Aller au contenu

travail et croyance

Noter ce sujet


diffn

Messages recommandés

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

LE VOLEUR CRAIGNANT DIEU

« Ne soyez pas des mendiant, ceux qui tendent leurs mains demandant la pitance, n’ont aucun intérêt pour la société, ce sont des microbes, qui rongent doucement mais surement les piliers de notre société. Un poids trop lourd pour ses frêles épaules. Alors il faut travailler et rien ne sert de dire qu’il n’y a pas de travail. Des paroles ? vous diriez, seulement des paroles, non ! plus que ça des excuses, non de l’hypocrisie. Le travail existe et vous qui êtes jeunes, vigoureux, vous devez travailler. Comment ?

Que chacun de vous apprenne la besogne de son père et qu’il en fasse un métier tout en étant digne en craignant Dieu, sachez que Dieu vous voit. Je suggère de choisir la besogne de votre père, car c’est grâce à son travail que vous avez grandi et que vous existez aujourd’hui et par la grâce de Dieu vous êtes devenus des hommes. Soyez dignes de vos pères et qu’ils en soient fiers de vous. »  

Ceci est un prêche d’un vieil imam de la mosquée d’un coin d’une ville, pendant l’époque Abbasside, du temps du grand Al Jahiz. Ses prêches étaient reconnus presque aussi vrais que le livre des musulmans, c’est-à-dire dépouillés d’erreurs.  Et si par inadvertance on en faisait des remarques, on sera classé dans la catégorie des mécréants. Il était très connu et considéré comme un homme qui ne dit que la vérité, rien que la vérité, dites je le jure.

Un jeune désœuvré, qui passait toute sa journée dans cette mosquée, suivait religieusement ces paroles qui devenaient prophétiques pour lui. Il se leva énergiquement prêt à dépoussiérer toute cette léthargie dans son cerveau et partit voir sa mère. Elle était absente, comme d’habitude, elle quémander auprès des gens, dans des ruelles et près des mosquées, de quoi survivre elle et son fils. Il attendit fébrilement l’arrivée de sa mère qui rentra enfin, tout éreintée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 45ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 468 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)

à mon avis, cela concerne la transmission, peut-être pas tant du savoir que du savoir-faire. On est souvent boulanger de père en fils (ou de mère en fille, enfin peu importe), et au moyen-âge le compagnonnage était ce moyen de transmission.

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)
à l’instant, moi et pas moi a dit :

à mon avis, cela concerne la transmission, peut-être pas tant du savoir que du savoir-faire. On est souvent boulanger de père en fils (ou de mère en fille, enfin peu importe), et au moyen-âge le compagnonnage était ce moyen de transmission.

 

D'accord mais cet imam est un imbécile, il dit n'importe quoi, on va voir ça

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 45ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 468 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)

Ah ben s'il confond le "travail" de l'accouchement et le travail qui vient après dix-huit ans (au moins le travail de l'accouchement, ça dure pas toute la vie), j'abonde dans votre sens. Du coup vous m'incitez pas à m'informer davantage.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

suite:

Elle s’est mise parterre, dans un coin, dos contre un mur pour bien stabiliser sa colonne vertébrale qui lui faisait mal, alors que notre héros, était dehors en train de réfléchir sur ce prêche enflammé de l’imam. Il rentra enfin et n’osa pas parler à sa mère pour le moment, de ce sujet, par contre il s'enquit de l’état de sa maman.

-          Mère je vois que tu es fatiguée, que puis-je faire pour alléger un peu ta peine ?

Comme toute mère qui se respecte, elle ne veut point que son fils soit triste, elles formulent uniquement la formule magique.

-          Je rends grâce à Dieu, je suis très bien mon fils.

Il s’est assis alors en face d’elle, jambes croisées et lui posa quelques questions.

 

 

 

-          Mère, que faisait-il mon père de son vivant pour nous nourrir ?

La mère fit semblant de ne pas l’entendre, puis elle essaya de dévier le sujet.

-          Tu es allé à la mosquée aujourd’hui. N’est-ce pas ?

Souvent son fils ramène quelques idées de cette mosquée qui lui paraisse farfelue. En lui posant cette question, elle était sûr que son fils vient d’être porteur d’une nouvelle idée embarbouillé une nouvelle fois par ce charlatan qui se prend pour le prophète lui-même.

