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Violée ? "Tu y es pour quelque chose"

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Merci, oui, bien sûr, comme sur ce forum, je donne mon point de vue quand l'occasion se présente. Je pense que la prévention et l'éducation sexuelle peuvent être très utiles. Et si mon expérience m'a été utile pour améliorer ma propre sécurité, elle peut peut-être l'être pour d'autres.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 309 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
l'hypersexualisation

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Viol en état de légitime défense

L'affiche! Tout le monde s'en fiche

que tout le monde se tape l'affiche!

Et si tout le monde s'en tape,

tout le monde sera à l'affiche!

Car lorsqu'elle t'aguiche

avec son ventre plat, l'affiche,

ce sont eux qui deviennent riches et toi qui es à plat!

Couplet 2

Je suis là, immobile, les mains moites,

je lui en veux: j'ai plus d'fric, j'ai plus de carte, vieux!

Plus de caillase, donc j'avise, je me tâte:

elle ou moi, qui je vise quand je tape?

Je sais pas, mais je suis pas pressé, moi

je veux la blesser, je crois,

je veux l'agresser et me barrer chez moi;

elle,

elle est là posée,

j'ai qu'à la désosser,

j'ai qu'à la décoller et la poser dans une poubelle!

Plus qu'une mode, c'est une sorte de point d'appel, d'outil à la botte

du système, lequel système nous disloque,

et nous pousse à assouvir sans y penser

les désirs insensés que leurs pubs ne cessent d'enfanter,

et c'est bien pour ça, d'ailleurs, que je suis là, vous

pensez! Je veux qu'elle baigne dans son sang, oui, ça je vous l'avoue!

L'idée c'est qu'elle prenne des coups,

débouchant sur son décès, vu qu'elle ne m'inspire que le dégoût!

Dans chaque couloir, de nouvelles raisons de lui en vouloir,

de la prendre pour défouloir au lieu de se laisser émouvoir,

qu'on l'arrache et c'est le trou noir, et tout ce qu'il y a derrière

c'est le panneau blanc de départ, et le grand vide de la matière,

et on peut foutre le foutoir, lui faire payer hyper cher

tout ce qu'elle nous a fait vouloir à coups de sourires pervers,

et on peut foutre le foutoir, on peut arracher les pubs,

on peut amocher les putes dévêtues photographiées dessus,

et puis effacer tout ça, raturer ce qu'il y a écrit dessus,

ces obsédés triturent nos désirs, nous refourguent leurs détritus!

Ils nous ont mené la vie due, nous ont fait boire la ciguë,

c'est pas si dur de leur rendre la pareille de manière assidue!

Même qu'on va pas traîner pour se mettre à lui faire la peau,

la jarter armé des clés adéquates pour le panneau,

la déclipser, la froisser, la balancer sous le métro,

après l'avoir remplacée par quelques précieuses infos!

Faut qu'on se protège des gros con-citoyens moquons

ces hommes en uniforme qu'on somme de faire des tas de trucs à la con,

et dont on voit la confirmation

des compétences réduites dès qu'on se fie au fait que dès qu'on les fuit il y a suspicion!

Mais elle, qui nous vole, et nous refile la vérole,

qui s'exhibe comme une folle, qui excite nos hormones,

on l'évite; elle nous colle, comme un kyste ou de l'alcool,

donc on la pine, cette cagole, la déshabille et la viole!

Refrain:

L'affiche!

Tout le monde s'en fiche

que tout le monde se tape l'affiche!

Et si tout le monde s'en tape,

tout le monde sera à l'affiche!

Car lorsqu'elle t'aguiche

avec son ventre plat, l'affiche,

ce sont eux qui deviennent riches et toi qui es à plat!

L'affiche!

Tout le monde s'en fiche

que tout le monde se tape l'affiche!

Et si tout le monde s'en tape,

tout le monde sera à l'affiche!

Car lorsqu'elle t'aguiche

avec son ventre plat, l'affiche,

ce sont eux qui deviennent riches et toi qui es à plat!

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Pourtant, la plupart de mes agresseurs essayaient plutôt que je sois consentante, ce qui prouve qu'ils n'étaient pas sadiques même si un refus ne les arrêtait pas et j'en ai rencontré des très différents les uns des autres, aucun n'a voulu m'humilier, tous voulaient juste une relation sexuelle. Je sais que je ne suis pas représentative de toutes les victimes mais je crois que mon témoignage peut être utile en partie parce que j'ai un profil classique de ce genre d'affaires.

