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Selon vous la violence est-elle innée ou culturelle ?

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
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La violence est des deux natures, innée et culturelle.

La violence culturelle répond à un système conçu fréquemment autour de l'honneur (duels à la française, "crimes d'honneur" à la turque, suicide à la japonaise, règlements de comptes entre gangs ...) mais pas exclusivement, on trouvera aussi d'autres motivations tels que les affrontements entre hooligans, baston de bars dans une optique plus récréative "entre hommes" qui sont un moyen "culturel" de faire jouer la relation de hiérarchie animale, nous ne sommes pas ici dans l'inné mais dans l'éduqué.

On trouvera aussi la violence comme un genre de comportement normalisé de violence conjugale pour "cadres stressés" non assumée et avec excuses à deux balles. Ceci reste culturel même si d'autres facteurs entrent en jeu, à savoir l'activité trop stressante pour que l'humain qui la pratique reste sain d'esprit.

Disons culturel directement et indirectement.

Et on trouve la violence comme dernier recours pour l'individu acculé, en détresse. La réponse lorsque le dialogue, c'est à dire la capacité à s'exprimer a échoué. Les sociologues ont observé une corrélation entre la violence d'un individu et le nombre de mots qu'il compte à son vocabulaire, certaines racailles de banlieue comptent 300 à 500 mots seulement, ce qui est excessivement peu. Dès lors les limites de leur capacité à communiquer avec l'autre échouent rapidement, et le coup de poing fait office de mode d'expression de substitution. On retrouve d'ailleurs exactement le même comportement chez tous les animaux acculés, pas seulement les hommes. Lorsque la fuite est impossible et la menace patente, l'assaut reste parois la seule possibilité envisagée pour survivre. Elle s'exprime aussi avec la violence contre soi même c'est à dire l'auto-mutilation et la tentative de suicide.

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Invité
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mais oui c est connus .. enfin tu débarque d ou Chris avec ton cerveau reptilien ??? . tu te rend compte ou tu en est arrivé .. créer un topic en philo pour me cité dans un debat dans société ..

mais de quel droit vous m utiliser comme ca a tout bout de champs , l un pour le vulgaire l autre pour mes fote la pour .. quoi deja .. j en suis arrivé qu au moins trois personne m envoi des mp pour me demander c est quoi ma langue maternelle , mais vous avez peté un plomb ou quoi .. t es pas bien dans tete chris tu supporte pas la contradiciton pour en arriver a devoir créer un topic pour aller chercher une confrontation avec moi au centre .??

fait ton debat et oublie moi je vois pas de quel droit tu me cite comme ca .. vous me petez les ovaires bande de singes .. ca gesticule plus que ca ne réfléchis ..

j'ai ouvert ce topic parce que j'étais hors sujet dans l'autre topic (société).

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Non car ( La violence est définie, dans l’espèce humaine, à partir de

conditions culturelles)..

Ta définition sera culturelle... mais pas la violence proprement dit. Un enfant qui hurle et qui tente de t'arracher un membre est violent alors qu'il n'est pas encore apte à appréhender la culture qui l'entoure.

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Posté(e)

Ta définition sera culturelle... mais pas la violence proprement dit. Un enfant qui hurle et qui tente de t'arracher un membre est violent alors qu'il n'est pas encore apte à appréhender la culture qui l'entoure.

exacte !

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Membre, Pourfendeur d'idées reçues, 35ans Posté(e)
toto51 Membre 1 147 messages
35ans‚ Pourfendeur d'idées reçues,
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La violence est à la fois innée et culturelle. Rousseau le dit dans le Contrat Social : l'homme primitif, à l'état de nature est par nature violent. Il n'obéit à aucune loi morale, il n'écoute que son propre instinct de survie. Pour autant, sa violence n'est pas critiquable puisqu'il est hors de la société. Elle ne répond à aucune transgression. Elle est naturelle.

La société, elle, pose les conditions de l'exercice de cette violence. Elle la condamne. Mais par paradoxe, en condamnant ou en punissant elle use légalement de la violence contre les hommes. L'Etat est donc naturellement violent, et légalement violent. La société, ainsi, donne un nom à la violence, la classifie sans parvenir à l'éradiquer totalement mais en la jugulant.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

j'ai ouvert ce topic parce que j'étais hors sujet dans l'autre topic (société).

t a pas a me citer putain de bordel de merde vous faite chier a chaque fois , si c est pas le vulgaire c est les fote d orto .. putain oubliez moi bordel vous aller pas me mettre au centre d un topic t ouvre ton topic tout seul et m oublie ok ??

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La violence est à la fois innée et culturelle. Rousseau le dit dans le Contrat Social : l'homme primitif, à l'état de nature est par nature violent. Il n'obéit à aucune loi morale, il n'écoute que son propre instinct de survie. Pour autant, sa violence n'est pas critiquable puisqu'il est hors de la société. Elle ne répond à aucune transgression. Elle est naturelle.

