L’alcool leur a fait perdre le contrôle de leur vie

Hommes, femmes, jeunes, vieux, cadres ou chômeurs, alcoolos mondains ou soiffards du matin : tous égaux face à cette maladie qu’est l’alcoolisme. Problèmes de famille, d’argent ou de boulot, recherche d’anesthésie ou volonté de s’isoler… Les causes demeurent multiples mais au final, un même résultat : des existences imbibées, rongées, brisées.

Dans ce voyage infernal, on croise la tremblote, les paupières lourdes, l’ennui, les mensonges, les idées noires et la honte qui se mue en dépression. Jusqu’aux envies de suicide. Parfois arrive l’ivresse de trop ou le déclic. Tenter de rebondir quand on a touché le fond passe ensuite par un autre voyage, également douloureux, parsemé de consultations médicales et autres cercles de parole.

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Depuis des décennies, celui des Alcooliques anonymes fait figure de référence. Chaque semaine, en France, des centaines de réunions ont lieu, menées par des bénévoles, eux-mêmes « alcooliques abstinents ». Sans posture morale ni artifice, la parole est donnée à ceux qui ont eu la force d’admettre leur dépendance. Objectif ultime : se libérer pour, au fond de soi, raccommoder ce qui peut l’être. « Notre problème, c’est d’oublier qu’on est malade alcoolique », confie Jean-Claude, bénévole de 74 ans qui a « reposé (son) verre en 1996 ».

Des réunions thématiques

Ce lundi, dans les locaux du presbytère situés quartier Clairmarais, ils sont sept autour de la table. Quatre femmes, dont Annick, bénévole de longue date aux AA, et trois hommes. D’abord, on se demande comment s’est passée la semaine. « Ma vie change, et j’en profite le plus possible », sourit l’un. « C’est compliqué, j’ai eu un contrecoup assez dur en rentrant chez moi », dit un autre, récemment sorti de cure et qui, quelques heures auparavant, vient de reprendre son travail. « Je ne suis pas super en forme, je pense que je me pose trop de questions, se tourmente une femme. Il y a toujours cette dépendance abjecte de ne pas vouloir déplaire, de ne pas dire les choses comme je le sens. » Vite, le thermos de déca se vide. De ces propos ressortent souvent une même impression d’inconfort et de fragilité. Chez les AA, on conçoit le temps par tranches de 24 heures. Pourquoi ? « Parce que l’alcool est plus fort. Donc, notre manière de voir les choses ne peut être que celle-ci : hier, aujourd’hui, demain », nous résume un autre bénévole.

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Autour de la table, silence total. Face à l’expression de ces blocs de douleur, Annick acquiesce. Tout le monde ici croit aux vertus libératrices de la parole. Caroline confie à son tour : « J’ai vachement de mal à accepter qui je suis, qui j’ai été… J’ai souvent honte de moi. Demain, ça me fait trop peur. » Enfin, Ghislain puise au fond de lui pour remonter le temps : « Accepter sa dépendance, ça fait terriblement de mal (…) Je détestais mon père et j’ai tout fait comme lui : alcoolique, violent envers ma femme. Aujourd’hui, il est mort, il me manque et je l’aime. » Blocs de douleurs déjà évoqués au cours des précédentes réunions. L’idée matrice est de voir comment leur « digestion » peut évoluer pour celui qui les a vécus. La dernière personne, une femme approchant doucement du demi-siècle, résume le chemin parcouru : « Avant, quand je parlais de mes peurs, c’était pour jouer les Cosette ; aujourd’hui, c’est pour avancer. » Suite à un traumatisme d’enfance, elle s’est retrouvée à bégayer à chaque fois qu’elle montait ou descendait un escalier. Abstinente depuis plus de deux décennies, elle explique ses souffrances les plus tenaces : « Quand je suis en voiture à plus de 50 km de chez moi, je dois m’arrêter, je n’arrive plus à respirer. J’ai des angoisses d’éloignement, j’enrage, je me sens complètement paumée sur Terre. Mais mon passé, je l’accepte car il a désormais un sens. »

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http://www.lunion.pr...e-ia3b24n351204

l'alcool est une drogue ,au même titre que le cannabis ,la cocaïne l'héroïne ....

Il devrait donc avoir le même statut que les psychotropes ...bien qu'on n'est pas sûr que ce n'en soit pas un ...

