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Un Univers Probabiliste

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Frelser

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Je suis toujours le premier à rester open et à suivre le moindre indice d'un soupçon de faille, car c'est toujours là qu'on se met à avancer.

Néanmoins, sans s'en rendre compte, beaucoup de personnes non familiarisées avec la dynamique des formules de la physique théorique sont vivement tentées d'en faire à tout prix une représentation mentale intuitive. Et cela est épistémologiquement et déontologiquement problématique dans la recherche.

En effet, en voulant rendre la MQ intuitive (ne parvenant pas à en obtenir une représentation mentale), elles font recours à des artéfacts superficiellement pseudo-intuitives comme de faire appel à un espace discrèt, ou un espace à plus de 3 dimensions. Ce qui en outre d'être contre-intuitif, souffre d'un problème de démarcation de plus en plus caractéristique si chère au principe du doute et à la philosophie directrice de la méthodologie scientifique.

Un tel espace n'est pas plus intuitif qu'un espace régi par des probabilités acausales, voire déterministe et non prédictible...

Un autre point de rupture caractéristique avec l'épistomologie rigoureuse en astrophysique est la recherche d'un avant Big Bang impératif. Le motif de l'interrogation est fondé, puisque la RG conduit à des infinis en-deça des limites de Planck... Néanmoins, nous pouvons d'une part nous interroger sur la cause des lois statistiques ayant conduit aux brisures de symétries, mais également de la place des constanes des structures fines au même titre que de l'appel à l'existence théorique de matière sombre et d'energie noire. Sans perdre de vue que ce sont là les conséquences directes de la représentativité mentale de toutes ces choses qui nous conduit à les classer comme intuitivement acceptables ou non acceptables. Or, comme nous avons touché du doigt avec la découverte des bosons de Higgs prédite par le modèle Standard : qui est à la limite d'un champs et d'une particue, ces concepts sont des interprétations et des tentatives de mise d'une représentation mentale sur les conséquences phénoménologiques des formules obtenues théoriquement sur le papier. C'est véritablement le regard posé par cette représentativité qui tel un miroir déformant devient trouble aux frontières de la physique expérimentale.

Enfin, le recours à un pré-univers motivé par l'évitement des infinis auxquels conduit la RG aux frontières mathématiques du big bang, dans le souci d'élaborer un modèle falsifiable ou réfutable conduit souvent les personnes non familiarisées à la dynamique des formules théoriques sur le papier, à faire appel à d'autres infinis (multivers infini, infinité d'univers parrallèles, ...)... Qui ne sont qu'une aberration épistémologique : puisque c'est précisément pour éviter les infinis que l'on a motivé la nécessité de tenter de décrire un avant Planck.

Modifié par Frelser
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Membre, Posté(e)
Carlo22 Membre 8 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai regardé rapidement et je ne comprends pas ses équations

Il change la définition du calcul de Sexp établie par Bell pour sa démonstration de manière cavalière !!!

Sur quelle base se permet il la redéfinition de ses équations ?

Je ne suis pas en phase avec son équation 9 à la base de sa redéfinition d'un S moyen.

L'équation 9 vient de l'équation précédente (8)

S = moyenne des si

Frelser a donné ensuite le lien de la thèse initiale d'Aspect : TROIS TESTS EXPERIMENTAUX DES INEGALITES DE BELL, où on peut y lire:

(II-7) -2 =< S(Ro;s;dlenda) =< +2

avec S(Ro;s;dlenda) : la valeur moyenne de(s) s

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je voulais revenir la dessus

Je vais encore attirer des éclairs, mais je vais écrire cela ainsi. Disons que l'on part d'un principe abstrait comme le 0. Si je prends ce 0, je peux écrire : 0=1-1 --> Donc, de 0 j'ai obtenu 1 et -1. Cette information a donc généré depuis le 0 abstrait (inexistant en soi physiquement) une quantité d'information... Si je prends les (1) et (-1) Je peux en générer d'autres informations en fondant 1=1+0 et -1=0-1... Et ainsi de suite, générer une croissance d'informations, qui n'ont aucun corps. Mais si je pousse cela plus loin, je peux fonder un langage et générer un Univers probabiliste tel que je puisse obtenir un Univers comme le nôtre. Voilà en bref ma vision de la chose.

J'aimerai que tu regardes cette vidéo concernant notre nouveau maître à penser et considérer que ton équation est fausse

wink1.gif

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

L'éternité est une durée de temps. Si il n'y a plus de temps, il n'y a plus de durée. Si il n'y a plus de durée, alors pas d'éternité.

