Combats du féminisme

56% des femmes s'estiment mal payées compte tenu du travail qu'elles effectuent .En moyenne il faudrait que le femmes travaillent soixante jours de plus dans l'année pour être payées comme un homme .

Je suis d'accord, il serait grand temps que vous vous mettiez à bosser plus que vous ne le faites si vous voulez la même paye que nous.

Genre bosser autant que nous par exemple.

Maintenant 44% des femmes qui s'estiment suffisamment payées compte tenu de ce qu'elles font, ça en dit long sur le fait qu'elles fichent vraiment pas grand chose quand on sait que les femmes pensent être payées moins que les hommes.

Mais visiblement, elles sont pas si insatisfaites d'être moins payées sous réserve de ne pas en faire trop.

Bon, je vais méditer sur tout ça.

Médite cela petit scarabée :

Une femme et un homme ensemble :deux repas pour deux , un T2 ,courses 1 fois par semaine,deux entretiens de linge.PLUS LE TRAVAIL

Une femme un homme un bébé deux repas pour trois courses deux fois par semaine ,trois entretiens de linge un T3;plus le travail ,des nuits perturbées,allaitement au sein qui vide la maman ,bébé fait les maladies infantiles donc marathon pour coincer les rendez vous chez les médecins (et avant marathon médical :prises de sang ,nausées ,écho ,préparation à l'accouchement ,rendez vous chez le gynéco ,avec l'accoucheur ,les sages femmes,plus préparatif pour rassembler le matériel de bébé ?ORGANISATION DU MODE DE GARDE?IL FAUT S'Y PRENDRE TÖT puis douleurs de l'accouchement ,lochies ).Après la naissncele budget couches ,lait mode de garde explose ...ous consultez un nutritionniste pour perdre du poids ,achats de vêtements pour accompagner la décroissance !

Ca c'est dans le meilleur des cas/certaines affrontent les césariennes ,grossesses à problèmes ,éclampsie ?hypertension ,avortements spontanés avec curetage ,grossesses extra utérines ,amniocentèses ,avortement thérapeuthique accouchement d'un enfant mort né ou d'un enfant prématuré ou handicapé ,grossesses multiples !

De plus on ne naît pas spontanément mère on le devient :on lit ,on s'informe ,on va en consultation de PMI ,quand certaines mères ne font pas de dépression post partum et se font assister d'un psychologue !PLUS LE TRAVAIL !!!!

le deuxième enfant arrive :quatre repas deux fois par jour quatre entretiens de linge avec une chance de moins que ce que vous lavez soit à vous donc achats de vêtements supplémentaires et le marathon médical recommence . Entretien d'un t4 courses trois fois par semaine .Organisation quotidienne école ,crèche ,cantine,rencontre des profs ...allers retour ,vie sociale ...plus le travail .

ET AINSI DE SUITE QUND LA FAMILLE S'AGRANDIT !

Quand je lis que tu es -presque-en train de nous traiter de paresseuses ,j'ai comme Goebbels ,envie de sortir mon revolver !Un grand nombre de femmes sont admirables !(La plupart )et quand je lis que 31% s'estiment lésées dans leur carrière parce qu'elles sont mères ,ça me fait bondir !

Concernant les courses, vous oubliez toujours nos mousses au chocolat puis vous préparez des trucs degueulasses où on se sent obligés de faire honneur en ayant des coliques pas possibles sans compter qu'à l'heure du foot faut aller faire ses exercices pourris à la maternité alors qu'on accouche pas et qu'il faut entendre bla bla bla en allant vous ache Des fraises où je ne sais quelle envie à la con qui fait qu'on rate le but en or alors que vous perdez les eaux pour vous entendre gueuler puis vous plaindre toutes les 5 minutes faisant de nos vies un véritable enfer !

Pour la conception, la grossesse, l'accouchement et le SAV vous souffrirez jamais autant que nous vu le temps que vous passez à nous casser les pieds !

