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Invité nietzsche.junior

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

le fond Blaquiere ce putain de fond

ou la vérité n est plus qu l expression intime

d une singularité quelconque

ce quelconque qui est commun a tous !!

.. qui reste a saisir

ou a ressaisir ..

et vite

le temps presse

au delà de toute vérité qui flatte la forme

il y a toujours quelque chose d étrange

a être saisi par le fond ,

dieu finalement a peut être bien fait

de détruire l orgueilleuse Babel

et de renvoyer chaque peuple a sa propre syntaxe

ce qui apparaît paradoxalement ..

comme la dernière espérance

de ne plus voir cet humanité

devenir toujours plus étrangère a elle même

en niant ce qui la singularise

ou en rejetant ce qui la relie

certain disent que les mots

sont cette couture entre nos idée abstraite

et ce monde sensible qui boue en nous ..

naitre les deux pattes accroché aux ventre de sa mère

et les deux mains qui tâtonnent dans le vide

ne trouvant aucun terrain fiable ou se poser

nous oblige a chercher l universel

dans ce clair obscurs ou l on doit conjuguer

cette part d animal et d humain

voilà ce que nous sommes

des être crépusculaire

toujours a s agiter dans cette pénombre

ne sachant plus trop si l homme est un animal

ou si ce sont les animaux

qui sont des humains comme les autres

giphy.gif

??

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Dans certaines sociétés, le handicap physique était même protégé.

Le handicapé, moins apte physiquement, pouvais être considéré comme plus proche des divinités, ses qualités spirituelles, ou " magiques " compensant ses difficultés physiques.

Un ambassadeur de l'au-dela en quelque sorte.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

La société elle-même a pour vocation de nous extraire de notre condition originelle faite de brutalité et d'insécurité sous le diktat de la sélection naturelle.

Il n'y a guère que quelques extrémistes capitalistes néo-libéraux (qui ne sont guère mieux que les communistes) pour soutenir encore l'idée de la main invisible ou pour appliquer la sélection naturelle au domaine économique.

Vous croyez vraiment que la sélection naturelle s'est soudainement arrêtée parce que nous nous sommes mis en société ? Que la société constitue une barrière radicale et magique qui nous coupe de la méchante nature ?

D'autre part, on n'"applique" pas la sélection naturelle: on ne peut que la subir.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

je suis persuader qu il est naturel pour la société des humains de prendre en charge les handicapés

que même cro magnon prenait soin des plus fragile que la nature a travers l évolution des espèce met en avant l harmonie dans la diversité et cet instinct qui fait qu on tente de rattraper par reflex quelqu un qui tombe .. .. ce n est pas une question d etre bon mais ca relève de l instinct .. donc il a tort ce ptit con de Darwin de parler d une sélection naturel par les plus aptesje remet pas en cause l evolution ca ..mais le mode , je crois qu on est pas encore capable de comprendre ce qui anime tout ca .. ... . sauf moi bien sur parce que je possède encore la mémoire des arbres coincé entre ma chair et mes veines ..

Les amérindiens Tchipewyan, des nomades chasseurs, tel que décrits par Samuel Hearne dans son récit de voyage A Journey from Prince of Wales’s Fort in Hudson’s Bay to the Northern Ocean, abandonnaient volontiers les vieillards et les inaptes en cours de route, et cela sans cérémonie. Les conditions de vie de ces améridiens étaient très précaires et ils étaient absolument soumis aux rythmes de la migration des caribous. Aussi ne pouvaient-ils se permettre d'être ralentis par quoi que ce soit... même par les leurs. Hearne est d'ailleurs cité par Darwin dans L'Origine des espèces.

