La Cour des comptes sur le dos des TGV ?

La Cour des comptes critique la gestion du reseau TGV.

Prévisions de trafic démesurées, pression des élus locaux et de l’UE, arbitrages discutables de l’État… Dans un projet de rapport consulté par Contexte, la Cour des comptes fait l’inventaire des errances qui sapent l’avenir du TGV.

Aucune des six liaisons à grande vitesse citées dans le rapport n'a atteint les objectifs de rentabilité annoncés, selon un article du site Contexte, intitulé « l'asphyxie du modèle français de la grande vitesse », qui cite en exemple les lignes LGV Nord et LGV Méditerranée. La première atteindrait une rentabilité de 3 % contre 12,9 % initialement envisagée et la seconde 4,1 %, soit deux fois moins que prévu, selon le journal spécialisé.

RENTABILITÉ BIAISÉE

La rentabilité des futurs investissements pèche elle aussi par « optimisme », poursuit le journal, qui indique en citant la Cour des comptes que pour évaluer la fréquentation de la portion Poitiers-Limoges, Réseau ferré de France (RFF) « exagère significativement le niveau des trafics ». Une rentabilité biaisée, qui impliquerait un apport de subventions pouvant « aller jusqu'à 80 % », souligne Contexte, reprenant le rapport de la Cour.

Jointe par l'AFP, la Cour des comptes s'est refusée à confirmer le contenu de l'article du site.

La SNCF, qui opère le TGV, doit « restaurer la marge opérationnelle de l'activité grande vitesse », préconise la Cour, en s'inquiétant d'une « trajectoire peu soutenable ». « Entre 2008 et 2013, le taux de marge enregistré par l'entreprise dans cette activité est passé de 29 % à 12 % du chiffre d'affaires », rappelle Contexte.

« DE MOINS EN MOINS RENTABLE »

« C'est très important de distinguer ce qui relève de la construction d'une ligne à grande vitesse » et « ce qui concerne ensuite les TGV », a indiqué à l'AFP Barbara Dalibard, directrice générale de la branche SNCF Voyages, qui a seulement eu « des versions intermédiaires » du texte :

« Ce qui est dit dans le rapport c'est qu'après trente années de succès du TGV, au fur et à mesure que l'on étend ces lignes à grande vitesse, elles sont de moins en moins rentables et que leur coût, payé essentiellement par l'activité de péage (droit d'utilisation de la ligne versé à RFF), vient obérer l'activité ferroviaire elle-même. Ce que dit la Cour des comptes c'est que l'on est arrivé à la limite du système, c'est un point sur lequel on est d'accord. »

« Le risque est grand de voir le transporteur national aborder l'inéluctable ouverture à la concurrence de son activité voyageurs dans une position de faiblesse préjudiciable à son avenir », ajoute le rapport, cité par Contexte.

« On constate que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires », poursuivent les magistrats de la rue Cambon, cités par Contexte.

L'ETAT ET L'EUROPE ÉPINGLÉS

Selon l'article, l'Etat contribuerait à dévoyer le rôle de la grande vitesse – qui consiste à « concurrencer l'aérien » et « relier de grandes métropoles en l'espace de trois heures et à un prix abordable » – en développant des projets dans le but de « dynamiser les zones moins denses ».

Le rapport stigmatise aussi l'Europe qui aurait sa « part de responsabilité dans le dévoiement du rôle conféré à la grande vitesse », en « échafaudant un plan ambitieux de réseau européen de transport (...), quitte à prendre fait et cause pour des projets dont la rentabilité socio-économique est discutée ». A ce titre, la LGV reliant Bordeaux à l'Espagne et le Lyon-Turin sont également épinglés dans le rapport, selon Contexte.

a SNCF doit « restaurer la marge opérationnelle de l’activité grande vitesse », enjoint la Cour, et ainsi contribuer au redressement d’un groupe ferroviaire dont la dette cumulée atteint désormais 44 milliards d’euros. À défaut, le choix de l’inertie pourrait coûter cher. « Le risque est grand de voir le transporteur national aborder l’inéluctable ouverture à la concurrence de son activité voyageurs dans une position de faiblesse préjudiciable à son avenir. » La conclusion sonne comme un ultime avertissement.

je n'ai jamais pris le TGV ...déjà pour la simple et bonne raison que pour aller d'un point A départ ,il faut généralement passer par un point B voire C et Paris pour atteindre sa destination ..

ce train est fait pour les parisiens ,et les citadins des principales métropoles ...

A vouloir trop rentabiliser ,le TGV est victime de sa politique ,et la SNCF qui a tout misé sur ce train se retrouve en position de faiblesse face à la concurrence future ....

lorsque j'ai envie d'une balade ,je prends un avion et pour cinquante euros je me paie un aller retour pour une métropole européenne ou moins souvent Française ....là j'y vais en voiture ....

le TGV ne me manque pas ...Je ne fais que le voir passer

Oui le TGV est fait pour Paris

pour que le provincial "monte" à Paris pour se distraire ou se cultiver et pour que le parigot aille vers sa province et s'en retourne le plus rapidement possible.

le centralisme des routes commencé sous louis13, poursuivi par napoléon s'est accentué depuis le chemin de fer et le TGV.