Non mais je rêve ce n'est pas toi qui te déformes ,perds ton éclat ,ta silhouette ,a mal au dos,a les pieds qui enflent ,vomis tous les matins ,fais passer par une ouverture une tète de la taille d'un ballon de hand ball ,qui te tapes le marathon médical avec les exhibitions pénibles des parties intimes de ton anatomie ,les seins qui gonflent ,les montées de lait ,les tétées ,le nettoyage des fesses souillées ,Les balafres d'une épisiotomie ou d'une césarienne ...

Non ,mais le débile avec ses fraises et sa mousse au chocolat et ses jérémiades de gosse de cinq ans !!Trop ridicule!

Concernant les courses, vous oubliez toujours nos mousses au chocolat puis vous préparez des trucs degueulasses où on se sent obligés de faire honneur en ayant des coliques pas possibles sans compter qu'à l'heure du foot faut aller faire ses exercices pourris à la maternité alors qu'on accouche pas et qu'il faut entendre bla bla bla en allant vous ache Des fraises où je ne sais quelle envie à la con qui fait qu'on rate le but en or alors que vous perdez les eaux pour vous entendre gueuler puis vous plaindre toutes les 5 minutes faisant de nos vies un véritable enfer !

Pour la conception, la grossesse, l'accouchement et le SAV vous souffrirez jamais autant que nous vu le temps que vous passez à nous casser les pieds !

Bin voilà !!! Si vous étiez assez courageux pour prendre la pillule, vous n'auriez pas à subir cela..Mais vous êtes trop couards, donc...... subissez !!!

:smile2: et vive le latex!

AH !Le féminisme enquiquine bien des machos :D'ailleurs ceux du times ont annoncé plus de 180 fois sa mort !

Réflexe de Pavlov des féministes : tout homme ayant l'outrecuidance de porter la moindre critique au féminisme est un macho / mysogine / sexiste , etc...

Non le féminisme n'est pas prêt de mourir, au contraire, le "nouveau féminisme" se porte très bien, il est même en fort développement et de plus en plus radical ( ex Femen)

La déconstruction de l'homme continue, s'amplifie, et les féministes s'évertuent à creuser un fossé entre les femmes et les hommes..

Les dégâts sont déjà considérables : Destruction de la famille, déconstruction de la notion couple, dénigrement de l'homme, du mari, du père....

Les couples ayant une durée de plus en plus courte, le couple mère+enfants devient le nouveau standard , et les hommes, les pères sont de simples géniteurs, des pourvoyeurs de fonds, des amants occasionnels.... on repassera pour les sentiments, la construction équilibrée des enfants entre le masculin, le père et le féminin, la mère.... les féministes ont balayées des millions d'années d'équilibre socio-psychologique en quelques dizaines d'années!!!

Les détresses humaines, les errances de la jeunesse, les suicides, les millions de personnes seules, ne sont pas du seul fait des féministes bien évidemment, mais l'histoire démontrera à quel point elles ont détruit l'équilibre psychologique des humains.

Quel pessimisme !!! Et pas d'accord ..le féminisme à simplement rééquilibré les rapports en Homme/femme..

Mais certains hommes regrettent le temps ou la femme dépendait uniquement de son conjoint et était obligée par la même occasion d'accepter toutes le brimades et toutes le mauvaises habitudes de celui qui partageait sa vie.

.Aujourd'hui elle a simplement le droit de dire NON... Et c'est tant mieux pour les enfants qui vivaient quelques fois dans la violence maritale et qui en souffraient pendant toutes leurs enfances..

Les mentalités sur le divorce ont beaucoup évolué .avant on se mariait pour la vie et le /la divorcée excommunié(e) par l'église était montrée du doigt voire considéré(e) comme infréquentable !Il fallait un certain courage pour se griller de la sorte socialement ,religieusement ,familialement .Depuis que le divorce s'est mis graduellement à concerner un tiers puis la moitié des couples ,et s'est en quelque sorte banalisé et démocratisé,les gens ont baissé la garde .

Il est vrai qu'autrefois les femmes étaient davantage financièrement dépendantes du mari !

