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Sagesse philosophique

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liloupia

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 104 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Écoute, c'est très intéressant ce que tu me livres ici.

Bien que je sente ton embarras, pour l'instant j'ai du mal à le saisir, justement parce qu'il t'est propre. J'aimerai donc si tu le veux bien que tu m'en dises plus, sur le point névralgique, ou la pan entier qui te submerge d'incompréhension!

Dans mon message précédent, j'ai fait un lien volontaire avec la notion de temps, que chacun peut s'approprier, mais qui glisse aussi entre les doigts dès que l'on veut en savoir davantage, néanmoins, on peut remplacer bien souvent un problème d'infini, par un problème de temps ( durée ), ce qui permet au moins de le rapprocher de quelque chose de connu, même si on ne le maitrise pas non plus complètement, mais d'un autre coté, que savons nous parfaitement? Nous ne faisons bien souvent que tisser des liens entre différents concepts ou des analogies/similitudes, c'est cela que nous appelons le savoir, on peut donc l'appliquer à d'autres domaines explorés ou inconnu/incompréhensible.

Il me semble détecter dans ton récit, une "réduction" de l'infini réel, vers un infini théorique, qu'est ce donc? L'infini n'est-il pas un concept inventé justement pour faire face à nos finitudes en tout genre, n'y mets tu pas autre chose, as tu défini/trouvé une nouvelle problématique? As tu quelques idées précises qui ont insufflé ce dépassement de l'entendement?

La raison ne peut certes pas venir à bout de tout, comme en science, elle progresse régulièrement, quand on regarde les questionnements d'anciens savants et les réponses apportées aujourd'hui, je pense qu'ils n'auraient pas espérer autant d'avancées.

Si par exemple on regarde l'évolution des opinions/croyances/supputations sur la vie extra-terrestre ( au sens littéral ), et qu'enfin la science peut pratiquement répondre avec assurance, alors que l'on est passé par toutes les suppositions aussi bien purement négative en dehors de la Terre, que la panspermie généralisée.

Il faut laisser le temps au temps, pour que nous puissions trouver des réponses, si tant est qu'il y en a ( existence ), ou que la question ait un sens.

La mise en équation mathématique de la notion d’infini me semble vide de toute pensée philosophique. Tu n’as de cesse de me parler en terme de science et de raison, et je persiste à te répondre en terme de pensée. « Penser l’infini », avais-je dit.

L’infini sera formalisé, mis en équations, mais nullement pensé, contemplé, épié. Tel est le « point névralgique ». Est-ce clair ? Mon amour de l’infini reste sur sa faim. Je te parle d’infini, j’exige d’aller par l’étendue de ma pensée jusqu’au bord de l’espace fini, toujours plus loin vers l’infiniment grand ou l’infiniment petit, durant un temps infini, et tu me colles sous les yeux une série limitée de chiffres suivis de petits points… L'infini est devenu un semblant de chose familière, livré tout près des yeux, comme dans une série X !, alors que ma pensée intuitive, toujours en mouvement et en expansion, était portée jusqu’aux vents, jusqu’aux nuages, jusqu’aux planètes, au bord vertigineux de l’univers, dans une quête exploratoire infinie. Sans me limiter non plus à la seule expression poétique puisqu'il faudra exposer tout un cheminement de pensée surgi de l'entrelacement de concepts. Comment ne pas être pris de vertige si l'on imagine véritablement ce que peut signifier à l'infini, si l'on fait l'effort de s'évader du fini, de voyager à l'infini, à défaut de pouvoir contempler l'infini, toujours désireux d’appréhender par la pensée l’univers dans sa totalité infinie, d’en écouter encore et toujours la symphonie inachevée, et non de s’enfermer dans les prisons étroites de quelques livrets de solfège !