-          Oui lui répondit le jeune homme, et justement l’Imam nous avez demandé de suivre le métier du père et de le pratiquer de la meilleure manière possible.

-          N’importe quel métier ? lui demanda sa mère

-          Toi qui es intelligent tu accepteras de ramasser les crottes des ânes et des chevaux et les ordures de ces avares qui pour leur soutirer un sous de leurs bourses, ils faudrait leur réciter pendant toute une journée des complaintes, gémir et pleurer et je ne sais quoi d’autres alors que tu pourrais devenir un homme respectable, plus respectable que ce clown d’Imam.

à l’instant, moi et pas moi a dit :

Ah ben s'il confond le "travail" de l'accouchement et le travail qui vient après dix-huit ans (au moins le travail de l'accouchement, ça dure pas toute la vie), j'abonde dans votre sens. Du coup vous m'incitez pas à m'informer davantage.

je suis entrain non de philosopher mais d'écrire une petite histoire qui possède une certaine visée et je souhaite que vous la lisiez pour donner vos impression

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Ximène Membre 9 537 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, diffn a dit :

LE VOLEUR CRAIGNANT DIEU

« Ne soyez pas des mendiant, ceux qui tendent leurs mains demandant la pitance, n’ont aucun intérêt pour la société, ce sont des microbes, qui rongent doucement mais surement les piliers de notre société. Un poids trop lourd pour ses frêles épaules. Alors il faut travailler et rien ne sert de dire qu’il n’y a pas de travail. Des paroles ? vous diriez, seulement des paroles, non ! plus que ça des excuses, non de l’hypocrisie. Le travail existe et vous qui êtes jeunes, vigoureux, vous devez travailler. Comment ?

Que chacun de vous apprenne la besogne de son père et qu’il en fasse un métier tout en étant digne en craignant Dieu, sachez que Dieu vous voit. Je suggère de choisir la besogne de votre père, car c’est grâce à son travail que vous avez grandi et que vous existez aujourd’hui et par la grâce de Dieu vous êtes devenus des hommes. Soyez dignes de vos pères et qu’ils en soient fiers de vous. »  

Ceci est un prêche d’un vieil imam de la mosquée d’un coin d’une ville, pendant l’époque Abbasside, du temps du grand Al Jahiz. Ses prêches étaient reconnus presque aussi vrais que le livre des musulmans, c’est-à-dire dépouillés d’erreurs.  Et si par inadvertance on en faisait des remarques, on sera classé dans la catégorie des mécréants. Il était très connu et considéré comme un homme qui ne dit que la vérité, rien que la vérité, dites je le jure.

Un jeune désœuvré, qui passait toute sa journée dans cette mosquée, suivait religieusement ces paroles qui devenaient prophétiques pour lui. Il se leva énergiquement prêt à dépoussiérer toute cette léthargie dans son cerveau et partit voir sa mère. Elle était absente, comme d’habitude, elle quémander auprès des gens, dans des ruelles et près des mosquées, de quoi survivre elle et son fils. Il attendit fébrilement l’arrivée de sa mère qui rentra enfin, tout éreintée.

Moralité  ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)
à l’instant, Ximène a dit :

Moralité  ?

j'espère la connaitre à la fin de l'histoire

  • Like 1
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)
à l’instant, diffn a dit :

j'espère la connaitre à la fin de l'histoire

moi aussi

  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

suite

Elle était hors d’elle et ne savait plus quoi dire, en d’autres circonstances, elle aurait été très calme. Mais elle s’est ressaisit.

-         Ecoute mon fils, tu es plus intelligent que ton père et je te demande de ne point suivre ses traces, ton père était un vaurien alors que toi tu me ressembles et j’ai foi en toi.

-         Mais qui te dit que j’ai envie de suivre ses traces, répondit le fils, je voudrais uniquement faire de son travail mien.  

La femme donnait l’impression d’être gênée et ne voulait pas répondre à la question, elle trouvait à chaque fois des entourloupes pour dévier la conversation, mais le jeune homme n’en démordait pas d’un poil.

-         Mais pourquoi tu veux le savoir, ton père est mort et avant sa mort, il me demanda de ne point laisser son fils suivre ses traces, car elles ne sont point élogieuses.  

-         Mais je t’ai dit que je ne voulais pas suivre ses traces, je veux uniquement suivre son métier et non sa voie. Répliqua l’enfant.

