Un psychiatre poursuivi après le suicide d'un de ses patients.

Un psychiatre poursuivi après le suicide d'un de ses patients qui testait un antidépresseur

En Gironde, un psychiatre est poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui après le suicide d'un de ses patients qui testait un nouvel antidépresseur.

Ce sera le procès des "essais cliniques". En Gironde, un psychiatre va être poursuivi après le suicide d'un de ses patients. Ce praticien d'Arcachon avait recruté une vingtaine de personnes pour tester un nouvel antidépresseur mais pour l'un des cobayes, l'expérience a mal tourné.

Les essais portaient sur un nouvel antidépresseur produit par le laboratoire danois Lundbeck, rapporte le journal Sud-Ouest . À Arcachon, le docteur Gaussares est chargé de recruter 21 patients pour tester le médicament. Mais l'un des patients perd pied pendant les essais. Sa femme dit qu'il devient fou. Il va finalement s'immoler par le feu à l'intérieur de sa voiture.

Le laboratoire a stoppé la commercialisation des médicaments

Une enquête est diligentée, durant laquelle un expert déclare que la moitié des patients n'aurait pas dû être retenue pour cet essai. Le médecin passera donc en correctionnelle pour mise en danger de la vie d'autrui. "Le laboratoire n'est absolument pas inquiété. Pourtant, c'est lui qui décide de protocoliser, de passer des patients dans une étude clinique et valide l'entrée des patients dans cette étude", regrette Me Arnaud Dupin, l'avocat du praticien.

http://www.rtl.fr/actualites/info/article/un-psychiatre-poursuivi-apres-le-suicide-d-un-de-ses-patients-qui-testait-un-antidepresseur-7771182789

Bah je me demande comment on peut faire confiance à des psys...

J'en connais bien une lol , j'ai aggravée son cas hihihihihi, il y en a un qui m'a limite interdite d'entrée dans son cabinet.

c'est une bonne chose qu'un psy soit poursuivi suite au suicide d'un de ses patients (je dirais plutôt client). Les chirurgiens peuvent avoir des problèmes lorsqu'un patient décède pendant une opération. Les psy ne sont jamais incriminé quand il y a un suicide pendant une psychothérapie.

Quand on voit le nombre de patients qu'ils ont à gérer, il est pratiquement impossible qu'ils se rappellent le cas de chacun d'eux. Le jour où il y a une urgence, il ne peuvent pas répondre immédiatement et la personne doit attendre le RdV de monsieur le Dr Trucmuch. Il a le temps de sauter par la fenêtre. C'est gênant pour le psy : Il perd un client !!!

Faire des affaires sur la souffrance et détresse humaine, c'est un bon métier.

Si le travail est bien fait, pas de problème, il en faut. Mais, dans le cas cité, les patients ne sont pas des cobayes. Surtout s'il l'a fait sans leur consentement.

Euh en fait ça se passe comme ça pour toutes les études cliniques, le projet est soumis à un comité d'éthique + à l'ANSM qui vérifie la plus grande sûreté bref on n'est jamais à l'abris d'un effet indésirable le psychiatre n'y peut rien..

L'action des antidépresseurs ne se fait sentir qu'après une quinzaine de jours. Pendant cette période, tout peut arriver. Si le patient a des idées suicidaires, il doit en avertir son médecin. Sauf que si cette pulsion est très forte, il n'a pas envie de voir le médecin et commet l'irréparable. Sans doute ce qui s'est produit. L'enquête nous le dira.

Une enquête est diligentée, durant laquelle un expert déclare que la moitié des patients n'aurait pas dû être retenue pour cet essai. Le médecin passera donc en correctionnelle pour mise en danger de la vie d'autrui. "Le laboratoire n'est absolument pas inquiété. Pourtant, c'est lui qui décide de protocoliser, de passer des patients dans une étude clinique et valide l'entrée des patients dans cette étude", regrette Me Arnaud Dupin, l'avocat du praticien.

Là c'est le labo qui ouvre bien grand le parapluie : Le psy choisit les patients, le labo valide et ça ne retombe que sur le psy. Pour moi, c'est 50/50

Et sinon, sans psy et sans antidépresseur, il fait quoi le dépressif ?

Il souffre et, quand il en a marre, il se suicide. (sans ironie)

Le Dr Christian Gaussarès, psychiatre à Arcachon (Gironde), a comparu ce 30 avril au tribunal correctionnel de Bordeaux, pour mise en danger de la vie d’autrui, entre autres chefs d’accusation.

Après une audience de 10 heures, le parquet a requis, à 2 heures du matin, 6 mois de prison avec sursis et la confiscation d’un immeuble. Le jugement a été placé en délibéré pour le mois de juin.