On ne peut plus circuler rapidement sur les transversales. faire un Nantes ou Bordeaux /Lyon c'est une expédition.

Aller de La Rochelle vers Grenoble, il faut passer par Paris.

Raz le bol de Paris et du parisianisme.

Les autoroutes sont probablement le plus gros concurrent du TGV

Disons que si l'on fait certaines comparaisons pour 2trajets, mettons en premier un trajet Paris-Lyon via train, autoroute et avion qui donne en réservant 2j a l'avance soit presque plein pot.

Ceci est une moyenne, peu être que je n'ai pas les chiffres a l'exactitude a jour.

En TGV (sans abonement): 110euros l'aller simple en première classe ou 60environ en seconde classe soit un minimum de 120euros l'aller retour et 220 en première classe.

En autouroute: Comptez environ 30-40euros de peages et 50 de carburant soit 90euros environ pour l'aller donc 180euros l'AR sans compter le repas qui vous coute un bras si vous le prenez sur une air.

Par l'avion: L'aller-retour en classe eco et réservé 2j a l'avance coute 210euros.

Donc le plus rentable est le train même si il faut décompter certaines choses comme la location d'un véhicule sur place ou autre qui est la même contrainte qu'en avion. Au final c'est assez égal donc concurrence entre les deux.

L'autoroute quand a elle reste au finale peu cher même si la fatigue est a ajouté et le temps pour y aller qui est plus long.

Le train est moins cher quand on voyage seul. A partir de deux, ça s'inverse et plus on est moins ça coûte. C'est pour cela que le covoiturage a le vent en poupe.

465 kms d’autoroute au Québec = 56$CAN, soit 39 euros. Aucun péage autoroutier au Québec depuis 1991.

Auto: Subaru Outback, traction intégrale constante, transmission automatique à variation continue, 2,5 lts, 4 cylindres à plat. Essence sans plomb 95. 4 passangers + le conducteur et leurs baggages. 105 kmh de moyenne.

Con testeur.

Bein, en Allemagne les autoroutes sont gratuites mais bon, l'entretien des routes laisse a désirer...

Le train est moins cher quand on voyage seul. A partir de deux, ça s'inverse et plus on est moins ça coûte. C'est pour cela que le covoiturage a le vent en poupe.

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Voilà une bonne remarque !

Ensuite il faut regarder quel trajet.

Si le TGV est plein sur ou Paris Tour, il est rempli au 1/4 en arrivant à La Rochelle.

C'est surtout en bout de ligne où il n'est pas plein qu'il n'est plus rentable pour la SNCF.

la sncf ,il y a bien longtemps qu,elle vit des subventions de l,état, nos impôts et taxes,

La Cour des comptes critique la gestion du reseau TGV.

Prévisions de trafic démesurées, pression des élus locaux et de l’UE, arbitrages discutables de l’État… Dans un projet de rapport consulté par Contexte, la Cour des comptes fait l’inventaire des errances qui sapent l’avenir du TGV.

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Qu'à cela ne tienne, la SNCF envisage déjà la solution...

TGV : la SNCF pourrait augmenter les prix et limiter les remboursements (AFP le 26/10/2014)

j'adore ou comment profiter d'un rapport de la cour des comptes pour justifier une augmentation des billets. Hors la cour des comptes n'a jamais dit que le TGV n'était pas rentable , bien au contraire c'est juste que la rentabilité a baissé mais reste tout de même a 12 %, pas beaucoup d'entreprise arrive a dégager de telles marges.

par contre ce que la cour des comptes prévient, c'est la politique de certains élus, de l'état et de la SNCF a vouloir faire du TGV pour des trajet inutiles, quand on prévoit de relier des villes a moins de 100 km l'une de l'autre pour un cout de 2 milliards d'euros c'est de la bêtise pure et simple.

les élus locaux ont aussi leurs parts de responsabilités, car certains veulent absolument qu'un TGV passe dans leurs villes pensant que cela va amener de l'emploi et de la croissance a la ville. ce qui est totalement faux

C'est un dogme érigé en loi européenne par le traité que les français ont refusé :

""Concurrence libre et non faussée" de tout !

Des régions, des départements qu'on veut supprimer...

C'est la fin de l'état social et du fameux 'modèle français hérité de 1944/45 !

Tous en concurrence, tout marchandisé ... Des profits, des profits, des profits !

Ben quitte à se faire attraper en payant un max les billets, et un max en impôts une structure qui ne sert globalement qu'a faire cracher les français, autant la privatiser et pratiquer la libre concurrence, et le plus vite sera le mieux. Je gage que 80 % des français sont prêt à supporter des gréves de plusieurs mois de la sncf pourvu qu'on finisse le boulot, et plutôt deux fois qu'une.

Meme si on paie les billets aussi cher qu'actuellement, ce qui me semble tres peu probable, au moins, on ne paiera pas les impots qui vont avec.

Les gens au passage qui aimeraient bien etre appelés CLIENTS et non pas USAGERS puisque ils paient au prix trés fort leur billet de train.