Tu affirme confirmer les acquis scientifiques, alors, que comprends-tu de cette formule ?

80b9d03f6a89fd468761e57ed3382c9a.png

Il ne faut pas renverser les choses. le temps tel qu'on peut le concevoir sous toute ses formes même imaginaires, n'est que le reflet impalpable de ce qui est obligé d'être c'est à dire : l'existence (j'ai déjà expliqué pourquoi l'inexistence ne pouvait être... )

Donc l'éternité n'est pas une durée de temps, elle est l'existence avec un grand E !

par contre le temps, lui, est une durée de l'éternité.

Pour la formule..., les fusées , les jumeaux humm

Au fait , ton sujet il est philosophique ou scientifique ??? parce que là , j'ai du mal à concevoir le fil

Car il me semble que quand tu verses dans une formule (de relativité restreinte) tu entres dans le champs des sciences.

Autre interrogation , tu sembles évoqué un effet tunnel , potentiel d'émergence d'univers, est-ce le même que Linde , Vilenkin ?

Car en aucun cas ces modèles ne parle de néant et en plus la notion d'éternité y est bien présente !

Donc quid ?

Par ailleurs, il me semble qu'une petite(2h) interrogation abstractive de derrière les fagots, parmis d'autres , un échange imbricatif^^, une représentation conceptuelle ne soit pas de trop pour pouvoir faire avancer ton sujet très passionnant et qui implique nombre de considérations conceptuelles :

http://archives.diff...meillassoux.mp3

avec une autre :http://www.francecul...er?play=4466351

encore une : http://www.diffusion...achieze-rey.mp3

http://www.diffusion...1_01_10_nef.mp3

http://www.diffusion...3_07_during.mp3

On a tout le temps non ? oui serais-je tenté de le dire , pis, nous avons l'éternité !

Donc, les nombres existent abstraitement indépendement de quel que support.

Mais il me semble que nous sommes le support nécessaire à l'existence des nombres

Désincarné écris-tu. Mais qu'est-ce qui est incarné ? La douleur ? Le timbre d'une voie. Une senteur printanière ? L'effet tunnel est un principe permettant théoriquement à l'Univers d'émerger suivant le principe d'effet tunnel-même.

Tiens, d'ailleurs je ne suis pas le seul à soutenir cette thèse.

Tunneling in a Cosmological Model

Ouaip , même que "nothing" est entre des guillemets ...

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

On n'est pas sur la même longueur d'onde. Moi je parles suivant les données réfutables. Et toi suivant un raisonnement creux intra-individuel. Par conséquent, il n'y a rien à ajouter tant que tu ne te cadre pas avec l'approche scientifique qui est le thème du topic.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Quel agressivité d'un coup ! (raisonnement creux intra-individuel) [ tu t'adresses à toi même là non ?

j'ai du touché dans le mil ..]

Ben voyons ... je me décarcasse le cul à alimenter ton sujet ( du caviar donné aux cochons!!!) et à argumenter et toi tu évites , tu te dérobes ...

de quelles données réfutables ? les données réfutables du néant ahahaha!!!! de quoi tu parles enfin ?

Des données réfutables que les lois sont partout les mêmes dans tout l'Univers AHAHAH !!!

Qui sont pourtant un méga grand postulat de la science

Et que tu te bases naïvement dessus car tu n'es qu'un humain

Oh non... toi tu te dis et crois que tu es plus que ça non à te lire ?

En tout cas que tu n'est pas prêt à l'échange , pour info le forum n'est pas un blog perso ...

Il faut, non seulement que tu te remettes en question mais aussi que tu déplaces ton topic alors car il n'a rien à faire dans la section philosophique du forum, mais à peut-être sa place en section science si tu l'oses et envoie tes thèses super de super méga aux scientifiques si tu l'oses aussi ...

avec en titre "néant" çà le fait bien en science n'est-ce pas :hehe:

Soit logique pour tenter d'être crédible car vouloir faire le beau , le malin et le petit coq en jouant sur les deux tableaux (science/philosophie) mais en prétextant que l'on ne serait pas dans celui qui t'arranges (plutôt celui qui te dérange!) est d'une malhonnêteté intellectuelle sans borne, tu n'as même pas la décence de m'accorder l'échange et la relance de ton propre sujet :

c'est abject ! Aucune notion du débat , ne réagit pas au post de l'autre , au questionnement ... etc...