De plus ,je pense que la contraception a favorisé le vagabondage sexuel et que les hommes et les femmes frustrés par la monotonie du devoir conjugal ont voulu tester la libération sexuelle et que cela a dû faire maints ravages dans des esprits qui -comme le dit Bedos- étaient restés en crinoline!Et que nombre de contrats qui promettaient fidélité (secours et assistance) n'ont pas résisté à l'épreuve de la permissivité en matière de sexe .

De toutes façons dans le mariage contraint comme dans le divorce ,les enfants y laissent des plumes..;parce que dans le premier cas ils ne sont ni sourds ,ni aveugles et cernent bien qu'il y a des problèmes et des désaccords au sein du couple parental,et que dans le second cas,ils subissent le contrecoup économique de la séparation et sont trimballés du foyer du père à celui de la mère en pemanence ,et encore heureux ,quand par miracle ,il ne sont pas les otages de chantages affectifs ou de pressions financières(arrêts du paiement de la pension alimentaire).

Quel pessimisme !!! Et pas d'accord ..le féminisme à simplement rééquilibré les rapports en Homme/femme..

Mais certains hommes regrettent le temps ou la femme dépendait uniquement de son conjoint et était obligée par la même occasion d'accepter toutes le brimades et toutes le mauvaises habitudes de celui qui partageait sa vie.

.Aujourd'hui elle a simplement le droit de dire NON... Et c'est tant mieux pour les enfants qui vivaient quelques fois dans la violence maritale et qui en souffraient pendant toutes leurs enfances..

non, il n' a pas "simplement rééquilibré les rapports femmes/hommes, cela était la cas du féminisme des années 50 et 60.

depuis les années 70/80, c'est un combat revenchard, dois-je vous rappeler toutes les féministes qui considèrent les hommes comme des êtres inférieurs aux femmes ? ( Dworkin, Solanas,Arbrant, etc...)

Et les Femen... ?? féministes égalitaires ? pacifiques ? constructives ?

Quant à l'éternel théorie des hommes qui veulent des femmes soumises, des esclaves sexuelles du couple, etc..... le couplet ne prend plus guère...faut trouver autre chose..

Là où je suis d'accord avec vous, c'est la violence conjugale qui est inacceptable, jamais, sous aucun prétexte et à dénoncer dès le premier coup... là je suis solidaire, et je suis bien placé pour en parlé puisque j'ai fais partie d'une association européenne qui agissait contre la violence conjugale... ( faudrait juste que les féministes qu'elle existe également de la part des femmes envers les hommes, beaucoup moins de cas, mais elle existe

Quant à l'esprit égalitaire, là encore les féministes communiquent très subjectivement, en "oubliant" de parler des domaines où ce sont les femmes qui sont majoritaires, comme la justice, l'éducation par exemple , domaines où elles ne réclament pas l'égalité femme/homme, pas plus qu'elles reconnaissent que la justice familiale est aux mains des femmes, et que lors d'une séparation dans la majorité des cas, tout dépend de la femme, si elle est correcte il aura une garde des enfants juste, si elle ne l'est pas elle obtiendra ce qu'elle veut... l'homme, l'ex-mari, le père...prendra ce qu'elle décide de lui laisser... l'ex "amoureux" devenant un salaud, l'ex "bon père" un père incestueux, pédophile, dangereux, manipulateur... il suffit aux femmes de choisir le chef d'accusation, la" justice famiililale" ('sic!) faisant le reste..

Quant à l'équilibre mère/père pour la construction de l'enfant, elles s'en fichent éperdument, puisque les psys féministes, les revues féministes, leurs répètent à volonté que la mère peut parfaitement jouer le rôle du père......... ineptie d'un point de vue psychologique, mais peu importe, pourvu que la femme, la mère triomphe !

Quand des intérêts sont en jeu ,quand une personne est éjectée ,parfois à son coeur ,son corps défendants de la vie de l'autre ,souvent sans ménagements ,quand la confiance est bafouée ,je pense que personne ne fait plus dans la dentelle .Ou on est raisonnable et on sait dignement se séparer à l'amiable en ayant pour objectif de ménager les enfants ou c'est la guerre des Rose !