Aucun n'a voulu t'humilier? Ils sont passés outre ton consentement mais c'était pas de d'humiliation?

Je sais très bien que les personnes âgées ont déjà été les victimes, et d'ailleurs, je n'ai aucun doute sur le fait qu'elles puissent être désirables mais ce sont quand même des exceptions, c'est loin d'être la population la plus touchée. ( Et je sais aussi qu'ils s'attaquent plutôt aux proies faciles.)

Mais il n'y a pas de profil type ou plus touché!

Et si mon expérience m'a été utile pour améliorer ma propre sécurité, elle peut peut-être l'être pour d'autres.

Euh... désolé mais non vu comment tu en parles.

Je dis ça sans aucune volonté de méchanceté.

Je comprends que tu sois dans le déni, c'est un système de défense très humain mais je réagis car tes posts sont dangereux quant aux messages véhiculés.

Modifié par Fafaluna
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 926 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Et si mon expérience m'a été utile pour améliorer ma propre sécurité, elle peut peut-être l'être pour d'autres.

Certainement pas Ezia. Pour que tu en arrives là, il a fallu des années de croyances dysfonctionnelles et je suis désolée de te le dire, mais elles sont bel et bien encore là toutes ces croyances (ce qui donne ces propos dangereux).

Améliorer ta sécurité ? Je ne crois pas non. Sincèrement, je pense que si demain tu devais avoir affaire à un agresseur, les choses se reproduiraient malheureusement.

Je passerais sur "l'expérience utile" de viol, qui ne mérite aucun commentaire.

Tes propos sont dangereux dans le sens où tu minimises ce qui t'est arrivé premièrement, mais deuxièmement et ça c'est horrible : où tu as la pensée que ces expériences t'ont servi à quelque chose !

Il est nécessaire que toutes les victimes qui passent par ici comprennent que tes propos sont totalement insensés.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 504 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Je ne suis pas malade. Certains, comme moi estiment que la vie des autres est plus importante que d'enfermer un homme quelques mois. Mais je suppose que vous êtes incapables d'avoir l'humilité d'éprouver aussi de la compassion pour les espèces autres que la votre. De plus, je n'ai encouragé personne à faire comme moi, je me suis contentée d'être sincère, de répondre à une question, et vous voyez les réactions, moi qui ai été souvent victime et qui témoigne pour la prévention, on m'accuse de responsabilité dans le viol d'autres victimes mais il n'y a pas que les plaintes pour agir contre le viol.

Dans ce cas, vous feriez bien d'avertir les associations contre le viol de concentrer leur prévention dans les maisons de retraite plutôt qu'auprès des jeunes femmes, je pense qu'ils vous en seront très reconnaissants. Je suppose que vous avez trop regardé la télévision.

Surprenant le nombre d'attaques quand on témoigne sur ce thème, peut-être parce qu'il s'agit de sexualité.

Il ne s'agit pas de compassion ni d'humilité - envers les violeurs? - mais bien de reconnaître l'agression et la nuisance provoquée par un viol.

Car ce n'est absolument que ça "un viol" : une agression, ce n'est ni du désir, ni de la sexualité ou que sais-je encore.

C'est exactement la même chose qu'une personne qui va te taper sur la tronche pour te voler ton sac, et encore elle voudra te voler autre chose que ton intimité.

M'enfin, pour ma part je n'essaie pas de te faire entendre raison, ce n'est pas mon rôle et ça n'a pas grande importance. Ce qui en a, c'est de dédramatiser un acte aussi abject.

C'est en ce sens que nous sommes plusieurs à souligner la dangerosité de tes propos.

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Déni et absence de reconnaissance de la gravité des violences sexuelles

1) Ce sont les victimes de violences sexuelles qui vont subir les plus grandes injustices