Tu fait dans la vendict là mon grand , je viens vers toi et toi tout ce que tu trouves à faire , c'est me mépriser et ne pas relancer le fil tellement tu es acculé , tu bottes en touche

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Puisque nous sommes dans la section philosophie et non dans la section Sciences

Toi aussi tu l'as remarqué :sleep:

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La philosophie est la couronne de toutes les sciences. Elle s appuie parfois sur la science mais demeure la signification d'une pensée qui se réfléchis. Philosopher c'est voir, comme voir nos pensées, les connaitre, les expliquer, et repenser. Il s agit bien de repenser l impossible impensable. Penser sur la pensée ou sans doute image de la pensée... Pour cela la philosophie ne peut avoir de méthode. On y étudie bien les poèmes non en tant que preuve sérieuse pour abattre des théorie philosophique... Mais en tant que source de réflexion, comme une inspiration qui pourrait nous faire entrevoir une vision sensé de l impensée.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Toi aussi tu l'as remarqué :sleep:

Oui et non.

J'adore cette réponse éh éh

J'ai suivi à un moment le débat pour replacer la philosophie dans cette section par exemple.

Ou encore celui de le découper pour mettre psychologie ou encore je ne sais quelle découpage.

Justement, c'est instructif parce que ça répond à ce besoin occidental de compartimenter et c'est une philosophie à proprement parler déjà que d'analyser les parties sans avoir une vision du tout.

Donc le fait est que le rapport de la philosophie aux sciences est étroit.

Et c'est d'ailleurs très amusant parce que la science a été extraite de la philosophie en développant un domaine tellement riche et fructueux et pragmatique qu'il y a aujourd'hui bien plus de scientifiques que de philosophes.

Et dans le meme temps, la science a ouvert d'autres champs philosophiques au travers de l'éthique, de la représentation de notre monde, des rapports entre l'homme à son environnement.

Bref, il y a bien dans ce topic des considérations et des références scientifiques.

Mais à bien y regarder, le fonds du sujet, c'est bien un fonds philosophique.

L'univers est il probabiliste ? le néant et le chaos existent ils ? La causalité est elle présente ? Y a t'il quelque chose avant l'univers ?

Et ces questions sont justement à la frontière des sciences.

Eclairées par elle de pales rayons puisqu'on est à l'horizon de ce temps de Planck où la physique se réveille.

Bref, selon moi et rien que selon moi, oui il y a des aspects et des références scientifiques.

Mais c'est un cadre posé par ce topic d'une certaine manière dont le sujet serait de se demander si, au travers de nos avancées scientifiques, nous pouvons désormais répondre aux plus vieilles questions philosophiques de l'homme.

Donc après, on peut répondre à ces questions sans se reporter aux sciences mais on perd un peu le substrat de départ.

Ou on peut déplacer ce sujet en sciences et pourtant, ce sont des questions philosophiques.

Enfin bref, peu m'importe la place du sujet finalement et ce qui m'importe c'est ce que nous apportons les uns aux autres.

Personnellement, j'adore ce sujet.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Toi aussi tu l'as remarqué :sleep:

Je suis très surpris de ta réaction. C'est simplement de la résiliation. Je ne sais pas quel est ton niveau en mathématiques ou en physique théorique, mais je peine beaucoup à entrer dans tes ondes disons.

Pour la question de la publication etc., c'est bien en règle, et tout ce que je partage est soigneusement appuyé par des thèses soutenues et publiées dans des revues à comité de lecture. Par conséquent, il n'y a pas de souci de ce coté là.

Quant à la question du néant. Quand tu dis que l'inexistence ne peut être, quand je dis que tu confonds le temps physique avec l'idée du temps... L'inexistence n'existe précisément pas. Nous appelons néant ce qui est inexistant. Donc qui n'existe pas et ne peut pas exister. Et non un genre d'anti-existence.

Physiquement, le temps commence aux frontières de la physique, qui rejète les infinis la rendant infalsifiable. Mathématiquement il s'arrête aux limites de la mesurabilité qui s'impose pour tout modèle et toute théorie réfutable. L'Univers a pu émerger dans l'existence si tu préfères par effet tunnel, par variation métrique de l'espace-temps, et le temps surgir dans le monde physique en parrallèle.

Le potentiel ayant permis l'émergence de l'Univers devant précéder l'émergence de l'espace et du temps. En sorte que nous touchions du doigt le concept scientifique d'un Principe créateur.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bref, il y a bien dans ce topic des considérations et des références scientifiques.