Au même titre que... Je ne mettrai pas tout dans le même panier.

Il y a différents paliers, dégrés concernant les différentes drogues/psychotropes. Que ce soit sur le plan addictif, des effets, des conséquences, etc...

L'alcool sur du long terme fait plus de ravages sur le corps que le cannabis par exemple.

L'arrêt brutal de l'alcool peut s'avérer mortel pour les alcooliques, alors qu'un héroïnomane subira de grosses crises de manque, certes, mais aura plus de chances d'y survivre qu'un alcoolique qui risque convulsions, crise cardiaque, delirium tremens etc....

Et oui, l'alcool est un psychotrope à partir du moment où il agit sur le système nerveux central.

La différence avec les autres drogues, c'est le mode d'administration (bucal), donc associé à un besoin primaire, celui de boire (s'hydrater), et à des traditions bien encrées... D'où le fait que cela soit légal, et ne soit pas considéré par beaucoup comme une véritable drogue...

Tout ça pour dire que l'alcool, lorsque le sujet en est dépendant, est peut-être l'une des pires drogues qui existe... et en vente libre..

Ancien buveur (bientôt dix ans sans une goutte), je peux dire que l'alcool est effectivement un enfer.

Pour stopper, trois semaines de cure et se visser dans le crâne que l'on ne boira plus.

tu sais que cela n'est jamais gagné !

bravo pour ce succès tout de même !!

moi, je vois autour de moi les ravages de l'alcool car je vis dans une région viticole !!

dans mon travail je suis confronté souvent à des victimes de cet alcoolisme

j'ai un passé de fêtard et je me souviens quand j'ai décidé de tout arrêté, de la tronche de mes ""copains"" !! impossible de prendre un café ou une boisson non alcoolisée lorsque quelqu'un vous offre un verre ! c 'est un affront !! alors, j'ai rompu avec beaucoup de gens qui n'ont pas su s'arrêter de boire, qui n'ont pas compris mon avis de changer de vie et de devenir père de famille !!! tant pis pour eux et tant mieux pour moi !!

salut à toi et respect !

FALLAIT PAS COMMENCER !!!!

Faut arrêter de se victimiser bordel de merde. J'ai été un dommage collatéral d'un alcoolo; alors je n'ai aucune compassion pour eux.

AA fait un travail remarquable. L'alcoolisme est une maladie et pas une tare ou un vice. Ca se soigne en buvant de l'eau et en allant en réunion.

C'est simple.

Et ça marche.

L'alcoolisme est une maladie

C'est surtout une circonstance aggravante (et tant mieux) au tribunal, je ne sais pas si c'est vraiment considéré comme telle par la justice.

" AA ne se prête à aucune contreverse ne cautionne et ne soutiens aucune cause "

10eme tradition.

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FALLAIT PAS COMMENCER !!!!

Faut arrêter de se victimiser bordel de merde. J'ai été un dommage collatéral d'un alcoolo; alors je n'ai aucune compassion pour eux.

Pareil.

FALLAIT PAS COMMENCER !!!!

Faut arrêter de se victimiser bordel de merde. J'ai été un dommage collatéral d'un alcoolo; alors je n'ai aucune compassion pour eux.

Alors chacun sa perception des choses, la tienne ne vaut pas comme perception générale...

Une addiction quelle qu'elle soit est une maladie grave, et de long terme, avec les conséquences et les dommages collatéraux qui accompagnent toute maladie grave et longue...

A ceux qui disent fallait pas commencer... Vous n'avez JAMAIS bu un verre d'alcool de votre vie?

JAMAIS fait une soirée alcoolisée? JAMAIS bu un verre en sortant du travail?

Car chaque personne étant différente, le phénomène d'addiction est également différent chez chacun.

Etant jeune, j'ai testé pas mal de trucs pour m'amuser... Une certaine période, c'était tous les weekends, et parfois en semaine..

Puis un jour, j'en ai eu marre, j'avais fait le tour, et j'aimais trop être dans mon état normal et avoir toute ma lucidité, alors je n'ai plus rien pris.

Alors qu'à côté de moi, certains potes avaient plongé les deux pieds dedans et ne s'en sont pas remis...

