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La représentation féminine

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Savonarol

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Tous ces magazines féminins visent des tranches d'âges différentes. (qui sont indiqués à coté des couvertures) , pourtant les thèmes sont sempiternellement les mêmes, arrangés par une photo "santé monde psycho horoscope people"

Il n y a pas un seul magazine féminin à portée philosophique, ou artistique; dès lors qu'un tel magazine existe, il n'est pas appelé "magazine féminin".

Puisque ce genre de presse s'aligne sur la demande, et que sa demande est quasi exclusivement féminine, ne peut-on rien en conclure ?

Tous ces magazines s'adressent à un public qui est loin de représenter LES femmes.

Ce public est certainement féminin en grande majorité, mais il est loin de représenter la majorité des femmes. Surtout que toutes les lectrices n'y accordent pas le même intérêt ou importance.

(A noter par contre que cette presse participe à véhiculer une image sexiste de la femme, puisque archétypée et artificielle).

Si l'on suivait ton raisonnement et que l'on s'attardait sur ce que l'on voit à la boîte à merde, entre les sempiternels "reportages" "exclusif" sur le sexe, la drogue, la délinquance, etc ... que les TF1, M6, D8 et autres nous matraquent à longueur de temps, on pourrait en déduire, qu'en tant que français, ces reportages te passionnent, me passionnent et passionnent chacun d'entre nous sur ce forum.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Mais les femmes ayant eu accès au pouvoir autrefois, on en compte très peu en vérité, c'était quelque chose d'exceptionnel. Vous mettez dans le lot les femmes nobles, alors que les femmes nobles (reines, duchesses, marquises, comtesses, baronnes) étaient également sous la contrainte de leur sexe : recluses au château, on voulait bien qu'elles brodent, qu'elles se plient au mariage arrangé, qu'elles engendrent une descendance, qu'elles apprennent à danser et à jouer de la musique, qu'elles se montrent dans leurs plus beaux atours, et puis c'était tout. Peu de femmes ont eu le sort prestigieux de femmes comme Isabelle la catholique, Elizabeth Ier ou la Grande Catherine. En France, aucune femme n'est jamais montée sur le trône en raison de la loi salique. Au sujet des courtisanes et des libertines, idem : qu'est-ce que leur mécène attendait d'elles hormis des performances sexuelles, en vérité ? On sait bien que ces femmes-là se retrouvaient dans l'ignorance de tous quand le roi en aimait une autre. Il s'avère que depuis la fin de cette oppression, l'on assiste à une explosion de femmes dans tous ces domaines dont elles avaient soif : les arts, les sciences, etc. Evidemment, cela dérange les misogynes qui ne peuvent croire que cela soit par passion sincère : il faut forcément, à leurs yeux, que toutes ces femmes complotent contre les hommes et fassent cela pour les provoquer !

Dans le cas de l'art, il se créé au dépend (parfois même grâce) à la souffrance et de la condition humaine ; l'excuse de l'oppression n'est donc pas valable précisément dans cet exemple. On attend pas le droit de créer, on se l'approprie.

Or "la femme" n'est pas une culture, la femme fait partie de l'humanité et à ce titre , en son statut de perpétuelle opprimée que vous lui attribuez ( à considérer donc que les femmes de ces époques avaient les mêmes rêves pour elles mêmes que les vôtres actuels , ce qui serait prétentieux) sa création artistique est pourtant minuscule par rapport à celle des hommes.

L'explication de l'appréhension différente de l'art selon les sexes ne s'expliquent pas uniquement par l'oppression comme formule magique pour les raisons que j'ai énuméré plus tôt et à plusieurs reprises.

Notons seul la postérité détermine si une oeuvre est réussie ou non, et que j'ai des doutes sur la qualité d'une création artistique "légalement autorisée", c'est à dire appréhendant l'art comme une formalité administrative, le vidant ainsi de tout son sens.

