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Qu'est ce que "la Conscience"


Invité Tarid

Messages recommandés

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Et même plus que trois secondes !

On peut vivre immobile, on peut vivre en bougeant.

Une chose peut bouger sans être vivante...

C'est quoi ces confusions ?

Bien sûr que rien n'est absolument immobile, il semblerait.

Mais pourquoi vouloir que tout soit vivant ?

Je lance un caillou: il bouge. est-il vivant ? Et quand il est retombé et qu'il ne bouge plus, il n'est plus vivant ?

La vie c'est pas n'importe quoi.

C'est naître, grandir, perdurer (un certain temps), se reproduire et mourir.

Bouger n'est pas vivre.

La terre tourne sur elle-même et autour du soleil, mais elle n'est pas vivante.

Elle porte, supporte la vie, mais n'est pas vivante elle-même.

La vie se caractérise par une sorte de désir ou de volonté de vivre qui est un désir de se reproduire.

Et de se reproduire à l'identique.

Bien sûr, à la base, ce désir n'est qu'un mécanisme "obligé" et n'a rien d'intelligent...

Il serait même plutôt... borné !

Mais ce qui est sûr, c'est que quand ce mécanisme obligé (de se reproduire à l'identique) est absent, il n'y a pas de vie.

La vie est une sorte de défaut de la matière...

La matière brute, elle, (purement chimique) elle ne change pas.

Elle persiste identique. Sans volonté.

Et c'est par son "désir" manqué de se reproduire à l'identique (désir qui n'en est pas un) à cause de sa complexité que la vie --en se trompant--, évolue.

La vie, c'est... l'erreur de la matière !

C'est pour ça qu'imputer cette erreur à quelque chose de parfait (comme un dieu) me semble tout a fait absurde.

C'est finalement parce que rien ne marche absolument bien dans l'univers que nous sommes là.

Et bien sûr, la conscience va encore dans ce sens.

Toute conscience est du bricolage.

Rien n'est écrit...

C'est ça qui est génial !

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Mais ce qui est mouvant est forcément vivant ! Réfléchissez trois secondes

Absolument pas. Réfléchissez-y vous trois secondes.

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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
Posté(e)

Mais ce qui est mouvant est forcément vivant ! Réfléchissez trois secondes

Je comprends ce que tu veux dire. La matière n'est pas totalement inerte puisque la vie en est sortie. On parle bien de durée de "vie" pour des objets. Les rochers s'usent au contact de l'eau. Les continents se déplacent, des montagnes se forment, des lacs se dessèchent etc Il n'y a pourtant pas de vivant. Il y a bien des forces. Tu crois que ces forces ont une conscience ?

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je ne suis sûr de rien.

Mais j'essaie de comprendre, de comparer.

Je veux comprendre ce que tu veux dire.

Tu parles de conscience universelle.

ça a pour moi, un côté un peu folklorique .

Genre bouddha ou Dieu.

" L'esprit est partout. Je le ressens "!

Mais moi aussi je le ressens !

Cet esprit universel.

Je vais là haut sur la colline.

Je vois la plaine devant moi.

C'est le matin, une légère brume noie les bas fonds.

Les petits sommets dépassent légèrement de cet amalgame blanchâtre et flou.

Et d'un coup, le soleil se lève ! Et peu à peu, la lumière inonde tout.

Elle rend tout plus net, plus précis.

C'EST BEAU !

Cette beauté ne me laisse pas indifférent.

Je suis heureux de voir ça.

Et je ne peux m'empêcher de penser que je suis aussi de ce monde,

QUE JE SUIS CE MONDE !

Je suis cette beauté !

Ma conscience est aussi la conscience du Monde.

Je le redis : j'en suis heureux.

Et... merde ! c'est pas à jeter ce bonheur !

MAIS.

Notre esprit est tellement plus complexe.

Je veux dire que ce que nous croyons penser, risque bien d'être une erreur.

Notre esprit nous trompe.

C'est le principe même de l'esprit.

La pensée, toute pensée, se fonde sur le mode de l'erreur.

Je veux dire (je l'ai déjà dit) que si je pense la table, il n'y a pas de table dans mon esprit.

Il n'y a qu'une image de table.

Une image virtuelle.

Une image que finalement, je tricote à ma façon.

Ma façon de penser la table, n'est pas top.

Alors imagine un peu ma façon de me représenter le monde, Dans sa globalité, le paysage qui m'émouvait ce matin, imagine un peu comment je ME le bricole, je le torture, le fausse pour qu'il me convienne !

Mais il y a plus.