PourquoiDocteur

Bonjour, oui enfin là, si ce psychiatre est poursuivi c'est parce qu'il n'a pas suivi le protocole approuvé par les autorités sanitaires et le fait qu'il avait faussé des données donc il est bien en tord d'autant qu'il est accusé pour plusieurs choses, blanchiment de fraude fiscale...

il n'a pas suivi le protocole approuvé par les autorités sanitaires et le fait qu'il avait faussé des données donc il est bien en tord d'autant qu'il est accusé pour plusieurs choses, blanchiment de fraude fiscale...

Là, il accumule les c...s

Je dirais que c'est les risques du métier. Les psychiatres ont un super salaire, mais ils ont ou plutôt doivent avoir le risque de se retrouver poursuivis lorsqu' ils mettent la vie d'autrui en péril.

Tout comme les médecins, chirurgien, mécanicien etc ...

Ce n'est donc pas le problème du suicide de son patient qui est en cause, mais bien les abus concernant le protocole et le reste. (ouf, parce qu'un psy n'est pas responsable de ses patients, faut arrêter)

En revanche, je ne comprends pas que le labo s'en sorte comme ça. Ils sont également responsables, non ?

Ce n'est donc pas le problème du suicide de son patient qui est en cause, mais bien les abus concernant le protocole et le reste. (ouf, parce qu'un psy n'est pas responsable de ses patients, faut arrêter)

En revanche, je ne comprends pas que le labo s'en sorte comme ça. Ils sont également responsables, non ?

+1

Voilà tout à fait, c'est surtout ce que je voulais souligner.

Et sinon, sans psy et sans antidépresseur, il fait quoi le dépressif ?

Pour les antidépresseurs :

" 89% des dépressifs ne tirent pas un avantage cliniquement significatif des antidépresseurs qu'on leur prescrit "

exrait du livre Big Pharma - Une Industrie Toute-Puissante Qui Joue Avec Notre Santé de Mikkel Borch-Jacobsen

Ils sont inéfficaces :

http://antidepresseurinefficace.wordpress.com

Cela a été suffisament dit et répété.

Alors que le fait que ces drogues dures légéles provoquent de la violence et des suicides est aussi fort connu depuis longtemps y compris chez les personnes non dépressives en bonne santé :

Antidépresseurs, violences et suicides :

Au contraire, les études menées sur certains ISRS (les premières mises en garde dans la littérature spécialisée concernant la Fluoxétine datent déjà de 1983[1]) ont montré une augmentation des passages à l’acte auto- et hétéro-agressifs et ce non seulement chez des patients avec un diagnostic de dépression mais aussi, ce qui est encore plus inquiétant, chez les volontaires sains

http://www.grouperechercheactionsante.com/suicidality.htm

Ce n'est donc pas le problème du suicide de son patient qui est en cause, mais bien les abus concernant le protocole et le reste. (ouf, parce qu'un psy n'est pas responsable de ses patients, faut arrêter)

En revanche, je ne comprends pas que le labo s'en sorte comme ça. Ils sont également responsables, non ?

C'est bien là qu'il y a un problème. Je pourrais te citer un cas que je connais très bien, le mien, mais ce n'est pas le sujet Dans un autre topic peut être .

Pour les antidépresseurs :

" 89% des dépressifs ne tirent pas un avantage cliniquement significatif des antidépresseurs qu'on leur prescrit "

exrait du livre Big Pharma - Une Industrie Toute-Puissante Qui Joue Avec Notre Santé de Mikkel Borch-Jacobsen

Ils sont inéfficaces :

http://antidepresseurinefficace.wordpress.com

Cela a été suffisament dit et répété.

Alors que le fait que ces drogues dures légéles provoquent de la violence et des suicides est aussi fort connu depuis longtemps y compris chez les personnes non dépressives en bonne santé :

Antidépresseurs, violences et suicides :

Au contraire, les études menées sur certains ISRS (les premières mises en garde dans la littérature spécialisée concernant la Fluoxétine datent déjà de 1983[1]) ont montré une augmentation des passages à l’acte auto- et hétéro-agressifs et ce non seulement chez des patients avec un diagnostic de dépression mais aussi, ce qui est encore plus inquiétant, chez les volontaires sains

http://www.grouperechercheactionsante.com/suicidality.htm

Cela ne répond absolument pas à ma question. :gurp:

Les médecins, les psychologues n'ont pas d'obligation de résultats, mais de moyens. Certains ont tendance à l'oublier.

C'est bien là qu'il y a un problème. Je pourrais te citer un cas que je connais très bien, le mien, mais ce n'est pas le sujet Dans un autre topic peut être .

C'est la preuve d'un système sain que les psys ne soient pas poursuivis. Non seulement ce serait une connerie les concernant mais en plus ça sera une catastrophe pour les patients.

C'est la preuve d'un système sain que les psys ne soient pas poursuivis. Non seulement ce serait une connerie les concernant mais en plus ça sera une catastrophe pour les patients.

Je ne comprend pas ce que tu as voulu dire.