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Napoléon Ier; pourquoi une telle adulation ?


Maxence22

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Membre, l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte, Posté(e)
anthony sindicco Membre 5 079 messages
l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte,
Posté(e)

Personne ne te demande de considérer cela comme positif; mais c'est juste une pratique normal pour les gens de cette époque. Donc critiquer Louis XIV parce que une partie de son économie est fondée sur l'esclavage est juste ridicule.

Par contre, l'esclavage était rétabli par Napoléon alors qu'il fut aboli 9 ans plus tôt.

Seulement là où elle n'était pas appliqué c'est à dire dans les colonies repris aux anglais.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 011 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Personne ne te demande de considérer cela comme positif; mais c'est juste une pratique normal pour les gens de cette époque. Donc critiquer Louis XIV parce que une partie de son économie est fondée sur l'esclavage est juste ridicule.

Par contre, l'esclavage était rétabli par Napoléon alors qu'il fut aboli 9 ans plus tôt.

Ce qui était normal encore sous Napoléon. Donc où est le problème, dans ce cas ?

Mais le manque de confiance envers des subordonnés compétents produit quelque chose comme mettre à la tête d'état fantoche ou à la tête d'armée, des incapables.

Vaut mieux un incapable obéissant qu'un général envahissant.

Donc les coalisés luttaient pour rétablir la paix et se débarrasser d'un dictateur qui ne sait rien faire d'autre que la guerre.

Comme tous les autres despotes qui ne rêvaient que de batailles gagnées, et Louis XIV ne sort pas de cette catégorie.

Quelle est le rapport entre les deux époque et mentalités ?

Tu fais un anachronisme entre une époque où la religion a une importance capitale à une autre ou seule le terrorisme invoque une telle pratique.

T'en vois beaucoup des dragonnades toi ?

Ce n'est quand même pas un fait nouveau que l'intolérance religieuse reprend sous Louis XIV après presque un siècle de tranquillité. Et les dragonnades sont un terme créé exprès pour Louis XIV, c'est donc qu'il s'y est pris plus d'une fois. Mais peut-être préfères-tu nier une réalité sous-prétexte que Louis XIV était un bon et gentil dirigeant ?

Et dans les faits, ce le fut.

Absolument pas. Dans les faits, la France est en crise économique juste après, a des ennemis de partout, s'est mise à dos une partie de la population qu'il a décidé de remettre à sa place (parce que malgré ce que tu crois, il n'est pas obligé de suivre ce que le peuple veut, ce que tous les rois n'ont pas fait de ce côté-là), et j'en passe et des meilleures.

Exactement; ce n'est pas l'affaire du monarque.

Alors pourquoi aller trainer sur des champs de bataille, dans ce cas?

À part une société complètement différentes de celle de 1643, une armée, une marine, une économie, une administration performante (notamment les intendants), une simplification de l'imposition, le rabaissement des prétentions aristocratiques (commencé avec Richelieu mais vraiment mise en application par Louis XIV à cause de la fronde). Et bien d'autres choses que j'ai déjà cité.

Non, en effet, il n'y a pas grands choses de positifs... :o°

L'armée ne part pas de rien : Louis XIII avait déjà guerroyé de son côté et mis en place de quoi faire. De même pour la marine. Louis XIV ne fait que poursuivre ce qui a été initié avant lui. Pour l'administration, c'est souvent le cas des militaires que d'en avoir une bonne. Pour l'imposition, je n'en sais rien. Pour les prétentions aristocratiques, il ne fait ici aussi que poursuivre le travail fait précédemment, comme tu le dis toi-même. Bref, il ne fait que continuer des choses, choses qui ne sont pas forcément positives, même si elles le semblent sur le papier, en son temps. Et en outre, tu nies le négatif.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 217 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Comparons ce qui est comparable :Napoléon a hérité d'une France en état de grave crise environnementale telle que les gens n'avaient plus de pain à manger .Ce qui a provoqué le bouleversement social qui s'ensuivit .Il est parti de peu pour arriver à un empire :il n'a pas bénéficié des alliés ,du passé et des moyens familiaux de Louis XIV ,(qui a eu des débuts bien compromis par la fronde),ni de l'incroyable longévité d'un règne qui fut le plus long de France .