Il me semble que, dans tous les cas, tout dépend des circonstances les plus immédiates qui concourrent aux fleurissement d'un tel type de vie. Dans le cas des nomades Tchipewyan, la vitesse de déplacement est un facteur primordial. Dans une cité moderne, la force de l'intellect prend la première place.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

en réalité ...

je kiffe les accents circonflexe sur le bords de mes lèvres une virgule sur mes mains et l insoutenable balbutiement d une faute de frappe quand mon doigt dérape emporté par une envie folle de corrompre l alphabet de Lask de me déchaîner désemparée face a tant de fictions zé de règles aromatiques de têtes ahuris et de perle savante reliés par une grammaire désincarné faite de phonème d anathème de dilemme et d image sauvage ou des mages désenchantés surgissent du moyen age et saccage l indicible et le tranquille

Il faut distinguer la grammaire comme domaine esthétique du langage de la grammaire comme étude de l'ordre verbal du discours.

J'observe que ce contre quoi vous vous rebellez concrètement, c'est la grammaire prise dans son aspect esthétique car essentiellement, vous ne bouleversez pas l'ordre verbal commun du discours. I.e. vos structures de phrase sont parfaitement compréhensibles et répondent aux codes couramment acceptés de la langue française. Ce sont les règles d'accord et d'orthographe que vous transgressez qui eux n'ont pas d'influence sur l'ordre verbal du discours. Pourtant, par votre discours, vous semblez affirmer précisément le contraire: que votre manière d'écrire concerne l'autre genre de grammaire. Or, si c'était le cas, personne ne vous comprendrait ici.

Par ailleurs, vous semblez assigner à la grammaire (je parle de celle qui concerne l'ordre du discours) une tendance contraignante et désincarnante. Mais pourtant, la grammaire n'est essentiellement que le fait d'une analyse des formes qui sous-tendent le langage que nous utilisons tous les jours. On a bien essayé à l'époque classique de mettre sur pied une grammaire prescriptive - qui recommandait un ordre idéal de discours - mais cela a disparu depuis longtemps. La grammaire est donc une étude, une analyse des formes "naturelles" de notre discours, lesquelles découlent ultimement, comme Nietzsche le disait, de la disposition même de nos instincts et de notre physiologie au regard du langage. On pourrait à la limite retracer les caractéristiques physiologiques des peuples au travers de leur langage.

La poésie ne défait pas plus le cours de la grammaire. C'est sur un autre ordre langagier qu'elle joue. Elle subvertit plutôt le sens des mots et le sens des énoncés. Elle insère des flottements qui font dévier le cours habituel de la pensée. Même Artaud, un poète qui me fait penser à vous par son discours (ou plutôt, c'est vous qui me faites penser à lui), écrit dans un français impeccable, tant au plan esthétique qu'au plan de l'ordonnance. Mais toute son oeuvre est précisément une quête de l'indicible et dénonce sans relâche l'illusion du langage: "Toute l'écriture est de la cochonnerie." disait-il.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Vous croyez vraiment que la sélection naturelle s'est soudainement arrêtée parce que nous nous sommes mis en société ? Que la société constitue une barrière radicale et magique qui nous coupe de la méchante nature ?

Je me recite donc : La société elle-même a pour vocation de nous extraire de notre condition originelle faite de brutalité et d'insécurité sous le diktat de la sélection naturelle.

Pour que la sélection naturelle opère il faut que les conditions de vie soient suffisamment dures pour qu'elles éliminent de ce seul fait les moins adaptés. Au contraire, une société digne de ce nom ne laisse pas mourir les individus simplement parce qu'ils sont handicapés.

Il faudrait préciser votre pensée : vous croyez donc vraiment que la sélection naturelle décrite par Darwin s'applique pleinement au sein de la société actuelle? Ou alors seulement dans le domaine économique? C'est à dire que les plus intelligents sont les plus riches, et vice-versa? Ou autre chose encore?

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Membre, Posté(e)
MartinHenry Membre 2 649 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

À coup sûr, ce topic idiot relève d'une interprétation biaisée de l'oeuvre de Darwin.

Je vais bientôt pondre un essai qui va nous permettre d'éclairer la manière dont fonctionne l'intellect de NJ. Je promets que ce sera une oeuvre analytique, et non un travail de démolition; je n'y inclurai aucune insulte (le travail de démolition se fera dans vos esprits, lorsque vous en tirerez vos propres conclusions - ce dont je ne peux être tenu responsable).