PS : Votre exemple "les blacks qui faisaient du jazz malgré l'oppression des blancs" on le connaît par cœur, il serait temps de trouver autre chose parce qu'on imagine mal un blanc de l'époque accepter un noir dans son école de chimie ou de sciences po ou ce que vous voulez. Les Noirs faisaient du jazz parce qu'en tant qu'humains, ils aiment l'art et que c'était l'un des arts qu'on leur accordait. On pourrait également parler de la femme noire de l'époque, doublement oppressée : en tant que Noire mais en tant que femme au sein même de sa communauté.

Toute cette partie de l'histoire musicale est basée sur l'oppression ; c'est dire le puissant vecteur artistique que cela représente. L'oppression conduit l'humain à se transcender, et le blanc ayant à un moment de son histoire regrouper "les noirs" en catégorie raciale, cette catégorie créée par lui a de fait produit de l'art à cause de la souffrance générée par sa réduction en esclavage.

Or ça n'est pas le cas pour la femme, car il n y a pas de cause femme comme il y a de cause noire, ( et il n y a d'ailleurs pas non plus de cause noire en France, la République ne reconnaissant pas de communauté de races ou de religions ou de sexe à l'intérieur de la communauté nationale) , les femmes de bourgeois et de nobles ne s'étant sans doute jamais posé la question de l'esclavage à l'époque où elles couchaient leur pensées sur leur journaux intimes en se faisant servir par des domestiques noir ou blanc, mais dans tous les cas de conditions sociales inférieures à la leur.

Il y aurait bien une thèse qui rejoint un peu la tienne et que j'ai évoquée dans un autre topic (un des tiens je crois ?). Une tentative d'explication parmi d'autres =) Le besoin de sublimation par la création artistique ne peut être le même chez l'homme et chez la femme ; la femme ayant, elle, la possibilité de procréer. Personnellement j'en suis intimement convaincue, tout en sachant qu'il est impossible de le prouver.

Du Soral dans le texte :wub:

( :D )

NB : je me rappelle qu'il y a une dizaine d'années, alors que j'étais un fan du jeu "the settlers" (un genre de populous où l'on doit créer sa civilisation , la faire prospérer et la défendre), j'étais tombé sur un article qui expliquait que les hommes étaient attiré par ce genre de jeu car ils ne pouvaient pas avoir d'enfants; ce qui rejoint un peu ton idée.

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)
Donc c'est une question de rang social, pas de féminité puisqu'une marquise avait bien plus de privilège qu'un nègre dans sa plantation ce qui n'a pas empêché ce dernier de participer de la création du jazz. Comme quoi la souffrance créé les conditions de l'art, et si la femme a tant souffert depuis si longtemps mais a si peu créé, il est judicieux de se demander pourquoi.

Oh le joli sophisme.

Une femme noble etait plus favorisé qu'un paysan mais infiniment moins qu'un noble. Et puis quand je parlais des femmes artistes de ce temps et de leur parcours "exceptionnel " il est par définition "exceptionnel". Je ne parle pas de leur condition sociale ( une noble elle aussi pouvait difficilement s'illustrer dans les art).

Sinon comment tu expliques que maintenant qu'une femme y a accès, elle s'illustre de la même manière qu'un homme dans les arts? :)

Cela doit te faire mal au coeur.:snif:

Modifié par Fafaluna
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Tous ces magazines s'adressent à un public qui est loin de représenter LES femmes.

Ce public est certainement féminin en grande majorité, mais il est loin de représenter la majorité des femmes. Surtout que toutes les lectrices n'y accordent pas le même intérêt ou importance.

.

Ce qui ne les empêche pas de s'auto proclamer "magazine féminin" et d'être lu quasi exclusivement par des femmes.

(A noter par contre que cette presse participe à véhiculer une image sexiste de la femme, puisque archétypée et artificielle)

La demande créé l'offre.

Si l'on suivait ton raisonnement et que l'on s'attardait sur ce que l'on voit à la boîte à merde, entre les sempiternels "reportages" "exclusif" sur le sexe, la drogue, la délinquance, etc ... que les TF1, M6, D8 et autres nous matraquent à longueur de temps, on pourrait en déduire, qu'en tant que français, ces reportages te passionnent, me passionnent et passionnent chacun d'entre nous sur ce forum.

