Maintenant c'est Roumanoff qui est raciste

Le problème avec les bienpensants, c'est qu'il ne font pas la différence entre l'humoriste et son personnage.

Enjoy :)

(source http://tphosphore.free.fr/bkpblog/robertcash/article-2686907.html )

Le problème avec les bienpensants, c'est qu'il ne font pas la différence entre l'humoriste et son personnage.

les bien-pensants, c'est quoi ou plutôt qui ?

je disais vrai racisme parce qu'ici en l'occurrence ça n'en est pas

Ce qui revient à dire que tu te donnes le droit de décréter que c'est raciste ou pas.

Le contexte et l'intention.

Si je demande à un-e noir-e "et sinon, d'où 'où tu viens ?" quand il/elle est né-e en France, y a quand même un petit fond de racisme, même si j'avais pas envie de l'être.

En l’occurrence, on peut tout à fait trouver ce sketch raciste sans trouver que Roumanoff l'est. C'est pas parce qu'elle a pas fait exprès qu'elle est magiquement excusée.

Ici, il n'est pas question de discuter de sa drôlerie, mais des problèmes racistes qui se trouvent au sein de ce sketch.

Quel est le message raciste d'A. Roumanoff, alors ? Je ne l'ai pas compris.

Ce qui revient à dire que tu te donnes le droit de décréter que c'est raciste ou pas.

j'ai le droit de donner mon avis, oui et donc de dire que ce n'est pas du racisme Yardas. Si tu insinues que je passe au-dessus de la justice, bin non, mais je suis aussi en droit de ne pas être d'accord avec ceux qui pensent qu'il s'agit d'un sketch raciste.

Ce n'est pas un sketch raciste : le vrai racisme c'est rabaisser un être humain à un statut hors du genre humain, nuance. Ici c'est de l'humour pas drôle mais pas du racisme : elle n'est pas infériorisée ni catégorisée mais simplement imitée avec un accent antillais.

Si je demande à un-e noir-e "et sinon, d'où 'où tu viens ?" quand il/elle est né-e en France, y a quand même un petit fond de racisme, même si j'avais pas envie de l'être.

En l’occurrence, on peut tout à fait trouver ce sketch raciste sans trouver que Roumanoff l'est. C'est pas parce qu'elle a pas fait exprès qu'elle est magiquement excusée.

le "si" montre ici que ce n'est pas le cas : elle imite une antillaise comme d'autres comiques l'ont fait. Ce serait LEGITIMUS qui le ferait, ce ne serait pas raciste non plus ! Faut arrêter de délirer deux secondes quand même, parce que du coup, le racisme quand il est réel ne choque plus !

Franchement, je fais mien le combat contre le racisme et ceux qui me connaissent le savent parfaitement, mais là on se plante, il n'y a pas de racisme.

Si je demande à un-e noir-e "et sinon, d'où 'où tu viens ?" quand il/elle est né-e en France, y a quand même un petit fond de racisme, même si j'avais pas envie de l'être

Hum, c'est une question-réflexe par assimilation inconsciente Noir=Africain, mais elle peut être posée par des personnes qui ne sont pas racistes pour un sou. Le racisme c'est quand même considérer que l'autre est non seulement différent, mais inférieur, c'est un truc violent.

Hum, c'est une question-réflexe par assimilation inconsciente Noir=Africain, mais elle peut être posée par des personnes qui ne sont pas racistes. Le racisme c'est quand même considérer que l'autre est non seulement différent, mais inférieur, c'est un truc violent.

c'est exactement cela avec une volonté de classer les êtres

Bon alors expliquez-moi en quoi imiter un noir avec un accent africain est raciste ?

http://www.youtube.com/watch?v=TGNynzQenkU

Bizarrement, quand il joue sur les clichés du noir, il est pas considéré comme raciste.

Ah oui, c'est vrai, il est d'origine camerounaise, donc "on peut rien lui dire".