Ce fut fulgurant comme l'attaque de l'aigle ,l'emblème de l'empereur .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 217 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

De plus son ascension sidéra nombre d'artistes du XIX eme ;Beethoven ,Tchaikowsky(ouverture 1812) ,Victor Hugo ,Balzac ....

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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

Ce qui était normal encore sous Napoléon. Donc où est le problème, dans ce cas ?

En France, non, ce n'était plus d'actualité ; la preuve, dès l'annonce du rétablissement de l'esclavage il y a eu la révolte des Haïtiens.

Comme tous les autres despotes qui ne rêvaient que de batailles gagnées, et Louis XIV ne sort pas de cette catégorie.

Comme tous les monarques de toutes les époques, en effet ?

Ce n'est quand même pas un fait nouveau que l'intolérance religieuse reprend sous Louis XIV après presque un siècle de tranquillité. Et les dragonnades sont un terme créé exprès pour Louis XIV, c'est donc qu'il s'y est pris plus d'une fois. Mais peut-être préfères-tu nier une réalité sous-prétexte que Louis XIV était un bon et gentil dirigeant ?

loool ; les conflits religieux n'ont jamais cessé quelque soit l'époque.

Et puis je te parlais de dragonnades aujourd'hui; tu en vois beaucoup des pays, aujourd'hui qui organisent des dragonnades ?

Non, moi, je ne fais pas dans l'anachronisme, j'évite de juger l'époque de louis XIV par rapport à aujourd'hui; les mentalités ne sont pas les mêmes. D'ailleurs, une opinion fortement majoritaire à l'époque.

Absolument pas. Dans les faits, la France est en crise économique juste après, a des ennemis de partout, s'est mise à dos une partie de la population qu'il a décidé de remettre à sa place, et j'en passe et des meilleures.

Ben oui, il y a une crise économique, je suis au courant ; merci. Pareil pour le peuple, qui faite sa mort ; mais cela n'empêche pas qu'il s'agit du royaume le plus puissant sur de très nombreux points. Louis XIV a fait de la France un pays très fort et qui le sera jusqu'à la révolution.

Comme je l'ai déjà écrit, la puissance d'un pays ne se mesure pas par rapport au bonheur de la population.

Alors pourquoi aller trainer sur des champs de bataille, dans ce cas?

L'image du guerrier faisait partie intégrante de la culture de l'époque (on pourrait même dire depuis l'Antiquité jusqu'à la Révolution française, jusqu'à même la Seconde guerre mondiale pour des cas exceptionnels comme Rommel, Leclerc ou Patton), et que l'éducation nobiliaire y faisait une grande part: mais c'est une obligation qui correspond à une réalité et à un devoir dans une société de classe et dans un monde où la violence est un mode de relation normal des Etats. L'existence de la noblesse est d'être vouée à l'obligation guerrière, ce à quoi elle est censée se préparer.

Au moyen-age, il faut surtout voir plusieurs choses:

- Culturellement, la féodalité implique que le roi est avant tout chef de guerre, et de là procède une bonne part de sa légitimité. Le principe même de la féodalité est que le roi n'est qu'un des grands seigneurs avec un truc en plus, et n'a réellement de pouvoirs qu'en temps de guerre. De là vient la réticence nobiliaire à toute idée d'impôt permanent, la contribution ne devant avoir lieu qu'en temps de guerre, car en temps de paix, elle servirait à rendre le roi absolument prééminent. N'étant que le premier des nobles, le roi a l'obligation culturelle de savoir et de pouvoir faire la guerre

- Le roi à la tête de ses troupes est une motivation, une icône, une garantie de confiance et d'implication. Il est attendu que le roi soit au combat. Dans l'obligation féodale, qui va dans les deux sens, il est de son devoir d'y être, comme chef de la caste guerrière

- Le chef d'Etat à la tête de l'armée est une commodité stratégique: la décision stratégique, opérationnelle et tactique est centralisée dans un même lieu, et suit l'armée

- Comme premier des nobles et sommet de la pyramide féodale, le roi et les grands sont les seuls à avoir le savoir-faire "stratégique", la capacité de gérer à ce niveau. Mais le roi est aussi là pour assurer l'autorité dans ce système militaire qui est aussi et absolument en même temps un système social: Azincourt a montré que même le connétable ne peut se faire obéir dans son armée s'il y a un grand féodal dedans, voire plusieurs.