Si ces reportages étaient nommés "reportages féminins", ce qui n'est pas le cas (l'abrutissement visant tout le monde, malheureusement)

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Il y aurait bien une thèse qui rejoint un peu la tienne et que j'ai évoquée dans un autre topic (un des tiens je crois ?). Une tentative d'explication parmi d'autres =) Le besoin de sublimation par la création artistique ne peut être le même chez l'homme et chez la femme ; la femme ayant, elle, la possibilité de

Il est évident que l'imaginaire intérieur que l'artiste exprime ne peut être chez une femme que centré sur son utérus n'est ce pas? :p

Vivement la ménaupause, je vais peut être ma révéler une artiste aussi douée qu'un homme.:o°

Soral ne dit pas QUE des conneries, c'est ce qui fait qu'il est si séduisant pour qui partage ses préjugés ;)

(:p)

Ah ben si c'est de Soral je ne suis pas surprise. Hé oui c'est des conneries, désolé.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Dans le cas de l'art, il se créé au dépend (parfois même grâce) à la souffrance et de la condition humaine ; l'excuse de l'oppression n'est donc pas valable précisément dans cet exemple. On attend pas le droit de créer, on se l'approprie.

Bon, la souffrance peut engendrer de l'art mais avec ou sans souffrance l'être humain a toujours fait de l'art. Enfin, passons. Avec "on n'attend pas le droit de créer, on se l'approprie", on en revient à votre déni concernant les contraintes ayant dressé un mur entre les femmes et ces domaines : arts, sciences, sports, pensée... Les femmes, quelle que soit leur condition : noblesse, paysannerie, etc. n'y avaient pas accès parce qu'elles ne décidaient pas de leur sort. Leur rôle premier était la procréation, venaient ensuite la cuisine, le ménage pour celles des milieux modestes, et un rôle de faire-valoir pour celles des milieux plus aisés. On n'aurait pas accepté une femme qui décide de se consacrer à un art, à la recherche, à un sport, à la politique, pourquoi ne voulez-vous pas comprendre ? En fait, la femme n'était même pas maîtresse de son corps, et si elle pensait elle ne pouvait pas s'exprimer comme elle voulait, brimée en tout, pour tout. Une femme qui aurait voulu s'approprier un art, se lancer dans la recherche, se lancer dans la politique, aurait été soit mal vue, soit rejetée, soit considérée comme une folle ou une putain, au pire exécutée en des temps plus obscurs encore. Au XIX° siècle par exemple, la baronne Amantine Dudevant a du prendre le pseudonyme masculin de Georges Sand pour publier ses écrits, c'est tout dire. Et cela a scandalisé toute la société quand cela s'est su qu'elle était femme, il y a même eu des cons qui en sont arrivés à se demander publiquement si son clitoris n'avait pas la taille d'un pénis au vue de la qualité de ses œuvres.
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Oh le joli sophisme.

Une femme noble etait plus favorisé qu'un paysan mais infiniment moins qu'un noble. Et puis quand je parlais des femmes artistes de ce temps et de leur parcours "exceptionnel " il est par définition "exceptionnel". Je ne parle pas de leur condition sociale ( une noble elle aussi pouvait difficilement s'illustrer dans les art).

Cela doit te faire mal au coeur.:snif:

Et beaucoup plus qu'un esclave, ce dernier étant pourtant à l'origine de la création du Jazz, malgré les chaînes qui l'entravaient (et entravaient sa femme de manière indistincte) dont on peut penser qu'elles étaient tout de même plus inconfortables que les problèmes de corset de madame de Sevigné ou que la comtesse de Segur qui n'ont pourtant mis leur liberté et leur accès à la culture à profit que pour n'écrire que sur leurs histoires de fesses et de coeur.

Ce barème surréaliste agité comme des poupées gigognes n'a aucun sens.