Je reviendrais pour la guerre des boutons si elle m'arrache mon pantalon et mon slip.

Quel pessimisme !!! Et pas d'accord ..le féminisme à simplement rééquilibré les rapports en Homme/femme..

Mais certains hommes regrettent le temps ou la femme dépendait uniquement de son conjoint et était obligée par la même occasion d'accepter toutes le brimades et toutes le mauvaises habitudes de celui qui partageait sa vie.

Vision particulièrement fantaisiste des siècles et même millénaires de civilisation qui ont précédé l'ère atomique. Typique des Modernes d'être persuadé de réinventer le fil à beurre chaque matin.

Il est consternant d'opérer des comparaisons historiques lorsqu'on ne connaît strictement rien à l'Histoire et donc aux rapports qui ont présidé entre les hommes durant l'infinie variété des temps !

Et c'est tant mieux pour les enfants qui vivaient quelques fois dans la violence maritale et qui en souffraient pendant toutes leurs enfances..

Il est sûr que la monoparentalité, le trimbalage des gosses d'un foyer à un autre, la valse des "tantes Jeanne" et autres amants de passage des divorcés ou les rapports extrêmement durs avec les marâtres et enfants du lit préféré au sein des familles déstructurées dites, pudiquement, recomposées façon puzzle cubiste ont abouti à de grandes réussites sociales et absolument pas à une explosion des dépressions, prises d'antidépresseurs et autres paradis artificiels, de la délinquance juvénile, de l'incapacité des familles sans père à imposer la moindre éducation et du décrochage scolaire et du quasi illettrisme qui l'accompagne !

La généralisation du divorce a dessiné une Société du Bien Être, dans laquelle les familles vivent la vie de château, les femmes sont épanouies et les enfants se révèlent brillants latinistes hésitant entre Normale Sup et l'agrégation de Droit.

Vision particulièrement fantaisiste des siècles et même millénaires de civilisation qui ont précédé l'ère atomique. Typique des Modernes d'être persuadé de réinventer le fil à beurre chaque matin.

Il est consternant d'opérer des comparaisons historiques lorsqu'on ne connaît strictement rien à l'Histoire et donc aux rapports qui ont présidé entre les hommes durant l'infinie variété des temps !

Il est sûr que la monoparentalité, le trimbalage des gosses d'un foyer à un autre, la valse des "tantes Jeanne" et autres amants de passage des divorcés ou les rapports extrêmement durs avec les marâtres et enfants du lit préféré au sein des familles déstructurées dites, pudiquement, recomposées façon puzzle cubiste ont abouti à de grandes réussites sociales et absolument pas à une explosion des dépressions, prises d'antidépresseurs et autres paradis artificiels, de la délinquance juvénile, de l'incapacité des familles sans père à imposer la moindre éducation et du décrochage scolaire et du quasi illettrisme qui l'accompagne !

La généralisation du divorce a dessiné une Société du Bien Être, dans laquelle les familles vivent la vie de château, les femmes sont épanouies et les enfants se révèlent brillants latinistes hésitant entre Normale Sup et l'agrégation de Droit.

En effet que de " victoires"!!! Ces Dames se fichent des enfants, des pères déchus... La seule chose qui compte c'est LEUR vie,

Elisabeth Lévy : contre le féminisme des « dangereuses ridicules »

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• Mis à jour le 20/07/2015 à 12:29
  • Publié le 17/07/2015 à 20:13

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la sortie du numéro d'été du magazine Causeur sur la «terreur néo-féministe », sa directrice de rédaction, Elisabeth Lévy nous livre son point de vue sur l'état actuel du féminisme.

Elisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction du mensuel Causeur.

Vous avez intitulé votre dossier: la «terreur féministe». N'est-ce pas un peu exagéré? Doit-on vraiment voir dans les simagrées militantes des néoféministes une forme de «dictature»? Clémentine Autain, Caroline de Haas et les Femen sont-elles vraiment des menaces pour la société?