@Theïa: Ça revient donc à ce que je disais plus tôt: Un des mythes courant concernant le racisme est de croire que c'est une donnée volontaire, consciente. C'est pour ça que tu fais référence à l'intention. Or, justement, l'intention n'a jamais empêché une chose d'être raciste. Pour le contexte, de quoi parles-tu ? Du fait que ce soit de l'humour ? Parce que si c'est le cas, ça revient encore au mythe qui voudrait que l'humour soit "en dehors" de la société.

La lecture littérale est raciste mais le contexte et l'intention font partie intégrante d'un message quel qu'il soit.

C'est ce qui fait la différence partout, dans la vie, ici aussi :

Si j'écris : "Bande de cons !" sur un topic chaud où le débat est houleux, je serai modérée.

si j'écris : "Bande de cons :D" dans un topic de l'asile, le message passera inaperçu. Il fera peut-être même sourire.

Pourtant j'aurai été vulgaire dans les deux cas.

Ce qui revient à dire que tu te donnes le droit de décréter que c'est raciste ou pas.

Si je demande à un-e noir-e "et sinon, d'où 'où tu viens ?" quand il/elle est né-e en France, y a quand même un petit fond de racisme, même si j'avais pas envie de l'être.

En l’occurrence, on peut tout à fait trouver ce sketch raciste sans trouver que Roumanoff l'est. C'est pas parce qu'elle a pas fait exprès qu'elle est magiquement excusée.

La dernière fois qu'un humoriste m'a fait rire, c'était Walter tiens, un belge.

Tout le monde en prenait plein la poire (juifs y compris !).

Il fait polémique chez vous, ou pas ?

Ou vous êtes un peu plus détendus du gland contexte

Quand j'ai vu le sketch, j'ai trouvé ça ridicule, mais je ne me suis pas fait la réflexion "tiens, Anne Roumanoff est raciste ?!".

Il reste que C. Taubira est fréquemment moquée par sa couleur de peau alors je conçois que ça agace. Je n'aime déjà pas tellement qu'on se moque du physique de quelqu'un — en politique on peut faire assez, rien qu'avec les paroles — mais que certains soient mis en avant comme noirs, beurs ou asiatiques alors que ça n'arrivera jamais de parler de Hollande en tant que Blanc ou ne designer Sarkozy que comme le Hongrois, c'est franchement pénible.

Ça ne rend même pas l'humour de ce sketch plus percutant, en plus.

Ils sont tout simplement attaqués et moqués sur d'autres aspects qui les distinguent des autres: fraise des bois, le mou, le nain, talonette-man, flamby, etc...

La dernière fois qu'un humoriste m'a fait rire, c'était Walter tiens, un belge.

Tout le monde en prenait plein la poire (juifs y compris !).

Il fait polémique chez vous, ou pas ?

Ou vous êtes un peu plus détendus du gland contexte

Jamais entendu parler en tout cas.

Ah non moi je suis un coincé du cul, n'oublie pas

Edit : il n'a pas l'air de faire trop débat dans les média en tout cas. http://www.kingsofcomedy.be/production/walter.html

les bien-pensants, c'est quoi ou plutôt qui ?

Facile, c'est la dictature du politiquement correct. C'est par exemple des assoss fascisantes et qui pensent que le délit de blasphèmes existent encore ; et tout cela avec la complicité des tribunaux.

Quand je vois le sketch de Roumanoff, je vois un personnage qui s'exprime, pas l"humoriste.

Mais putain de bordel de merde ; elle existe la liberté d'expression ou ce n'est que de la poudre aux yeux ?

Les USA et la Grande-Bretagne ont beaucoup de défaut; mais dans ces pays, la liberté d’expression est réelle.

Facile, c'est la dictature du politiquement correct. C'est par exemple des assoss fascisantes et qui pensent que le délit de blasphèmes existent encore ; et tout cela avec la complicité des tribunaux.

Quand je vois le sketch de Roumanoff, je vois un personnage qui s'exprime, pas l"humoriste.

Mais putain de bordel de merde ; elle existe la liberté d'expression ou ce n'est que de la poudre aux yeux ?

bin oui elle existe la liberté d'expression puisque tu t'exprimes mon poulet ! Mais il y a des fois où cette liberté est utilisée pour blesser quelqu'un et dans ce cas là bin la loi protège et/ou punie...on ne peut pas tout dire tu le sais bien

Cette BD est un excellent exemple. On notera plusieurs choses.

