Aller au contenu

A quel degré méprisez-vous les clochards?

Noter ce sujet


Invité Vilaine

Messages recommandés

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ai pas de mari, on me dit célibataire... Je suis donc méprisée ?? crying8vr.gif

Si on passait son temps à t'appeler "sans mari" au lieu de "célibataire", oui...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Quelle est donc l'équivalence pour SDF ?

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Quels sentiments vous inspirent les clochards aurait été une question intéressante.

Plus ouverte ( mépris, peine, révolte, haine, peur.....etc )

Le mépris, je n'en ai pas, donc on va dire : degré 0 .

On va pas aller bien loin.....

Autant mettre une echelle chiffrée de 0 à 10.

Je suis d'accord, mais les réactions auraient été différentes. Le terme mépris est violent, et la question fermée induit que nous méprisons tous les clochards, à notre corps défendant, et nous amène à nous interroger, à réagir malgré nous. Même s'il s'agit de provocation, l'angle me parait intéressant...

Quelle est donc l'équivalence pour SDF ?

Il n' y a pas d'équivalent. C'est une personne, comme toi et moi, là est l'équivalence...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Comment communiquer et s'exprimer sans employer un vocable sous prétexte (le tien) qu'il est méprisant ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Olympe de Gouges Membre 463 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

#pigeon

Je préfère prendre le risque d'être peut-être parfois un pigeon que d'accepter qu'ils soient devenus des meubles, qu'ils soient devenus invisibles... dans les années 80, on s'est mis à parles des "nouveaux pauvres".... et aujourd'hui, on peut accepter que ces gens soient devenus invisibles??? Un sourire, un "bonne journée", avec ou sans la pièce, pour qu'ils restent des êtres humains qui existent.... et mon mépris, je le garde pour les promoteurs immobiliers...

  • Like 4
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Comment communiquer et s'exprimer sans employer un vocable sous prétexte (le tien) qu'il est méprisant ?

En en employant un autre..? Je t'invite à faire l'expérience. Combien de temps supporterait-on qu'on nous appelle "sans quelque chose"..? Puisque tu as abordé ton célibat, combien de temps supporterais-tu qu'on t'appelle systématiquement "sans mari"..? Tu ne te définis pas par ce biais-là. Quand tu te présente aux autres, tu ne te présente pas comme "sans mari". Ce n'est pas ce qui constitue le fond de ton être. Il en va de même pour ceux qu'on appelle trop rapidement "sans abris" ou "sans domicile fixe"...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Si tu le vois comme ça, ça te regarde, ce n'est pas un problème.

Je n'ai rien d'autre à ma disposition, donc je continuerais d'appeler un SDF, un SDF et ça ne changera pas d'un micron de iota ce que je vois réellement, une personne.

Ce n'est pas une question de mot, mais d'intention.

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Si tu le vois comme ça, pas de problème.

Je n'est rien d'autre à ma disposition, et ça ne changera pas d'un micron de iota ce que je vois, une personne, de l'appeler...une personne. C'est une question d'intention...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Reposons donc la (si pertinente) question :

à quel degré méprisez-vous les personnes ?

A toi !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je réserve le mépris à ma personne...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
Posté(e)

On va mettre tout le monde d'accord... ? Vilaine a utilisé le terme "Clochards"... pour les uns c'est SDF pour les autres nous pouvons dire un mendiant, un vagabond, un nécessiteux... dans tous les cas c'est une personne, un être humain... non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Alors pourquoi ne pas le désigner comme personne, comme être humain..?

Pour ma part, c'est une personne vivant dans la rue. Elle vit, comme chacun, quelque part, comme chacun...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

C'est ce que je m'évertue à dire...

Alors pourquoi ne pas le désigner comme personne, comme être humain..?

Pour ma part, c'est une personne vivant dans la rue. Elle vit, comme chacun, quelque part, comme chacun...

Mais c'est toi qui le réduis à sa dénomination en y supposant un mépris et une négation de son individualité !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Mais c'est toi qui le réduis à sa dénomination en y supposant un mépris et une négation de son individualité !

Je persiste. Nous ne pouvons imaginer l'impact des mots, des appellations, sans en faire l'expérience. Je comprends ton point de vue: quelle que soit la dénomination qu'on lui donne, une personne reste une personne. Ce n'est pas parce qu'on appelle une personne SDF que nous la méprisons. Je pourrais te donner raison, si ça s'arrêtait là. Mais une personne qui se définit elle-même comme SDF, tout simplement parce que nous le définissons ainsi et le forçons par là à se définir de même finit par se mépriser elle-même, à se définir par ce qu'elle n'a pas au lieu de se définir par ce qu'elle est. Et par là, elle se dévalue. Ça devient dès lors très difficile moralement. Nous ne nous en rendons pas compte, parce que nous ne sommes pas exposés à ça. Une personne vivant dans la rue ne possède pas grand chose. La définir par ce qui lui manque, c'est à long terme la priver de ce qui lui reste: sa personne et sa dignité. Oui, c'est nier son individualité et l'amener à se mépriser elle-même. C'est, dans un cadre plus large, supposer que ce qui lui manque, c'est juste un domicile, alors que l'absence de domicile n'est jamais que le symptôme d'un manque plus profond. Si le logement était la solution, il n'y aurait plus de personnes vivant dans la rue en France. Mais c'est un autre sujet...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Je m'en tape la plupart du temps. Je déteste l'espèce l'humaine , je ne comprends pas comment la terre a pu engendrer une telle saloperie.