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Les amérindiens Tchipewyan, des nomades chasseurs, tel que décrits par Samuel Hearne dans son récit de voyage A Journey from Prince of Wales’s Fort in Hudson’s Bay to the Northern Ocean, abandonnaient volontiers les vieillards et les inaptes en cours de route, et cela sans cérémonie. Les conditions de vie de ces améridiens étaient très précaires et ils étaient absolument soumis aux rythmes de la migration des caribous. Aussi ne pouvaient-ils se permettre d'être ralentis par quoi que ce soit... même par les leurs. Hearne est d'ailleurs cité par Darwin dans L'Origine des espèces.

Il me semble que, dans tous les cas, tout dépend des circonstances les plus immédiates qui concourrent aux fleurissement d'un tel type de vie. Dans le cas des nomades Tchipewyan, la vitesse de déplacement est un facteur primordial. Dans une cité moderne, la force de l'intellect prend la première place.

merci .vous êtes l exemple type de ce que je dénonçais .

la vision ethnocentré rempli de préjugé et d ignorance qui a fait dire a un type au 18eme siècle que les inuits abandonne leur vieux … voilà l exemple type des préjugé méprisant et raciste envers les autres , ces sauvage qui ne sont pas civilisé comme nous …déjà faut se poser une question .. sur la forme .. un type par en voyage avec Cook .. les mecs parlait pas un mot d inuits .. ne sont rester que quelque mois , en 1700 quelque chose , donc on imagine le niveau des outils conceptuel pour aborder l altérité l ethnographie et l anthropologie comparative et comment malgré tout il arrive a déduire d un fait particulier une globalité . … ..et juste avec ça les type définissent les inuits et leur rapport a la vieillesse .. , genre on maîtrise tout .. comme ils ont défini les africain d ailleurs , faut pas être surpris alors de voir Darwin dire qu il y a plus de différence entre un sauvage et une européens qu entre un européens et un animal ..

la société qui est la plus cruel avec ses 'vieux' c est la notre , d une grande débilité en réalité ce que vous venez de dire … car il suffisait juste d aller a l hospice a coté de chez vous pour voir c est quoi abandonné ces 'vieux' de façon cruel pour une société , ca doit etre cela la force de l intellect dont vous parlez non ??

"L'ignorance mène parfois aux généralisations abusives. Rien n'est plus insignifiant et inutile que les affirmations voulant que dans « les sociétés primitives », les personnes âgées soient généralement bien ou mai traitées. C'est là le genre de généralisations simplistes qui ne feront jamais avancer la recherche et que l'on rencontre encore trop souvent. On ne dira jamais assez que « la société primitive » est une abstraction issue de la mythologie occidentale.

(.....) il est nécessaire de redire que la fiabilité de l'ethnographie demeure la pierre angulaire de toute anthropologie. Or, nos standards ethnographiques ont été considérablement haussés au cours des vingt dernières années, ce qui nous oblige à une certaine prudence devant toute analyse fondée sur l'ethnographie ancienne. L'œuvre de Simmons (1945, 1960), par exemple, lui vaudra toujours d'avoir été le pionnier de l'anthropologie sociale de la vieillesse, mais l'ensemble de sa thèse repose sur le recueil ethnographique des Human Relations Area Files, dont on sait aujourd'hui tout le caractère inégal et partiel. Pour trouver un exemple des progrès accomplis, il 'suffirait de comparer tout ce qui s'est dit sur l'abandon des vieillards par les Inuit, un exemple facile et toujours populaire en gérontologie sociale, avec la description moderne qu'en donne Guemple (1980). Alors que traditionnellement les Inuit étaient cités en exemple du mauvais traitement réservé aux vieillards dans certaines sociétés primitives, Guemple montre comment ces abandons ne résument en rien la situation des personnes âgée s dans la société Inuit, ( anthropologie , université de Laval, Quebec , 1982)"

Dentelle de mots démontre a quel point les préjugé d un autre siècle sont toujours ancré chez nous .. ça leçon de grammaire sent un certain savoir , et pourtant il confirme Alain sur la différence entre savoir et connaître , lire et comprendre ..

et pour aller plus loin …

méfiez vous des inuits parc-que avec votre exemple ; quel qu un vous dira .. ha oui effectivement il abandonnent leur vieux ... d ailleurs ils ont aussi un troisième sexe .. et donc pourquoi s étonner de voir en France des étude de genre en 2014 alors que des culture a travers le monde on un troisième sexe depuis des millénaire .. et si vous prenez donc l exemple des inuits avec cet vision des vieux pour dire que des culture traduisent socialement la sélections par le plus apte que doit on conclure sur le fait que ces même cultures ai un troisième sexe ?