Mais à bien y regarder, le fonds du sujet, c'est bien un fonds philosophique.

Tout à fait d'accord, et c'est précisément ce qui nous sépare ici, et qui était sous-entendu j'espère, ce sont des questions, des positions, des hypothèses qui dépassent le strict cadre scientifique, je simplifierai en disant qu'elles sont de natures philosophiques, du moins pour le moment!

D'où sa place justifiée en philo, compatible avec des réponses qui dépassent le cadre purement scientifique/réfuté.;)

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Tout à fait d'accord, et c'est précisément ce qui nous sépare ici, et qui était sous-entendu j'espère, ce sont des questions, des positions, des hypothèses qui dépassent le strict cadre scientifique, je simplifierai en disant qu'elles sont de natures philosophiques, du moins pour le moment!

D'où sa place justifiée en philo, compatible avec des réponses qui dépassent le cadre purement scientifique/réfuté.;)

Mathématiques aussi.
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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les mathématiques ne peuvent philosopher. Les mathématiques ne répondent pas au pourquoi mais au comment. Il n'y a que la philosophie qui puisse donner la différence entre deux segment continus et deux segments contigus. Autre exemple, les mathématiques ne peuvent faire la part entre (dissocier) le dissociant du dissocié.

Les mathématiques ne peuvent prendre position si c'est de l'unité la multitude ou bien si c'est de la multitude l'unité.

Il en va de même pour le produit des mathématiques qui est la technologie : il ne rentre pas dans le champs de la technologie d'étudier la machine comme le fait la philosophie : De l'homme la machine ou de la machine l'homme...la technologie se fiche de prendre position sur l'un ou l'autre de ces postulats.

Et il ne peut y avoir qu'en philosophie que le constat suivant aux allures faussement sociologiques ait du sens :

"Ce n'est donc pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience". Marx.

Mathématiques, technologie, sociologie, ... autant de sciences dont le champs d'étude est étranger à la philosophie bienqu' la philosophie n'y soit pas étrangère. Il sembe bien qu'il en aille ainsi de toutes les sciences.

Et donc je dis avec Husserl, que la philosophie est la couronne de toutes les sciences.

Modifié par yacinelevrailefou
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Et donc je dis avec Husserl, que la philosophie est la couronne de toutes les sciences.

Ah bin dis moi, il y aurait matière à discourrir des heures la dessus.

L'utilisation du langage afin d'établir une relation entre des objets non définis est déjà le substrat de la philosophie.

D'une infinie richesse, d'une infinie complexité, d'une infinie subjectivité, cela renvoie intrinsèquement au rapport de l'homme au monde.

L'implication de sa conscience et de son inconscience ainsi que l'indépendance éventuelle du monde face à cette représentation subjective.

Qu'est ce qu'une couronne ?

Qu'est ce qu'être une couronne ?

La philosophie est elle une couronne pour les maths et n'est-elle qu'une couronne pour les maths ?

Et pendant ce temps, la pierre tombe t'elle toujours selon le même principe de la montagne à laquelle elle était ratachée ?

Les mathématiques sont elles inhérentes à la nature ?

Par quel mystère ce lien entre concept mathématique et réalité physique s'opère til ?

Les mathématiques sont elles originelles ? complémentaires ? consécutives ? principe premier ? completes ou incompletes ?

Bref, on peut certainement faire de la philosophie des mathématiques et non pas des mathématiques de la philosophie.

L'homme est là.

Après, laquelle est la couronne de l'autre ?

éh éh...

La formation des concepts devraient se concevoir de manière univoque et comporter l'exactitude.

Les mathématiques ont une longueur d'avance.

Dans le même temps, aucun concept ne peut se former sans une conscience particulière pour l'appréhender selon ses perceptions.

La philosophie reste une science humaine.

Et l'homme cherche une couronne.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Les mathématiques ne peuvent philosopher. Les mathématiques ne répondent pas au pourquoi mais au comment. Il n'y a que la philosophie qui puisse donner la différence entre deux segment continus et deux segments contigus. Autre exemple, les mathématiques ne peuvent faire la part entre (dissocier) le dissociant du dissocié.

Les mathématiques ne peuvent prendre position si c'est de l'unité la multitude ou bien si c'est de la multitude l'unité.

Il en va de même pour le produit des mathématiques qui est la technologie : il ne rentre pas dans le champs de la technologie d'étudier la machine comme le fait la philosophie : De l'homme la machine ou de la machine l'homme...la technologie se fiche de prendre position sur l'un ou l'autre de ces postulats.