Déjà, il y a l'idée qu'on ne peut être oppresseurs que de façon consciente et volontaire. L'idée qu'un juif puisse être antisémite, une femme machiste ou un noir raciste paraît absurde selon ce principe. Pourtant, dans le schéma oppressif, la majorité des données ne sont absolument pas conscientes et sont simplement des données préconçues qu'on a assimilé et qui contribuent à un système global.

Par exemple, le test de la poupée a permis de noter que des enfants noirs considéraient une poupée à la peau blanche comme plus intelligente qu'une autre à la peau noire. On parle alors de racisme intériorisé.

Dans le même ordre d'idée, un juif pourrait tout à fait être antisémite.

Parallèlement, un deuxième mythe est visible. Lorsque le narrateur fait référence aux niveaux de lectures, on notera que ceux-ci sont toujours tournés vers l'humour. Il parle de la raison pour laquelle le dessin fait ou ne fait pas rire, et du public qu'il fait ou ne fait pas rire du fait de cette raison. C'est encore une fois l'idée que l'humour doit être analysé selon l'idée basique de sa drôlerie, et non selon le fait, par exemple, qu'il contribue à une oppression. De ce fait, ça contribue à l'idée que l'humour serait une donnée "hors société" qui pourrait tout et rien dire.

Troisièmement, il y a un amalgame entre humour sur un sujet complexe et humour oppressif. Là encore, on retrouve cette idée comme quoi si l'on rit d'une chose, on ne peut que se moquer de celle-ci, et non pas dénoncer un schéma oppresseur, par le rire. Ici, il y a une forme de distanciation vis-à-vis de l'humour. Le narrateur souhaite avoir le droit "de rire de tout" selon la formule de Desproges, formule qu'il comprend comme "rire comme je le veux", alors que Desproges disaient lui-même que l'humour ne se faisait pas avec tous le monde.

Enfin, ce dessin est intéressant, car il parle immédiatement de discrimination raciale. Il y a une sorte de volonté de dire "hey, moi je veux pouvoir me moquer de vous, vu que vous le faites". Pour autant, chacun sait que l'auto-dérision procède de schéma très différent de la moquerie. Se moquer de soi permet toujours d'aller plus loin. Si une personne dit à un aveugle "tu vois ce que je veux dire", ça peut foutre un blanc dans la discussion. Si l'aveugle le dit lui-même, en revanche, l'auto-dérision se met en marche.

Est-ce à dire pour autant qu'il suffit de la "caution" d'un individu opprimé pour qu'une blague sur un système oppressif ne pose pas de soucis? Pas forcément, et d'ailleurs, ça n'est même pas forcément suffisant, du fait, comme je le disais plutôt, que le racisme, le sexisme ou les autres schémas d'oppressions ne sont pas forcément conscients.

Le seul point important est de garder en tête qu'ici, le narrateur refuse totalement cette différence au profit d'une volonté d'avoir "les mêmes droits". Ça paraît curieux, mais en vérité, ça ne l'est pas tant que ça.

Rappelons que la BD se basait sur l'humour comme étant "l'axe" sur lequel elle analysait les lectures d'une oeuvre. Or, l'humour est extrêmement subjectif. Et c'est cette idée que l'on retrouve ici: l'auteur refuse toute volonté de réflexion sur l'humour pour se baser sur ce qui lui le fait rire. En vérité, il ne demande pas une égalité, il demande à ce que toute critique de son travail soit muselée, ce qui paraît logique puisque dans son esprit, l'humour ne s'analyse pas en tant que porteur de schémas oppressifs.

Cette BD est donc excellente en ce sens qu'elle tient, en quelques vignettes, l'intégralité des mythes concernant les schémas oppressifs et la liaison que l'humour entretient conjointement avec ceux-ci et avec le public.

Quel est le message raciste d'A. Roumanoff, alors ? Je ne l'ai pas compris.

Strictement aucun. Comme je le disais: c'est un mythe très courant de croire que le racisme est une chose volontaire et/ou consciente. Or, ce n'est pas le cas. En revanche, ce sketch véhicule des données racistes, et notamment l'amalgame global qui veut mettre dans un seul bloc l'intégralité des noirs, et le railler.

