bien qu'ils seront plus à l'aise en Arabie Saoudite qu'en Iran ? Ils sont prêt à supporter le fait d'être minoritaires dans le pays que de subir le nationalisme perse qui dénigre tout arabe que ce soit chiite ou sunnite.

les chiites yéménites sont bien bombardés par l’Arabie Saoudite alors qu'ils sont aussi arabes ...

les Houthis sont le même peuple qu'il soit du côté de la frontière Yéménite ou de l'Arabie Saoudite ...

" les Houthistes revendiquent les régions Saoudiennes de Najran, et de l'Asir, ou déjà, une grande partie de la population Chiite ou Sunnite se dit plus proche du Yémen, que de l'Arabie Saoudite, car avant 1934, ces provinces étaient des parties intégrantes du Yémen. "

on rajoute une menace supplémentaire ?

"La Russie a mis en garde contre le déclenchement de toute guerre, au Yémen, appelant à l'arrêt immédiat des attaques contre la population de ce pays. Moscou a averti que si la guerre au Yémen ne cessait pas, d'ici 24 heures, elle passerait à l'action et débarquerait ses forces, sur le territoire yéménite. Selon Reuters, les navires russes se dirigent actuellement vers le détroit de Bab el-Mandeb. Source: french.irib.ir"

Hhhh. Un petit mouvement de mercenaires crée en 1996 revendique de n'importe quoi de 1934!! Il suffit de savoir le budget qu'a mis l'Iran pour soutenir leur idéologie et non pas pour "les soutenir". La preuve que les perses maintenant ne font que dénoncer et demander l'arrêt de ces batailles sans oser faire plus.

Ps : tu peux faire cofinance aux sites d'info "français" et non pas perse qui ont l'habitude de mener une guère psychologique.

A priori, ça sent le moisi.

J'ai eu une discussion avec un camarade spécialiste de la région. C'est mal barré. Tout le monde s'agite. Tout le monde, pour nous, c'est tout les crève la faim entre la Libye et l'Iran. Turques aussi. Tous les peuples autonomes s'arment et s'organisent. Les gouvernements, c'est pire.

Beaucoup de guns, peu de neurones, ça fini en engrais organique. Gageons que je suis parano. Iraient ont vers la paix dans le monde ? Avec le chevaucheur de colibri qui s'agite à l'Est ?

Vivement mon Île.

.......................Il n'y aura que ceux qui ne sont pas dans la Misère qui l'a Subiront

Ceux qui y sont sauront se Débrouiller..............ils y sont tellement Habitué, qu'ils ne s’entre -tuerons même pas

Je pense que si. C'est culturel. Nous avons abandonner cette magnifique tuerie au profit du vote.

Se débarrasser des chiites? Sais-tu que les chiites en Arabie savent bien qu'ils seront plus à l'aise en Arabie Saoudite qu'en Iran ? Ils sont prêt à supporter le fait d'être minoritaires dans le pays que de subir le nationalisme perse qui dénigre tout arabe que ce soit chiite ou sunnite.

Ça c'est bien vrai !!!

les chiites en Arabie savent bien qu'ils seront plus à l'aise en Arabie Saoudite qu'en Iran

Bien qu'il est question de choisir entre la peste et le choléra ,Il est permit d'en douter :

Au cours des deux dernières décennies, les relations entre le gouvernement saoudien et les citoyens chiites se sont sensiblement améliorées. La politique de ségrégation reste néanmoins fortement ancrée dans le système politique et social du pays. Elle remonte non pas à la révolution islamique en Iran en 1979 ou à la prise du pouvoir par les chiites en Irak en 2003, comme certains analystes le pensent, mais est bien antérieure.

La politique de discrimination confessionnelle que subissent les chiites, bien qu’elle soit non officielle, consiste dans le dénigrement de leurs droits primaires, comme le droit de culte et de croyance, d’expression et de publication, ainsi que certains droits civils, tel l’accès aux postes de cadres (moyens ou supérieurs) dans la fonction publique. Depuis la création du royaume en 1932, un seul a pu parvenir au poste de directeur de cabinet adjoint dans un ministère, puis à celui d’ambassadeur. Dans le Conseil de la Région orientale formé de quatorze membres nommés par le gouvernement, seul siège un chiite, bien que les chiites forment les deux tiers des habitants de cette région. Dans le Conseil de la Shoura, une sorte de parlement dont les membres sont nommés par le roi, il n’y a que cinq chiites sur un total de cent cinquante membres.

En février 2009, le roi a restructuré le Conseil des grands oulémas, responsable des affaires religieuses dans le royaume, en en nommant trois nouveaux représentant respectivement les écoles juridiques malékite, hanafite et chaféite, en plus des dix-huit représentants de l’école officielle hanbalite, mais a exclu les chiites de ce conseil. La discrimination vis-à-vis des chiites ne se limite pas aux postes supérieurs puisque la plupart des postes administratifs leur sont interdits. Depuis 1960, aucun d’entre eux n’a été nommé à la tête d’une municipalité. De plus, le ministère de l’Éducation n’accepte aucune femme chiite en tant que directrice d’école pour filles – une seule ayant été nommée en 2009 – et n’a toujours pas permis l’ouverture d’écoles privées pour filles dans les régions chiites. La nomination d’enseignants d’origine chiite dans les universités de l’imam Mohammad ibn Saoud, l’université islamique de Médine et l’université Oum al-Qura à La Mecque est même proscrite. Parmi les trente universités regroupant plus de cent facultés, une seule compte un doyen chiite : la faculté de Petroleum Engineering de l’université du roi Fahd, à Zahran.