Sinon comment tu expliques que maintenant qu'une femme y a accès, elle s'illustre de la même manière qu'un homme dans les arts? smile.gif

On a aucun recul qui nous permet d'affirmer une telle chose.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oh le joli sophisme.

Une femme noble etait plus favorisé qu'un paysan mais infiniment moins qu'un noble. Et puis quand je parlais des femmes artistes de ce temps et de leur parcours "exceptionnel " il est par définition "exceptionnel". Je ne parle pas de leur condition sociale ( une noble elle aussi pouvait difficilement s'illustrer dans les art).

Sinon comment tu expliques que maintenant qu'une femme y a accès, elle s'illustre de la même manière qu'un homme dans les arts? :)

Cela doit te faire mal au coeur.:snif:

La censure a de tous temps produits

les méthodes pour la contourner !

Jazz, Rap ....

Aujourd'hui encore les femmes restent contenues !

Elles doivent toujours déployer des trésors d'énergie

pour accéder aux arts, techniques, à la politique...

Et quand elles produisent un art quelconque,

il leur reste à passer les barrières pour accéder au public !

Même s'il y a des progrès notables !

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Et beaucoup plus qu'un esclave, ce dernier étant pourtant à l'origine de la création du Jazz,

Sauf qu'on a jamais empêché à un esclave de faire de la la musique. C'est une des rares activés tolérées.

malgré les chaînes qui l'entravaient (et entravaient sa femme de manière indistincte) dont on peut penser qu'elles étaient tout de même plus inconfortables que les problèmes de corset de madame de Sevigné ou que la comtesse de Segur qui n'ont pourtant mis leur liberté et leur accès à la culture à profit que pour n'écrire que sur leurs histoires de fesses et de coeur.

Mauvaise foi caractérisé ;)

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Lorsque je parle de schéma de représentation, il ne suffit pas l'aller chercher bien loin un misogyne mal attentionné, juste d'ouvrir ce qui s'auto-proclame comme "magazine féminin" et lu quasi exclusivement par les membres de ce sexe pour dénicher de quoi assoir l'idée qu'il existe en efffet une différence de perception du monde qui n'est pas réservé à de simples "masculinistes" mais validé chaque instant par une psychologie bien féminine dans les goûts et la manière de voir le monde.

Et si l'on parlait des "magazines pour hommes" ?

On voit effectivement toute la finesse artistique dont sont capables les hommes : des femmes à poils, des nichons, des culs, etc ...

Cela nous permet d'asseoir l'idée qu'il existe en effet une différence de perception du monde : les femmes sont posées, pré-occupées par l'avenir, tandis que les hommes n'ont qu'une conception d'une monde, celle de baiser tout ce qui bouge.

Evidemment, il y a quelques exceptions, certains mâles qui entre deux coups tirés s'intéressent à philosopher (entre hommes, il va sans dire) ou à penser à autre chose qu'à ce qu'ils ont entre les jambes.

Les hommes sont-ils réductibles aux magazines, ou même aux films de cul ? Non ; mais ils sont aussi cela. Contrairement aux femmes pour qui le plaisir charnel est totalement inconnu, tout le monde le sait bien (elles sont là pour enfanter, par pour prendre du plaisir, contrairement à ce qu'elles se racontent dans leur presse).

Tout comme l'homme n'est pas réductible à sa force physique ou à sa capacité à philosopher et à appréhender les arts créatifs; mais est aussi cela.

Totalement inexistants dans l'esprit pauvret des femmes, il est vrai. Elles ont un cerveau plus petit, d'ailleurs, c'est connu.