Je n’ai certes pas, Déjà, de véritable pensée de l’infini à t’offrir, comme le ferait talentueusement un DdM. Mon travail est lent, brouillon, tâtonnant, et je n’avance pour l’instant qu’avec des béquilles. Puisqu’il est question néanmoins de sagesse dans ce topic, et pour répondre à la requête de Blaquière dans un autre topic à propos de la question de savoir ce qu’est la pensée, voici pour nous inspirer éventuellement un extrait de Propos sur le bonheur , par Alain :

« L'État devrait tenir école de sagesse comme de médecine. Et comment? Par vraie science, qui est contemplation des choses, et poésie grande comme le monde. Car la mécanique de nos yeux, qui se reposent aux larges horizons, nous enseigne une grande vérité. Il faut que la pensée délivre le corps et le rende à l'Univers, qui est notre vraie patrie. Il y a une profonde parenté entre notre destinée d'homme et les fonctions de notre corps. L'animal, dès que les choses voisines le laissent en paix, se couche et dort; l'homme pense; si c'est une pensée d'animal, malheur à lui. Le voilà qui double ses maux et ses besoins; le voilà qui se travaille de crainte et d'espérance; ce qui fait que son corps ne cesse point de se tendre, de s'agiter, de se lancer, de se retenir, selon les jeux de l'imagination; toujours soupçonnant, toujours épiant choses et gens autour de lui. Et s'il veut se délivrer, le voilà dans les livres, univers fermé encore, trop près de ses yeux, trop près de ses passions. La pensée se fait une prison et le corps souffre; car dire que la pensée se rétrécit et dire que le corps travaille contre lui-même, ce qui est dire la même chose. L'ambitieux refait mille fois ses discours, et l'amoureux mille fois ses prières. Il faut que la pensée voyage et contemple, si l'on veut que le corps soit bien.

À quoi la science nous conduira, pourvu qu'elle ne soit ni ambitieuse, ni bavarde, ni impatiente; pourvu qu'elle nous détourne des livres et emporte notre regard à distance d'horizon. Il faut donc que ce soit perception et voyage. Un objet, par les rapports vrais que tu y découvres, te conduit à un autre et à mille autres, et ce tourbillon du fleuve porte ta pensée jusqu'aux vents, jusqu'aux nuages, et jusqu'aux planètes. Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux; car savoir c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout; aucune chose n'a sa raison en elle, et ainsi le mouvement juste nous éloigne de nous-mêmes; cela n'est pas moins sain pour l'esprit que pour les yeux. Par où ta pensée se reposer dans cet univers qui est son domaine, et s'accordera avec la vie de ton corps qui est liée aussi à toutes choses. Quand le chrétien disait: "Le ciel est ma patrie", il ne croyait pas si bien dire. Regarde au loin. »

@ Pascalin : merci pour la référence à Cantor. Si tu as déjà exposé un point de vue personnel sur la question de l'éternité, dans quel topic l'as-tu fait, stp ?

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

J'aime bien Alain.

Il nous dit toujours que sous un certain angle, le rouge c'est du noir !

Mais on peut ne pas toujours lui donner raison !

Là il nous dit que le "vrai savoir" va vers le général. Et pas vers le particulier :

"Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux"

Je ne suis pas d'accord.

Je pense même le contraire.

Le vrai savoir est (aussi) tout petit !

Le vrai savoir c'est que pour qu'une assiette ne se fende pas au séchage, il faut que son fond soit plus fin que son rebord.

Bien sûr, l'explication sera un élargissement, une généralisation.

Mais au départ c'est quand même un tout petit truc, le savoir.

Je vous demande :

Le savoir c'est quoi dans le cas suivant :

1--Pour que le rouge des romains devienne le noir des grecs, il suffit de couper l'oxygène vers 900 degrés -ou plutôt, restons empiriques, quand le four est bien rouge !-.

(C'est ainsi que les grecs on fait leurs vases à figures noires ou rouges pendant des générations.)

2--A 900 degrès (ça c'est le savoir moderne, "universel"), l'oxyde de fer Fe2 O3 qui est rouge se transforme en Fe O qui est noir si on coupe l'oxygène.

Le premier est un savoir empirique, (tout petit, là sous nos yeux mais absolument réel et efficace) le second un savoir théorique "universel" (qui sans la réalisation effective ne produit rien.

Je crois que le vrai savoir, c'est les deux !

Avec un petit avantage au premier !

Un grand savoir qui n'est rien dans le réel, doublé --et même dans ce cas, précédé-- d'un petit savoir faire qui fait tout !