C'est une tradition féodale, et une constante, mais qui vient de raison pratiques (politiques et sociétales). Le connétable est le premier élément de délégation de l'autorité stratégique qui ait existé, et ça n'a pas toujours fonctionné comme il fallait. Quand arrive l'ère classique avec l'évolution politique et militaire des Etats européens, cette obligation n'en est plus une, mais il y a encore beaucoup de raisons pratiques pour justifier de la présence du roi aux armées (autorité, centre de décision stratégique/opérationnel/pratique, outil de motivation, refus de délégation à des grands incontrôlables....). Si la Fronde n'avait pas eu lieu en France et que le pays avait continué à fonctionner comme avant elle, il est probable que Louis XIV aurait du être lui-même à la tête de ses armées à chaque campagne.

Henri IV, lui, a d'abord été un chef de guerre, en campagne l'essentiel de sa vie comme chef du parti protestant, puis héritier désigné mais contesté de la couronne des Valois, pendant les guerres de religion: il n'a pas vraiment eu le choix, étant en lutte pour sa survie et celle de ses Etats et coreligionnaires.

Qu'un roi soit capturé ou tué, ça fait partie du job; le fait que les circonstances de la capture de François Ier aient été stupides (un choix tactique débile) ne change pas la légitimité, voire même la nécessité, de sa présence à la tête des troupes. Jean II le Bon a été capturé à Poitiers, et sa rançon a été aussi élevée; mais dans les 2 cas, l'ennemi n'a pas pu capitaliser ces captures qui n'ont pas impacté la France réellement (dans le cas de Jean II, elle a même révélé la valeur de son exceptionnel rejeton). Celle de St louis en Egypte a juste coûté du fric.

Pour la note, Henri II, Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV ont tous été en première ligne: Louis XIV a gambadé avec un drapeau sous la mitraille et les boulets tirés depuis les remparts de Bordeaux pendant la Fronde alors qu'il n'avait même pas 14 ans, et a par la suite été a pas mal de sièges. Henri IV a pour ainsi dire passé sa vie en première ligne (premier au combat, premier à en revenir pour aller s'encanailler avec une fille, disait-on à l'époque): à Fontaine-Française, pour réussir son coup de bluff tactique et stratégique, il a même chargé au milieu d'une armée de plus de 15 000 Espagnols avec seulement 300 cavaliers, traversant les rangs. Dans le genre "s'exposer", y'a pas mieux. Louis XIII a chargé en tête de ses troupes lors des affaires des défilés des Grisons et de la Valteline, dirigeant des colonnes de fantassins dans des vallées étroites et pentues contre des objectifs fortifiés et pourvus en canons, de même qu'il s'exposait au tir des assiégés de la Rochelle. Henri II fut un roi de guerre au sens plein, et Henri III, malgré sa réputation de tapette très maniérée, n'a jamais rechigné à la charge (Jarnac, Moncontour, siège de Paris).  

L'armée ne part pas de rien : Louis XIII avait déjà guerroyé de son côté et mis en place de quoi faire. De même pour la marine. Louis XIV ne fait que poursuivre ce qui a été initié avant lui. Pour l'administration, c'est souvent le cas des militaires que d'en avoir une bonne. Pour l'imposition, je n'en sais rien. Pour les prétentions aristocratiques, il ne fait ici aussi que poursuivre le travail fait précédemment, comme tu le dis toi-même. Bref, il ne fait que continuer des choses, choses qui ne sont pas forcément positives, même si elles le semblent sur le papier, en son temps. Et en outre, tu nies le négatif.

L'armée n'est plus du tout la même entre le début de son règne et la fin. Les administrations provinciales de même que l'imposition. Je ne sais pas où tu as été chercher ce que tu déclare là ; mais c'est carrément faux.

La marine de guerre change du tout au tout ;

Mieux organisé.