Eh bien oui, et plus que vous ne le croyez! Je vous remercie tout d'abord de noter que nous ne nous en prenons pas au féminisme lui-même mais à ce que nous appelons le «néo-féminisme» qui s'incarne dans des groupes aussi bruyants qu'ils sont numériquement faibles. Ces nouvelles ligues de vertu exercent bien une forme de terreur - une terreur certes kitsch, ridicule, parfois comique à en pleurer, et c'est cet aspect comique que nous avons voulu souligner par l'image - mais une terreur tout de même. Il ne m'a pas échappé qu'il n'y avait ni KGB ni chef suprême, et que je n'ai pas été arrêtée à la sortie de ce numéro, mais à en juger par leurs réactions totalement délirantes (j'y reviendrai), nos dames-patronnesses (qui sont souvent des hommes) ne seraient pas contre… En attendant, elles entendent imposer une histoire pieuse dans laquelle les femmes sont éternellement victimes et tous les hommes suspects - potentiellement violents, violeurs, harceleurs et j'en passe.

Mais il y a des hommes violents, violeurs…

Oui et je vous rappelle que la loi interdit la violence, sexiste ou pas. Il faut évidemment sanctionner avec fermeté ceux qui brutalisent ou exploitent les femmes. Mais avec les néo-féministes, il s'agit de tout autre chose. Sous couvert de mener des combats gagnés depuis longtemps, elles veulent en réalité régenter les esprits et les comportements, édicter des normes en matière de sexualité, de couple, de désir. Et comme l'a montré Orwell, la terreur opère d'abord sur le langage qu'elles entendent «assainir», expurger de toute trace d'un passé intégralement revisité sous l'étendard de la domination masculine. Interdire les mots pour faire disparaître les choses - et en l'occurrence «la» chose… D'où leur traque insatiable du «dérapage», du sous-entendu, de la blague de travers…et désormais du compliment «sexiste». Pitié! Si elles n'aiment pas ça, qu'elles n'en privent pas les autres!

J'insiste: qu'elles soient ridicules ne les rend pas dangereuses!

Non, ce qui est dangereux, c'est qu'on ne voie pas le ridicule et qu'on prenne au sérieux des élucubrations qui

devraient nous faire pouffer. Quand un prix Nobel de médecine doit démissionner de son poste à l'université sous la pression hargneuse et furieuse des «réseaux sociaux», pour avoir fait un trait d'esprit sur les femmes, vous ne voyez pas le danger? [interrogé sur la présence des femmes dans les labos, il avait déclaré: «on tombe amoureux d'elles, elles tombent amoureuses de nous et quand on les critique, elles pleurent»]. Quand des sites spécialisés dans la délation sont encouragés et montrés en exemple, vous ne voyez pas le danger? Quand des hommes sont menacés de perdre des contrats, des positions, des boulots, parce qu'ils défendent leur point de vue sur la prostitution ou sur tout autre sujet de prédilection de nos gardiennes de la paix des ménages, vous ne voyez pas le danger? Quand de plus en plus d'hommes ont peur de dire ce qu'ils pensent, c'est que la terreur a commencé. Vous ne voyez pas cette soif insatiable de contrôle, de délation, de sanction, le torrent de boue numérique que nos gracieuses combattantes peuvent déverser sur le malheureux qui s'oppose à leurs lubies - «l'envie du pénal» qui a, comme le dit Muray, remplacé «l'envie du pénis»? On finira par criminaliser l'amant inconstant ou indifférent. Monsieur le juge, il ne répond pas à mes textos! Alors oui, on peut dire que ces néo-féministes sont les «dangereuses ridicules».

Mais est-ce que cela ne relève pas plus de la servitude volontaire que d'un danger réel? Comment des groupuscules peuvent-ils être un danger?

