Nicolas Bedos relaxé après avoir traité Marine Le Pen de "salope fascisante"

C'est une blague ? Non sérieusement, tu viens pas de me sortir que le dictionnaire de l'académie française est moins solide que les autres dicos ? O_O

Si j'en suis la source de konvicted, ça date 1932... Soit 82 ans d'écarts et donc l'apparition de nouveaux sens à ce mot... Désolé, mais il faut être ici un peu plus actuel.

Se faire insulter par MLP pour un humoriste c'est comme recevoir un prix d'interprétation.

c,est vrais chez ce genre d,humouriste, ce n,est pas l,èducation ni la moral qui les étouffent.

La juxtaposition des mots "moral" et "Le Pen" suffit à assurer un effet comique indéniable.

Si j'en suis la source de konvicted, ça date 1932... Soit 82 ans d'écarts et donc l'apparition de nouveaux sens à ce mot... Désolé, mais il faut être ici un peu plus actuel.

C'est vrai quoi, quand on traite un mec de "con" aujourd'hui, j'ai du mal à imaginer qu'on le traite vraiment de "vagin".

Mais tout ça, c'est la graaaaande culture du viol du sexisme du racisme ordinaire. :)

essaie de développer stp, ce n'est pas très clair...

" ce qui me fait marrer, c'est que le FN crie au scandale parce que la liberté d'expression se réduit et là c'est l'exact inverse " Zoupette

D'après la loi "Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation"

"Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure

"Salope fascisante" tu me parles de liberté d'expression et après tu nous dis que l'on ne peut pas tout se permettre (affaire Dieudonné), soit nous tolérons une liberté d'expression sans limite incluant les injures, ou alors on respecte la loi et c'est valable également lorsque la victime est une femme que vous méprisez.

Bonjour, on ne sait plus ce qu'un humoriste a le droit de dire ou non. A la limite, je trouve que l'on devrait tout accepter ou alors tout interdire quelque soit les personnes d'ailleurs.

donc accepter le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie...........???????????

De toutes façon, il risquait quoi le Bedos ?

Quelques euros de dommage et intérêts ?

donc accepter le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie...........???????????

Ce sont des délits idéologiques dans le cadre d'un spectacle d'humour.

Les gens qui ne l'acceptent pas se prononcent au nom du TABOU. Ce sont des intégristes, et leur avis n'a pas force de loi. On est dans un pays libre.

Au delà du cas Bedos, je trouve dommage que pas mal d'intervenants se perdent dans leurs propres positions sur des sujets différents ayant pour toile de fonds une utilisation de l'humour.

C'est comme si la non existence de règles de bonne utilisation de l'humour partagées par tous les empêchait de se constituer les leurs selon leur valeur personnelle du rapport à l'homme.

Comme si l'humour se dressait au delà de tout le reste et qu'il fallait une règle unique qu'on l'utilise comme un moyen ou une fin, avec bienveillance ou pour blesser, qu'on l'utilise de manière dangereuse ou éclairante.

S'il n'y a pas un schéma ou des règles ou un gourou guidant ce qui est bien ou mal, il est parfois devenu difficile de solliciter le bon sens et l'intelligence individuelle pour se situer différemment bien qu'avec cohérence selon les problématiques.

Comme si peu de valeurs profondes et assumées sous tendaient la réflexion au profit d'un vague repère logique à plaquer à l'humour extrêmement réducteur et à suivre à la lettre tel le règlement intérieur d'une cours d'école.

On se perd dans les notions d'autorisation et d'interdiction, de légitime et de légal, de toléré et de drôle, d'absolu ou de relatif, de respect ou de provocation ou d'irrespect voire d'agression, de dangerosité ou de désacralisation, de confiance ou de suspiscion, de responsabilité ou d'irresponsabilité, d'intention réelle ou de sens collé qu'on plaque aux propos pour ne plus les voir en ne faisant même plus l'effort de s'attacher au sens des mots et d'intentionnalité pour y plaquer ce qu'on veut à la place.

On se perd dans le contexte utilisé pour l'humour provocant, dans l'insistance qu'on y met, dans la frontière d'un individu qui blague dans son rapport profond sur un sujet et dans sa manière de le railler pour désacraliser ou divertir, de responsabilité de l'humoriste ou de total déni de feed back voire de lutte frontale.

Bref, il est logique que l'humour soit en "crise" parce qu'à mon sens nos valeurs sont en berne et que la confusion est totale dans les esprits.

Une défaillance totale de notre modèle bien plus éclairante sur l'avenir de notre pays que n'importe quelle statistique économique.

C'est fou comme les idées, la réflexion, le collectif ont été balayé par l'image et comme la fin justifie aujourd'hui les moyens.

Dans ce système, c'est évidemment l'extrêmisme et l'intégrisme qui tire son épingle du jeu dans le sens où je suis dans les bons et en face il y a les méchants n'a jamais demandé la moindre bribe de commencement de début de réflexion.

donc accepter le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme, l'islamophobie, l'homophobie...........???????????

des motsd que des mots utilisés a tour de bras, pour tous et pour rien, ça va finir par ne plus rien dire du tout.dès que l,on est pas d,accord, ou que l,on expose un point de vu diffèrent, on est catalogué! alors vos qualificatifs a la mord moi le noeud,vous pouvez vous en faire un suppo.

des motsd que des mots utilisés a tour de bras, pour tous et pour rien, ça va finir par ne plus rien dire du tout.dès que l,on est pas d,accord, ou que l,on expose un point de vu diffèrent, on est catalogué! alors vos qualificatifs a la mord moi le noeud,vous pouvez vous en faire un suppo.

utiliser en la sortant de son contexte une réponse donnée à une question précise d'un autre intervenant........c'est mignon

c'est une méthode FN? dans toute son honnêteté?

cette méthode à la mord moi le noeud vous pouvez vous en faire un suppo...........:smile2:

[...]