-         C’est son métier qui l’avait justement fait dériver, tous ses bons principes avaient changé et de la prière il s’en est séparée, il avait renié tous ses bons agissements pour devenir un homme cruel, sans foi ni loi. Alors tu veux toujours connaître son métier ?

-         Bien sûr que oui et sache que ce métier puisqu’il est recommandé par le vénérable imam, je n’en ferais qu’un moyen pour subsister et j’en ferai de lui une assistance pour les vieilles, vieux et les malades.

-         Vénérable imam, imposteur oui, alors saches que ton père était un voleur. Je te l’ai dit parce que tout le monde le savait et je ne voudrais pas que tu l’apprennes par autrui.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

suite

Le fils sans répondre à sa maman, se retira dans un endroit de la ville pour réfléchir. Il avait déduit que c’est un métier comme tous les autres car l’Imam est un savant en religion et il ne s’est surement pas gourré sur un sujet aussi sérieux. Et lui il va être un voleur tout en craignant Dieu et ne point suivre son père et il pensait que cette idée était la bonne.

Mais Il fallait qu’il soit un très bon voleur et pour réussir, il faut qu’il s’imprègne au début de ce métier. et c’est ainsi qu’il a commencé à apprendre le métier, en fréquentant d’abord des voleurs, leur posant des questions en notant par le même occasion leurs points forts et leurs points faibles.

Il a ensuite travaillé dans des ferronneries pour connaitre la manière de fabriquer des grilles, pour leur trouver aussi des points faibles et par la même occasion, il a appris la chaudronnerie. Toutes les serrures n’avaient, dorénavant, pour lui aucun secret.  Les coffres forts, aussi avaient été tout aussi gracieux en lui révélant les secrets de leurs intimités. Son intelligence a fait de lui un homme très prisé et évalué par les patrons des industries nommées, mais il a refusé de travailler pour eux. Pour lui son métier lui a été destiné par la providence et son messager a été le plus grand savant de ces temps.

Pour grimper, sauter, ou se battre,  il a choisi de pratiquer des sport. Il est devenu un sportif exemplaire battant des champions dans différentes courses du 100 mètres au Marathons.  Il a battu le record du saut en hauteur et en longueur, il a escaladé des montagnes. Bref il a essayé plusieurs fonctions se rapportant à ce métier de voleur. Mais en plus il avait fait le métier de comptable, il est devenu un as en mathématiques et en comptabilité. Il aurait pu être employé dans toutes ces fonctions citées et bien d’autres, mais l’Imam avait dit, il faudrait le métier du père, donc c’est le métier de son père qu’il doit choisir. C’est son destin qui l’appelle et il doit aller à son encontre.

Avec toute l’expérience qu’il a acquise, il se trouva désormais, digne de pratiquer le métier de son père.

à suivre

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 45ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 468 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)
Citation

La chose la plus importante à toute la vie est le choix du métier : le hasard en dispose

En fait, c'est une citation de Blaise Pascal, qui lui aussi en quelque sorte était assez versé en religions, pourtant c'était un bon, genre l'invention de la Pascaline, c'est à dire l'ancêtre de nos calculatrices. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

Il a au départ décidé de commencer par son voisin, mais il s’est souvenu que l’Imam avait dit de faire le métier dans la crainte de froisser Allah et dérober son voisin est un mal qui ferait mettre Allah en colère. Il a alors laissé les proches voisins, pour aller dérober des maisons plus lointaines.

Celle-là fera l’affaire se disait-il. Il allait commencer à ouvrir la porte quand il s’est rappelé d’un verset coranique qui dit qu’avant de pénétrer dans une maison, tu dois, frapper à la porte et saluer ses occupants. Il frappa à la porte, salua et se mit derrière un mur dans cette pénombre d’une nuit sans lune. Un homme ouvrit la porte d’entrée regarda à droite et à gauche et commença à marmonner des versets coraniques pensant que le Djinn lui avait joué un mauvais tour, il referma la porte pour s’engouffrer dans son logis.

-          Il est surement entré ce démon avait prédit sa femme

-          Non j’ai invoqué Allah et son prophète et des versets qui l’ont surement mis KO 

-          Avant ou après avoir ouvert la porte, insista sa femme ?

