Alcoolisme > que faire pour l'aider ?

:) Bonjour à tous,

Mon père a été récemment hospitalisé pour alcoolisme car ma mère l'a trouvé par terre et il n'arrivait plus à parler ni même bouger ... il n'est pas maigre du tout, donc personne n'a réussi à le soulever, ils ont fait venir le 15, médecin traitant etc ... :(

Il a été gardé une nuit aux urgences ( pas bien traité et mis de côté ...), et est ressorti le lendemain ( hier), car il ne voulait pas rester et l'hôpital ne voulait pas le garder pour " alcoolisme " ... et d'après eux l'hospitalisation à la demande d'un tiers se fait seulement si il le veut bien.

Bref, il a eut un traitement pour son alcoolisme ( nom inconnu),et doit cette semaine prendre RDV pour une cure avec un psy aussi pour traiter ce soucis qui nous bouffe tous depuis toujours ... :gurp:le soucis c'est que à côté de cela, il présente des symptômes de dépression ( pleure constamment , ne mange plus , dort énormément) et avant qu'ils ne confirment plus de 5g d'alcool dans le sang la nuit passée, on le pensait plus dépressif que alcoolique, pensant qu'il ne touchait plus à la bouteille.... [ oui il le faisait en cachette ce qui n'aide rien du tout ]

Je ne vis plus chez mes parents, mais je souffre de cette situation car j'aimerai qu'il s'en sorte, et surtout cela me fait de la peine pour le reste de la famille qui vit cela tous les jours pendant que je suis loin ... :gurp: et actuellement en fin de grossesse, je ne peux plus faire les 100km qui nous sépare en plus ....

Un alcoolique sévère peut-il s'en sortir ? il manque cruellement de volonté et je ne sais pas si le fait d'être allé aux urgences lui a donné un coup de fouet et ce qui pourrait encore le faire se réveiller ... surtout qu'il a menti aux médecins et s'était retrouvé à combiner ces dernières semaines un AD avec de l'alcool ... bref, de peu on le perdait si personne ne l'avait trouvé et vite tél le 15....

Je ne demande pas de solutions miracle mais parler fait parfois du bien, car cela me ronge sérieusement ( entre tristesse, colère ... ) .:gurp:

Merci de m'avoir lu ! :D

bonjour miss5701,

Peux-tu situer le début de la prise d'alcool régulière en dehors d'une consommation "normale"?

Peux-tu savoir quel événement à pu provoquer cette consommation?

Il est très difficile pour la famille et les amis de subir l'alcoolisme d'un proche, je connais cela des deux cotés de ce problème.

Prent-il en quelque sorte conscience lui-même de ce soucis?

Car souvent la personne qui boit ne reconnaît pas lui-même le problème.

Là, de fait ayant été conduit à l’hôpital, il a dû faire face à son comportement, mais en parle-t-il?

Tu dis qu'il bois en cachette, sais-tu comment il se fourni en alcool?

Va-t-il le chercher lui-même ou quelqu'un d'autre fait les "courses" pour lui?

Cela te semblera étrange cette question, mais elle a son importance: si ta mère, ou ses enfants remplissent le caddy pour lui même si c'est pour une consommation familiale et festive, ça le dédouane de sa responsabilité et c'est en quelque sorte avec "votre" accord qu'il boit!

Boit-il de tout, ou a-t-il une très nette préférence?

Un alcolo boira tout ce qui passe a sa portée sans réellement "apprécier" ce qu'il consomme.

Bonjour :)

Tu as bien fait d'en parler, au moins ça te soulage un peu ( félicitations pour le bébé à venir :) ).

Le cas de ton papa ( bcp de sujets ont été ouverts ici sur l'alcoolisme) n'est pas un cas à part.

Vous pouvez évidemment l'aider, lui parler, essayer de lui faire comprendre qu'il se détruit et qu'en même temps, vous souffrez de le voir ainsi.

Que l'hôpital le rejette , je peux le comprendre, mais ne l'admets pas pour autant, j'ai eu la même situation avec mon papa :/ . Le milieu hospitalier a du mal avec les personnes qui se détruisent , quelque part, ils ont des vies à sauver autre que ce genre de problème.

L'alcoolisme est une maladie longue à soigner à partir du moment que l'alcoolique ne le désire pas , oui , il ira chez le psychiatre, il essayera un tas de chose que l'on lui conseille.

Malheureusement, la bouteille reprend parfois le dessus, il se sentira incompris et se mentira à lui même en se comparant à d'autres alcooliques ( ce que je relate là, c'est le vécu de mon papa.)