L'uniforme est institué sous Louis XIV

L'encasernement (avant, les soldats logeaient chez l'habitant).

Les intendants, la plus significative des créations administratives de Louis XIV, est de lui. Ce que Napoléon appellera les préfets plus tard.

Comme je l'ai écrit ; elle commence avec Richelieu ; mais est TRÈS SÉVÈRE sous Louis XIV dut à la Fronde. L'étiquette et la vie à la cour est très dure pour le courtisan de base qui se doit de suivre les règles sous peine d'être disgracié ; ce qui s'apparente à une catastrophe sociale pour le concerné à l'époque.

Pour le reste ; suffit de remonter de quelques postes; j'en ai déjà parlé.

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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

désolé; fausse manip...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 011 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

En France, non, ce n'était plus d'actualité ; la preuve, dès l'annonce du rétablissement de l'esclavage il y a eu la révolte des Haïtiens.

Il y a toujours eu des gens mécontents. Je n'ose pas croire que les gens trouvent ça cool, de se faire exploiter.

Comme tous les monarques de toutes les époques, en effet ?

Tous les mauvais, sans aucun doute !

loool ; les conflits religieux n'ont jamais cessé quelque soit l'époque.

Et puis je te parlais de dragonnades aujourd'hui; tu en vois beaucoup des pays, aujourd'hui qui organisent des dragonnades ?

Non, moi, je ne fais pas dans l'anachronisme, j'évite de juger l'époque de louis XIV par rapport à aujourd'hui; les mentalités ne sont pas les mêmes. D'ailleurs, une opinion fortement majoritaire à l'époque.

C'est faux. Regarde la nôtre, chez nous.

Ca risque pas, il y en a à peine eu après Louis XIV. C'est un fait que nous pouvons clairement lui attribuer !

Tu virerais tous les maghrébins de France aujourd'hui, ça ferait des heureux et on irait dire que tout le monde est bien content. Bah ici, c'est pareil. Il ne faudrait pas se mettre à généraliser que tout le monde était d'horribles catholiques n'attendant qu'une chose, c'est de taper et dégager les juifs et les protestants. C'est probablement davantage vrai qu'aujourd'hui (et j'ai envie de dire, encore heureux), mais ce n'est pas non plus quelque chose qui appartient aux moeurs.

Ben oui, il y a une crise économique, je suis au courant ; merci. Pareil pour le peuple, qui faite sa mort ; mais cela n'empêche pas qu'il s'agit du royaume le plus puissant sur de très nombreux points. Louis XIV a fait de la France un pays très fort et qui le sera jusqu'à la révolution.

Comme je l'ai déjà écrit, la puissance d'un pays ne se mesure pas par rapport au bonheur de la population.

Ah oui, et à quoi alors ? Au nombre de morts par heure qu'il est capable de faire par rapport à l'autre ?

L'image du guerrier faisait partie intégrante de la culture de l'époque (on pourrait même dire depuis l'Antiquité jusqu'à la Révolution française, jusqu'à même la Seconde guerre mondiale pour des cas exceptionnels comme Rommel, Leclerc ou Patton), et que l'éducation nobiliaire y faisait une grande part: mais c'est une obligation qui correspond à une réalité et à un devoir dans une société de classe et dans un monde où la violence est un mode de relation normal des Etats. L'existence de la noblesse est d'être vouée à l'obligation guerrière, ce à quoi elle est censée se préparer.

Au moyen-age, il faut surtout voir plusieurs choses:

- Culturellement, la féodalité implique que le roi est avant tout chef de guerre, et de là procède une bonne part de sa légitimité. Le principe même de la féodalité est que le roi n'est qu'un des grands seigneurs avec un truc en plus, et n'a réellement de pouvoirs qu'en temps de guerre. De là vient la réticence nobiliaire à toute idée d'impôt permanent, la contribution ne devant avoir lieu qu'en temps de guerre, car en temps de paix, elle servirait à rendre le roi absolument prééminent. N'étant que le premier des nobles, le roi a l'obligation culturelle de savoir et de pouvoir faire la guerre

- Le roi à la tête de ses troupes est une motivation, une icône, une garantie de confiance et d'implication. Il est attendu que le roi soit au combat. Dans l'obligation féodale, qui va dans les deux sens, il est de son devoir d'y être, comme chef de la caste guerrière