-          Bien-sûr après avoir vu que personne ne se trouvait devant la porte, répondit le mari.

-          Très malin ce que tu as fait et tu crois que le Djinn allait attendre tes invocations, il est surement entré dès que tu as ouvert la porte. Il se pourrait qu’il soit là devant nous, et je ne sortirais plus de ce lit tant je ne sois pas sûr d’être seule dans cette chambre.

Le mari étonné de cette réplique fixa sa femme d’un regard bizarre, se demandant si elle n’est pas devenue folle.

-          Quoi pourquoi tu me regardes comme ça, tu es de ces hommes cocus, qui laissent leurs femmes sortir dans des habits provocateurs, alors que cet espèce de Djinn se prélasse dans notre chambre ?!

Le bonhomme s’engouffra dans le lit pour rejoindre le monde d’Orphée, alors que sa femme essayait de lutter contre ce sommeil, elle était sûr que le Djinn la regardait et qu'il est peut-être, là assis sur le lit et il se pourrait qu'il la désirait. Elle frémit à cette idée, une chaleur lui avait fait rougir ses pommettes, ce tas de patates devant elle, est devenu inopérant, son outil est devenu obsolète, il ne sert désormais que pour les toilettes alors qu’elle, elle est toujours active dans ce domaine et son mari son outil ne se met au garde à vous qu'une fois tout les mois. Elle se considérait comme une bombe prête  à exploser, car deux mois qu'elle jeûne... elle pense que l’outil de son mari est désormais à la casse.  

Notre voleur, attendit plus d’une heure avant de forcer la porte et entrer dans un espèce de grand salon dont le sol était revêtu d’un seul grand tapis épais et de plusieurs autres sur les murs égayant toute cette prospère étendue. un salon aussi beau que celui des Califes, se disait-il.

  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)
à l’instant, Blaquière a dit :

@diffn Maline et magnifique ton histoire ! On attend la suite ! :)

merci blaq je vais de ce pas continuer à imaginer et dans quelques minutes j'enverrai une petite suite

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

La femme dans sa chambre entendit quelques bruits et pas ne pas voulait déranger son mari, elle savait que le Djinn été dans le salon, elle décida alors de l’attendre.

Parmi les chambres qu’il avait visitées l’une d’elles, dans un coin s’y trouvait un coffre. Le voleur l‘ouvrit facilement et y trouva beaucoup d’argent accompagnées par un paquet de feuilles qu’il mit de côté. Des chiffres sur toutes ces feuilles, le voleur avait compris qu’il s’agissait de la comptabilité pour la zakat (Un pourcentage d’une fortune, que les plus aisés doivent donner aux pauvres).

Le voleur, comptabilisa toutes les zakats qu’il trouva erronées, pour les déduire de la somme qui se trouvait sur la table. Par la même occasion, il déduisit le prix de la serrure qu’il endommagea, une somme déduite de sa journée de travail en tant que voleur. Puis en entendant l’appel à la prière, il laissa tout sur la table, pour se diriger vers la direction de la Qibla afin de s’acquitter de la prière de l’Aube qui venait de commencer. il se disait que la prière est établit pour un moment bien déterminé, dans ce cas je dois avant tout prier pour continuer mon travail. 

La femme dont le désir lui sortait de la tête, n’en pouvait plus. Les bruits se sont tus et rien ne se passait, elle décida d’aller voir. Son désir est devenu plus fort que sa peur. Elle se leva tout doucement et  marcha délicatement pour ne pas éveiller son mari, mais ce qu’elle a vu l’avait sidéré et encore plus abasourdi et effrayé  elle courut pour réveiller son mari.

-          Lève-toi vite, le Djinn est entrain de prier dans le salon! c’est un djinn voleur! il a posé sur la table toute ta fortune. Un djinn musulman ; mon Dieu, ce sont les pires!

  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

suite

-          Lève-toi vite, le Djinn est entrain de prier dans le salon! c’est un djinn voleur! il a posé sur la table toute ta fortune. Un djinn musulman ; mon Dieu, ce sont les pires!