Je pense que le problème est à prendre à la base, qu'est- ce qu'il s'est passé dans sa vie pour en arriver là ?

S il ne veut pas s en sortir, c est très compliqué, pour ne pas dire impossible. Dans ce cas, même s il voit sa famille souffrir, rien n y fera.

Je connais bien le problème, ayant moi même vécu ta situation, à la différence que mon père n était pas depressif, et que la nuit, il ne dormait pas, il buvait et faisait du tapage dans la maison. Le matin, il était contrit quand on lui disait et ça repartait le soir même. Un enfer. C est bien, dans ton malheur, que tu ne vois pas tout même si tu sais ce qui se passe.

Les rendez vous avec la psy peuvent peut être aider un moment mais pas sur le long terme.

Il n y a que lui pour decider d arrêter, d autant qu il existe maintenant un medicament pour cela , tout à fait efficace, qui supprime largement l envie d alcool.

Quand j avais ton age, cela n existait pas. Je trouve cela génial.

Voilà, je n ai malheureusement pas de réponse à ta question. A ce jour, mon père n est plus là. Il est decede de cette maladie. Je lui en veux inconsciemment de nous avoir fait souffrir terriblement mais je pardonne en même temps....

Beaucoup de courage à toi et à ta famille.

Ben déja il est important qu'il s'alimente,

et pour se remonter le moral

ça va te sembler bisard ce que je vais te dire,

et bien sur c'est pas une obligation, se diriger vers une autre drogue,

C'est con a dire, je le reconnais,

mais la son corps ne supporte plus l'alcool,

l'alcool c'est terminé, éventuellement une unique bierre par jour, le soir.

Et l'alcool,ça cause des dégats irreversibles, ça veut dire que c'est très dangereux, donc je vais pas te dire les dangers de l'alcool, mais bon, pour ceux qui nous lisent, il faut qu'il sache, que l'alcool, c'est très loin d'être anodin.

Si par hasard, sa cirrhose, n'est pas trop avancé, il peut envisager de diminuer les doses progressivement et essayer de passer en douceur a une autre drogue.

Donc il y a les cachetons, mais alors, pas prendre des remedes de cheval, des trucs qui font planer un peu.

ET c'est ça l'histoire, prendre une autre drogue, le shit, peut-être mais sans le cortege du tabac, deux ou trois joints par jour (il y en a qui arrive très bien).

et effectivement c'est bcp moins dangereux.

Voila pour les conseils,

et lui apprendre a boire de l'eau lui fera le plus grand bien.

Depuis quand il boit ? combien d'années ? Car il ne faut pas oublier le risque majeur de l'alcoolisme chronique (la cirrhose) :blush:

L'alcool est une saleté .cette substance est issue de végétaux comestibles pourris comme le raisin ,la pomme de Terre ,le blé,l'orge .La dégradation de ces végétaux produit de l'alcool après fermentation .En buvant le corps subit une telle agression que pour la calmer ,il libère tout d'un coup des substances chimiques contenues dans ses propres tissus et qu'on appelle des endorphines :ces endorphines c'est la morphine naturelle du corps et elle provoque une sensation de plaisir ,d'ébriété .Ton père est accro à cette réaction .le problème c'est que plus il suscite cette réaction ,plus le corps s'y habitue et pour obtenir l'ivresse il aura besoin de plus d'alcool .La drogue agit de la même façon .L'alcool attaque le foie le premier filtre du corps ,le système nerveux ,il vide l'organisme des vitamines du groupe B et provoque désordres nerveux ,et mentaux(démence pouvant aller jusqu'au délirium tremens et internement) ,tremblements .

Tu as retrouvé ton père par terre parce qu'il a vraisemblablement dû faire un coma alcoolique après abus .Il est dans un état très grave ,tu risques de le perdre .La solution est une cure de désintoxication avec arrêt total et définitif de prise d'alcool il peut se faire aider par les alcooliques anonymes . L'alcoolo comme le drogué se ruine la santé et ruine sa famille ,je te souhaite beaucoup de courage pour affronter cela ;deux personnes de mon entourage en sont mortes .

Bonjour,

Je n'est pas tout lu, mais je constate une fois de plus qu'on se préoccupe de l’entourage mais pas de celui qui souffre bien plus que tout le monde. Oui, un alcoolique est malheureux de son état, si on appelle l'alcool la pieuvre ce n'est pas pour rien.