Et le reste du temps , j'ai de la compassion , alors je rentre dans un supermarché acheter des tomates , j'en balance 4 ou 5 dans la tronche de la pauvre cloche qui joue le vigile.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Quand je vois quelqu'un dans la rue qui demande l'aide des autres, et que j'ai de la monnaie sur moi, je le partage sans aucun souci. En général, ça tourne autour de quatre ou cinq euros, ne pouvant pas allonger non plus de trop vu que j'en ai besoin également. Je n'ai aucun souci pour discuter avec eux (quand je suis d'humeur à parler, mais ça n'a rien à voir avec eux).

Et il m'est arrivé de donner davantage à une personne que je croisais plus fréquemment, simplement parce que je n'avais pas de monnaie.

Concluez-en ce qui vous plaît. Mais mépriser, toiser, ou je ne sais quelle autre attitude, ce n'est pas mon truc.

Je pourrais évidemment craindre de me faire avoir, et cela m'est sans aucun doute arrivé. Mais j'ai sans doute aidé des gens aussi, et que trop manqué de le faire davantage pour d'autres encore. Et sincèrement, revoir le jeune homme que j'ai vu cette semaine avec toutes ces pièces jaunes et sans aucune valeur, j'ai trouvé ça assez ridicule. En tout cas, j'ignore ce qu'on peut acheter avec dix centimes.

Alors ouai, je me flatte sans doute l'ego en filant autant d'argent à un strict inconnu. Enfin, "autant". Ce n'est pas non plus une montagne. Mais je sais aussi que si je voulais vraiment l'ignorer, je pourrais le faire sans mal. Nous passons nos journées à ne faire que ça, finalement. On appelle ça en général des trajets. Enfin voilà ! J'ai la faiblesse de penser, tel un enfant (ah ! éternel, je l'admets), qu'une petite somme qui permet d'acheter un truc vaut la peine de donner. Si j'en donnais un euro, je me sentirais très con, personnellement.

Pour l'anecdote, celui que j'ai vu cette semaine n'en revenait pas que je revienne une deuxième fois pour lui donner encore deux euros. C'est que je me sentais con à lui filer un euro et quelques. Il en revenait pas. Qu'un truc pareil l'étonne, moi, à vrai dire, ça me choque. On parle de deux euros, hein. Deux putain d'euros.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 947 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Je persiste. Nous ne pouvons imaginer l'impact des mots, des appellations, sans en faire l'expérience. Je comprends ton point de vue: quelle que soit la dénomination qu'on lui donne, une personne reste une personne. Ce n'est pas parce qu'on appelle une personne SDF que nous la méprisons. Je pourrais te donner raison, si ça s'arrêtait là. Mais une personne qui se définit elle-même comme SDF, tout simplement parce que nous le définissons ainsi et le forçons par là à se définir de même finit par se mépriser elle-même, à se définir par ce qu'elle n'a pas au lieu de se définir par ce qu'elle est. Et par là, elle se dévalue. Ça devient dès lors très difficile moralement. Nous ne nous en rendons pas compte, parce que nous ne sommes pas exposés à ça. Une personne vivant dans la rue ne possède pas grand chose. La définir par ce qui lui manque, c'est à long terme la priver de ce qui lui reste: sa personne et sa dignité. Oui, c'est nier son individualité et l'amener à se mépriser elle-même. C'est, dans un cadre plus large, supposer que ce qui lui manque, c'est juste un domicile, alors que l'absence de domicile n'est jamais que le symptôme d'un manque plus profond. Si le logement était la solution, il n'y aurait plus de personnes vivant dans la rue en France. Mais c'est un autre sujet...

Je comprends tout ce que tu écris, mais je fais un distinguo entre définir une personne et la dénommer.

C'est pour cela que je parlais d'intention.

Mais si tu penses ce que tu penses, il est probable que certains des principaux concernés, aussi.

Donc s'il est un terme neutre pas connoté, je veux bien le faire mien pour pouvoir dialoguer de manière constructive smile.gif

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 158 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je donne des pièces ou de la nourriture .Ca ne devrait pas exister des gens si démunis .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je comprends tout ce que tu écris, mais je fais un distinguo entre définir une personne et la dénommer.

C'est pour cela que je parlais d'intention.

Mais si tu penses ce que tu penses, il est probable que certains des principaux concernés, aussi.

Donc s'il est un terme neutre pas connoté, je veux bien le faire mien pour pouvoir dialoguer de manière constructive smile.gif

Il nous faut comprendre qu'une personne est une personne. Pas un "sans domicile fixe" ou un "sans dents". Quand nous nous adressons à des personnes vivant dans la rue, nous nous adressons à des personnes, comme toi ou moi. Quand je m'adresse à toi, je ne m'adresse pas à une sans mari. C'est extrêmement difficile, parce que malheureusement, nous n'avons pas ce réflexe pour les gens de la rue, parce que la norme nous les présente comme des "sans domicile"...

smile.gif

Modifié par hdbecon
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

Je m'en tape la plupart du temps. Je déteste l'espèce l'humaine , je ne comprends pas comment la terre a pu engendrer une telle saloperie.

Et le reste du temps , j'ai de la compassion , alors je rentre dans un supermarché acheter des tomates , j'en balance 4 ou 5 dans la tronche de la pauvre cloche qui joue le vigile.

C'est pas très sympa je trouve. Il y a des gens qui meurent de faim dans le monde donc jouer avec la nourriture c'est tout simplement un manque de respect envers tous les pauvres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×