Homme et Femme

Deux simples questions :

1) Qu'est ce qui fait de l'homme un homme ?

2) Qu'est ce qui fait de la femme une femme ?

ses chromosomes.

C'est tout ?

Biologiquement parlant, oui c'est tout. Culturellement je ne connais personne qui soit 100% masculin ou 100% féminin... j'en témoigne personnellement puisqu'il n'est pas rare que je cuisine pendant que ma nana encourage un sportif devant sa télé. Je suis un homme... quoi de plus naturel en somme? Au lit mon style correspond bien à mon état civil.

J'aime cuisiné, faire les magasins, me faire beau quand je sort, mais chaque jours ce que je vois entre mes guiboles (étant pas des moindre ) me rappelle que je suis bien un mâle^^

C'est quand une femme me plait énormément que j'espère avoir trouvé la bonne réponse.

Sinon à défaut de tête il faut de bonnes jambes disait ma grand mère.

La question revient donc à voir comment on définit un homme et une femme. Les sociologues du genre font la distinction entre le sexe (mâle, femelle) et le genre (homme, femme) car certains (les trans) peuvent se sentir et se reconnaître dans la définition "commune" d'un homme et pourtant avoir un vagin, par exemple. Il y a une définition sociale de ce que c'est être un homme et ce que c'est être une femme.

Par exemple, je n'ai pas besoin de voir les chromosomes de quelqu'un pour connaître quasi à tous les coups son sexe. Outre le faciès et la ligne générale du corps (qui peuvent être fort variables d'ailleurs) il y a un code vestimentaire associé en général à chaque sexe.

Donc il faut tout d'abord déterminer si on veut séparer le genre ressenti du sexe dans sa définition.

Bob Dylan ou Kate Blanchett?

Il y a des codes culturels certes qui nous obligent à nous comporter de telle ou telle manière... les petites filles en rose, les garçons en bleu... Mais est ce que c'est la pression sociale qui fait d'homme un homme ou d'une femme une femme? N'est ce pas plutôt une pression qui nous pousse à nous conformer à ce que la société attend de nous, c'est à dire à faire de nous un pantin masculin ou féminin...

Il y a des codes culturels certes qui nous obligent à nous comporter de telle ou telle manière... les petites filles en rose, les garçons en bleu... Mais est ce que c'est la pression sociale qui fait d'homme un homme ou d'une femme une femme? N'est ce pas plutôt une pression qui nous pousse à nous conformer à ce que la société attend de nous, c'est à dire à faire de nous un pantin masculin ou féminin...

Justement : La question revient à savoir si on associe "homme" à la masculinité et "femme" à la féminité (comme il est usuellement admis il me semble) ou si on dit que ça n'a rien à voir. Si on choisit de dissocier complètement les deux, parler d'homme ou de mâle n'a aucune différence. Si on prend le parti pris de lier l'homme à la masculinité, ce n'est plus la même chose : mâle se rapporte alors seulement à une réalité biologique (et encore, c'est pas toujours aussi simple que ça) et homme se rapporte à l'idée sociale de l'homme masculin, viril.

On me suit toujours ?

Réponse censée:

Les chromosomes...ces mêmes chromosomes qui nous donnent des silouhettes souvent bien différentes.

Réponse critique:

Mais voilà, dès les premières heures de notre vie, ce bout de peau, présent ou pas entre nos cuisses, va dicter les langes dont nous seront afflublés, les adjectifs qui nous qualifieront et jusqu'à l'interprétation de nos pleurs 'oh la pauvre chérie, si fragile" "oh, il est bagarreur comme son papa".

A terme, ça donne un clivage envahissant, une société qui fait rentrer des représentations contradictoires dans la tête des enfants, et s'étonne que plus tard, les adultes qu'ils sont devenus ne sachent pas se respecter et s'entendre.

Scoop: si on fait croire aux filles qu'elle marité tout le prince charmant et sa licorne...elles seront jamais heureuses dans ce bas monde.

De même, faire croire aux garçons, qu'ils ont une virilité à assurer, en mettant des fringues marrons, en pleurant jamais, et en accumulant les conquêtes...ce sera pareil.

Il serait temps pour les hommes et les femmes de mettre en place une culture commune, basée sur le partage, et en tirant profit de leurs différences. Comment des gens de la même famille, de la même civilisation, peuvent être sans aucun trait commun: femmes obnubilées par le shopping et les RDV chez l'esthéticienne, et hommes abrutis de pastis et de sport (avec arrière gout de cambouie).

Bref, on nait homme, ou femme...la société se charge de nous rendre hostiles les uns envers les autres.

Oui on a tendance à associer... mais on se trompe en faisant ça. C'est pour ça que mon premier post résumait ma position, seuls les chromosomes font véritablement de nous des femmes ou des hommes: le reste c'est du conformisme, une façade, une personnalité imposée à laquelle on finit par parfois par croire nous même...

Je ne me suis jamais posé la question : je suis une femme, de par mon physique et mon attirance pour les hommes.

"Il existait jadis une race suprême qui associait dans le même être, les éléments masculins et féminins.