@Theïa: C'est vrai, mais bande de cons ne fait pas référence à une oppression systémique. Or, là, nous ne parlons pas juste d'un problème de vulgarité, mais d'un soutien à des oppressions globales. De plus, tu noteras que tu n'as pas mis le même message. Tu as ajouté un :D dans le second, qui indique une modification de la manière dont il sera lu.

Mais dans tous les cas, aucun de tes messages n'offre de soutien à une oppression systémique, donc tu ne peux pas faire la comparaison entre les deux. Avec toute la bonne intention du monde, si tes actes contribuent à opprimer... ça reste de l'oppression.

Quand je vois le sketch de Roumanoff, je vois un personnage qui s'exprime, pas l"humoriste.

Tout ce que peut dire ou faire un personnage devrait donc être vide de conséquences ?

Mais putain de bordel de merde ; elle existe la liberté d'expression ou ce n'est que de la poudre aux yeux ?

Je pense qu'elle se porte très bien puisque Anne Roumanoff peut très bien faire ses sketchs à la télé. Tu peux donc ranger tes mouchoirs.

Par contre, la liberté d'expression ne te garantit pas une immunité contre la critique. Quand tu dis de la merde, j'ai tout à fait le droit de te dire que tu dis de la merde, sans vouloir t'empêcher de la dire.

Tout ce que peut dire ou faire un personnage devrait donc être vide de conséquences ?

Je pense qu'elle se porte très bien puisque Anne Roumanoff peut très bien faire ses sketchs à la télé. Tu peux donc ranger tes mouchoirs.

Par contre, la liberté d'expression ne te garantit pas une immunité contre la critique. Quand tu dis de la merde, j'ai tout à fait le droit de te dire que tu dis de la merde, sans vouloir t'empêcher de la dire.

de quel droit tu dis que c'est de la vraie merde ou de la fausse merde ??? Non je te taquine, tu m'en excuseras, c'était vraiment pour te taquiner un chouillat

Je crois qu'il y a une distanciation à avoir, un peu comme BRECHT : et si ce personnage n'était pas raciste du coup et que c'est ce qu'elle souhaitait montrer, la beaufitude de certains abrutis de comptoir?

Bon j'y crois pas parce que c'est ROUMANOFF et pas DESPROGES mais cela aurait pu...je sais pas si je suis assez clair sur ce coup (manque de sucre miom)

Si je demande à un-e noir-e "et sinon, d'où 'où tu viens ?" quand il/elle est né-e en France, y a quand même un petit fond de racisme, même si j'avais pas envie de l'être.

En l’occurrence, on peut tout à fait trouver ce sketch raciste sans trouver que Roumanoff l'est. C'est pas parce qu'elle a pas fait exprès qu'elle est magiquement excusée.

Non, je ne vois pas de racisme dans cette question. On associe la couleur de peau à une origine étrangère, quoi de plus logique en France métropolitaine. Si j'étais née et je vivais en Afrique noire j'aurais régulièrement droit à la même question.

Je trouve même un peu perverse l'idée qu'il puisse y avoir toujours un petit fond de racisme dans ce genre de question parce que ça implique qu'on n'assume pas sa différence (physique en l'occurrence). En prime on crée des complexes, de la méfiance, du racisme.

Cette BD est un excellent exemple. On notera plusieurs choses.

Déjà, il y a l'idée qu'on ne peut être oppresseurs que de façon consciente et volontaire. L'idée qu'un juif puisse être antisémite, une femme machiste ou un noir raciste paraît absurde selon ce principe. Pourtant, dans le schéma oppressif, la majorité des données ne sont absolument pas conscientes et sont simplement des données préconçues qu'on a assimilé et qui contribuent à un système global.

Par exemple, le test de la poupée a permis de noter que des enfants noirs considéraient une poupée à la peau blanche comme plus intelligente qu'une autre à la peau noire. On parle alors de racisme intériorisé.

Dans le même ordre d'idée, un juif pourrait tout à fait être antisémite.