Et il ne peut y avoir qu'en philosophie que le constat suivant aux allures faussement sociologiques ait du sens :

"Ce n'est donc pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience". Marx.

Mathématiques, technologie, sociologie, ... autant de sciences dont le champs d'étude est étranger à la philosophie bienqu' la philosophie n'y soit pas étrangère. Il sembe bien qu'il en aille ainsi de toutes les sciences.

Et donc je dis avec Husserl, que la philosophie est la couronne de toutes les sciences.

Je dirais davantage qu'elle en est la Reine (Mère).

Les sciences sont les enfants (réponses) de la philosophie (questions).

Je sais, je raconte la même chose que toi.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

éh éh, vision juste et vision anthopomorphique mais partielle et non définitive néanmoins.

Se poser une question et chercher une réponse est le propre du raisonnement de l'homme.

Pour l'homme, la philosophie est la reine.

Et c'est l'homme qui cherche une couronne, un roi, une reine, une causalité, un sens et une relation entre philosophie (amour de la sagesse.... pour l'homme...2 adjectifs également profondément humains) et mathématiques.

Et c'est d'ailleurs vrai si on voit les mathématiques sous l'angle du langage et sémantique puisque la racine mathemata signifie le fait d'apprendre et la connaissance elle même.

Nous sommes bien dans les réponses.

Pendant ce temps, si l'homme se pose la question, c'est parce que les lois mathématiques qui gouvernent les relations physiques autorisent l'émergence de l'ordre et de la complexité indépendamment de l'existence même de l'homme et de manière bien antérieur à lui.

Les mathématiques (prenons ce nom puisque l'homme lui a collé ce terme) existent indépendamment de l'homme qui ne fait qu'en redécouvrir les contours dans l'observation des lois de la nature et par la force conceptuelle.

Si les relations mathématiques n'existaient pas, l'homme, qui ne fait qu'en appréhender aujourd'hui encore que la surface, ne serait physiquement pas là.

Vu sous cet angle, qui est la mère ?

En l'absence de l'homme si la philosophie est la mère, c'est qu'un Dieu existe.

Qui y aurait il pour se poser des questions dont les maths seraient les réponses et l'homme cet aboutissement qui se pose les questions sur les rapports de l'un à l'autre ?

S'iln'y a pas de dessein, pas de questionnement, les mathématiques seraient imanentes, principes originels, sans cause première mais alors quelles paradoxales conséquences !

Un monde probabiliste acausal non déterministe non local où l'homme se demande par quelle logique du cycle des causes et des conséquences il est la, par le questionnement des questions suivies de ses réponses alors qu'il n'y a aucun sens autre qu'une vaste illusion mathématique comme principe transcendant.

Nous n'en restons pas moins des hommes, centre du monde et de l'univers.

Donc nos questions sont plus importantes que les réponses.

Et la philosophie est la reine des sciences.

J'aurai envie d'ajouter.... ou pas :)

J'y rajoute une autre petite réflexion en private joke pour qui me comprendra.

C'est Cédric Villani, le médaillé Fields mathématiques français qui parlait des mathématiques elles mêmes.

Fils de littéraire, rien ne le prédisposait à cette forme de pensée.

Et ce qui est marquant, c'est sa vision personnelle des mathématiques.

En gros, il nous explique que 95% de son temps en mathématiques est consacré au fait de se poser les.... bonnes questions.

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Un Univers Probabiliste L'égmergence de l'ordre depuis le néant »

J’ai du mal à avaler que des phénomènes puissent se produire de façon acausale…

Je trouve cela totalement irrationnel…

J’ai l’impression qu’on peut faire dire n’importe quoi à une équation, surtout si elle est incomplète.

Bien sûr, ce n’est que mon opinion !

Je pense que notre espace-temps pullules de phénomènes indétectables tellement ils sont apparemment insignifiants.

Oui, insignifiants pour des objets macroscopiques du fait de leur « inertie de masse » importante ; en tout cas suffisamment importante pour que ces insignifiants phénomènes causaux se soient neutralisés entre eux avant d’avoir pu agir de façon significative sur le phénomène sur lequel ils s’exercent.

Ce n’est évidemment pas le cas, lorsqu’il s’agit de particules élémentaires qui possèdent une « inertie de mase » très faible voire, peut-être, inexistante. Dans ce cas, les phénomènes apparemment insignifiants qui pullulent dans notre espace-temps se montrent très efficaces en perturbant de façon significative le comportement de ces phénomènes particulaires.