Quant au ministère des Affaires étrangères, il n’autorise pas le recrutement de chiites pour le corps diplomatique. Cette discrimination s’étend à toutes les institutions semi-gouvernementales et toutes les grandes entreprises nationales, y compris la plupart de celles dont l’État est actionnaire. La compagnie pétrolière Saudi Aramco semble faire, dans une certaine mesure, exception à la règle, car certains de ces cadres chiites ont pu atteindre le poste de vice-président. Elle a même présenté l’un d’entre eux au poste de responsable de l’université du roi Abdallah dont elle assure la supervision.

http://www.moyenorie...esse.com/?p=757

Bien qu'il est question de choisir entre la peste et le choléra ,Il est permit d'en douter :

Au cours des deux dernières décennies, les relations entre le gouvernement saoudien et les citoyens chiites se sont sensiblement améliorées. La politique de ségrégation reste néanmoins fortement ancrée dans le système politique et social du pays. Elle remonte non pas à la révolution islamique en Iran en 1979 ou à la prise du pouvoir par les chiites en Irak en 2003, comme certains analystes le pensent, mais est bien antérieure.

La politique de discrimination confessionnelle que subissent les chiites, bien qu’elle soit non officielle, consiste dans le dénigrement de leurs droits primaires, comme le droit de culte et de croyance, d’expression et de publication, ainsi que certains droits civils, tel l’accès aux postes de cadres (moyens ou supérieurs) dans la fonction publique. Depuis la création du royaume en 1932, un seul a pu parvenir au poste de directeur de cabinet adjoint dans un ministère, puis à celui d’ambassadeur. Dans le Conseil de la Région orientale formé de quatorze membres nommés par le gouvernement, seul siège un chiite, bien que les chiites forment les deux tiers des habitants de cette région. Dans le Conseil de la Shoura, une sorte de parlement dont les membres sont nommés par le roi, il n’y a que cinq chiites sur un total de cent cinquante membres.

En février 2009, le roi a restructuré le Conseil des grands oulémas, responsable des affaires religieuses dans le royaume, en en nommant trois nouveaux représentant respectivement les écoles juridiques malékite, hanafite et chaféite, en plus des dix-huit représentants de l’école officielle hanbalite, mais a exclu les chiites de ce conseil. La discrimination vis-à-vis des chiites ne se limite pas aux postes supérieurs puisque la plupart des postes administratifs leur sont interdits. Depuis 1960, aucun d’entre eux n’a été nommé à la tête d’une municipalité. De plus, le ministère de l’Éducation n’accepte aucune femme chiite en tant que directrice d’école pour filles – une seule ayant été nommée en 2009 – et n’a toujours pas permis l’ouverture d’écoles privées pour filles dans les régions chiites. La nomination d’enseignants d’origine chiite dans les universités de l’imam Mohammad ibn Saoud, l’université islamique de Médine et l’université Oum al-Qura à La Mecque est même proscrite. Parmi les trente universités regroupant plus de cent facultés, une seule compte un doyen chiite : la faculté de Petroleum Engineering de l’université du roi Fahd, à Zahran.

Quant au ministère des Affaires étrangères, il n’autorise pas le recrutement de chiites pour le corps diplomatique. Cette discrimination s’étend à toutes les institutions semi-gouvernementales et toutes les grandes entreprises nationales, y compris la plupart de celles dont l’État est actionnaire. La compagnie pétrolière Saudi Aramco semble faire, dans une certaine mesure, exception à la règle, car certains de ces cadres chiites ont pu atteindre le poste de vice-président. Elle a même présenté l’un d’entre eux au poste de responsable de l’université du roi Abdallah dont elle assure la supervision.

http://www.moyenorie...esse.com/?p=757

98% des Saoudiens sont des sunnites. Combien veux-tu de membres chiites au parlement saoudien plus que cinq? L'article est loin d'être objectif. Il n'a pas indiqué par exemple en matière d'éducation que les chiites en Arabie bénéficient d'un système de bourse énorme qui leur permet de choisir n'importe quelle université reconnue dans le monde et y étudier sans se soucier des ennuis financiers.

Après, la question de s'entendre bien ou pas avec les chiites relève de " l'appartenance " de chacun d'entre eux plutôt que de la politique saoudienne. Impossible que Hollande nomme Sarkosy premier ministre ou directeur d'un post sensible en France. Soyons logique.

Si tu trouves juste un seul article sur les avantages que bénéficient les sunnites en Iran, je te prie de le partager ici .

Je n'ai pas le souvenir que l'Arabie saoudite ait déjà pris les armes, là ils se bougent.

On va donc avoir du grabuge, à mon très humble avis.

N'oublions pas la bombe atomique des iraniens.