A contrario, l'incompréhension de l'infini vient de notre anthropomorphisme.

De la vie, du réel que nous ne pourrions bien comprendre qu'à notre échelle

et donc que nous ne comprenons pas !

De notre nez collé sur le guidon...

Nous n'étions rien, nous sommes nés. Nous sommes et nous mourons et nous ne serons plus.

D'où notre incompréhension d'un TEMPS infini.

Si pour l'espace, nous pouvons aisément imaginer nous enfoncer dans l'univers à l'infini, sans jamais êtres arrêtés,

si nous pouvons imaginer que le temps ne s'arrêtera jamais, d'où vient la difficulté que nous avons à penser que dans le passé, il n'y a pas eu de commencement.

Et que le monde a toujours existé ?

Toutes les religions semblent trouver leur argument irréductible à déclarer que :

"Si le monde existe, il faut bien qu'il ait eu un commencement !

Pourquoi ?

Pourquoi tant de peine à penser que si le monde existe, c'est forcément qu'il a toujours existé ?

Parce que nous-mêmes, savons d'expérience que nous avons eu un commencement en tant que conscience.

Bien que l'on vérifie quotidiennement que toute chose a sa cause,

Pourquoi plaider a priori contre cette récurrence des causes à l'infini dans le passé ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

J'aime bien Alain.

Il nous dit toujours que sous un certain angle, le blanc c'est du noir !

Mais des fois on ne lui donne pas toujours raison.

Là il nous dit que le "vrai savoir" va vers le général. Et pas vers le particulier :

"Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux"

Je ne suis pas d'accord.

Je pense même le contraire.

Le vrai savoir est (aussi) tout petit !

Le vrai savoir c'est que pour qu'une assiette ne se fende pas au séchage, il faut que son fond soit plus fin que son rebord.

Bien sûr, l'explication sera un élargissement, une généralisation.

Mais au départ c'est quand même un tout petit truc, le savoir.

Je vous demande :

Le savoir c'est quoi dans le cas suivant :

--Pour que le rouge des romains devienne le noir des grecs, il suffit de couper l'oxygène vers 900 degrés.

(C'est ainsi que les grecs on fait leurs vases à figures noires ou rouges pendant des générations.)

--A 900 degrès (ça c'est le savoir moderne, "universel"), l'oxyde de fer Fe2 O3 qui est rouge se transforme en Fe O qui est noir si on coupe l'oxygène.

Le premier est un savoir empirique, (tout petit, là sous nos yeux mais absolument réel et efficace) le second un savoir théorique "universel" (qui sans la réalisation effective ne produit rien.

Je crois que le vrai savoir, c'est les deux !

Avec un petit avantage au premier !

Un grand savoir qui n'est rien dans le réel, doublé d'un petit savoir faire qui fait tout !

A contrario, l'incompréhension de l'infini vient de notre anthropomorphisme.

De la vie, du réel que nous ne pourrions bien comprendre qu'à notre échelle

et donc que nous ne comprenons pas !

Nous n'étions rien, nous sommes nés. Nous sommes et nous mourons et nous ne serons plus.

D'où notre incompréhension d'un TEMPS infini.

Si pour l'espace, nous pouvons aisément imaginer nous enfoncer dans l'univers à l'infini, sans jamais êtres arrêtés,

si nous pouvons imaginer que le temps ne s'arrêtera jamais, d'où vient la difficulté que nous avons à penser que dans le passé, il n'y a pas eu de commencement.

Et que le monde a toujours existé ?

Toutes les religions semblent trouver leur argument irréductible à déclarer que :

"Si le monde existe, il faut bien qu'il ait eu un commencement !

Pourquoi ?

Pourquoi tant de peine à penser que si le monde existe, c'est forcément qu'il a toujours existé ?

Parce que nous-mêmes, savons d'expérience que nous avons eu un commencement en tant que conscience.