Parallèlement, un deuxième mythe est visible. Lorsque le narrateur fait référence aux niveaux de lectures, on notera que ceux-ci sont toujours tournés vers l'humour. Il parle de la raison pour laquelle le dessin fait ou ne fait pas rire, et du public qu'il fait ou ne fait pas rire du fait de cette raison. C'est encore une fois l'idée que l'humour doit être analysé selon l'idée basique de sa drôlerie, et non selon le fait, par exemple, qu'il contribue à une oppression. De ce fait, ça contribue à l'idée que l'humour serait une donnée "hors société" qui pourrait tout et rien dire.

Troisièmement, il y a un amalgame entre humour sur un sujet complexe et humour oppressif. Là encore, on retrouve cette idée comme quoi si l'on rit d'une chose, on ne peut que se moquer de celle-ci, et non pas dénoncer un schéma oppresseur, par le rire. Ici, il y a une forme de distanciation vis-à-vis de l'humour. Le narrateur souhaite avoir le droit "de rire de tout" selon la formule de Desproges, formule qu'il comprend comme "rire comme je le veux", alors que Desproges disaient lui-même que l'humour ne se faisait pas avec tous le monde.

Enfin, ce dessin est intéressant, car il parle immédiatement de discrimination raciale. Il y a une sorte de volonté de dire "hey, moi je veux pouvoir me moquer de vous, vu que vous le faites". Pour autant, chacun sait que l'auto-dérision procède de schéma très différent de la moquerie. Se moquer de soi permet toujours d'aller plus loin. Si une personne dit à un aveugle "tu vois ce que je veux dire", ça peut foutre un blanc dans la discussion. Si l'aveugle le dit lui-même, en revanche, l'auto-dérision se met en marche.

Est-ce à dire pour autant qu'il suffit de la "caution" d'un individu opprimé pour qu'une blague sur un système oppressif ne pose pas de soucis? Pas forcément, et d'ailleurs, ça n'est même pas forcément suffisant, du fait, comme je le disais plutôt, que le racisme, le sexisme ou les autres schémas d'oppressions ne sont pas forcément conscients.

Le seul point important est de garder en tête qu'ici, le narrateur refuse totalement cette différence au profit d'une volonté d'avoir "les mêmes droits". Ça paraît curieux, mais en vérité, ça ne l'est pas tant que ça.

Rappelons que la BD se basait sur l'humour comme étant "l'axe" sur lequel elle analysait les lectures d'une oeuvre. Or, l'humour est extrêmement subjectif. Et c'est cette idée que l'on retrouve ici: l'auteur refuse toute volonté de réflexion sur l'humour pour se baser sur ce qui lui le fait rire. En vérité, il ne demande pas une égalité, il demande à ce que toute critique de son travail soit muselée, ce qui paraît logique puisque dans son esprit, l'humour ne s'analyse pas en tant que porteur de schémas oppressifs.

Cette BD est donc excellente en ce sens qu'elle tient, en quelques vignettes, l'intégralité des mythes concernant les schémas oppressifs et la liaison que l'humour entretient conjointement avec ceux-ci et avec le public.

Strictement aucun. Comme je le disais: c'est un mythe très courant de croire que le racisme est une chose volontaire et/ou consciente. Or, ce n'est pas le cas. En revanche, ce sketch véhicule des données racistes, et notamment l'amalgame global qui veut mettre dans un seul bloc l'intégralité des noirs, et le railler.

@Theïa: C'est vrai, mais bande de cons ne fait pas référence à une oppression systémique. Or, là, nous ne parlons pas juste d'un problème de vulgarité, mais d'un soutien à des oppressions globales. De plus, tu noteras que tu n'as pas mis le même message. Tu as ajouté un :D dans le second, qui indique une modification de la manière dont il sera lu.

Mais dans tous les cas, aucun de tes messages n'offre de soutien à une oppression systémique, donc tu ne peux pas faire la comparaison entre les deux. Avec toute la bonne intention du monde, si tes actes contribuent à opprimer... ça reste de l'oppression.

J'aimerais savoir si tu prends en compte une seconde mon analyse de classe ou pas du tout.