La perception, elle-même, ma perception de ce paysage est faussée.

Il s'agit de la vue. De son mécanisme.

Nous savons que dans la vision, l'image (du paysage qui me plaisait) se forme DANS mon oeil.

Si bien que le paysage, le monde sont en moi. Sont moi.

C'est ce que je sens, "à la lettre" !

Mais il ne s'agit là que d'une

ERREUR D'OPTIQUE.

En réalité, Je ne suis pas du tout le monde.

Pas du tout en accord avec l'ensemble du monde.

Je ne suis qu'une parcelle du monde.

Qu'un point de vue particulier.

L'harmonie du monde n'existe pas.

Je ne veux pas en rajouter sur le côté struggle for life, lutte pour la vie.

Mais la réalité, c'est que dans le biologique, c'est chacun pour soi !

La gazelle n'est pas du tout contente quand le lion la déchire.

La vigne et son raisin ne sont pas du tout heureux du Mildiou qui les détruit..

Bouddha et Jésus, l'amour et l'harmonie partout, sont des pantins !

LA CONSCIENCE, NOTRE CONSCIENCE TOUTE CONSCIENCE N'EST QU'UN POINT

Dans l'espace et dans le temps.

L'esprit universel que je ressentais, n'était que le mien.

Car je ne sors jamais de mon esprit.

Je le redis et le redirai cent fois je ne suis qu'un point ici et maintenant.

Une simple instrospection suffit à me le montrer.

Si je prends le temps, quelques secondes de mequestionner sur moi-même, je le constate :

je suis là et maintenant.

Toujours situé, toujours ponctuel.

L'honneur de notre conscience, c'est précisément de vouloir "changer" le scandale et l'horreur du réel.

Et donc en premier de constater que le bien, le bon, le beau sont à inventer.

Et pas prédéfinis par un Dieu qui m'ennuie terriblement...

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

N'y a t il pas une appartenance au monde préalable à la persévérance dans l'être et à la représentation, qui en est la condition ?

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je vais là haut sur la colline.

Je vois la plaine devant moi.

C'est le matin, une légère brume noie les bas fonds.

Les petits sommets dépassent légèrement de cet amalgame blanchâtre et flou.

Et d'un coup, le soleil se lève ! Et peu à peu, la lumière inonde tout.

Elle rend tout plus net, plus précis.

C'EST BEAU !

Vocabulaire du visuel, de la lumière, la parole vous échappe, vous l'éclipsez mais essayez de transposer vos réflexions là où elles sont en vérité, c'est-à-dire dans l'oralité, le dialogue, vous verrez que ça ne fonctionne plus. Là, l'autre. Là, la communion possible. Là, l'être. Etc etc.

"si je pense la table, il n'y a pas de table dans mon esprit.

Il n'y a qu'une image de table.

Une image virtuelle.

Une image que finalement, je tricote à ma façon".

"Il s'agit de la vue. De son mécanisme.

Nous savons que dans la vision, l'image (du paysage qui me plaisait) se forme DANS mon oeil.

Si bien que le paysage, le monde sont en moi. Sont moi.

C'est ce que je sens, "à la lettre" !

Mais il ne s'agit là que d'une

ERREUR D'OPTIQUE.

En réalité, Je ne suis pas du tout le monde.

Pas du tout en accord avec l'ensemble du monde.

Je ne suis qu'une parcelle du monde.

Qu'un point de vue particulier."

intéressant que la perception se réduise à la vue.

Tandis que vous "ressentiez" l'esprit universel, que la vue du monde ne faisait qu'indiquer.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

On ne comprend pas ce que l'on ne veut pas comprendre.

C'est intéressant (si peu) ce rejet a priori de la parole de l'autre

au moment précis où il fait un pas vers une certaine compréhension d'une communion possible (conscience universelle) qu'on semble défendre soi-même.

Défendre = interdire !

Mais ça ne m'étonne pas.

Conscience universelle-->Dieu-->fanatisme.

"L'Être". Le grand mot vide est lâché.

Le compte est bon !

Exemple : Je ne dis pas que la perception se réduit à la vision.

Il n'empêche que toute perception commence pas une sensation qui est dans tous les cas un mode d'intériorisation (virtuel) du monde extérieur.

C'est pas parce qu'on suggère un état d'esprit d'une certaine façon qu'on pense l'avoir épuisé.

Là, l'autre. oui ! Là, la communion possible. Oui ! Là, l'être , je le cherche encore...

Tout ça, c'est parler pour parler.

Pour faire le beau.

ça m'intéresse pas.

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On ne comprend pas ce que l'on ne veut pas comprendre.