Bien que l'on vérifie quotidiennement que toute chose a sa cause,

Pourquoi plaider a priori contre cette récurrence des causes à l'infini dans le passé ?

bonjour

il se peut que le vrai savoir soit " je sait que je ne sait pas et que j'ai cru comprendre alors que je n'ai rien compris " . en réalité ,nous connaissons de l'infinis que ce dont ont nous raconte ,mais notre compréhension de l'infini ne semble pas avoir de sens pour un ètre qui est fini et qui vie dans un monde ou tout semble finit , en apparence , mais qui , en réalité est en perpétuel transformation et en évolution .

il se peut aussi que ,il y est plusieurs " niveaux " de fini et d'infini ? et que la cause pour tout n'existe pas sauf dans notre imagination ?

car , si nous croyons que tout à une cause , il faudrait croire à une cause qui à créé la cause , et cela à l'infini .

le temps infini n'existe pas car , il est relatif .nous ne pouvons définir les choses qu'à notre échelle et avec seulement nos capacités et , maintenant , avec nos machine élaborés mais limité .

la nature ou dieu ? à créé un ètre par un pur hasard ? qui se penche sur la raison de son existence et qui lance un appel sans réponse dans l'immensité de l'inconnaissable .

bonne soirée

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

bonjour

il se peut que le vrai savoir soit " je sait que je ne sait pas et que j'ai cru comprendre alors que je n'ai rien compris " .

Ce que j'ai dit, c'est que sans chercher révolutionner l'univers, je me contente de dire que UN savoir peut être tout petit.

Quand je veux que le rouge de fer devienne noir et que j'y arrive, c'est une vrai (petit) savoir qui a été appliqué.

Le fameux "ce que je sais c'est que je ne sais rien", me fait un peu l'effet d'une coquetterie de philosophe, pendant que l'esclave assure la pitance.

Ce qui n'empêche pas qu'effectivement, on ne sait pas grand chose.

en réalité ,nous connaissons de l'infinis que ce dont ont nous raconte , mais notre compréhension de l'infini ne semble pas avoir de sens pour un ètre qui est fini et qui vie dans un monde ou tout semble finit , en apparence , mais qui , en réalité est en perpétuel transformation et en évolution .

C'est juste ! les simples transformation et évolution perpétuelles du monde ressemblent à l'infini ! Je ne pense pas que "comprendre l'infini" n'a pas de sens : on peu le comprendre un petit peu ? en avoir une vague idée ? On a déjà le mot d'infini c'est un signe ! Il suffit de rassembler sous ce mot quelques idées...

il se peut aussi que , il y est plusieurs " niveaux " de fini et d'infini ? et que la cause pour tout n'existe pas sauf dans notre imagination ?

car , si nous croyons que tout à une cause , il faudrait croire à une cause qui à créé la cause , et cela à l'infini .

Ben oui ! Exactement, on y est en plein dans l'infini, là !

Nous le croyons pas que tout a une cause : nous le constatons !

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : c'est un bon point de départ ça ; et il suffit d'en tirer les conséquences.

Si rien ne se crée c'est qu'il n'y a pas eu création.

Tiens, je me sens mieux, là d'un coup ! Le premier caractère la première qualité de tout ce qui existe c'est que sous une forme ou sous une autre, ça a toujours exister.

le temps infini n'existe pas car , il est relatif .nous ne pouvons définir les choses qu'à notre échelle et avec seulement nos capacités et , maintenant , avec nos machine élaborés mais limité .

C'est vrai que le temps que nous vivons, c'est le temps présent, et que le présent est le seul "temps réel". Il n'empêche que notre expérience, notre mémoire nous dit que nous avons vécu un temps hier et un autre avant-hier avant ce présent là. De même que nous pouvons sans prendre trop de risque prévoir qu'il y aura un demain et un après demain.

De fil en aiguille je peux (un peu) m'imaginer raisonnablement un temps infini dans un sens et dans l'autre...

la nature ou dieu ? à créé un ètre par un pur hasard ? qui se penche sur la raison de son existence et qui lance un appel sans réponse dans l'immensité de l'inconnaissable .

Oui ! Mais non ! Nous nous répondons bien l'un, l'autre, là !

Pur hasard ? oui et non, (encore) ! Au tout début, peut-être, deux atomes on pu se rencontrer par hasard,..

mais depuis 4 milliards d'années que la vie existe, si on est là c'est qu'on y a mis de la bonne volonté !

bonne soirée

Idem : bonne soirée !