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Il faut distinguer la grammaire comme domaine esthétique du langage de la grammaire comme étude de l'ordre verbal du discours.

Par ailleurs, vous semblez assigner à la grammaire (je parle de celle qui concerne l'ordre du discours) une tendance contraignante et désincarnante. Mais pourtant, la grammaire n'est essentiellement que le fait d'une analyse des formes qui sous-tendent le langage que nous utilisons tous les jours. On a bien essayé à l'époque classique de mettre sur pied une grammaire prescriptive - qui recommandait un ordre idéal de discours - mais cela a disparu depuis longtemps. La grammaire est donc une étude, une analyse des formes "naturelles" de notre discours, lesquelles découlent ultimement, comme Nietzsche le disait, de la disposition même de nos instincts et de notre physiologie au regard du langage. On pourrait à la limite retracer les caractéristiques physiologiques des peuples au travers de leur langage.

d ou donc la loi des Genre qui fait que lorsqu il y a 4fille et un garçons c est toujours le masculin qui l emporte ??

bah bravo .. voila comment on fige des stéréotype a travers le langage de facon arbitraire

et comment on fabrique des robots .. .

, votre analyse de la forme vous pouvez aller la mettre la bas

dans votre petit igloo ou tout est figé :D

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 350 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)

lorsqu il y a 4fille et un garçons c est toujours le masculin qui l emporte ??

Surtout si le masculin c'est Teddy Riner :sleep:

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

non j efface .. judoka faut pas trop les chatouiller .. surtout quand il pese plus de 100kg

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 104 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

La grammaire est donc une étude, une analyse des formes "naturelles" de notre discours, lesquelles découlent ultimement, comme Nietzsche le disait, de la disposition même de nos instincts et de notre physiologie au regard du langage. On pourrait à la limite retracer les caractéristiques physiologiques des peuples au travers de leur langage.

Bonjour Dentelle, :)

Nietzsche va même plus loin, puisqu' à ses yeux, le discours philosophique lui-même subit la contrainte exercée par les fonctions grammaticales de notre langue maternelle, laquelle contrainte correspond, en dernière instance, à la contrainte des évaluations physiologiques et des conditions de races.

D'après l'auteur de Par delà le bien et le mal, "Philosopher, c’est, en ce sens, une façon d’atavisme de l’ordre le plus élevé. Le singulier air de famille des philosophies indiennes, grecques et allemandes s’explique de la manière la plus simple. Quand il y a affinité de langue, on ne peut précisément pas éviter que, grâce à la philosophie commune de la grammaire, — j’entends grâce à la domination et la conduite inconsciente par les fonctions grammaticales identiques — tout ne se trouve préparé dès l’origine en vue d’un développement et d’une succession semblables des systèmes philosophiques, de même que la perspective d’autres interprétations de l’univers parût à jamais fermée. Il est probable que les philosophes du groupe des langues oural-altaïques (où la conception du sujet est moins développée que dans les autres groupes) considéreront l’univers tout autrement et leurs recherches ne suivront pas la même direction que celles des peuples indo-germains ou musulmans. La contrainte exercée par des fonctions grammaticales déterminées correspond, en dernière instance, à la contrainte des évaluations physiologiques et des conditions de races. — Tout cela pour réfuter l’esprit superficiel de Locke, en ce qui concerne l’origine des idées." (Aphorisme 20)

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Je me recite donc : La société elle-même a pour vocation de nous extraire de notre condition originelle faite de brutalité et d'insécurité sous le diktat de la sélection naturelle.

Je suis désolé de cette erreur d’interprétation.