C'est intéressant (si peu) ce rejet a priori de la parole de l'autre

Oh non je lis au contraire avec beaucoup d'intérêt.

C'est précisément cette possibilité du rejet de la parole qui m'intéresse. Je ne peux pas rejeter ce que je vois, forcément réel et impératif. Mais ce que l'autre dit, ça peut être vrai ou faux. C'est différent.

Je soulignais simplement la prépondérance du vocabulaire visuel dans l'argumentation.

Et dis : transposez ces réflexions dans l'oralité, le monde de ce que l'on dit l'un à l'autre, et vous verrez que ça ne tient plus de la même façon.

Il n'y a plus le paysage avec lequel je me confonds brutalement et en même temps m'apparaît extérieur. Il n'y a plus l'image de la table, fixe, univoque.

Il y a le mot qui fragmente la réalité. Une table floutée, dont on ne sait plus quelle est la nature.

Qu'est-ce que c'est qu'être rectangulaire pour une table ? Qu'est-ce que c'est qu'être ? La parole permet que soit soulevée la question de l'être. Pas nécessairement d'y répondre...

Y répondre, ce serait revenir à la vue et la réalité. Représenter l'être. Le rendre présent, visuellement. Là il n'y a plus de critique.

Mais on ne l'a jamais vu. Donc on y croit pas. Donc ça ne vaut pas la peine d'en parler.

Ce qui est vert ne peut pas être en même temps rose. C'est la logique de l'ordre visuel et spatial.

Mais la parole peut soutenir les contraires parce qu'elle nous introduit dans le temps et dans l'alternance.

Le temps, la création...

Bien sur la perception est un mode d'intériorisation. On ne réinvente pas l'eau chaude. La différence avec la parole c'est qu'elle est aussi création. Elle engage l'autre à créer lui aussi. Pas du concret. De soi-même.

Enfin dire que la conscience est un point ici et maintenant, c'est la réduire de fait à une vue. Une vue de l'esprit se rendant visible à lui-même, statique, spatial, niant le temps qui pourtant est l'essentiel à ce sujet.

Et pourquoi croyez vous que nous détestions si singulièrement le secret et le mystère ? Tout, tout doit être soumis à la vue, rendu visible et univoque.

Sans rancune.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Bon, ben on est en gros (j'aime dire ça : "en gros" !) d'accord..

La vision me sert d'exemple parce qu'elle est plus... visible !

Mais je tiens à mon idée que la conscience est un point. Dans l'espace et dans le temps.

Un point c'est pour dire qu'elle est un point DE VUE.

C'est ça à mon avis la conscience : un point de vue.

Le point n'est pas fixe, immuable, bien sûr.

Puisque le temps ne s'arrête pas. Ni l'espace, d'ailleurs.

la conscience est changeante. Oui.

Mais à chaque instant, la conscience part d'un point n'est qu'un point de vue.

Depuis ce point de vue, il y a une certaine conscience du monde, de soi et de l'Autre.

Mon idée c'est que parler de conscience universelle n'a pas de sens.

S'il n'y a pas de désir générique, (à mon sens) il ne peut pas y avoir de conscience.

Pas de vie, pas de conscience.

(Et notamment de désir de l'autre, de rapport à l'autre).

La conscience est conscience de ce qui est soi en même temps que de ce qui n'est pas soi.

(Je pense à Kant : "le "je pense" devrait pouvoir accompagner toutes mes représentations"

Une conscience du monde s'accompagne d'une conscience de soi.

Mais pour une conscience universelle, il n'y aurait pas d'autre ni de soi distinct. Puisqu'elle est tout. Elle ne peut être ni conscience de soi ni conscience du non soi.

Une conscience universelle, n'est rien. N'existe pas. ou plutôt serait le chaos, ne serait pas conscience.

Voilà.

On peut imaginer autre chose à l'échelle universelle. Pourquoi pas ?

Une certaine cause. Une cause de tout. Pourquoi pas ! Mais ce ne sera pas une conscience.

Qui prend sa source dans l'opposition entre ce qui est soi et ce qui ne l'est pas.

Ce ne sera pas une volonté, ce ne sera pas un esprit, ce ne sera pas un dieu.

Ce ne peut être que l'inconnu total.

Que l'on ne peut pas se représenter.

à la limite du fantasme.

L'essentiel de mon idée ou de mon point de vue c'est que toute conscience est particulière.

Un moment, un point. Dans l'espace et le temps.

Pour ce que nous savons de notre conscience, pour ce que nous en expérimentons.

L'être, je pense n'est rien de concrêt. Ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'on peut se tromper de le croire inexistant.