On se perd dans les notions d'autorisation et d'interdiction, de légitime et de légal, de toléré et de drôle, d'absolu ou de relatif, de respect ou de provocation ou d'irrespect voire d'agression, de dangerosité ou de désacralisation, de confiance ou de suspiscion, de responsabilité ou d'irresponsabilité, d'intention réelle ou de sens collé qu'on plaque aux propos pour ne plus les voir en ne faisant même plus l'effort de s'attacher au sens des mots et d'intentionnalité pour y plaquer ce qu'on veut à la place.

[...]

Mon cher, le mot utile dans tout ce post est "désacralisation", et ce mot prend tout son sens dans ce genre de questionnements.

Désacraliser est la fonction primordiale de l'humour, on retourne ce qui est grave en quelque chose d'amusant, on le désacralise et ça nous permet d'évacuer toute cette gravité, cette peine, cette douleur en un plaisir fugace.

Seulement voila, pour désacraliser une chose, encore faut-il qu'elle soit sacrée. Et c'est là toute la difficulté, aujourd'hui les intégristes s'accrochent au sacré comme des berniques à leur rocher. Rien ne saurait les dérider car ce serait "remettre en cause leurs certitudes". Et dieu sait que ce serait là une terrible hérésie.

Alors ils s'insinuent dans nos vies pour nous briser le moral, brimer nos paroles afin que leur croyance triomphent, dussent-ils détruire nos vies durablement, leur croyance étant bien plus grande que quelques humains qui foi d'intégriste deviendront parfaits malgré eux !

En pays laïc c'est tout de même dommage de devoir rappeler ce qu'est la liberté de conscience à ces terroristes de la pensée paralysée.

Je trouve que Nicolas Bedos est allé trop loin quand même.

Même si on ne respecte pas Marine Le Pen, utiliser les journaux ou les médias est dangereux.

On ne doit pas insulter l'autre, question de respect... Sinon on doit être coupable.

Moi les Bedos père et fils ne me font pas ultra rire mais il y a surement un public donc si c'est pour faire rire son public c'est normal, et si c'est pour ramasser des voix et autres militants, c'est de l'injure publique.

des motsd que des mots utilisés a tour de bras, pour tous et pour rien, ça va finir par ne plus rien dire du tout.dès que l,on est pas d,accord, ou que l,on expose un point de vu diffèrent, on est catalogué! alors vos qualificatifs a la mord moi le noeud,vous pouvez vous en faire un suppo.

sauf que les mots sont aussi utilisés à bon escient. Le souci avec des "penseurs" comme toi, c'est que tu te dédouanes vite de tout au nom soit de la liberté d'expression, soit de la bien-pensance de gauche qui interdit cette liberté d'expression, bref, il y a toujours un côté adolescent pleureur chez le frontiste de base : "Msieur, jsuis pas compris et les zens y sont messants avec moi qu'ils m'aiment pooooooooooooooo"...

Il faut appeler un chat, un chat ! Que cela déplaise à des frontistes est signe que l'on s'approche du vrai !

Alors pour ces propos non plus vous n'êtes pas choqués

http://www.tdg.ch/monde/Nicolas-Bedos-poursuivi-en-France-pour-injure-raciale/story/10383201

"Le chroniqueur français fait l'objet d'une plainte pour deux chroniques écrites en 2012. En cause, l’emploi de l’expression «Enculé de nègre» et la formule «autochtones oisifs».

Alors pour ces propos non plus vous n'êtes pas choqués

http://www.tdg.ch/mo.../story/10383201

"Le chroniqueur français fait l'objet d'une plainte pour deux chroniques écrites en 2012. En cause, l’emploi de l’expression «Enculé de nègre» et la formule «autochtones oisifs».

Han mais bien sûr... dans cet article il imite et se moque des racistes. Du coup qu'il dise des propos racistes c'est logique.

Peut etre mais son humour dépasse les bornes quelquefois.

Cette fois, c'est le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais qui a déposé une plainte, il trouve que c est une incitation à la haine.

Cette fois, c'est le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais qui a déposé une plainte. En cause, l’emploi de l’expression «Enculé de nègre» et la formule «autochtones oisifs», écrites à son retour de vacances en Guadeloupe. «Nous y avons vu une incitation à la haine raciale à laquelle il convenait de mettre fin. Même au 3e degré, on ne peut pas s’en prendre à un groupe humain de la sorte», estime le collectif.

Mais Nicolas Bedos se défend: «Ils ne comprennent pas le degré zéro du second degré. Les expressions qu’ils me reprochent sont mises dans la bouche de personnes que je critique.»

Je suis totalement d'accord avec Bedos sauf qu'en devant descendre d'un degré pour se faire enfin comprendre, il risquerait de se faire accuser de les faire passer pour des cons.

C'est un problème que le second degré parce qu'on ne peut ni descendre d'un degré sous peine de lapidation ni tenter de faire monter l'autre d'un degré sous peine d'un AVC cérébral.

Je propose qu'on mette en place un sous titrage dès qu'on dépasse le gag de la tarte à la crème.