Dire "fallait pas commencer" c'est de la grosse connerie, car selon les personnes les vécus, et les tempéraments, cela ne commence JAMAIS au même endroit, ni au même moment, ni pour les mêmes raisons...

D'autant plus pour l'alcool qui est considéré encore trop souvent aujourd'hui comme outil d'intégration sociale (soirées, restau, apéro, tradition etc)... et accessible n'importe quand n'importe où.

Ha ha ha. Le monde est très injuste. Il m'est arrivé de boire, et même (très rarement il est vrai) d'être ivre. Je tiens bien le choc, et je n'ai jamais connu d'addiction, sauf au jus d'orange. L'important est de ne pas créer d'habitudes. Je supporte les gens qui boivent, à condition que ça ne voit pas. Je réagis très mal en présence d'une personne saoule. J'ai connu ça dans ma famille... et je n'apprécie pas vraiment : soit ça me fait peur et je fuis, soit ça me met très en colère.

Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et au phénomène d'addiction, c'est un fait....

Alors chacun sa perception des choses, la tienne ne vaut pas comme perception générale...

Une addiction quelle qu'elle soit est une maladie grave, et de long terme, avec les conséquences et les dommages collatéraux qui accompagnent toute maladie grave et longue...

A ceux qui disent fallait pas commencer... Vous n'avez JAMAIS bu un verre d'alcool de votre vie?

JAMAIS fait une soirée alcoolisée? JAMAIS bu un verre en sortant du travail?

Car chaque personne étant différente, le phénomène d'addiction est également différent chez chacun.

Etant jeune, j'ai testé pas mal de trucs pour m'amuser... Une certaine période, c'était tous les weekends, et parfois en semaine..

Puis un jour, j'en ai eu marre, j'avais fait le tour, et j'aimais trop être dans mon état normal et avoir toute ma lucidité, alors je n'ai plus rien pris.

Alors qu'à côté de moi, certains potes avaient plongé les deux pieds dedans et ne s'en sont pas remis...

Dire "fallait pas commencer" c'est de la grosse connerie, car selon les personnes les vécus, et les tempéraments, cela ne commence JAMAIS au même endroit, ni au même moment, ni pour les mêmes raisons...

D'autant plus pour l'alcool qui est considéré encore trop souvent aujourd'hui comme outil d'intégration sociale (soirées, restau, apéro, tradition etc)... et accessible n'importe quand n'importe où.

Ce genre de discours me rappelle ça :

Tu crois vraiment que ça amoindrira la peine d'une personne qui vient de perdre un être cher à cause d'un alcoolo ?

ça ce n'est que du blabla.

Si tu ne veux pas être un alcoolo, tu ne bois pas !

J'ai fais la fête, j'ai bu de l'alcool, mais jamais au point d'être une épave. Et je n'ai jamais rien testé par curiosité... Je n'ai jamais fumé, je n'ai pas de tatouage....

Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et au phénomène d'addiction, c'est un fait....

Si. C'est de ne pas commencer.

Tu crois vraiment que ça amoindrira la peine d'une personne qui vient de perdre un être cher à cause d'un alcoolo ?

ça ce n'est que du blabla.

Si tu ne veux pas être un alcoolo, tu ne bois pas !

J'ai fais la fête, j'ai bu de l'alcool, mais jamais au point d'être une épave. Et je n'ai jamais rien testé par curiosité... Je n'ai jamais fumé, je n'ai pas de tatouage....

Quel rapport? Si la réalité te pose un problème, dans ce cas-là reste dans ton monde.

Ok. Donc puisque tout le monde est alcoolique potentiel, donc plus personne ne devrait boire.

Ben si, tu a testé l'alcool. Curiosité ou non, tu l'as testé. Tu as donc pris le risque d'y succomber. Toi-même avant ton premier verre d'alcool tu ne pouvais pas savoir si oui ou non tu apprécierais, si oui ou non un jour tu finirais dépendant. Personne ne le sait.

Quel rapport avec le tatouage?

Visiblement, malgré ta mauvaise expérience avec un alcoolique, tu es très mal renseigné sur les addictions...

Les facteurs qui amènent à l'addiction sont multiples, et varient selon les personnes, les contextes, les environnements...

Si. C'est de ne pas commencer.

Cette réponse est complètement à côté de la plaque par rapport à la partie de mon post que tu cites...