Notez que la sélection naturelle n’impose pas quelque diktat que ce soit, et elle est encore moins responsable de la brutalité et de l’insécurité du monde. La sélection naturelle n’est que la loi qui régit le cours de l’évolution des êtres, mais elle n’est pas un principe moteur. Le principe moteur est plutôt enfoui au cœur de chacun des êtres – c’est le vouloir-vivre qui, conjugué à la singularité et au voisinage des êtres, suppose des collisions.

Pour que la sélection naturelle opère il faut que les conditions de vie soient suffisamment dures pour qu'elles éliminent de ce seul fait les moins adaptés. Au contraire, une société digne de ce nom ne laisse pas mourir les individus simplement parce qu'ils sont handicapés.

Non. Pour que la sélection naturelle opère, il faut tout simplement des individus aptes à se reproduire, ainsi que des conditions de vie changeantes. La sélection naturelle consiste en ce phénomène par lequel les conditions de vie favorisent certains types d’individus qui ont alors plus de chances de se reproduire et de perpétuer leur bagage génétique. Il n’est donc pas question de la dureté des conditions. Évidemment, plus le changement dans les conditions est brusque, plus la sélection sera rapide.

Une société n’a aucun contrôle sur le cours de la sélection naturelle - je veux dire sur son existence. Au point de vue naturel, la société n’est qu’une modification parmi d’autres des conditions de vie : elle favorise certains types et en défavorise d’autres. La preuve étant que notre morphologie et notre physiologie continuent d’évoluer.

D’autre part, il faut voir que les handicaps découlent pour la plupart d’anomalies de la nature. En cela, ils n’ont pas vraiment une incidence substantielle sur le cours de la sélection naturelle. Et pour les esprits frileux : non, je ne viens pas de dire que les personnes handicapées ne sont pas importantes, ni que leur sort doit nous être indifférent.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ravi de te revoir ici,

D'après l'auteur de Par delà le bien et le mal, "Philosopher, c’est, en ce sens, une façon d’atavisme de l’ordre le plus élevé. Le singulier air de famille des philosophies indiennes, grecques et allemandes s’explique de la manière la plus simple. Quand il y a affinité de langue, on ne peut précisément pas éviter que, grâce à la philosophie commune de la grammaire, — j’entends grâce à la domination et la conduite inconsciente par les fonctions grammaticales identiques — tout ne se trouve préparé dès l’origine en vue d’un développement et d’une succession semblables des systèmes philosophiques, de même que la perspective d’autres interprétations de l’univers parût à jamais fermée.

Je vais faire un parallèle avec les outils, si avec un burin et un marteau on peut réaliser toutes sortes de constructions, des plus simples au plus compliquées/grandioses, dépassant les simples applications immédiates de ces outils primitifs, pourquoi n'en serait-il pas de même avec notre langage aussi limité soit-il!?

Il est toujours possible de créer à partir de ce même langage des structures qui résument des pans entiers de réflexions antérieures, et dont on pourra user pour analyser plus finement, plus loin les choses. Si cette fois je prends l'arithmétique, on voit bien que l'on peut construire des groupes toujours plus complexes, repoussant toujours plus loin la connaissance, un jeu de construction qui repose sur des bases et qu'il est toujours possible d'élever, à partir des mêmes outils, les nombres. Ce n'est pas tant le moyen/vecteur qui est limitatif que les utilisateurs eux-mêmes, empêtrés dans des préjugés, des idées toutes faites, quand ce ne sont pas des croyances ou des idéologies, le problème est plus d'ordre culturel en somme, que linguistique à proprement parler, on sait que dès le néolithique les hommes échangeaient ( commerce, outils, objets, pratiques etc ), ce qui laisse à penser que très tôt ils ont pu aussi échanger des idées, ce qui justifierait la convergence des philosophies, si elles ont pu être influencées par le même courant, et ce même si on n'en trouve pas de trace écrite.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
On pourrait à la limite retracer les caractéristiques physiologiques des peuples au travers de leur langage.

J'aime vraiment pas ça !