- Le chef d'Etat à la tête de l'armée est une commodité stratégique: la décision stratégique, opérationnelle et tactique est centralisée dans un même lieu, et suit l'armée

- Comme premier des nobles et sommet de la pyramide féodale, le roi et les grands sont les seuls à avoir le savoir-faire "stratégique", la capacité de gérer à ce niveau. Mais le roi est aussi là pour assurer l'autorité dans ce système militaire qui est aussi et absolument en même temps un système social: Azincourt a montré que même le connétable ne peut se faire obéir dans son armée s'il y a un grand féodal dedans, voire plusieurs.

C'est une tradition féodale, et une constante, mais qui vient de raison pratiques (politiques et sociétales). Le connétable est le premier élément de délégation de l'autorité stratégique qui ait existé, et ça n'a pas toujours fonctionné comme il fallait. Quand arrive l'ère classique avec l'évolution politique et militaire des Etats européens, cette obligation n'en est plus une, mais il y a encore beaucoup de raisons pratiques pour justifier de la présence du roi aux armées (autorité, centre de décision stratégique/opérationnel/pratique, outil de motivation, refus de délégation à des grands incontrôlables....). Si la Fronde n'avait pas eu lieu en France et que le pays avait continué à fonctionner comme avant elle, il est probable que Louis XIV aurait du être lui-même à la tête de ses armées à chaque campagne.

Henri IV, lui, a d'abord été un chef de guerre, en campagne l'essentiel de sa vie comme chef du parti protestant, puis héritier désigné mais contesté de la couronne des Valois, pendant les guerres de religion: il n'a pas vraiment eu le choix, étant en lutte pour sa survie et celle de ses Etats et coreligionnaires.

Qu'un roi soit capturé ou tué, ça fait partie du job; le fait que les circonstances de la capture de François Ier aient été stupides (un choix tactique débile) ne change pas la légitimité, voire même la nécessité, de sa présence à la tête des troupes. Jean II le Bon a été capturé à Poitiers, et sa rançon a été aussi élevée; mais dans les 2 cas, l'ennemi n'a pas pu capitaliser ces captures qui n'ont pas impacté la France réellement (dans le cas de Jean II, elle a même révélé la valeur de son exceptionnel rejeton). Celle de St louis en Egypte a juste coûté du fric.

Pour la note, Henri II, Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV ont tous été en première ligne: Louis XIV a gambadé avec un drapeau sous la mitraille et les boulets tirés depuis les remparts de Bordeaux pendant la Fronde alors qu'il n'avait même pas 14 ans, et a par la suite été a pas mal de sièges. Henri IV a pour ainsi dire passé sa vie en première ligne (premier au combat, premier à en revenir pour aller s'encanailler avec une fille, disait-on à l'époque): à Fontaine-Française, pour réussir son coup de bluff tactique et stratégique, il a même chargé au milieu d'une armée de plus de 15 000 Espagnols avec seulement 300 cavaliers, traversant les rangs. Dans le genre "s'exposer", y'a pas mieux. Louis XIII a chargé en tête de ses troupes lors des affaires des défilés des Grisons et de la Valteline, dirigeant des colonnes de fantassins dans des vallées étroites et pentues contre des objectifs fortifiés et pourvus en canons, de même qu'il s'exposait au tir des assiégés de la Rochelle. Henri II fut un roi de guerre au sens plein, et Henri III, malgré sa réputation de tapette très maniérée, n'a jamais rechigné à la charge (Jarnac, Moncontour, siège de Paris).

Intéressant ! Vraiment.

Mais s'il est le premier des nobles, il est le premier des généraux. Alors pourquoi ne serait-ce pas son affaire ?

L'armée n'est plus du tout la même entre le début de son règne et la fin. Les administrations provinciales de même que l'imposition. Je ne sais pas où tu as été chercher ce que tu déclare là ; mais c'est carrément faux.

La marine de guerre change du tout au tout ;

Mieux organisé.

L'uniforme est institué sous Louis XIV

L'encasernement (avant, les soldats logeaient chez l'habitant).