Si je me permets d'en parler, c'est que j'ai connu la chopine et je m'en suis sorti. C'est après mon sevrage que je me suis consacré à aider les gens qui sont confrontés au problème.

Tous les alcooliques voudraient s'en sortir mais ça leur fait peur tout simplement, oui peur... Ce n'est pas la peine d’espérer un médicament miracle, il n'y en a pas, le placer dans un établissement contre son gré? Aucun intérêt, voir un psy? J'en voyais un depuis 13 ans et quand je lui ai dit que je picolais elle m'a dit tout simplement: "il faut arrêter" .

Si tu veux aider ton père, ne le culpabilise pas, c'est la première chose à faire et elle est la plus importante, sois à l'écoute. Est-ce qu'on traite de la même façon un fumeur et un alcoolique? Montre-t-on du doigt le fumeur comme l'alcoolique? Certainement pas, alors... l'alcoolique doit être mis en cage? Non, il faut comprendre ce qu'il ressent, comment il pense, gagne sa confiance, ne lui planque pas ses bouteilles en somme il ne faut surtout pas le fliquer

Sans comprendre tu ne pourras rien faire

J'ai beaucoup écrit sur ce sujet sur Docti par exemple sous le pseudo Roentgen, cherche si tu trouve dans les archives de ce forum, si tu ne trouve rien, je te répondrai plus longuement

Cdt. JP

Téléphone aux Alcooliques anonymes 01 43 25 75 00

0820 32 68 83

Ben déja il est important qu'il s'alimente,

et pour se remonter le moral

ça va te sembler bisard ce que je vais te dire,

et bien sur c'est pas une obligation, se diriger vers une autre drogue,

C'est con a dire, je le reconnais,

mais la son corps ne supporte plus l'alcool,

l'alcool c'est terminé, éventuellement une unique bierre par jour, le soir.

Et l'alcool,ça cause des dégats irreversibles, ça veut dire que c'est très dangereux, donc je vais pas te dire les dangers de l'alcool, mais bon, pour ceux qui nous lisent, il faut qu'il sache, que l'alcool, c'est très loin d'être anodin.

Donc il y a les cachetons, mais alors, pas prendre des remedes de cheval, des trucs qui font planer un peu.

ET ça l'histoire, prendre une autre drogue, le shit, peut-être mais sans le cortege du tabac, deux ou trois joints par jour.

et effectivement c'est bcp moins dangereux.

Voila pour les conseils,

et lui apprendre a boire de l'eau lui fera le plus grand bien.

Je ne voudrais pas te fâcher, mais si tu veux écrire quelque chose pour aider une personne en difficulté, la moindre des choses c'est de connaitre un tout petit peu la question. Ce que tu écris est, pardonne moi d'être aussi direct, complètement débile, tu ne connais rien au sujet, alors..... tais-toi

JP

:) Bonjour à tous,

Mon père a été récemment hospitalisé pour alcoolisme car ma mère l'a trouvé par terre et il n'arrivait plus à parler ni même bouger ... il n'est pas maigre du tout, donc personne n'a réussi à le soulever, ils ont fait venir le 15, médecin traitant etc ... :(

Il a été gardé une nuit aux urgences ( pas bien traité et mis de côté ...), et est ressorti le lendemain ( hier), car il ne voulait pas rester et l'hôpital ne voulait pas le garder pour " alcoolisme " ... et d'après eux l'hospitalisation à la demande d'un tiers se fait seulement si il le veut bien.

Bref, il a eut un traitement pour son alcoolisme ( nom inconnu),et doit cette semaine prendre RDV pour une cure avec un psy aussi pour traiter ce soucis qui nous bouffe tous depuis toujours ... :gurp:le soucis c'est que à côté de cela, il présente des symptômes de dépression ( pleure constamment , ne mange plus , dort énormément) et avant qu'ils ne confirment plus de 5g d'alcool dans le sang la nuit passée, on le pensait plus dépressif que alcoolique, pensant qu'il ne touchait plus à la bouteille.... [ oui il le faisait en cachette ce qui n'aide rien du tout ]

Je ne vis plus chez mes parents, mais je souffre de cette situation car j'aimerai qu'il s'en sorte, et surtout cela me fait de la peine pour le reste de la famille qui vit cela tous les jours pendant que je suis loin ... :gurp: et actuellement en fin de grossesse, je ne peux plus faire les 100km qui nous sépare en plus ....