 

Il s’est levé, effrayé non par les paroles de sa femme, mais par son attitude. mais les mots  entrecoupés qui lui blessés son oreille fragile et les gesticulations devant ses yeux semblables à celle d’un théâtre d’ombre, lui avait procuré un effet du sommeil dans le cerveau. Il se retourna alors en remettant la couverture sur sa tête pour replonger dans son sommeil, en compagnie d’Orphée qui lui jouait avec sa harpe de la musique classique. Excédée, mais non découragée sa femme bilieuse lui extirpa sa couverture et le bouscula jusqu’à ce qu’il tombe du lit, puis le releva avec force et le poussa devant l’entrée du salon. On aurait dit un ivrogne qui a bu toute une cagette de vin, ses pas incertains, lui donnaient l’air d’un jouet en plastique, un pantin articulé. Elle le plaça devant la porte pour qu’il regarde de ses propres yeux, le Djinn qui priait dans le salon, mais sa tête n’était pas dans la bonne direction. Elle fût obligée de régler la tête du pantin dans la bonne direction. Son cerveau était tellement embrouillé par l’effet du sommeil qu’il ne vit personne. Il se tourna vers sa femme et lui dit d’un air apathique.

-          Qu’est-ce qui se passe ?

-          A la bonne heure tu t’es enfin réveillé, le Djinn que tu as laissé entrer est dans le salon, il est entrain de prier. Regarde espèce de corniaud, elle pouvait l’insulter dans ces moments, et elle en profitait.

Il regarda encore une fois et là il découvrit enfin la réalité, un Djinn était bel et bien entrain de prier dans son salon. Il fit demi-tour et se réinstalla dans son lit en se couvrant totalement par la couverture. La femme galopa   derrière lui et le bouscula une seconde fois pour qu’il tombe du lit. Elle savait que son mari est un poltron, elle le repoussa vers l’avant, puis rapidement, il rebroussa chemin, avec dextérité, la bonne femme le repoussa une nouvelle fois par une  force décuplé par la peur, si bien qu’il se retrouva devant le voleur qui priait toujours. Il ne savait quoi faire, mais une chaise devant lui et à côté de la table lui demandait de s’asseoir.  Il put constater devant lui, sur la table toute sa fortune étalée, et départagée en trois liasses inégales. Des feuilles aussi où des formules mathématiques et beaucoup de chiffre y étaient inscrits.  L’argent et sa comptabilité sur la table avaient éveillé son cerveau apathique il se demandait pourquoi sa comptabilité et pourquoi ce partage de l’argent.  

Le voleur enfin salua les anges de droite et de gauche pour signifier la fin de la prière. Et demeura assis, encore un instant pour évoquer Allah. Il se releva enfin, se retourna pour se retrouver nez à nez avec le propriétaire qui était derrière lui. La femme par l’entremise du rideau toujours en chemise de nuit, ne rata aucun moment de cette scène du salon. Elle avait vu enfin le visage du Djinn elle en fût ébahie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

Le voleur enfin salua les anges de droite et de gauche pour signifier la fin de la prière. Et demeura assis, encore un instant pour évoquer Allah. Il se releva enfin, se retourna pour se retrouver nez à nez avec le propriétaire qui était derrière lui. La femme par l’entremise du rideau toujours en chemise de nuit, ne rata aucun moment de cette scène du salon. Elle avait vu enfin le visage du Djinn elle en fût ébahie.

suite

 

Elle était sur le point de pousser ce son onomatopéique de ‘’ oh !’’, mais tout de suite elle se ravisa, en bouchant de sa main ce trou béant plein de maladresses, la peur d’être débusquée l’emporta sur l’usage de sa nature. La race des Djinns possédait un physique démoniaque et celui-ci, il en avait un d’angélique, très beau et très athlétique. La femme était sur le point de s’évanouir si ce n’est sa curiosité qui l’emporta une nouvelle fois sur ses faiblesses anatomiques. L’intrus voyant cet homme, assis sur cette chaise, n’osant point prononcer un mot et une bouche entrouverte d’étonnement,  se dessina sur son visage.

-           Je me présente disait l’intrus, voleur, mais je vole pour que ce métier de mon père ne tombe pas dans la désuétude. Et j’ai pour projet de valoriser ce métier, il faut qu’il devienne légal et conforme aux lois de la royauté et de la divinité.  Je ne suis point comme ces vulgaires voleurs, avant de rentrer dans votre maison, n’est-ce pas que j’ai frappé à la porte tout en saluant ?

-          Oui, avait répondu le propriétaire tout déboussolé.