Vous n'avez jamais entendu parler de l'avant-garde à la pointe de la Révolution? Ces groupuscules sont dangereux parce que leur influence est sans commune mesure avec leur poids réel. Ils ont table ouverte dans les grands médias où leur discours est parole d'Evangile: jamais un journaliste de France 2 ou BFM n'oserait discuter les bienfaits de la parité ou la pertinence d'un manifeste de femmes journalistes politiques qui se plaignent de vivre un enfer, les pauvrettes.

Un très bon exemple, ce manifeste anti-harcèlement publié en «une» de Libé : dans les salles de rédaction, tout le monde rigolait et, sur les écrans, tout le monde approuvait la mine grave, n'est-ce pas l'exacte définition de la terreur? Mais en plus de faire régner un sinistre climat d'inquisition, ce lobby informel pèse sur les décisions gouvernementales. Alors s'il y a servitude volontaire, c'est parce qu'une infime minorité idéologique exerce son pouvoir par la peur et l'intimidation. Et que son ambition est de nous empêcher de rire - de ses innombrables inventions et, plus largement, de tout ce qui a trait aux hommes et aux femmes.

Qu'est-ce qui vous énerve le plus chez les «néoféministes»?

J'hésite entre leur absence totale d'humour, leur hargne victimaire et leur goût pour le contrôle. Non, je crois que c'est ça le plus insupportable, cette inaltérable soif de «surveiller et punir». «Mon corps m'appartient», clamaient les joyeuses filles du MLF. «Ton corps m'appartient», répliquent leurs impayables héritières, apothicaires du désir autant que du fameux partage des tâches ménagères. À moi, la brigade des plumeaux, le bureau des frous-frous (sans doute sexistes, non?)!

La réaction de la féministosphère à notre «une» (car ne croyez pas que ces grandes consciences se donneraient la peine de lire, non, elles ont tout compris à l'avance) est en soi une démonstration. Elles ont lu deux lignes dans le texte de présentation du numéro sur causeur.fr, où Pascal Bories faisait une allusion plaisante à mes ongles vernis (le souci de la vérité historique m'oblige à avouer qu'il s'agissait seulement de mes ongles de pieds). Mes aïeux, quel déferlement! De ces quatre mots («notre chef aux ongles vernis»), nos intellectuelles ont déduit que nous les pensions incapables de se vernir les ongles et fantasmé que nous les traitions de «ventripotentes et poilues». Bref, à brailler et broder sur ce thème, elles se sont auto-persuadées que nous les insultions, ce qui leur a permis de retrouver le trône qu'elles adorent: celui de la victime! Autrement dit, en réplique à des insultes imaginaires, elles nous ont gratifiés d'un torrent d'imprécations bien réelles, c'est génial, non? Quant à s'interroger sur leurs méthodes et leurs combats, cela ne leur a pas traversé l'idée.

Vous parlez de combats gagnés. Nous avons conquis l'égalité» écrivez-vous… N'allez-vous pas trop vite en besogne? Il semble qu'il reste des inégalités flagrantes entre les deux sexes (écart de salaire, représentation politique, etc…)…

Vous admettrez que notre démocratie connaît de nombreuses imperfections et pourtant, diriez-vous que nous ne vivons pas en démocratie? Il en va de même pour l'égalité et c'est très bien: une démocratie parfaitement réalisée serait tout aussi invivable qu'une égalité intégrale. Ceci étant, l'important, c'est que l'égalité des droits soit aujourd'hui garantie par la loi et protégée par la décence commune. Bien entendu, il y a toutes sortes de statistiques qui vous parlent de tout ce qui va mal: salaires, violences, grammaire….Le sexisme est partout! Mais cette vision boutiquière s'oppose à la compréhension historique: faut-il rappeler les gigantesques progrès accomplis en cinquante ans? Peut-on juger d'une situation sans jamais se demander d'où on est partis? J'ajoute que, en brandissant de façon obsessionnelle les inégalités qui subsistent, nos féminocrates empêchent que l'on s'interroge sur leur pouvoir, notamment sur leur pouvoir idéologique. Pendant la campagne des présidentielles 2012, elles ont réussi à faire proférer les mêmes niaiseries sur la suppression de «Mademoiselle» à Hollande et à Sarkozy. C'était un spectacle consternant que celui de deux éminents responsables se pliant avec complaisance à la nouvelle mode langagière imposée par nos matrones qui avaient décidé que ce charmant terme de la langue française devait disparaître. Eh bien, je ne connais pas une seule femme qui ait approuvé cette mesure. Et je suis convaincue que les deux candidats de l'époque la trouvaient ridicules - la lâcheté est tout de même préférable à la sottise….