D’où, l’impression de comportements brouillons, anarchiques qui en réalité ne sont pas acausaux, mais provoqués par ces phénomènes, apparemment pour le moment, indétectables.

Bon, bien sûr, ce n’est que mon opinion !

Après tout, on est en philo et non en section sciences ! Je peux donc me poser des questions et proposer des réponses même si elles n’ont qu’un lointain rapport avec les sciences, non ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

A partir de la 30ème minutes sur ce sujet pour y penser à propos de Lagrange.

La philosophie ne s'apprend pas dans les livres

Elle doit être dans le sentiment de soi même

et dans l'indulgence pour les autres

Elle ne consiste pas à haïr, à s'isoler, à mépriser

mais à aimer, à servir le gouvernement de son pays

Voila ma vie, voila ses principes, tout y est limpide et de facile exécution

Ici un documentaire intéressant sur notre sujet

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

éh éh, vision juste et vision anthopomorphique mais partielle et non définitive néanmoins.

Se poser une question et chercher une réponse est le propre du raisonnement de l'homme.

Pour l'homme, la philosophie est la reine.

Et c'est l'homme qui cherche une couronne, un roi, une reine, une causalité, un sens et une relation entre philosophie (amour de la sagesse.... pour l'homme...2 adjectifs également profondément humains) et mathématiques.

Et c'est d'ailleurs vrai si on voit les mathématiques sous l'angle du langage et sémantique puisque la racine mathemata signifie le fait d'apprendre et la connaissance elle même.

Nous sommes bien dans les réponses.

Pendant ce temps, si l'homme se pose la question, c'est parce que les lois mathématiques qui gouvernent les relations physiques autorisent l'émergence de l'ordre et de la complexité indépendamment de l'existence même de l'homme et de manière bien antérieur à lui.

Les mathématiques (prenons ce nom puisque l'homme lui a collé ce terme) existent indépendamment de l'homme qui ne fait qu'en redécouvrir les contours dans l'observation des lois de la nature et par la force conceptuelle.

Si les relations mathématiques n'existaient pas, l'homme, qui ne fait qu'en appréhender aujourd'hui encore que la surface, ne serait physiquement pas là.

Vu sous cet angle, qui est la mère ?

En l'absence de l'homme si la philosophie est la mère, c'est qu'un Dieu existe.

Qui y aurait il pour se poser des questions dont les maths seraient les réponses et l'homme cet aboutissement qui se pose les questions sur les rapports de l'un à l'autre ?

S'iln'y a pas de dessein, pas de questionnement, les mathématiques seraient imanentes, principes originels, sans cause première mais alors quelles paradoxales conséquences !

Un monde probabiliste acausal non déterministe non local où l'homme se demande par quelle logique du cycle des causes et des conséquences il est la, par le questionnement des questions suivies de ses réponses alors qu'il n'y a aucun sens autre qu'une vaste illusion mathématique comme principe transcendant.

Nous n'en restons pas moins des hommes, centre du monde et de l'univers.

Donc nos questions sont plus importantes que les réponses.

Et la philosophie est la reine des sciences.

J'aurai envie d'ajouter.... ou pas :)

J'y rajoute une autre petite réflexion en private joke pour qui me comprendra.

C'est Cédric Villani, le médaillé Fields mathématiques français qui parlait des mathématiques elles mêmes.

Fils de littéraire, rien ne le prédisposait à cette forme de pensée.

Et ce qui est marquant, c'est sa vision personnelle des mathématiques.

En gros, il nous explique que 95% de son temps en mathématiques est consacré au fait de se poser les.... bonnes questions.

Mhm... tu insinues que les mathématiques existent depuis toujours, bien avant l'apparition de l'Homme sur notre petite planète ? Remettant sur le tapis l'existence d'un bon père de famille qui aurait copulé avec la reine-mère en personne... ! Je suis toute désillusionnée, figure-toi.

Moi, je croyais que c'était l'Homme (gros névrosé dans l'histoire des espèces animales) qui avait, à force de questionnements (philosophie) créé un moyen d'y répondre par les mathématiques (et puis tout le reste aussi).

Ton développement est très intéressant et surtout instructif mais, je ne comprends pas que tu viennes ajouter un "ou pas" lorsque tu conclues que la philosophie est la reine des sciences pour démontrer ensuite, avec l'exemple de Cédric Villani, que c'est effectivement le questionnement (donc la philosophie, nous sommes toujours d'accord ?) qui occupera la majeur partie de ces calculs et autres théories d'application mathématiques.