Moi: -Nous ne sommes pas égaux face à l'addiction

Toi: -Si, c'est de ne pas commencer.

Tu trouves ta réponse cohérente???

Dans ce cas-là, tu n'aurais jamais du boire un seul verre d'alcool. Or, tu en a déjà bu, tu l'as toi-même dit.

Tu ne respectes donc même pas toi-même tes propres règles de vie (si on peut appeler ça comme ça)...

Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et au phénomène d'addiction, c'est un fait....

Je connais bien mes réactions face à l'alcool, et je n'ai aucune crainte de ce côté. Par contre je n'ai jamais touché à une drogue, même si j'en ai parfois eu l'occasion. D'abord j'ai absolument horreur de perdre le contrôle de moi-même. Et ensuite, la drogue fait resurgir ce qu'il y a de plus profond au fond de vous - et ça, j'ai pas trop envie de faire sa connaissance.

Je connais bien mes réactions face à l'alcool, et je n'ai aucune crainte de ce côté. Par contre je n'ai jamais touché à une drogue, même si j'en ai parfois eu l'occasion. D'abord j'ai absolument horreur de perdre le contrôle de moi-même. Et ensuite, la drogue fait resurgir ce qu'il y a de plus profond au fond de vous - et ça, j'ai pas trop envie de faire sa connaissance.

Tout dépend des substances, des quantités, de l'état psychologique de celui qui consomme...

L'alcool est une drogue, au même titre que les autres psychotropes. La seule différence est qu'elle est légale. L'alcool désinhibe (donc permet de s'exprimer plus facilement), l'alcool rend plus fort (dans l'esprit de celui qui boit), ce sont les mêmes enjeux.

Mais n'ayant jamais testé autre chose tu n'es pas en mesure de savoir cela...

C'est bien pour ça que nous ne sommes pas tous égaux face aux addictions, quelle que soit la drogue... Car nous sommes tous différents, avons des réactions, des manières d'appréhender les choses différentes, des vécus différents, des manières différentes de gérer nos émotions...

Quel rapport? Si la réalité te pose un problème, dans ce cas-là reste dans ton monde.

Ok. Donc puisque tout le monde est alcoolique potentiel, donc plus personne ne devrait boire.

Ben si, tu a testé l'alcool. Curiosité ou non, tu l'as testé. Tu as donc pris le risque d'y succomber. Toi-même avant ton premier verre d'alcool tu ne pouvais pas savoir si oui ou non tu apprécierais, si oui ou non un jour tu finirais dépendant. Personne ne le sait.

Quel rapport avec le tatouage?

Visiblement, malgré ta mauvaise expérience avec un alcoolique, tu es très mal renseigné sur les addictions...

Les facteurs qui amènent à l'addiction sont multiples, et varient selon les personnes, les contextes, les environnements...

Lool, comme-ci tu devenais addict du jour au lendemain, là c'est toi qui prend les gens pour des cons.

Les facteurs sonty multiples, mais ce n'est pas 3 ou 4 bière qui va te rendre addict à l'alcool.

Le rapport avec le tatouage est que tu as dis que tu avait testé beaucoup de chose.

Cette réponse est complètement à côté de la plaque par rapport à la partie de mon post que tu cites...

Moi: -Nous ne sommes pas égaux face à l'addiction

Toi: -Si, c'est de ne pas commencer.

Tu trouves ta réponse cohérente???

Oui. Si tu ne commence pas, tu ne deviens pas addict... ma réponse est simple.

Dans ce cas-là, tu n'aurais jamais du boire un seul verre d'alcool. Or, tu en a déjà bu, tu l'as toi-même dit.

Tu ne respectes donc même pas toi-même tes propres règles de vie (si on peut appeler ça comme ça)...

Oui, j'en ai bu... comme tout le monde. Le but n'étant pas de se rétamer la gueule comme des cons, c'est d'ailleurs ce que j'ai écrit dans le message précédent... phrase que tu n'as d'ailleurs pas retenue.

Evoquer ainsi "l'alcool" est inclure les poisons et les ingrédients nutritifs.

La majorité des alcools sont nocifs comme la bière, le rhum, le pastis, la vodka, le whisky... et d'autres bénéfiques comme les alcools de fruits ( vin, eau de vie dilués avec de l'eau ou du jus de fruits).