Et ça non plus :

la contrainte exercée par les fonctions grammaticales de notre langue maternelle, laquelle contrainte correspond, en dernière instance, à la contrainte des évaluationsphysiologiques et des conditions de races.
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Non. Pour que la sélection naturelle opère, il faut tout simplement des individus plus aptes à se reproduire, ainsi que des conditions de vie changeantes. La sélection naturelle consiste en ce phénomène par lequel les conditions de vie favorisent certains types d’individus qui ont alors plus de chances de se reproduire et de perpétuer leur bagage génétique. Il n’est donc pas question de la dureté des conditions. Évidemment, plus le changement dans les conditions est brusque, plus la sélection sera rapide.

Si les conditions de vie sont plus faciles, il n'y a pas de véritables compétitions pour les plus aptes, puisque justement plus faciles, elles favoriseront aussi les moins aptes, et que donc la sélection naturelle ne se produira pas, car la nature aura laissé se développer plusieurs formes distinctes.

Pour que la sélection soit opérante, il faut qu'il y ait compétition pour la survie, donc un durcissement de l'existence au moins pour une sous-espèce/variété, sinon il n'y aura pas de sélection à proprement parler, comme ce qui se passe dans la sélection artificielle, si on ne sélectionne rien de particulier, tout sera possible, mais dès qu'un tri est effectué, celui influence l'avenir.

Une société n’a aucun contrôle sur le cours de la sélection naturelle - je veux dire sur son existence. Au point de vue naturel, la société n’est qu’une modification parmi d’autres des conditions de vie : elle favorise certains types et en défavorise d’autres. La preuve étant que notre morphologie et notre physiologie continuent d’évoluer.

Oui, mais ce n'est plus la sélection naturelle, elle est "artificielle", ce qui ne contredit pas ce que Quasi-modo avait dit.

D’autre part, il faut voir que les handicaps découlent pour la plupart d’anomalies de la nature. En cela, ils n’ont pas vraiment une incidence substantielle sur le cours de la sélection naturelle.

Si dans la mesure où ils ont l'opportunité/possibilité de se reproduire, il peuvent "propager" leur caractéristique, qui si elle était accidentelle, devient héréditaire, dans la mesure où il peuvent se perpétrer naturellement ou médicalement, ou plus insidieusement par donateur de spermatozoïdes ou d'ovules.

Arrive nécessairement une question éthique ou morale, jusqu'à quel point pouvons nous faire en sorte de favoriser une maladie innée à de futurs descendants, alors que dans des conditions naturelles cela ne se serait sans doute pas produit? ( assistance pendant la vie de l'handicapé puis l'aide à la procréation )

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
merci .vous êtes l exemple type de ce que je dénonçais .

Je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit qui vous autorise à m’étiqueter de la sorte, surtout que la substance de cette accusation n’est pas bien claire. Il me semble que vous tentez ici de vous aménager a priori un espace à l’intérieur duquel vous pourrez rejeter unilatéralement ce que j’avance, ce qui n’est pas bien constructif.

la vision ethnocentré rempli de préjugé et d ignorance qui a fait dire a un type au 18eme siècle que les inuits abandonne leur vieux … voilà l exemple type des préjugé méprisant et raciste envers les autres , ces sauvage qui ne sont pas civilisé comme nous …déjà faut se poser une question .. sur la forme .. un type par en voyage avec Cook .. les mecs parlait pas un mot d inuits .. ne sont rester que quelque mois , en 1700 quelque chose , donc on imagine le niveau des outils conceptuel pour aborder l altérité l ethnographie et l anthropologie comparative et comment malgré tout il arrive a déduire d un fait particulier une globalité . … ..et juste avec ça les type définissent les inuits et leur rapport a la vieillesse .. , genre on maîtrise tout .. comme ils ont défini les africain d ailleurs , faut pas être surpris alors de voir Darwin dire qu il y a plus de différence entre un sauvage et une européens qu entre un européens et un animal ..