Non seulement les violences sexuelles sont très rarement identifiées, les agresseurs encore moins dénoncés, les conséquences sur la santé quasiment jamais dépistées ni traitées, mais le plus souvent les victimes vont être abandonnées, rejetées, exclues, condamnées du fait de leurs symptômes, sommées de s'expliquer et de se justifier par rapport aux troubles du comportement et des conduites qu'elles développent fréquemment, ce sont elles que la société va culpabiliser. C'est à elles que les proches et les intervenants vont faire sans cesse la morale, ce sont elles qui vont être méprisées. Les victimes de violences sexuelles restent fréquemment sans secours, mais de plus leur agression est ignorée voire niée, et leur agresseur n'est absolument pas inquiété. Leurs blessures, leurs symptômes au lieu d'être soignés et pris en compte, leur sont continuellement reprochés, comme si elles en étaient seules la cause par «leur inconséquence, leurs caprices, leur paresse, leur mauvaise volonté, leur égoïsme, leur ingratitude, leurs provocations, leurs faiblesses de caractère», quand ce n'est pas «leur méchanceté, leur agressivité, leurs vices ou leur folie» qui leur sont reprochés. Et il arrive souvent que la famille, les proches, les enseignants, les professionnels du social et de la santé se plaignent «de n'avoir vraiment pas de chance d'être obligés de s'occuper et de supporter des personnes aussi problématiques», sans qu'aucun ne s'interroge sur ce qui a pu bien se passer et leur arriver, ni sur le fait qu'une aussi grande souffrance doive avoir forcément une cause. Étrangement tout le monde a tendance à accepter très facilement que, tous ces symptômes graves (douleur morale, tentatives de suicides, auto-mutilations, fugues, conduites à risques, particulièrement sexuelles, addictions, dont alcoolisme et toxicomanie, dépression, phobies, crises d'angoisse, insomnies, troubles des conduites alimentaires…), se soient développés comme par génération spontanée, «c'est dû à la malchance, ou bien ces enfants et ces adolescents ont dû être trop gâtés, trop couvés !! ou encore ils ont dû avoir de mauvaises fréquentations…ou enfin, ils sont nés comme cela, c'est dans les gènes…, c'est donc de la faute à personne».

2) Cette grande injustice se met en place avec la complicité du plus grand nombre, les violences sexuelles font le plus souvent l'objet d'une absence de reconnaissance.

Déni et loi du silence règnent en maîtres, et s'imposent d'autant plus facilement que les victimes sont prisonnières de troubles psychotraumatiques et de stratégies de survie qui leur brouillent encore plus l'accès à leur vérité :

- avec de fréquentes amnésies traumatiques des violences (jusqu'à 38 % des victimes de violences sexuelles connues dans l'enfance n'en ont aucun souvenir 17 ans après, étude de Williams 1994, et 59 % seront amnésiques lors de périodes plus ou moins longues, étude de Briere, 1993),

- avec des souvenirs tellement saturés de troubles dissociatifs que les violences peuvent leur paraître pas si graves, ou bien irréelles, du fait d'une anesthésie émotionnelle, de sentiments d'étrangeté et de sensations d'avoir été spectatrice de la scène de violence,

- avec des conduites d'évitement qui font éviter tout ce qui peut se rapporter aux agressions (éviter d'y penser, d'en parler),

- avec des sentiments de honte et de culpabilité qui les isolent et les condamnent au silence, parce qu'elles n'ont pas compris pourquoi elles n'ont pas pu se défendre ou fuir, pourquoi elles sont restées avec l'agresseur, ont continué à lui parler, à le voir, parce que la sidération au moment de l'agression est incompréhensible, parce que l'anesthésie émotionnelle liée à la disjonction est troublante et rend confuse, et parce que certaines conduites dissociantes à risque qui poussent à reproduire sur soi les violences ou à se mettre sexuellement en danger font naître le doute («l'agresseur a peut être raison, et si j'aimais ça…, et si je ne méritais que ça…, et si c'était mon destin…»).

3) Non-reconnaissance des violences sexuelles et incompréhension

Cette absence de reconnaissance des violences est due à une tradition de déni de la réalité des violences sexuelles en général, et particulièrement de celles faites aux mineurs, notamment des incestes. Il s’y ajoute une tradition de sous-estimation de leur gravité et de leur fréquence, une tradition de banalisation et de tolérance, voire de justification (idées reçues sur la sexualité masculine et féminine, stéréotypes sexistes), et également une méconnaissance généralisée de la gravité de leurs conséquences sanitaires et sociales. Les conséquences concernent la santé, psychique notamment, les capacités cognitives, les apprentissages , la socialisation, la vie sexuelle et amoureuse, elles augmentent considérablement les risques de conduite à risque, de marginalisation et de délinquance, les risques d’être à nouveau victime de violences ou d’en devenir un auteur ; ces conséquences sont en rapport avec des mécanismes psychotraumatiques largement méconnus. Il faut rappeler que les violences sont des situations anormales entraînant des conséquences psychotraumatiques normales, fréquentes, graves et durables, qui sont liées à la mise en place de mécanismes neurobiologiques de sauvegarde.