J'ai déjà dit qu'il n'était qu'un avatar (au sens d'accident) grammatical.

Le ciel est bleu, je suis grand ou petit.

Cela a du sens. Mais dire je suis, parler de mon être n'en a pas.

J'ai plein de composantes existantes et symboliques, mon corps, mes idées, mon esprit, mon vécu, appeler tout ça mon être, n'avance à rien. Dire que c'est moi, que c'est ce qui me compose, suffit.

Ou alors, le sens d'exister comme chez Descartes, pour qui être et exister sont synonymes.

("Je suis, j'existe, cette proposition est nécessairement vraie chaque fois que je la prononce ou la conçois dans mon esprit.")

Il se trouve qu'aujourd'hui, on emploie ce terme d'Être un peu en opposition à l'existence ou "l'existant", réels. Comme pour pointer une qualité qui aurait plus de valeur, plus de légitimité qui serait d'un monde supérieur à ce qui existe.

L'être étant du côté de l'essence, ou du symbolique, d'un domaine supérieur, plus noble que le monde simplement matériel. (Comme les idées de Platon.)

J'avais un peu honte de ne voir que du vide dans cette conception de l'Être, à voir combien tout penseur ou tout philosophe s'en rengorgeait.

L'Être par ci, l'Être par là, ce qui compte c'est l'Être.

Jusqu'à ce que je tombe assez récemment sur un texte d'Hegel.

Pour ce qui est de l'Être et d'une vision... idéaliste, il ne doit rien à personne.

Où il disait que "l'être pur est vide" ! Mince, c'est justement l'impression que j'avais...

On voit bien l'intérêt que la religion a pu tirer de ce flou, de cette incompréhension de ce que pourrait être... l'Être.

Témoin la formule :

"Je suis celui qui suis!"

Là, personnellement, je me tape sur les cuisses.

Cela équivaut à :

"Je n'ai rien à dire, et je ne sais rien, mais je laisse planer le flou d'une formule creuse

qui sous entend tellement de profondeur pour en mettre plein la vue aux gens simples."

Il y a ce qui existe, le réel, plus la valeur symbolique que notre pensée lui donne, lui imagine, lui prête.

L'être, c'est un fourre-tout tout flou. C'est rien.

Ou alors dans "être quelque chose", le verbe être est la possibilité d'attribuer quelque qualité à une chose. Il ne s'agit que du discours.

Parce que derrière cette notion d'être rode toujours celle d'Être Absolu.

Qui est le rien au carré.

Il y a ce qui existe et qui a des qualités, telle ou telle qualité. Qualités que l'on connait que l'on de connais pas, que l'on suppute, qui a telle ou telle cause...

Le reste c'est de l'enfumage.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Qu'est ce que "la Conscience" »

Soyons fous !

C’est la capacité à ressentir que l’on est une entité à part entière (donc complète) qui a la liberté de décider de ce que seront ses comportements dans l’espace qui lui sert d’environnement…

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Exactement !

En même temps que le parfait contraire...

(Pas une entité mais une somme disparate d'éléments de rencontre,

et un conditionnement total et indéchiffrable qui rend impossible toute liberté.)

"Ta" conscience est la conscience idéale, et celle-ci, celle que malheureusement

je constate (même chez moi) le plus souvent.

"L'entité complète" me gène quand même un petit peu.

Mon entité perso, aurait un peu tendance à s'effilocher, parfois.

Je me convaincs de moins en moins.

Et si je tiens ferme les deux bouts, c'est du milieu que ça part !..

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est ça à mon avis la conscience : un point de vue.

Le point n'est pas fixe, immuable, bien sûr.

Puisque le temps ne s'arrête pas. Ni l'espace, d'ailleurs.

la conscience est changeante. Oui.

Mais à chaque instant, la conscience part d'un point n'est qu'un point de vue.

Depuis ce point de vue, il y a une certaine conscience du monde, de soi et de l'Autre.

Mon idée c'est que parler de conscience universelle n'a pas de sens.

Par rapport à l'idée d'une conscience universelle, tu voulais réaffirmer que la conscience ne peut être qu'un point ?

J'ai déjà dit qu'il n'était qu'un avatar (au sens d'accident) grammatical.

J'évoquais l'être parce qu'il indique un ordre d'interrogations qu'on a tendance à ignorer aujourd'hui car il ne renvoi à rien de perceptible immédiatement. Et certes ces interrogations surgissent au sein du langage... Sans pour autant qu'il ne s'agisse que d'accidents grammaticaux.

Bonne journée !

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