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

La mise en équation mathématique de la notion d’infini me semble vide de toute pensée philosophique. Tu n’as de cesse de me parler en terme de science et de raison, et je persiste à te répondre en terme de pensée. « Penser l’infini », avais-je dit.

L’infini sera formalisé, mis en équations, mais nullement pensé, contemplé, épié. Tel est le « point névralgique ». Est-ce clair ? Mon amour de l’infini reste sur sa faim. Je te parle d’infini, j’exige d’aller par l’étendue de ma pensée jusqu’au bord de l’espace fini, toujours plus loin vers l’infiniment grand ou l’infiniment petit, durant un temps infini, et tu me colles sous les yeux une série limitée de chiffres suivis de petits points… L'infini est devenu un semblant de chose familière, livré tout près des yeux, comme dans une série X !, alors que ma pensée intuitive, toujours en mouvement et en expansion, était portée jusqu’aux vents, jusqu’aux nuages, jusqu’aux planètes, au bord vertigineux de l’univers, dans une quête exploratoire infinie. Sans me limiter non plus à la seule expression poétique puisqu'il faudra exposer tout un cheminement de pensée surgi de l'entrelacement de concepts. Comment ne pas être pris de vertige si l'on imagine véritablement ce que peut signifier à l'infini, si l'on fait l'effort de s'évader du fini, de voyager à l'infini, à défaut de pouvoir contempler l'infini, toujours désireux d’appréhender par la pensée l’univers dans sa totalité infinie, d’en écouter encore et toujours la symphonie inachevée, et non de s’enfermer dans les prisons étroites de quelques livrets de solfège !

Je n’ai certes pas, Déjà, de véritable pensée de l’infini à t’offrir, comme le ferait talentueusement un DdM. Mon travail est lent, brouillon, tâtonnant, et je n’avance pour l’instant qu’avec des béquilles. Puisqu’il est question néanmoins de sagesse dans ce topic, et pour répondre à la requête de Blaquière dans un autre topic à propos de la question de savoir ce qu’est la pensée, voici pour nous inspirer éventuellement un extrait de Propos sur le bonheur , par Alain :

« L'État devrait tenir école de sagesse comme de médecine. Et comment? Par vraie science, qui est contemplation des choses, et poésie grande comme le monde. Car la mécanique de nos yeux, qui se reposent aux larges horizons, nous enseigne une grande vérité. Il faut que la pensée délivre le corps et le rende à l'Univers, qui est notre vraie patrie. Il y a une profonde parenté entre notre destinée d'homme et les fonctions de notre corps. L'animal, dès que les choses voisines le laissent en paix, se couche et dort; l'homme pense; si c'est une pensée d'animal, malheur à lui. Le voilà qui double ses maux et ses besoins; le voilà qui se travaille de crainte et d'espérance; ce qui fait que son corps ne cesse point de se tendre, de s'agiter, de se lancer, de se retenir, selon les jeux de l'imagination; toujours soupçonnant, toujours épiant choses et gens autour de lui. Et s'il veut se délivrer, le voilà dans les livres, univers fermé encore, trop près de ses yeux, trop près de ses passions. La pensée se fait une prison et le corps souffre; car dire que la pensée se rétrécit et dire que le corps travaille contre lui-même, ce qui est dire la même chose. L'ambitieux refait mille fois ses discours, et l'amoureux mille fois ses prières. Il faut que la pensée voyage et contemple, si l'on veut que le corps soit bien.

À quoi la science nous conduira, pourvu qu'elle ne soit ni ambitieuse, ni bavarde, ni impatiente; pourvu qu'elle nous détourne des livres et emporte notre regard à distance d'horizon. Il faut donc que ce soit perception et voyage. Un objet, par les rapports vrais que tu y découvres, te conduit à un autre et à mille autres, et ce tourbillon du fleuve porte ta pensée jusqu'aux vents, jusqu'aux nuages, et jusqu'aux planètes. Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux; car savoir c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout; aucune chose n'a sa raison en elle, et ainsi le mouvement juste nous éloigne de nous-mêmes; cela n'est pas moins sain pour l'esprit que pour les yeux. Par où ta pensée se reposer dans cet univers qui est son domaine, et s'accordera avec la vie de ton corps qui est liée aussi à toutes choses. Quand le chrétien disait: "Le ciel est ma patrie", il ne croyait pas si bien dire. Regarde au loin. »

@ Pascalin : merci pour la référence à Cantor. Si tu as déjà exposé un point de vue personnel sur la question de l'éternité, dans quel topic l'as-tu fait, stp ?