La femme  son étonnement fût encore plus grand, et sa bouche grande ouverte marquait bien ce sentiment. Par ailleurs elle se sentit désabusée,  elle découvre un simple voleur au lieu d'un djinn, Mais aussi beau qu’un Dieu, se disait-elle. Elle était contente qu’un si beau garçon eût choisi son domicile pour le cambrioler. Qu’importe elle continuera de guetter de derrière les rideaux, pour connaitre l’épilogue de cette aventure. Elle ne reconnut plus son mari, qui soudainement s’est transformé en un homme stoïque. Il parlait avec cet homme sans aucune crainte.  Ce mari qui enfin, avait retrouvé tous ses repères, compris qu’il avait à faire à un voleur  et dit.

-          Mais avait repris le propriétaire, pourquoi tu penses qu’en frappant sur la porte et en saluant, tu t’es dédouané de ce mal que représente ce brigandage ?

-          C’est Dieu qui nous dit dans son livre, qu’avant de rentrer chez quelqu’un il faut frapper et saluer, avait répondu le garçon.

-          Ne sais-tu pas que le voleur, on lui coupe le bras.

-          Oui, mais le second calife avait abrogé cette loi pour les nécessiteux et pour ceux qui ne volent que pour manger, et j’appartient à cette catégorie, avait répliqué, le voleur. en plus, disait-il je n’ai pas enfreint le coran, car j’ai frappé à la porte et je vous ai salué. Tu peux voir sur la table que ta fortune est divisée en trois, une part pour la Zakat, l’autre pour toi et la dernière pour moi qui équivaut à une journée de travail.

-          Tu invoques le livre, mais tu as oublié de lire la suite du verset qui dit, ‘’que si on ne t’y invite pas, il ne faut pas insister et si on te refuse l’entrée, tu devras quitter les lieux. Tu n’as pas reçu l’invitation, mais je vais te demander une chose, comment tu as fait pour calculer la zakat ?

à suivre

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 123ans‚
Posté(e)

suite et fin 

 

Elle était sur le point de pousser ce son onomatopéique de ‘’ oh !’’, mais tout de suite elle se ravisa, en bouchant de sa main ce trou béant plein de maladresses, la peur d’être débusquée l’emporta sur l’usage de sa nature. La race des Djinns possédait un physique démoniaque et celui-ci, il en avait un d’angélique, très beau et très athlétique. La femme était sur le point de s’évanouir si ce n’est sa curiosité qui l’emporta une nouvelle fois sur ses faiblesses anatomiques. L’intrus voyant cet homme, assis sur cette chaise, n’osant point prononcer un mot et bouche entrouverte d’étonnement, commença alors à se présenter.

-           Je me présente disait l’intrus, voleur, mais je vole pour que ce métier de mon père ne tombe pas dans la désuétude. Et j’ai pour projet de valoriser ce métier, il faut qu’il devienne légal et conforme aux lois de la royauté et de la divinité.  Je ne suis point comme ces vulgaires voleurs, avant de rentrer dans votre maison, n’est-ce pas que j’ai frappé à la porte tout en saluant ?

-          Oui, avait répondu le propriétaire tout déboussolé.

La femme depuis son coin, son étonnement fût encore plus grand, et sa bouche grande ouverte marquait bien ce sentiment. Par ailleurs elle se sentit désabusée, elle avait cru voir un Djinn, et elle découvre un simple voleur. Mais aussi beau qu’un Dieu, se disait-elle, Elle était contente qu’un si beau garçon eût choisi son domicile pour le cambrioler. Qu’importe elle continuera de guetter de derrière les rideaux, pour connaitre l’épilogue de cette aventure. Elle ne reconnut plus son mari, qui soudainement s’est transformé en un homme stoïque. Il parlait avec cet homme sans aucune crainte.  Ce mari qui enfin, avait retrouvé tous ses repères, compris qu’il avait à faire à un voleur gentleman et demanda au voleur la raison de cette idée qui tourne dans la tête du brigand.

-          Mais avait repris le propriétaire, pourquoi tu penses qu’en frappant sur la porte et en saluant, tu t’es dédouané de ce mal que représente ce brigandage ?

-          C’est Dieu qui nous dit dans son livre, qu’avant de rentrer chez quelqu’un il faut frapper et saluer, avait répondu le garçon.