Il est assez difficile de suivre votre propos et de trouver la cohérence avec ce que j’avançais. Tout d’abord, l’expédition de Hearne concerne bien les amérindiens Chipewyan, et non les Inuits. D’autre part, Cook n’a rien à voir là-dedans. Ensuite, Hearne n’établit pas un jugement ethnologique sur le traitement des vieillards par les Chipewyan : il rapporte tout simplement une anecdote vécue, à la manière d’un naturaliste. Il n’est donc pas question d’un jugement global. Mon but en citant cette histoire était de contester votre affirmation selon laquelle il est naturel pour une société de s’occuper de ses handicapés. Encore une fois, je ne sais pas à quel jeu vous voulez jouer en dramatisant ce que j’avance et en extrapolant sur d’autres plans de réflexion que je n’ai pas abordés.

la société qui est la plus cruel avec ses 'vieux' c est la notre , d une grande débilité en réalité ce que vous venez de dire … car il suffisait juste d aller a l hospice a coté de chez vous pour voir c est quoi abandonné ces 'vieux' de façon cruel pour une société , ca doit etre cela la force de l intellect dont vous parlez non ??

Je n’ai jamais affirmé que notre société actuelle ou que la société blanche traitait ses vieillards d’une manière supérieure. Je vous pose la question : êtes-vous intéressée à mener une discussion philosophique sérieuse ou ne désirez-vous finalement que donner une sorte de spectacle polémico-intellectuel ? Dans le premier cas, je vous demanderais alors de rester polie et de ne plus extrapoler sur mes propos et dans le deuxième cas, j’apprécierais que vous me le disiez clairement car à ce moment-là, je ne serais plus votre homme.

et pour aller plus loin …

méfiez vous des inuits parc-que avec votre exemple ; quel qu un vous dira .. ha oui effectivement il abandonnent leur vieux ... d ailleurs ils ont aussi un troisième sexe .. et donc pourquoi s étonner de voir en France des étude de genre en 2014 alors que des culture a travers le monde on un troisième sexe depuis des millénaire .. et si vous prenez donc l exemple des inuits avec cet vision des vieux pour dire que des culture traduisent socialement la sélections par le plus apte que doit on conclure sur le fait que ces même cultures ai un troisième sexe ?

Je suis navré de vous dire que je ne comprends pas trop ce que votre propos signifie.

Je vous précise tout de même que je n’ai pas cité l’exemple des amérindiens Chipewyan pour illustrer la manière dont la sélection naturelle se transpose dans la culture des sociétés. Vous avez encore extrapolé sur mon propos.

Bonjour Dentelle, :)

Nietzsche va même plus loin, puisqu' à ses yeux, le discours philosophique lui-même subit la contrainte exercée par les fonctions grammaticales de notre langue maternelle, laquelle contrainte correspond, en dernière instance, à la contrainte des évaluations physiologiques et des conditions de races.

D'après l'auteur de Par delà le bien et le mal, "Philosopher, c’est, en ce sens, une façon d’atavisme de l’ordre le plus élevé. Le singulier air de famille des philosophies indiennes, grecques et allemandes s’explique de la manière la plus simple. Quand il y a affinité de langue, on ne peut précisément pas éviter que, grâce à la philosophie commune de la grammaire, — j’entends grâce à la domination et la conduite inconsciente par les fonctions grammaticales identiques — tout ne se trouve préparé dès l’origine en vue d’un développement et d’une succession semblables des systèmes philosophiques, de même que la perspective d’autres interprétations de l’univers parût à jamais fermée. Il est probable que les philosophes du groupe des langues oural-altaïques (où la conception du sujet est moins développée que dans les autres groupes) considéreront l’univers tout autrement et leurs recherches ne suivront pas la même direction que celles des peuples indo-germains ou musulmans. La contrainte exercée par des fonctions grammaticales déterminées correspond, en dernière instance, à la contrainte des évaluations physiologiques et des conditions de races. — Tout cela pour réfuter l’esprit superficiel de Locke, en ce qui concerne l’origine des idées." (Aphorisme 20)

J'étais certain que vous alliez rappliquer sur ce thème et j'en suis fort ravi !

Dentelle de mots démontre a quel point les préjugé d un autre siècle sont toujours ancré chez nous .. ça leçon de grammaire sent un certain savoir , et pourtant il confirme Alain sur la différence entre savoir et connaître , lire et comprendre ..