Au final, ce qui m'interroge le plus, c'est que tu aies pu douter, avant d'aller vérifier sur Wikipédia, que tu étais sexiste.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Bon, la souffrance peut engendrer de l'art mais avec ou sans souffrance l'être humain a toujours fait de l'art. Enfin, passons. Avec "on n'attend pas le droit de créer, on se l'approprie", on en revient à votre déni concernant les contraintes ayant dressé un mur entre les femmes et ces domaines : arts, sciences, sports, pensée... Les femmes, quelle que soit leur condition : noblesse, paysannerie, etc. n'y avaient pas accès parce qu'elles ne décidaient pas de leur sort. Leur rôle premier était la procréation, venaient ensuite la cuisine, le ménage pour celles des milieux modestes, et un rôle de faire-valoir pour celles des milieux plus aisés. On n'aurait pas accepté une femme qui décide de se consacrer à un art, à la recherche, à un sport, à la politique, pourquoi ne voulez-vous pas comprendre ? En fait, la femme n'était même pas maîtresse de son corps, et si elle pensait elle ne pouvait pas s'exprimer comme elle voulait, brimée en tout, pour tout. Une femme qui aurait voulu s'approprier un art, se lancer dans la recherche, se lancer dans la politique, aurait été soit mal vue, soit rejetée, soit considérée comme une folle ou une putain, au pire exécutée en des temps plus obscurs encore. Au XIX° siècle par exemple, la baronne Amantine Dudevant a du prendre le pseudonyme masculin de Georges Sand pour publier ses écrits, c'est tout dire. Et cela a scandalisé toute la société quand cela s'est su qu'elle était femme, il y a même eu des cons qui en sont arrivés à se demander publiquement si son clitoris n'avait pas la taille d'un pénis au vue de la qualité de ses œuvres.

Et "les femmes" n'ont jamais décidé de s'émanciper de cette oppression dont vous désignez la nature et qui encore à notre époque ne fait pas l'unanimité, sans doute parce qu'il est impossible pour "les femmes" de se mettre d'accord sur la nature de cette oppression,sans doute parce que "les femmes" ne représentent pas une communauté d'intérêt capable de se fédérer politiquement autour d'intérêt communs : contrairement aux groupes sociaux dont elles font parties.

La femme n'est pas maîtresse de son corps parce qu'elle le partage avec l'enfant qu'elle met au monde et que jusqu'à très récemment, l'enfantement était (on se demande pourquoi) quelque chose (quelqu'un) que l'on prenait au sérieux dans la civilisation , avant de prétendre et de désigner comme un"droit féminin" l'acte de le tuer in utero au nom de la liberté.

Je trouve par ailleurs que cette perpétuelle recherche de l'excuse (" c'est pas moi c'est les hommes") conduit non seulement à une lecture tronquée de la vie, mais en plus à un déni de son amour-propre, excusant le moindre de ses échecs par l'excuse d'une discrimination collective qui empêche toute perspective d'évolution individuelle.

Et si l'on parlait des "magazines pour hommes" ?

On voit effectivement toute la finesse artistique dont sont capables les hommes : des femmes à poils, des nichons, des culs, etc ...

Cela nous permet d'asseoir l'idée qu'il existe en effet une différence de perception du monde : les femmes sont posées, pré-occupées par l'avenir, tandis que les hommes n'ont qu'une conception d'une monde, celle de baiser tout ce qui bouge.

Evidemment, il y a quelques exceptions, certains mâles qui entre deux coups tirés s'intéressent à philosopher (entre hommes, il va sans dire) ou à penser à autre chose qu'à ce qu'ils ont entre les jambes.

Les magazines pornos n'ont pas une volonté culturelle, ce sont des supports masturbatoires. Cela dit, le parallèle est intéressant, le magazine féminin pouvant être considéré comme support masturbatoire des centres d'intérêts féminins.

Les magazines pornos sont d'ailleurs voués à disparaître avec le porno sur internet (gratuit)

Les hommes sont-ils réductibles aux magazines, ou même aux films de cul ? Non ; mais ils sont aussi cela. Contrairement aux femmes pour qui le plaisir charnel est totalement inconnu, tout le monde le sait bien (elles sont là pour enfanter, par pour prendre du plaisir, contrairement à ce qu'elles se racontent dans leur presse).