Les intendants, la plus significative des créations administratives de Louis XIV, est de lui. Ce que Napoléon appellera les préfets plus tard.

Comme je l'ai écrit ; elle commence avec Richelieu ; mais est TRÈS SÉVÈRE sous Louis XIV dut à la Fronde. L'étiquette et la vie à la cour est très dure pour le courtisan de base qui se doit de suivre les règles sous peine d'être disgracié ; ce qui s'apparente à une catastrophe sociale pour le concerné à l'époque.

Pour le reste ; suffit de remonter de quelques postes; j'en ai déjà parlé.

Ah mais je ne nie pas que Louis XIV a apporté des choses, tout comme cela est vrai pour Napoléon.

Mais lorsqu'on fait un tableau, il ne s'agit pas d'oublier le négatif. Ce n'est que trop facile de dire "il a fait ça, c'est très bien, et même si toutes ces choses pas cool ont été faites, ça s'explique par une mentalité, une époque". Beaucoup trop facile, ça. Parce qu'en effet, c'était une époque de conflits entre les religions, pour ne citer que cette chose-là. Mais il est vrai aussi qu'il existait un édit censé établir une paix dans ces conflits. C'est donc que le contraire est vrai et possible aussi à ce moment-là. L'excuser par une opinion apparemment favorable au contraire n'est pas une excuse valable.

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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

Tous les mauvais, sans aucun doute !

Tous, les mauvais comme les bons.

C'est faux. Regarde la nôtre, chez nous.

Ca risque pas, il y en a à peine eu après Louis XIV. C'est un fait que nous pouvons clairement lui attribuer !

Bah ici, c'est pareil. Il ne faudrait pas se mettre à généraliser que tout le monde était d'horribles catholiques.

S'il y a moins de conflit religieux après, c'est parce qu'il règle la question en 1685 et la révocation de l'édit de Nantes; avant lui, le dernier conflit religieux d'importance ce termine avec la guerre de Trente Ans en 1648... c'est à dire pendant le règne de Louis XIV.

Je n'ai pas dit que c'était des catho extrémiste, je dis que la population dans son écrasante majorité, approuve l'édit de Nantes.

Ah oui, et à quoi alors ? Au nombre de morts par heure qu'il est capable de faire par rapport à l'autre ?

C'est la puissance militaire, économique et le rayonnement culturel.

Mais s'il est le premier des nobles, il est le premier des généraux. Alors pourquoi ne serait-ce pas son affaire ?

Quoi ?

Louis XIV inaugure la stratégie de cabinet en compagnie de ses ministres de la guerre et de son chef d'état-major, l'excellent Bolé de Chamlay. Il avait suffisamment d'excellent chef de guerre pour aller en campagne; des militaires dont c'était leur vrai métier: le Grand Condé, Turenne, Villars, Luxembourg, Vendôme, Catinat, Créquy en sont de bon exemple sur terre. Sur mer, il a pu compter sur Bart, Duquenne, Dugay-Trouin, Tourville, Toulouse.

Beaucoup trop facile, ça. Parce qu'en effet, c'était une époque de conflits entre les religions, pour ne citer que cette chose-là. Mais il est vrai aussi qu'il existait un édit censé établir une paix dans ces conflits. C'est donc que le contraire est vrai et possible aussi à ce moment-là. L'excuser par une opinion apparemment favorable au contraire n'est pas une excuse valable.

Si justement, c'est comme cela que l'on parle Histoire; c'est en évitant de faire des anachronismes. Les mentalités de l'époque ne sont pas les mêmes. L'édit n'avait plus aucun intérêt en 1685; la preuve, il n'y eu pas de guerre civile après sa révocation.

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Membre, Posté(e)
asphodele Membre 487 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Louis XVI en arrivant dans l'au dela a du accabler ses deux prédecesseurs.