Affirmation gratuite qui se passe d’arguments ! Je vous repose la question : philosophie ou spectacle ?

d ou donc la loi des Genre qui fait que lorsqu il y a 4fille et un garçons c est toujours le masculin qui l emporte ??

bah bravo .. voila comment on fige des stéréotype a travers le langage de facon arbitraire

et comment on fabrique des robots .. .

, votre analyse de la forme vous pouvez aller la mettre la bas

dans votre petit igloo ou tout est figé :D

Retracer des éléments anthropologiques au travers du langage n’implique pas du tout quelque posture éthique que ce soit; cela ne fait que nous renseigner sur les origines de notre langage et sur les conditions dans lesquelles il s’est développé.

Je vous invite à faire preuve de courage et à lire calmement mon propos et à le commenter sérieusement au lieu de vous dissimuler derrière ce spectaculaire écran de fumée fait d’extrapolations, d’accusations et de sophismes.

J'aime vraiment pas ça !

Je vous en prie: dites-nous pourquoi !

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Si les conditions de vie sont plus faciles, il n'y a pas de véritables compétitions pour les plus aptes, puisque justement plus faciles, elles favoriseront aussi les moins aptes, et que donc la sélection naturelle ne se produira pas, car la nature aura laissé se développer plusieurs formes distinctes.

Pour que la sélection soit opérante, il faut qu'il y ait compétition pour la survie, donc un durcissement de l'existence au moins pour une sous-espèce/variété, sinon il n'y aura pas de sélection à proprement parler, comme ce qui se passe dans la sélection artificielle, si on ne sélectionne rien de particulier, tout sera possible, mais dès qu'un tri est effectué, celui influence l'avenir.

C’est là où nous différons : vous affirmez que la compétition entre les êtres découle d’un instinct de survie, alors que j’affirme qu’elle est un pur vouloir-vivre. Autrement dit, qu’il y a une avidité fondatrice qui habite les êtres – une avidité de vivre, si vous voulez. Ainsi, que les conditions soient dures ou non, il y a tout de même une compétition entre les êtres et donc une sélection naturelle.

Oui, mais ce n'est plus la sélection naturelle, elle est "artificielle", ce qui ne contredit pas ce que Quasi-modo avait dit.

Elle peut être dite « naturelle » dans la mesure où son essence ne change pas le moins du monde. Maintenant, si cela vous fait plaisir de la dire « culturelle » dans la mesure où son domaine application passe de la nature sauvage à la nature civilisée, alors soit !

Si dans la mesure où ils ont l'opportunité/possibilité de se reproduire, il peuvent "propager" leur caractéristique, qui si elle était accidentelle, devient héréditaire, dans la mesure où il peuvent se perpétrer naturellement ou médicalement, ou plus insidieusement par donateur de spermatozoïdes ou d'ovules.

Certes, mais ce n’est pas ce que j’appelle une « incidence substantielle » sur le cours de l’évolution, d’autant plus que les personnes handicapées sont assurément moins susceptibles de se reproduire, défavorisées qu’elles sont par la nature.

Arrive nécessairement une question éthique ou morale, jusqu'à quel point pouvons nous faire en sorte de favoriser une maladie innée à de futurs descendants, alors que dans des conditions naturelles cela ne se serait sans doute pas produit? ( assistance pendant la vie de l'handicapé puis l'aide à la procréation )

Vous avez certainement le mérite de poser cette question éthique sainement, sans l’entremêler avec le reste de la discussion.

Dans un esprit de bonne entente collective et d’hygiène des rapports sociaux, la meilleure solution serait sans doute d’informer la personne porteuse de la maladie de la transmissibilité de son état et des conséquences possibles sur d’éventuels descendants. Sinon, technologiquement, nous sommes aptes à détecter de telles maladies et donc à faire avorter les fœtus qui en sont atteints.

En ma propre conscience, je ne pourrais arriver à comprendre que l’on puisse vouloir mettre au monde en toute connaissance de cause un enfant atteint d’une telle maladie. Ce serait un geste totalement égocentrique. Moi-même je m’y serais soustrait coûte que coûte.

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