En leur folle témérité, ces êtres voulurent s'opposer aux dieux qui, pour les punir, les séparèrent en deux...depuis ce jour, ils ne cessent de se chercher pour ne faire qu'un de nouveau"...

De mémoire : Platon

Du coup, quitte à ne pas associer, pourquoi ne pas séparer totalement le genre du sexe, comme le font les sociologues ? Le genre désigne alors le "produit social" créé à partir de la matière première qu'est le sexe.

Je ne me suis jamais posé la question : je suis une femme, de par mon physique et mon attirance pour les hommes.

C'est pas très sympa pour les homosexuel-le-s, ça.

Oui c'est la théorie des 2 corps d'Aristophane dans le Banquet de Platon...

En revanche tu es une femme de par tes chromosomes... ton physique ou ton attirance pour les hommes ne font pas de toi une femme:

Ce sont des hommes...

Du coup, quitte à ne pas associer, pourquoi ne pas séparer totalement le genre du sexe, comme le font les sociologues ? Le genre désigne alors le "produit social" créé à partir de la matière première qu'est le sexe.

C'est pas très sympa pour les homosexuel-le-s, ça.

Oui mais c'est ainsi.

Pour procréer, il faut bien un mâle et une femelle et pas seulement pour le genre humain.

Du coup, quitte à ne pas associer, pourquoi ne pas séparer totalement le genre du sexe, comme le font les sociologues ? Le genre désigne alors le "produit social" créé à partir de la matière première qu'est le sexe.

Peut être parce que séparer c'est déjà donner de l'importance... s'en foutre à mon avis est la meilleure solution. Faire les choses qu'on a envie de faire, penser les choses par nous même...

Oui mais c'est ainsi.

Pour procréer, il faut bien un mâle et une femelle et pas seulement pour le genre humain.

Est ce qu'une femme stérile est encore une femme? Bien sur que oui. De là tu ne peux pas introduire la notion de procréation pour tenter de la priver de son sexe.

Oui c'est la théorie des 2 corps d'Aristophane dans le Banquet de Platon...

En revanche tu es une femme de par tes chromosomes... ton physique ou ton attirance pour les hommes ne font pas de toi une femme:

Ce sont des hommes...

C'est dans la tête qu'on se sent homme ou femme.

La plupart des êtres n'ont pas de souci avec leur sexe.

Par bien des côtés (pas seulement physiques), les femmes et les hommes sont différents.

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus : c'est une illustration qui me va bien.

Peut être parce que séparer c'est déjà donner de l'importance... s'en foutre à mon avis est la meilleure solution. Faire les choses qu'on a envie de faire, penser les choses par nous même...

Est ce qu'une femme stérile est encore une femme? Bien sur que oui. De là tu ne peux pas introduire la notion de procréation pour tenter de la priver de son sexe.

Mais si !

La stérilité n'a rien à voir, c'est une anomalie de la nature.

Les êtres humains que nous sommes sont des mammifères ; s'il n'y avait pas de procréation, ce serait la fin de notre race.

C'est dans la tête qu'on se sent homme ou femme.

La plupart des êtres n'ont pas de souci avec leur sexe.

Par bien des côtés (pas seulement physiques), les femmes et les hommes sont différents.

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus : c'est une illustration qui me va bien.

C'est justement dans ta tête que tu devrais chercher un peu plus... Est ce que tout ce qu'y s'y trouve vient vraiment de toi? C'est un peu de ce que demande ce sujet... On t'as mis dans la tête que tu étais une femme car tu avais une utérus en état de fonctionnement et que tu préférais les bites parce que la procréation est très importante à tes yeux. A partir de quand tu as accepté cette idée comme faisant partie de toi?

Mais si !

La stérilité n'a rien à voir, c'est une anomalie de la nature.

Les êtres humains que nous sommes sont des mammifères ; s'il n'y avait pas de procréation, ce serait la fin de notre race.

Et en quoi toi, individu, serais tu capables de peupler la planète terre? Combien d'enfants as tu fais pour sauvegarder notre espèce en voie d'extinction?

C'est justement dans ta tête que tu devrais chercher un peu plus... Est ce que tout ce qu'y s'y trouve vient vraiment de toi? C'est un peu de ce que demande ce sujet... On t'as mis dans la tête que tu étais une femme car tu avais une utérus en état de fonctionnement et que tu préférais les bites parce que la procréation est très importante à tes yeux. A partir de quand tu as accepté cette idée comme faisant partie de toi?

Et en quoi toi, individu, serais tu capables de peupler la planète terre? Combien d'enfants as tu fais pour sauvegarder notre espèce en voie d'extinction?

A moi toute seule ?

J'ai fait trois enfants...."j'ai raté la virgule" comme disait Coluche...

Je n'aurais pas pu être heureuse sans enfants.

C'est un besoin essentiel...même s'il y a des femmes qui n'ont pas envie de maternité.

A moi toute seule ?

J'ai fait trois enfants...."j'ai raté la virgule" comme disait Coluche...

Je n'aurais pas pu être heureuse sans enfants.

C'est un besoin essentiel...même s'il y a des femmes qui n'ont pas envie de maternité.

Et je suppose que tu n'as pas fais tes enfants en pensant que l'humanité risquait de disparaitre...