La société, elle, pose les conditions de l'exercice de cette violence. Elle la condamne. Mais par paradoxe, en condamnant ou en punissant elle use légalement de la violence contre les hommes. L'Etat est donc naturellement violent, et légalement violent. La société, ainsi, donne un nom à la violence, la classifie sans parvenir à l'éradiquer totalement mais en la jugulant.

alors l’agressivité est innée et la société créer la violence interindividuel qui découle de l’agressivité ?

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Invité ézîa
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Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
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L'amour et la paix sont innés. Les difficultés relationnelles sont des réactions maladives à des désaccords, des incompréhensions.

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Oui Copuler est inné par-contre la paix est une vue de l'esprit.

L'amour et la paix sont innés. Les difficultés relationnelles sont des réactions maladives à des désaccords, des incompréhensions.

Les relations sont de l'ordre du dominant et du dominé.

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Invité ézîa
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Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
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On peut être à la fois dominant et dominé, maîtriser notre relation avec l'autre, savoir lui donner de nous et recevoir de lui.

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Invité
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Posté(e)

On peut être à la fois dominant et dominé, maîtriser notre relation avec l'autre, savoir lui donner de nous et recevoir de lui.

la société ou nous vivons est basé inconsciemment sur la pulsion instinctive de la survie de l'animal qui est en nous. Dés que l'on met deux hommes ensemble sur le même territoire, il y aura toujours forcément un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux.

Pour accéder à la domination il lui faudra gravir un à un tous les échelons de la hiérarchie sociale, afin de satisfaire son goût pour la dominance. Si son environnement social fait en sorte qu'il ne puisse plus agir d'une façon ou d'une autre, il se trouvera alors plongé en situation "d'inhibition de l'action". Il devient dés lors violent, soit envers lui–même en agissant sur son propre organisme, sous forme par exemple de dépression, d'ulcère à l'estomac, ou d'impuissance sexuelle. Ou bien alors, en agissant "physiquement" violemment envers les autres. Dans la mesure ou la société le lui permet, évidemment !

Modifié par chris-
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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Voici un beau fragment (no. de catalogue DDM 356b-c) de moi-même, où je tente de définir le concept de violence:

"1. Tous les êtres s’efforcent de persévérer dans leur être.

2. Tous les êtres sont singuliers.

3. Il découle de là qu’il y a naturellement des antagonismes entre les êtres.

4. La puissance des êtres est inégale et par suite, certains êtres prévalent dans les antagonismes.

5. On appellera « force » l’effort par lequel un être prévaut sur un autre être. « Forts » seront les êtres qui prévalent, « faibles » ceux qui abdiquent.

6. La force interne, selon les circonstances, se déploie selon plusieurs modalités : séduction, sournoiserie, agressivité, etc.

7. Paradoxalement, le sujet peut, par identification, éprouver de l’amour pour l’objet qu’il contraint, en opposition au mal qu’il lui fait subir.

8. Inversement chez l’objet, de l’identification avec l’être contraignant découle un certain amour, en opposition avec l’idée du mal subi.

9. Dans les deux cas, l’antagonisme intérieur ainsi produit s’appellera « violence ».

10. En tant que spectateurs, nous pouvons ressentir de la violence, par exemple en regardant un zèbre se faire déchiqueter par un tigre, parce que nous nous identifions simultanément aux deux parties. Ainsi, si nous fixons le zèbre, nous pouvons ressentir le plaisir du tigre à exercer sa puissance en même temps que la souffrance du zèbre à la subir. Ce qui explique pourquoi les gens ont en général une fascination mêlée d’indignation face à la violence : c’est la nature même de la chose.

11. Certains modes d’application de la force interne comme la sournoiserie ou la séduction font que l’objet n’entre pas en contact avec l’idée du tort subi, d’où le fait qu’il ne ressente pas de violence, mais seulement une sympathie pour le sujet.

12. Suivant cette logique, moins nous nous identifions à l’objet à contraindre, moins nous ressentirons la violence de nos actes. C’est effectivement le cas par exemple lorsque nous écrasons des insectes. Inversement, moins l’objet de la contrainte s’identifie au sujet, moins il ressent la violence des actes subis. Par exemple, si nous sommes attaqués par une abeille, nous nous défendrons sans le sentiment de confusion ou d’excitation intérieure qui vient de l’identification avec le sujet.

13. Il m’appert donc que ce que l'on appelle « violence saine » correspond en fait à une absence de violence (il faudrait un autre concept), où l’objet de la contrainte n’a pas l’idée du mal subi, soit parce que le sujet contraignant use d’une ruse parfaite, ou parce que l’objet accepte rationnellement les raisons du sujet contraignant comme si elles découlaient de la nécessité."

La question épineuse qui s'en suit, c'est d'où vient cette violence exacerbée?

Multiplication des moyens permettant d'exercer sa force.

Passage de l'individu comme vecteur de violence à des entités collectives: pays, nation, etc.