Assumez-vous la défense sinon d'une inégalité, au moins d'une dissymétrie entre les sexes?

Mais certainement pas, où êtes-vous allée pêcher cette idée? Il n'est pas question de transiger sur l'égalité. Mais sous couvert de combattre les inégalités, c'est à la différence entre les sexes qu'en ont nos «matonnes de Panurge» (pour paraphraser Philippe Muray).

Elles ne seront satisfaites que quand les hommes seront des femmes comme les autres et qu'elles auront éradiqué l'idée même de virilité. Je vous vois venir, il ne s'agit pas d'imposer des modèles. Qu'on n'oblige pas les petits garçons à jouer les chevaliers, très bien. Faut-il les encourager à faire les princesses et pousser les filles à jouer au rugby? Nous avons gagné de pouvoir jouer avec les stéréotypes de sorte que, à la chambre comme à la ville, la domination peut changer de camp. Mais sous couvert de les éradiquer, ces stéréotypes, on voudrait imposer le stéréotype unique. Or, toutes les théories du genre ne supprimeront pas un fait simple: les hommes et les femmes, ce n'est pas pareil. Et de mon point de vue, c'est cette différence qui rend le monde délicieusement habitable.

Merci Livehom pour cette intervention d'Elisabeth Levy que je plussoie.

Bon... on a quand même le droit lorsqu'on rencontre la connerie de le dire qu'il y ait un sexe masculin ou féminin au bout et ce néo féminisme en est du pur jus.

Est ce que je me méfie en société réellement de ce point genre danger latent ?

Oui.

*Se tords de rire*

Puisque d'évidence ,vous ne savez pas d'où les femmes sont parties ,je vais vous cite un extrait du livre de Gisèle Halimi qui fut en son temps l'avocate de nombre de femmes qui pratiquèrent l'avortement à un moment où cet acte désormais banalisé,était considéré comme un meurtre passible d'emprisonnement et de peine de mort pour les faiseuses d'anges .

Cette avocate a été élue députée et a proposé des lois qui ont contribué à fonder les bases de l'égalité hommes femmes elle s'est notamment fait connaître en défendant une jeune fille violée qui s'et malencontreusement retrouvée de surcroît enceinte et qui a avorté elle a été pour cela arrétée et jugée avec l'avorteuse lors d'un procès devenu historique :le procès de Bobigny en 1972.

Dans cet extrait ,mme Halimi parle de sa mère, femme au foyer et je peux attester pour avoir assisté aux mêmes scènes ,que nombre des femmes de mon entourage durant mon enfance étaient dans ce cas:

" enfant ,j'avais déjà ressenti l'insupportable dépendance économique à l'égard d'un homme celle de ma mère rendant des comptes à mon père ;plus tard,j'avais entrevu des horizons limités les soumissions en somme l'absence de liberté de vie dans cette dépendance(...)

Alors qu'elle ne disposait que de toutes petites sommes pour l'imprévu du quotidien ,son argent de poche, et alors que mon père se chargeait des courses et de tous les achats ,Fritna devait tous les soirs lui soumettre une feuille de papier quadrillé où elle avait sagement noté ses dépenses.Je me souviens de certaines colères d'EDOUARD pour telle quantité de grain ou tel pourboires(....)

FRITNA écrasée ,coupable ,tentait de se justifier :

Edouard c'est pour les enfants,c'était pour le calendrier du facteur..Mais Edouard n'écoutait guère et Fritna se recroquevillait davantage ...