Une monarchie avec davantage de limites n'aurait pas abouti à la tragédie de la Révolution

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
CarpeDiem38 Membre 19 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La légende napoléonienne n'est pas contemporaine aux personnes du début du XIXème siècle. La politique sous la Restauration des Bourbons puis des Orléanais a tout fait pour créer ce qu'on appelle plus communément la légende noire napoléonienne. (cf. Nathalie Petiteau). Ce n'est qu'à partie de la mort du conquérant, en 1821, que naît réellement sa légende dorée (Jean Tulard). Légende étant le fruit de ses Mémoires de Las Casas.. Légende aussi accentuée par son neveu Louis-Napoléon Bonaparte dès 1851. Pourquoi une telle légende ? Parce qu'il a su construire sa légende. Quand il était en Italie pour affronter les Autrichiens il commença déjà à rédiger ce qu'on appelle "les cahiers de la Grande Armée". Il pu financer cela des années durant grâce au butin trouvé en Italie ou encore après la campagne d'Egypte. Une légende ça se fabrique, Napoléon le savait.

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  • 1 mois après...
Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

Louis XVI en arrivant dans l'au dela a du accabler ses deux prédecesseurs.

Une monarchie avec davantage de limites n'aurait pas abouti à la tragédie de la Révolution

C'est justement le contraire. C'est parce que Louis XVI était un bon roi qu'il y eu la révolution.

S'il avait été aussi intransigeant qu'un Louis XIV ou Louis XV, il n'y aurait jamais eu de Révolution.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Trop gentil, le Louis XVI ! S'il avait été un tyran, personne n'aurait osé s'en prendre à lui. Au contraire, tout le monde lui aurait baisé les pieds.

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  • 3 semaines après...
Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

:-D , la Révolution est peut être ce qui est arrivée de mieux à la France en 230 ans d'histoire

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Agrippa Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Selon moi les grandes figures antiques ont souvent plus apporté que le Code et sont pourtant méconnues

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Trop gentil, le Louis XVI ! S'il avait été un tyran, personne n'aurait osé s'en prendre à lui. Au contraire, tout le monde lui aurait baisé les pieds.

Khadafi aussi.

S'il n'y avait pas eu de révolutions et de Gauche en 1789, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968; vous n'auriez pas eu de congés payés, les fachos ! Pas de 40, de 39 ou de 35 heures.

Allez les nazillons ! Au taf ! :dev:

L'ignoble Buonaparte, qui par son orgueil, changea l'Europe et nous amena par ricochets Hitler et Staline ! Buonaparte fut une verrue. Il ne servit strictement à rien; bien au contraire !

Deux millions d'européens tués.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Allons bon, Louis XVI n'était pas Khadafi. C'était même tout le contraire.

Louis XVI a surtout payé pour les erreurs de son prédécesseur Louis XV. Certains le plaignaient d'ailleurs d'hériter de sa couronne au vu de l'état où il avait laissé le royaume.

Louis XVI n'était pas un dictateur. Il a fait supprimer les cages à poule* du paysage urbain, et sous son règne la Bastille n'avait plus rien d'une prison politique aux noirs cachots, étant au contraire une prison plutôt confortable comparées à ce qui pouvait exister à l'époque, où de surcroît l'on ne torturait plus et où l'on n'emprisonnait plus que les pédophiles et autres criminels dangereux pour la société. En tant que souverain, Louis XVI voulait le bien du peuple et le progrès, mais la noblesse, égoïstement soucieuse de ses avantages, lui a fait barrage sur cette voie-là. Aussi, les Lybiens auraient-ils peut-être été bien contents d'avoir pour chef de l'Etat ce roi-là plutôt que Khadafi.

* Cage à poule : cage suspendue où l'on enfermait les délinquants afin qu'ils y dépérissent tout en étant exposés au regard populaire dans la rue.

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Membre, Posté(e)
Etrange Membre 2 065 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Napoléon Ier; pourquoi une telle adulation ?

Parce que quand un peuple ne veut que devenir trop con en majorité, il n'aime que les ogres qui vont bouffer leurs petits n'enfants tout crus.

Mais Napoléon 1er est mort à St Hélène.

philosophons un peu cependant:

L'Histoire est un éternel recommencement.

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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

Khadafi aussi.

S'il n'y avait pas eu de révolutions et de Gauche en 1789.

C'est pas vraiment la gauche que l'on a eu en 1789.

La gôche arrive en 1792 avec les Jacobins. Résultat: Danton, Robespierre et les Jacobins. On connait la suite...

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