Développement des philosophes individualistes et humanistes --> augmentation de la conscience de soi --> augmentation de la sensibilité individuelle.

La violence est une réponse naturelle à tout conflit.

La force, pas la violence. Une force peut s'exercer de manière non-violente.

Les animaux ne font pas la guerre parce qu'ils ne sont pas capable de s'organiser pour faire une guerre, en revanche les animaux défendent leur territoire, comme nous le faisons dans une guerre.

Les fourmis font la guerre. Les termites. Les chimpanzés. Etc.

La violence est en nous: ce sont nos hurlements à la naissance et nos larmes à notre mort. Nous pouvons nous en libérer culturellement mais à moins d'en arriver à renier notre principe même de survie et de se moquer de mourir, nous continueront à être violent.

La force de défendre et de faire fleurir notre être singulier est en nous; la violence n'en est qu'un corollaire.

t a pas a me citer putain de bordel de merde vous faite chier a chaque fois , si c est pas le vulgaire c est les fote d orto .. putain oubliez moi bordel vous aller pas me mettre au centre d un topic t ouvre ton topic tout seul et m oublie ok ??

Paradoxalement, je pense précisément que tu as tout fait pour te donner de l'importance ici.

La société n'existe pas, c'est un concept qui assemble les individus entre eux.

Oui, et ce que dénote ce concept existe: soit un ensemble d'humains qui sont liés par un certain ensemble de qualités culturelles, politiques, économiques, etc. Ça ne veut pas dire que la société est une entité unitaire matérielle qu'on peut rencontrer au coin de la rue.

L'amour et la paix sont innés. Les difficultés relationnelles sont des réactions maladives à des désaccords, des incompréhensions.

Non, les difficultés relationnelles sont des réactions normales de deux individus qui éprouvent les limites de leur individualités. Une relation sans difficultés est pour moi une relation malsaine, ou superficielle. Des individus qui se connaissent vraiment font tôt ou tard l'expérience de leurs limites respectives (à moins d'une coïncidence extraordinaire d'individus parfaitement compatibles - ce en quoi je ne crois nullement).

La sympathie qui unit les choses du monde est certaine naturelle. S'il y a une force qui nous pousse à nous distinguer, à devenir des individus de plus en plus distincts, donc qui nous écarte, il y en a aussi certainement une qui nous rapproche et nous ramène à ce que la nature a de végétal et de minéral.

Modifié par Dompteur de mots
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Pour ma part je pense que la violence est innée.La violence est du côté de la pulsion de vie. Il n'est pas possible à un être vivant de survivre sans exercer une certaine violence envers le monde, ne serait-ce que pour ce nourrir. Reste à différencier la violence légitime,naturelle,morale de celle illégale, criminelle et injustifiable.

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Membre, 51ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Oui, la violence est innée, elle est inscrite en nous. C'est ce qui fait que lors de conflit, nous arrivons à mobiliser assez de force pour repousser un danger ou un ennemi. La violence est comme un coup pour nous sortir d'un mauvais sort. Sans cela, nous subirions toujours les contraintes des autres, ceux-là en particulier qui veulent nous déterminer pour mieux nous utiliser.

Ces contraintes, si on les laisse s'exercer, nous aliènent jusqu'au point où nous devenons insensible, transi à la violence. Nous en arrivons alors à nous habituer et à ne plus voir le mal, qui alors peut prendre d'autres formes. Comme le dit Dompteur de Mots, la violence en devient mesquine, sournoise, psychologique.

Quelqu'un à qui l'on apprend toujours à baisser la tête finira peut-être un jour un grand criminel ou fou, à cause de toute la pression accumulée en lui.

Modifié par jean ghislain
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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 991 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

la société ou nous vivons est basé inconsciemment sur la pulsion instinctive de la survie de l'animal qui est en nous. Dés que l'on met deux hommes ensemble sur le même territoire, il y aura toujours forcément un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux.

Pour accéder à la domination il lui faudra gravir un à un tous les échelons de la hiérarchie sociale, afin de satisfaire son goût pour la dominance. Si son environnement social fait en sorte qu'il ne puisse plus agir d'une façon ou d'une autre, il se trouvera alors plongé en situation "d'inhibition de l'action". Il devient dés lors violent, soit envers lui–même en agissant sur son propre organisme, sous forme par exemple de dépression, d'ulcère à l'estomac, ou d'impuissance sexuelle. Ou bien alors, en agissant "physiquement" violemment envers les autres. Dans la mesure ou la société le lui permet, évidemment !

C'est bien aussi de citer ses sources...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est bien aussi de citer ses sources...

c'est l’enseignent de mon prof et il est mort en 1995.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas la violence qu'il convient de combattre puisqu'elle n'est ni bonne ni mauvaise en soi. Si la violence était un marteau, le clou aurait tord de voir en lui un méchant objet. Le potentiel de violence étant en chaque être humain c'est bien ce que chaque individu en fait, et ce qui en découle qui peuvent être condamnable ou pas.

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