Violence faite aux femmes et homophobie : lien

Y a pas que des "mecs-la-vertu" !

Cassandre est une femme...

"mère-la-vertu" alors!! :smile2:

Même si cela est un fait (cercle familial ou proche), ça n'empêche pas d'éviter de prendre des risques inconsidérés, si ?

J'ai eu deux filles, j'ai toujours veillé à ce qu'elles ne prennent pas de risques inconsidérés. Je n'aurais pas du ?

Non.

Comme je le dis toujours: on a toujours raison de ne pas prendre de risque, mais on n'a pas forcément tort de refuser de ne pas en prendre.

La nuance se trouve à plusieurs degrés. si tu fais peser la culpabilité/responsabilité d'une agression potentielle sur leurs actes, là oui tu as eu tort. Si tu surestimes le danger qu'elles courent, là oui, tu as eu tort; Si tu agis différemment entre tes garçons et tes filles, là oui tu as eu tort. Si tu perpétues les schémas, là, tu as eu tort. Si tu as simplement demandé à tes enfants de ne pas rester seuls dehors de nuit... tu n'as pas eu tort.

Est-ce que tu es coupable ? Jaïn comme on dit chez moi. Et plus Neïn que Ja d'ailleurs.

Je ne vais pas, personnellement, te reprocher de l'avoir fait. Et je ne pense pas que qui que ce soit puisses te juger "coupable" de perpétuer des schémas, quand bien même tu aurais perpétué les mythes sur le viol, quand bien même tu aurais fait peser le danger plus sur tes filles que sur tes garçons, tu n'es pas "coupable" à mon sens. Parce que le concept de coupable et sa culpabilisation moisie vis-à-vis d'événements du passé est une vraie connerie. Plutôt que de se demander si l'on a mal agi, il convient de voir si l'on peut mieux agir. Si, avec tes filles, tu peux déconstruire ces mythes, si tu peux bien leur faire comprendre que quoiqu'il arrive, ça ne sera pas de leur faute. Qu'il y a des risques inconsidérés, à la limite, mais que de toute manière, ça ne serait pas de leur faute. Par exemple, d'ailleurs, il y a dix mille autres choses. Mais l'idée de mettre une sorte d'étiquettes "bons parents" ou "mauvais parents" me semble non seulement malsaine mais aussi dangereuse.

Élevez vos enfants comme vous pouvez, de toute façon vous le ferez mal a dit Freud (je crois). Moi je dirais ici (et globalement) "le passé est le passé. Quand on découvre quelque chose de neuf, il ne convient pas de cracher sur le passé, mais de s'occuper de l'avenir"

je crois que tu ne sais plus trop où nous en sommes dans notre débat mon poulet : je répondais sur le fond

je viens de te prouver le contraire mais tu repars sur autre chose parce que tu as le nez dedans et cela est embêtant. Les textes sacrés osef puisque ce qui fait foi sur cette basse terre ce sont les lois humaines, pas les lois divines. Et ces lois humaines ont sacralisé le patriarcat, cela t'emmerde mais c'est ainsi.quand tu disais qu'il n'y avait pas de théorie du patriarcat.

C'est là que tu te goure, j'ai dit qu'il n'y avait pas d'idéologie et que pour qu'une telle idéologie existe elles devait être théorisée. Or si tu as déterré une théorie que personne ne connait, tu n'as pas crée une idéologie pour autant.

Tu n'as toujours pas de livre saint du macho-sémitisme. Donc pas de culte, donc pas d'adhésion populaire à quoi que ce soit. En un mot tu n'as rien.

Essaye de comprendre que si tu parles de culture patriarcale ça a un rapport à la réalité assez fort et qu'il s'agit d'une base de discussion assez solide mais que lorsque tu parles d'idéologie patriarcale tu parles d'une chose qui n'existe pas et qui constitue une grave accusation contre l'ensemble de l'humanité au cours de l'ensemble de l'histoire. Ce qui en plus d'être largement faux n'est pas non plus plausible.

Pour ta dernière intervention, c'est à n'y rien comprendre (pourquoi cela ne m'étonne guère?????)

La mauvaise foi aidant si je venais à citer ton texte, je serais automatiquement suspect d'y adhérer. Réfléchis, tu le sais très bien que ça se passerait comme ça.

"Non".

Je suis furieuse. A ce titre, je ne répondrai pas.

Hm, à me relire mon message n'est pas clair: le "non" faisait référence à la première question.

Désolé.

Rectification, "tu parlais de violeurs" car ce n'était nullement mon cas.

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Je viens de trouver un schéma intéressant au sujet du patriarcat :

On fait quoi avec les malades mentaux ? On les "brave", ou on se protège un minimum ?

Je m'explique : tu sors le soir, "habillée", tu rentres dans la nuit, seule à pied, tu prends des risques non ?

Bah je ne fais pas ça, je ne suis pas folle, si je sors la nuit c'est accompagnée et bien habillée.

Je dis juste que celle qui veulent s'habiller court doivent avoir le droit de le faire.

Le danger, c'est que si l'on s'en tient à cette considération, rien ne changera, et le poids continuera de s'accumuler.

Tout à fait d’accord avec ce que tu dis pour ceux qui pensent que la tenue de la femme est ce qui provoque le violeur par contre être prudent même si l’on demande aux enfants de ne pas se montrer provocants dans leur façon de s’habiller, cela n’est pas parce qu’une personne pourrait penser qu’il y a un risque de se faire violer mais plutôt un moyen de rester discret, comme par exemple, une personne qui boit éviter de lui adresser la parole…Le plus important, c’est surtout de ne pas croire qu’un homme violera une femme parce qu’elle est provocante et si on est conscient de ça comme January l’a fait comprendre, les raisons de la prudence en sont différentes.

Une femme qui s’habille par exemple avec une jupe très courte, tout le monde va avoir le regard posé sur elle, il suffit qu’il y a un groupe qui a bu pour venir l’embêter, la draguer ou l’insulter…Par contre, une femme qui sera persuadée qu’un violeur c’est celui qui va s’en prendre sur une femme à cause de sa tenue, s’habillera en conséquence quand elle sortira seule mais ne prendra pas forcément les précautions nécessaires. Ce que je veux surtout dire si la personne n’a pas l’image du violeur qui l’est à cause de la tenue n’aura pas la même réaction que celui qui pensera cela et donc c’est cela qui me paraît le plus important, avoir conscience que ce n’est pas la tenue de la femme qui fait d’un homme un violeur.

Bah je ne fais pas ça, je ne suis pas folle, si je sors la nuit c'est accompagnée et bien habillée.

Je dis juste que celle qui veulent s'habiller court doivent avoir le droit de le faire.

Tout à fait.

Quand on sait que les enfants, les octogénaires, les handicapés sont très régulièrement victimes de viol, m'entendre dire que c'est la longueur de la jupe ou la hauteur de mes talons qui déterminera mon sort..

Je peux pas trop le comprendre...

On est en 2014 quand même...il est toujours question de la longueur des jupes et de tout ce pseudo-érotisme suranné...

La première fois que je suis montée au créneau face à ce genre de propos : un gamine de 9 ans avait été agressée et une femme (si!si! une femme!) a dit devant moi: " si elle avait eu 14 ou 15 ans, on aurait peut-être pu dire qu'elle avait été provocante... mais, là! "

C'était il y a des décennies.... et quand je vois qu'on en est parfois encore au même point, c'est à désespérer!!!