Un alcoolique sévère peut-il s'en sortir ? il manque cruellement de volonté et je ne sais pas si le fait d'être allé aux urgences lui a donné un coup de fouet et ce qui pourrait encore le faire se réveiller ... surtout qu'il a menti aux médecins et s'était retrouvé à combiner ces dernières semaines un AD avec de l'alcool ... bref, de peu on le perdait si personne ne l'avait trouvé et vite tél le 15....

Je ne demande pas de solutions miracle mais parler fait parfois du bien, car cela me ronge sérieusement ( entre tristesse, colère ... ) .:gurp:

Merci de m'avoir lu ! :D

L'alcool est un anti dépresseur , le mal est là tout simplement. Ca vient des peurs. " L'hôpital " le sait et ne peut pas s'occuper des ces gens la.

Une psychotérapie pour commencer et un médicament par la suite. Sortir de l'alcool, c'est sortir avant de la dépression

+1 Rato , à mon avis, mathilde ne connait pas le problème et les représailles, maintenant, si c'est du vécu, qu'elle connait quelqu'un qui s'en est sorti comme ça....ben tant mieux !

Perso,je ne pousserai jamais mon père à quitter une merde, pour en prendre une autre.

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Puisque les AA sont de sortie, je vais en dire deux mots, parce que j'y suis allé bien sûr. Si j'ai pu aider quelques personnes chez eux et bien tant mieux.

D'abord, chez les AA, le bon Dieu est bien présent, ça ne m'a jamais dérangé, mais si on attend le secours du tout puissant... et bien on risque d'attendre longtemps. Mais ce n'est pas le plus important, chez les AA, si ça n'a pas changé, on n'avance que jour après jour et chaque jour sans alcool est un jour "heureux" et il faut recommencer le lendemain, et puis le jour suivant, encore et encore.... Pour moi le sevrage doit être total et définitif, c'est la seule voie qui fonctionne. Pour cela, il faut bien penser à son sevrage, se donner un temps de réflexion et dire: le 15 septembre, j'arrête... ça doit vous sembler loin, pas du tout, il faut se donner un temps pour tout comprendre et tout prévoir pour avoir une solution à toutes situations. Il faut apprivoiser son sevrage, c'est le seul mot qui conviens pour cette période, car, comme je l'ai dit plus haut, pour un alcoolique, l'arrêt fait peur et mieux on sera préparé, moins la peur sera présente. Mais, pour en arriver là, il faut être capable réfléchir, il faut donc, et là je vais vous surprendre, avoir une certaine intelligence, choqués?... C'est pourtant bien la réalité

Pour revenir aux AA, rien que le fait de se présenter avec son prénom suivi de "je suis alcoolique" même si on n'a pas touché un verre d’alcool depuis 12 ans reste irrationnel. Imaginez que l'on vient pour aider des gens à en finir avec l'alcool et leur dire que après 12 ans de sobriété on se présente comme alcoolique alors qu'ils veulent tous en sortir, je ne pense pas que ça leur éclaircisse leur avenir.

Pour terminer, pour aider un alcoolique, il faut bien connaitre le sujet, parce que une erreur peut être irréversible, alors, prudence...

Bonne journée

Il existe des antennes d'addictologie. Je ne sais pas où tu habites, mais renseigne-toi auprès d'un hôpital psychiatrique, ils te donneront l'adresse s'ils n'ont pas ce service.

Puisque les AA sont de sortie, je vais en dire deux mots, parce que j'y suis allé bien sûr. Si j'ai pu aider quelques personnes chez eux et bien tant mieux.

Bonne journée

L'avantage chez eux c'est que tu sors quand tu veux!!

:smile2:

L'ennui c'est l'anonymat tu peux te faire taxer de la thune ou tes fesses (si t'est une fille) par des soit disants AA qui parlent bien!!

Et tu as du mal à retrouver le prédateur (ou la prédatrice mais c'est plus rare!!:cool:).

+1 Rato , à mon avis, mathilde ne connait pas le problème et les représailles, maintenant, si c'est du vécu, qu'elle connait quelqu'un qui s'en est sorti comme ça....ben tant mieux !

Perso,je ne pousserai jamais mon père à quitter une merde, pour en prendre une autre.

Il y à des plantes qui soigne la maladie alcoolique mais, il faut traiter le fond du probléme en surplus..

Oui bien sûr, mais de là à passer par un pétard, y a un monde :)

Bof passer de l'alcoolisme au pétard ou aux médocs ( légaux puisque prescrits!!) il n'y a pas une grande différence.

C'est ajouter une autre dépendance à celle que l'alcoolique a déjà et peut être passer à une drogue plus dure.

Voila!.

Tu change juste d'addiction et ta vie reste une vie de merde!!