Ca pose surtout la question de leur manière différente de prendre du plaisir , preuve supplémentaire d'une différente conception du monde que la manière que l'on a d'y jouir ( et différente pour un homme et pour une femme)

Au final, ce qui m'interroge le plus, c'est que tu aies pu douter, avant d'aller vérifier sur Wikipédia, que tu étais sexiste.

La notion de sexisme impliquait il me semble que l'on considère que les uns valent plus que les autres, ce qui est votre propos mais pas le mien, ne considérant pas du tout le rôle de la femme que j'ai décrit comme opposable à celui de l'homme. (de ce point de vue c'est vous les sexistes ^^ )

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)
Tu n'as pas compris. Et tel que tu présentes les choses, je devine qu'il ne sert à rien de développer

Je caricature mais c'est parce que tes propos sont eux même caricaturaux. Ramener la femme, sa psychologie, ses créations etc... à la maternité c'est lassant à la longue, vraiment.

1) Dire "Ah ben si c'est du Soral, c'est des conneries" n'est pas un argument. Ou alors je peux moi aussi avancer comme argument : "C'est du Fafaluna, donc c'est des conneries".

N'importe quoi j'ai pas dit que c'était des conneries car c'était de Soral, mais que ces conneries viennent de Soral ne m'étonne pas, nuance. A la base je savais même pas que c'était de lui tu vois.

2) A l'origine c'est même pas du Soral, c'est plutôt du Freud.

Freud et les femmes, un poème :smile2:

Les magazines pornos n'ont pas une volonté culturelle

Parce que les magazines peoples et autres oui.:p

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Simone Weil, Rosa Parks, Rosa Luxembourg,

Louise Michel, Danielle Casanova,

Françoise Dolto, Anna Freud, Marie Bonaparte,

Elisabeth Roudinesco, Marie Claude Vaillant Couturier,

Elsa Triolet, Simone Beauvoir, Billie Holiday,

Myriam Makeba, Hubertine Auclert, Millicent Fawcett

Emmeline Pankhurst, Christabel et Annie Kenney, Emily Davidson

Clara Zetkin, et toutes les autres ..............

Rajoutez les SVP ! :smile2:

Freud et les femmes, un poème :smile2:

Oui, Freud participe par sa découverte

à l'émancipation des femmes !

Et elles furent nombreuses à recourir à ses services

à entrer en psychanalyse et à faire connaitre sa

découverte !

Andréas lou Salomé, Anna Freud, Marie Bonaparte...

Pour approfondir :

Les premières femmes psychanalystes

Élisabeth Roudinesco 1998

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Je caricature mais c'est parce que tes propos sont eux même caricaturaux. Ramener la femme, sa psychologie, ses créations etc... à la maternité c'est lassant à la longue, vraiment.

C'est tout le problème, il n'arrive pas à penser plus loin que ça.

EDIT: bon, je me suis mélangé les pinceaux. Je n'ai pas vu que le message s'adressait à Théïa, tant la remarque allait bien à Savonarol ^^

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Les magazines pornos n'ont pas une volonté culturelle, ce sont des supports masturbatoires. Cela dit, le parallèle est intéressant, le magazine féminin pouvant être considéré comme support masturbatoire des centres d'intérêts féminins.

Les magazines féminins ont une volonté culturelles ? Bien sûr ... Et "Enquête excusive" et autres déchets télévisuels une volonté profonde d'investigation ?

Les magazines pornos sont d'ailleurs voués à disparaître avec le porno sur internet (gratuit)

Comme la presse "féminine" passe par des sites internet également. Le support importe peu, je ne vois pas l'intérêt de cette remarque (mise à part ajouter artificiellement un élément de distinction dans ton discours).

Ca pose surtout la question de leur manière différente de prendre du plaisir , preuve supplémentaire d'une différente conception du monde que la manière que l'on a d'y jouir ( et différente pour un homme et pour une femme)

Car c'est connu, le seul et unique plaisir sur terre, c'est celui de la chair (toujours notre nature profonde). Il n'y a aucune autre plaisir que celui-ci.

