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Les points de départ en philo


liloupia

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Membre, 40ans Posté(e)
liloupia Membre 33 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Bonjour,

J'aimerais savoir quels sont les différents point de départ des philosophes, pour me remettre un peu dans le bain...

Merci!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Comment ça, les points de départ?

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

le point de départ ? ce poser des questions , imaginer les possibilités , y a pas de point de départ , tout peu servir comme départ .

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)
1395854782[/url]' post='8882019']

Bonjour,

J'aimerais savoir quels sont les différents point de départ des philosophes, pour me remettre un peu dans le bain...

Merci!

Pour Platon, l'attitude philosophique découle de 2 choses:

a. L'étonnement: le philosophe s'étonne devant le monde, s'étonne que les choses soient ce qu'elles sont, ce qui l'incite à se questionner à leur sujet;

b. L'indignation: le philosophe est indigné par l'injustice du monde et est donc animé par le désir de les appeler à devenir meilleurs.

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Membre, 40ans Posté(e)
liloupia Membre 33 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Par exemple, quel est le point de départ de la philosophie de Sartre?

Pour Platon, il me semble que c'est son "je suis".

Pour Aristote c'est la réalité existante, le "ceci est"...

J'essaie de cherche pourquoi nos visions philosophique diffèrent tant!

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Membre, Posté(e)
AK-47 Membre 120 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Par exemple, quel est le point de départ de la philosophie de Sartre?

Pour Platon, il me semble que c'est son "je suis".

Pour Aristote c'est la réalité existante, le "ceci est"...

J'essaie de cherche pourquoi nos visions philosophique diffèrent tant!

(je pense donc)Je suis je crois que c'est Descartes.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Il me semble que c'est l'observation suivie de l'inquisition et du jugement. Celui qui marche dans le troupeau ne se soucie pas du chemin. Celui qui s'asseoit un instant à l'écart est un philosophe.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Par exemple, quel est le point de départ de la philosophie de Sartre?

Pour Platon, il me semble que c'est son "je suis".

Pour Aristote c'est la réalité existante, le "ceci est"...

J'essaie de cherche pourquoi nos visions philosophique diffèrent tant!

Si l'on en croit Bergson, le philosophe est l'homme d'une unique intuition qu'il approfondit sans cesse. Disons une ou deux intuitions lumineuses. En effet, à la lecture de bon nombre de philosophes, certains concepts-clé se trouvent mis en exergue ou en porte-drapeau de leurs pensées. Paradoxalement, "le mot-clé qui explique tout est en même temps un mot que rien n'explique" comme se plaît à le souligner Clément Rosset.

Pour Platon, ce mot-clé n'est-il pas l'Idée (eidos), celle du monde "idéel" opposé au monde que nous connaissons par la perception sensible que nous en avons ?

Pour Plotin, l'Un est ce mot-clé qui désigne le seul être existant que l'intelligence de l'homme aura tendance à diviser et à en rompre l'unité.

Et la volonté de Schopenhauer, et l'être de Heidegger, et l'économie de Marx... et tant d'autres.

Pour Sartre, sans doute une notion-clé : la mauvaise conscience ?

Le mot-clé de Clément Rosset, son "idée-fixe", est sans conteste le réel, et il s'en est expliqué dans son dernier ouvrage "Faits divers". Première intuition, un soir d'euphorie à l'idée de dormir dans un bon lit, de sa fenêtre Rosset voit et entend la marée qui monte, prenant conscience que l'adhésion joyeuse à la vie est inséparable d'une représentation simultanée et aigüe de la tragédie et de la mort qui attend tout le monde. Seconde intuition, avant d'écouter un opéra, l'Oedipe de Georges Enesco, l'annonceur de France-Musique rappelle le mythe d'Oedipe, et là, illumination soudaine sur la réalité et le fait que l'illusion (ou la fuite devant la réalité) passe par l'idée du réel et de son double.

Pourquoi des visions philosophiques tant différentes ? Epoques différentes, influences différentes, tempéraments différents, puisque l'oeuvre philosophique peut aussi dissimuler, sous l'apparence d'un langage impersonnel, un journal intime.

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Membre, 40ans Posté(e)
liloupia Membre 33 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Oui les époques diffèrent. Mais est-ce que chaque philosophe n'a pas dit quelque chose de vrai sur l'homme? Est-ce que la vérité dépend d'une époque, de son context historique?

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

C'est le savoir qui augmente sans cesse qui produit les pensées nouvelles. Mais les premiers penseurs ont ouvert la voie, comme dit Nietszche : "Au banquet des grands penseurs, ce sont les plus anciens qui ont pris les places d'honneur."

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Oui les époques diffèrent. Mais est-ce que chaque philosophe n'a pas dit quelque chose de vrai sur l'homme? Est-ce que la vérité dépend d'une époque, de son context historique?

Les concepts philosophiques se présentent comme les "approximations les plus fines qu'on puisse faire du réel" (Rosset). Puisque tu parles souvent en terme de vérité, disons que ces concepts-clés sont supposés dévoiler la vérité la plus profonde à laquelle puisse atteindre une philosophie. Je pense que chaque philosophe dit des vérités sur l'homme. Certaines vérités antiques sont toujours d'actualité, mais d'autres davantage relatives à tout un contexte historique - et géographique (cf. "Géophilosophie", Qu'est-ce que la philosophie ?, par Deleuze et Guattari).

N'oublions pas non plus que nous vivons dans un monde en perpétuelle mutation, avec de nouvelles données scientifiques et technologiques, de nouveaux questionnements éthiques, de nouvelles expressions artistiques, de nouveaux problèmes à affronter, bref, autant de nouvelles donnes qui s'accroissent de façon exponentielle - puisque nous vivons à une époque où tout va de plus en plus vite. Le simple fait de vivre dans un monde en devenir posait problème aux penseurs de l'Antiquité quant à la validité des connaissances. A la fin du Cratyle, Socrate laisse la question sans réponse, conscient que si tout passe sans cesse, c'est que le beau/vrai/juste se dérobent sans cesse et ne sont plus ce qu'ils étaient. D'ailleurs, dans ce même Cratyle, Socrate propose une étymologie erronée : "course divine" pour le terme grec alèthéia (= vérité), qui évoque paradoxalement l'idée de mouvement de l'être en devenir, et nullement l'idée d'une vérité absolue, figée pour l'éternité.

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