Et devant des enfants, des adolescents en grande souffrance, suicidaires, dépressifs, insomniaques, ayant fait des fugues, en échec scolaire, ayant des troubles du comportement alimentaire, des conduites addictives (alcool, drogues, tabac, jeux, sexualité), des conduites à risque, la plupart des proches et nombre de professionnels ne se posent pas la question qui serait essentielle : «Mais qu’est-ce qu’on a bien pu leur faire de si grave pour qu’ils soient comme ça, pour qu’ils souffrent comme ça». Au contraire, c'est plutôt : «Mais qu'est ce qu'ils ont ?, pourquoi nous font-ils ça, avec tout ce que l'ont fait pour eux ? Ils nous font honte !…» ou bien «c'est l'adolescence, ça leur passera, les filles c'est comme ça, toujours à se plaindre !», ou «les garçons c'est comme ça, toujours à prendre des risques, à ne jamais rater une bêtise à faire…», ou bien «c'est la maladie (dépression, psychose), c'est génétique,…» ou encore «c'est à cause de l'alcool, de la drogue, des mauvaises fréquentations, de la télé, etc.»

4) Un crime parfait !

Les violences sexuelles sont le prototype du «crime parfait». Dans l'immense majorité des cas les agresseurs restent impunis (en France seulement 10% des viols, 12 000 sur 120 000, font l'objet d'une plainte, 3% font l’objet d'un jugement et 1% d'une condamnation, 1200 sur 120 000). La loi du silence règne particulièrement à l'intérieur des familles, des institutions, des entreprises ; c'est à la victime de ne pas faire de vagues, de ne pas «détruire la famille, le couple…, d'être loyale, compréhensive, gentille…, et puis ce n'est pas si grave, il y a bien pire ailleurs !...» La méconnaissance des conséquences psychotraumatiques des violences et des mécanismes neuro-biologioques en jeu fait que les symptômes présentés par les victimes ne sont presque jamais reliés aux violences. Les professionnels du secteur social et de la santé posent encore beaucoup trop rarement aux personnes qu'ils prennent en charge la question sur l'existence de violences subies, particulièrement sexuelles. Le déni des agressions sexuelles chez les victimes est extrêmement fréquent et les allégations mensongères des victimes sont rares, inférieures à 3%, alors que 22% des victimes se rétractent par peur, ou sous la menace.

5) La victime, un coupable idéal !

En effet, le plus souvent c'est la victime qui est considérée comme coupable. Si elle n’a pas dénoncé les violences sexuelles et/ou l’agresseur elle doit sans cesse se justifier d’être pénible, difficile, tout le temps mal, se plaignant et s’isolant, d'être en échec scolaire, professionnel, amoureux, d'avoir des conduites à risques qui font qu'elle est jugée très négativement. Et si elle a dénoncé les violences sexuelles et/ou les agresseurs, elle est soupçonnée ou accusée d'exagérer, de ne pas avoir le sens de l'humour, d'être méchante, égoïste, perverse, de l'avoir bien cherché, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait pour l'éviter : « tu aurais dû …», « pourquoi as-tu fait…?»

6) L’agresseur, cette victime innocente !

L'auteur des agressions est en général considéré comme innocent, soit parce qu'il serait victime d'une machination que la victime aurait mis en place, soit parce que la victime n’avait pas compris qu'il s'agissait d'un jeu, d'humour, ou qu'il était tout simplement amoureux, ou encore soit parce que ce ne serait pas de sa faute : «il est comme ça, tu sais bien ! il a des pulsions», «la victime l'a certainement provoqué», «il avait bu, il ne s'est pas rendu compte, il n'a pas compris que la victime n'était pas consentante…». De plus il bénéficie des symptômes psychotraumatiques présentés par la victime à la fois pour se disculper («de toutes façons, elle est folle, elle ment…etc.») mais aussi pour agresser en toute sécurité, les victimes étant sidérées, dans un état d’anesthésie émotionnelle, avec un sentiment d’irréalité et des troubles mnésiques.

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Modérateur, A ghost in the shell, 50ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 670 messages
50ans‚ A ghost in the shell,
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Topic fermé à la demande de son auteur.

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