Certes, il y a des babioles (les arts, les relations humaines, les loisirs, l'éveil des sens, etc ...), mais en plus celle-ci sont l'apanage des seuls hommes, puisque les femmes ont Femme Actuelle et Elle pour s'épanouir.

La notion de sexisme impliquait il me semble que l'on considère que les uns valent plus que les autres, ce qui est votre propos mais pas le mien, ne considérant pas du tout le rôle de la femme que j'ai décrit comme opposable à celui de l'homme. (de ce point de vue c'est vous les sexistes ^^ )

Non - à l'instar du racisme - le sexisme consiste avant tout à catégoriser intégralement la personnalité d'un individu selon un unique critère.

C'est la base élémentaire pour poursuivre ensuite une logique de hiérarchisation (mais avant de comparer des groupes, il faut les créer et les rendre chacun consistant : c'est donc pour cela que la base de toute discrimination passe par la catégorisation avant tout).

Ensuite, on peut effectivement comparer ; une fois que Savonarol a rangé les individus en deux groupes homogènes, il peut se satisfaire de dire que les membres du premier groupe apprécient les arts et s'y entendent dès lors qu'il faut mettre leur esprit en oeuvre, alors que les membres de l'autre groupe ont un esprit bien plus faible et ne comprennent rien à la beauté créative ou à l'art de l'imagination.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et "les femmes" n'ont jamais décidé de s'émanciper de cette oppression dont vous désignez la nature et qui encore à notre époque ne fait pas l'unanimité, sans doute parce qu'il est impossible pour "les femmes" de se mettre d'accord sur la nature de cette oppression,sans doute parce que "les femmes" ne représentent pas une communauté d'intérêt capable de se fédérer politiquement autour d'intérêt communs : contrairement aux groupes sociaux dont elles font parties.

La femme n'est pas maîtresse de son corps parce qu'elle le partage avec l'enfant qu'elle met au monde et que jusqu'à très récemment, l'enfantement était (on se demande pourquoi) quelque chose (quelqu'un) que l'on prenait au sérieux dans la civilisation , avant de prétendre et de désigner comme un"droit féminin" l'acte de le tuer in utero au nom de la liberté.

Je trouve par ailleurs que cette perpétuelle recherche de l'excuse (" c'est pas moi c'est les hommes") conduit non seulement à une lecture tronquée de la vie, mais en plus à un déni de son amour-propre, excusant le moindre de ses échecs par l'excuse d'une discrimination collective qui empêche toute perspective d'évolution individuelle.

Les magazines pornos n'ont pas une volonté culturelle, ce sont des supports masturbatoires. Cela dit, le parallèle est intéressant, le magazine féminin pouvant être considéré comme support masturbatoire des centres d'intérêts féminins.

Les magazines pornos sont d'ailleurs voués à disparaître avec le porno sur internet (gratuit)

Ca pose surtout la question de leur manière différente de prendre du plaisir , preuve supplémentaire d'une différente conception du monde que la manière que l'on a d'y jouir ( et différente pour un homme et pour une femme)

La notion de sexisme impliquait il me semble que l'on considère que les uns valent plus que les autres, ce qui est votre propos mais pas le mien, ne considérant pas du tout le rôle de la femme que j'ai décrit comme opposable à celui de l'homme. (de ce point de vue c'est vous les sexistes ^^ )

Je dois dire que j'ai du mal à suivre le raisonnement !

Il est vrai que tous ensemble sur ce topic, nous cheminons

au gré de la réflexion de chacun !

Des pas en avant, un peu de côté, puis en arrière ...

Aviez-vous un but en ouvrant ce topic ?

Quelle serait votre réponse ou vote réflexion

à propos du discours féministe et des représentation qui

ont cours ?

J'ai laissé quelques pistes que vous n'avez pas saisies,

du Patrick Tort, du Marx, mais vous n'avez pas commenté !?...

Me voilà curieuse mais en panne de comprendre

votre cheminement !

:hi:

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