Ou alors, quelque chose m'échappe... et là, je te demande quoi (?).

A partir de la 30ème minutes sur ce sujet pour y penser à propos de Lagrange.

La philosophie ne s'apprend pas dans les livres

Elle doit être dans le sentiment de soi même

et dans l'indulgence pour les autres

Elle ne consiste pas à haïr, à s'isoler, à mépriser

mais à aimer, à servir le gouvernement de son pays

Voila ma vie, voila ses principes, tout y est limpide et de facile exécution

Là, par contre, j'ai juste envie d'écrire : :coeur:

Et merci pour les liens.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Ton développement est très intéressant et surtout instructif mais, je ne comprends pas que tu viennes ajouter un "ou pas" lorsque tu conclues que la philosophie est la reine des sciences pour démontrer ensuite, avec l'exemple de Cédric Villani, que c'est effectivement le questionnement (donc la philosophie, nous sommes toujours d'accord ?) qui occupera la majeur partie de ces calculs et autres théories d'application mathématiques.

Ou alors, quelque chose m'échappe... et là, je te demande quoi (?).

Coucou Anna :)

Je suis mathématiquement content de te croiser dans nos équations différentielles respectives.

Et bien mon "ou pas" renvoie à mon absence de certitude quant à la représentation de notre univers.

Si je tiens pour à peu près certain qu'une quasi unanimité des mathématiciens ont ce sentiment d'être des explorateurs et non des créateurs, si j'ai la certitude que l'objet mathématiques ne s'invente pas mais est une vérité conceptuelle imanente qu'on ne fait que défricher, si j'ai la certitude que ce qui a été découvert en mathématiques par les uns ne demandaient qu'à être découvert à l'identique par les autres, si j'ai la certitude qu'il existe bien plus de réalités mathématiques à défricher que ce que nous avons découvert à ce jour, mes certitudes s'arrêtent là.

Qu'est ce que cela signifie qu'une réalité conceptuelle originelle puisse exister objectivement sans l'a priori des constructions intellectuelles subjectives de l'obervateur ou du défricheur qui s'y aventure ?

Qu'est ce que cela signifie que cette abstraction pure soit à ce point le langage universel par lequel les relations physiques s'expriment en pratique et de manière tout à fait pragmatique dans notre monde ?

Quant un mathématicien découvre un objet mathématique au préalable et qu'on le ressort à l'occasion d'une avancée physique issue d'une observation parce que cette mathématique conceptuelle devient le support explicatif d'une réalité physique qu'on vient juste de découvrir, qu'est ce que cela signifie ?

Je veux dire, est ce que comme Platon le pensait il existe une réalité mathématique qui ne serait ni physique ni matérielle mais originelle dans lesquelles des objets mathématiques dressent les lois universelles de tout ce qui prend une réalité physique ?

Si on en revient au débat et aux références de Freiser, tu verras qu'il fait référence à Max Tegmark que je t'invite à défricher sous toutes les coutures car son rapport des mathématiques à l'univers physique est particulièrement intéressant.

Freiser le rejoint quant il nous parle du zéro en tant que concept pur donc de chiffre abstrait à partir duquel "tout" est issu.

Une théorie du "tout" comme un univers mathématique abstrait originel qui se crèe par ses propres caractéristiques intrinsèques l'ensemble des relations et des objets que nous étudions.

Les mathématiques comme brique élémentaire, comme carburant, comme unique prérequis.

Platon, Euclide, Galilée, Laplace... ont tous fait référence à un univers mathématique originel.

Mais est-il le "tout" et ne sommes-nous qu'une conséquence voire une illusion d'un objet mathématique, seule réalité originelle ?

Max Tegmark est un platonicien "intégriste" qui pense que seule la mathématique existe.

Nous ne sommes que des extensions de ce monde originel, des "illusions" d'une réalité mathématique plus profondes voire un jeu à quelques dimensions comme une pâle illusion d'une réalité mathématique conceptuelle pure.

Et là ma vérité s'arrête.

Si je suis stupéfait de la relation mathématiques - réalité physique, je m'interroge.

Y a t'il un code originel pour ces lois ? comment se fait il que les variables de la physique soient si finement ajsutées ?

D'ou vient ce code mathématique ?

Comment la nature procède t'elle pour que les objets physiques appliquent instantanément le résultat d'équations si complexes que 150 ans de calcul sur ordinateurs ne pourraient résoudre dans le cadre de la théorie du chaos ?

C'est quoi cette nature mathématique instantanée ?