-          Ne sais-tu pas que le voleur, on lui coupe le bras.

-          Oui, mais le second calife avait abrogé cette loi pour les nécessiteux et pour ceux qui ne volent que pour manger, et j’appartiens à cette catégorie, avait répliqué, le voleur. Puis il a continué et en plus je n’ai pas enfreint le coran, car j’ai frappé à la porte et je vous ai salué. Tu peux voir sur la table que ta fortune est divisée en trois, une part pour la Zakat, l’autre pour toi et la dernière pour moi qui équivaut à une journée de travail.

-          Tu invoques le livre, mais tu as oublié de lire la suite du verset qui dit, ‘’que si on ne t’y invite pas, il ne faut pas insister et si on te refuse l’entrée, tu devras quitter les lieux. Tu n’as pas reçu l’invitation, mais je vais te demander une chose, comment tu

Entendre l’autre, sans faire travailler ses méninges, sans même chercher la réalité, car pour moi la réalité, toute la réalité est entre les mains de ce satané, Imam. Pourtant il ne fallait que continuer à lire le paragraphe du verset et j’aurais su qu’il était impossible que le brigandage soit un métier. Mais c’était un challenge pour moi, il fallait essayer et je suis arrivé à le réaliser. Sa mère bien qu’illettrée l’avait à maintes reprises, demandé de faire attention à ce genre d’imam.

Le propriétaire se releva, lança un coup d’œil sur sa fortune divisée en trois, compta les trois liasses et avait effectivement vu que la somme allouée au voleur était trop modeste. Tout en attendant la réponse du voleur.

Il trouva bizarre qu’il n’avait pas profité de toute cette fortune pour prendre la poudre d’escampette, se disait le propriétaire.

-           Pourquoi, tu n’as pas pris l’argent pour déguerpir ? avait   demandé le propriétaire.

-          J’aurais perdu alors le bienfait de la prière de l’aube, avait répondu le voleur.

-          Tu dis qu’une partie appartient aux nécessiteux, alors qu’à chaque année, je paie la zakat.

-          Ton comptable s’est mépris dans les nombres. Et en plus il n’a pas déclaré toutes les années de la zakat, puisque tu dis chaque année.

-          Donc il m’a volé, Je voudrais que tu sois mon comptable, demanda le propriétaire.

Le voleur n’avait pas accepté, se considérant comme un intrus qui a forcé la porte, il ne pouvait en aucune manière devenir du jour au lendemain, un homme digne de confiance.

-          Je reviens tout de suite avait dit le propriétaire au voleur.

Une fée, près de lui, tellement belle, que le voleur avait mis quelques secondes pour reprendre sa respiration. Son sourire était une invitation à devenir sa moitié. Le propriétaire souriait lui aussi et la femme aussi, un large sourire irradiait sortit de sa cachette.

-          Veux-tu prendre ma fille pour ta femme pour que tu ne sois plus un intrus dans cette maison ?

-          Oui répondit le voleur.

Il vécurent et eurent beaucoup, beauuuucooup d’enfants.

Pour Ximène qui demandait ‘’la moralité’’  :

Les imams pourraient vendre des esquimaux aux lapons, jeux de mots y compris. Et quand un homme possède une idée fixe dans la tête, pour la réaliser, il pourrait vendre son âme au diable, sans qu’il ne puisse la racheter. C’est le cas de tous les harragas qui traversent la Méditerranée quitte à devenir un bon repas pour les poissons. Pourtant plusieurs métiers peuvent être réalisés par ces aventuriers dans leur pays. Et certains parmi eux, il se pourrait qu’après avoir défier les flots, ils trouveront refuge dans un pays européen, il épousera cette fille de notre histoire, mais il restera toujours un intrus. Il y en a qui jouent aux voleurs croyant qu’il est permis de voler dans les pays des mécréants, d’autres jouent la carte des chasseurs de la gent féminine, achetant un ticket du mariage blanc avec une femme, ou jouant le rôle d’un Casanova. Il y en a qui sont bardés de diplômes, mais ils savent que ces derniers ne valent rien pour un clandestin. Ils apprennent alors différents métiers qui sont nécessaires dans un pays occidental, comme la coiffure, la maçonnerie, la ferronnerie… et Dieu sait que ces métiers ont un véritable succès dans leur pays. Tout ceci est un vol idiot.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×