Y a t'il un foisonnement de multivers "physique" ou "quantique" avec autant de "réalités" régies par des combinaisons de lois mathématiques dont notre univers aurait tiré une combinaison gagnante ?

Je rappelle que le multivers à cet avantage de donner par les infinis combinaisons potentiellement réalisables une explication à ce que nous soyons dans un monde ordonné par la finesse des ajustements des mathématiques et notamment des constantes de la physique inexpliquées dans notre réalité physique.

Et nous serions les grands gagnants d'un loto cosmique...

J'ai toujours connu par simple analogie le code et le hardware.

ici, on nous dit finalement qu'une réalité mathématique si complexe existe que nous n'en défrichons qu'une partie mais que nous avons en nous la possibilité de la défricher partiellement et de la comprendre.

Plus encore, on nous dit que la seule réalité mathématique suffit, que c'est à la fois le langage et notre langue elle même ainsi que le cerveau qui la fait bouger.

Nous serions le fruit des mathématiques, lequel fruit s'interroge sur la nature de l'arbre dont il est issu et le tout dont nous mêmes serions purs objets mathématique, combinaisons de systèmes infiniment plus complexes que nous.

A l'extrême encore, de manière science fictionnesque, je me souviens de ce bouquin "la formule de dieu" dont une thèse romantique est de suggérer que l'univers accouche d'être capables à leur tout de générer d'autres univers et que ce serait là le sens du cycle de la vie.

éh éh... j'en sais rien.

Pourquoi le concept touche il la réalité et pourquoi la réalité est elle issue de lois mathématiques ?

Qui répond à celà répond à tout.

Tegmark pense à l'extrême que notre conscience est mathématisable et c'est encore différent du concept de causalité.

D'ailleurs, il y a un pas entre un "néant" absolu, ce zéro dont parle Freiser et la relation mathématique.

Dans tous les cas, d'où viennent elles ?

D'ou vient ce langage que nous balbutions comme des bébés ?

Ou est ma mère ? :)

Je l'imagine infiniment philosophique.

elle me place dans la tête et devant les yeux une harmonie et une subtilité, une indétermination et une créativité, un libre arbitre et des choix personnels alors que tous les principes sont universels, objectifs, vérifiables, partagés, rationnels.

Elle boucle la boucle de la raison et de l'émotion et qu'elle s'appelle mathematica, divina, hasarda ou qu'elle ne s'appelle pas je l'aime infiniment et je la remercie chaque jour.

Dans tous les cas, sa philosophie a elle n'est pas notre philosophie à nous et la philosophie n'est pas la couronne des sciences.

Notre philosophie est notre âme la science est le savoir.

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Maintenant, si la conscience est mathématisable...

avec l'exemple de Cédric Villani, que c'est effectivement le questionnement (donc la philosophie, nous sommes toujours d'accord ?) qui occupera la majeur partie de ces calculs et autres théories d'application mathématiques.

Le questionnement n'est pas l'exclusivité de la philosophie selon moi.

On peut se questionner sur un problème de logique parce que cette dernière, bien qu'universelle et incontestable, nous échappe par sa complexité objective face à notre manque d'entrainement ou nos limites conceptuelles.

Quant on se pose des questions sur des sujets philosophiques, c'est davantage notre propre complexité subjective qui s'exprime face à des considérations qui n'ont rien d'objectives.

Dissocier question / réponse dans la frontière philo / sciences est du même apanage que dissocier pourquoi et comment dans la frontirère science / religion

C'est un modèle restrictif qui est une image simplificatrice.

Quand tu réponds à une question de philo, tu fais de la science ?

Quand tu t'interroges sur la manière de résoudre trois équations à trois inconnues, tu fais de la philo ?

Le langage est simplificateur et déformant par exemple dans nos échanges.

C'est la nature du langage humain face au langage mathématique qui lui est infiniment plus rigoureux.

Villani justement nous explique que ce ne sont pas les réponses qui permettent de cerner le rapport aux mathématiques.

Il y a beaucoup de questions encore sur la manière même d'appréhender un problème connu.

Et ce découpage question / réponse n'est pas ce qui permet de distinguer sciences de philo.

Tiens j'ai fait une aide aux devoirs sur un tout petit exercice mathématique de base.

Et tu verras que le point d'entrée est malheureusement systématiquement celui de la réponse.

On donne les réponses.

C'est un trait profondément humain.

Et n'ayant pas compris le problème....bin elles sont fausses évidemment.

Modifié par zenalpha
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