Oui , j'ai eu une conversation très intéressante à mon avis, avec Déjà Utilisé sur ce sujet ici et ici, j'avais par le passé , eu ce genre d'interrogation mais je ne retrouve pas les posts (dsl).

En bref , je pense que l'éternité est plus plausible qu'un état avec une fin , ne serait-ce que la délimitation qui pose problème ,;

En fait .. et si fin il y a , fin.. alors "the end" à jamais , donc éternité, ou alors boucle de plusieurs fins éternellement ... on retombe sur le même schéma .

La conception de l'éternité , selon cette approche , peut être prouvée mais bien sur que de façon analytique , pas formelle .

P.S : Désolé de m'exprimer trop succinctement et de le reprocher parfois aux autres intervenants dans le but d'être le plus concis

Modifié par pascalin
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Pour oser affirmer une telle chose, c'est que tu estimes être arrivé au bout de cette philosophie. ça reste très prétentieux.

Mais soit, si tu as une telle certitude, c'est qu'un raisonnement t'y a mené.

Je serais curieux de le connaitre, d'en trouver les failles s'il en comporte, et sinon de rejoindre ta position.

Bonjour, je pense que liloupia veut dire qu’à travers son maître, elle a atteint un certain bien être, ce qui explique qu’elle peut se sentir mieux tout en ayant du mal à exprimer le pourquoi.

On découvre la philosophie à travers les autres et nous-même. Ressentir un bien être, c’est le début de la sagesse mais seul le sage, celui qui atteint une certaine finalité est capable d’en exprimer le raisonnement.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

On est peut être là au centre du problème philosophique :

"L'ignorance bien heureuse est-elle acceptable/légitime d'un point de vue philosophique ?"

(Ceci dit pour généraliser le problème : loin de moi l'idée de traiter Liloupia d'ignorante, ce qu'elle n'est évidemment pas !)

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Membre, Posté(e)
eaglelife Membre 49 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

simplement curieux ....

Pour oser affirmer une telle chose, c'est que tu estimes être arrivé au bout de cette philosophie. ça reste très prétentieux.

Mais soit, si tu as une telle certitude, c'est qu'un raisonnement t'y a mené.

Je serais curieux de le connaitre, d'en trouver les failles s'il en comporte, et sinon de rejoindre ta position.

Critique raisonnable.

Exactement quels critères utiliseriez-vous pour évaluer son point de vue?

Comment savez-vous que vos critères est valide?

Bonjour, je pense que liloupia veut dire qu’à travers son maître, elle a atteint un certain bien être, ce qui explique qu’elle peut se sentir mieux tout en ayant du mal à exprimer le pourquoi.

On découvre la philosophie à travers les autres et nous-même. Ressentir un bien être, c’est le début de la sagesse mais seul le sage, celui qui atteint une certaine finalité est capable d’en exprimer le raisonnement.

Bonne explication.

Avons-nous cette «sage» de notre histoire?

Si oui, qui?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

simplement curieux ....

Critique raisonnable.

Exactement quels critères utiliseriez-vous pour évaluer son point de vue?

Comment savez-vous que vos critères est valide?

Bonne explication.

Avons-nous cette «sage» de notre histoire?

Si oui, qui?

Dieu bien sur.

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Membre, Posté(e)
eaglelife Membre 49 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Si vous étiez sérieux, je suis désolé .... :hehe:

Modifié par eaglelife
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Membre, Posté(e)
eaglelife Membre 49 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour moi, le cheminement philosophique nous conduit au terme à la sagesse.

....

Je trouve cela passionnant et j'ai hate d'échanger avec vous!

merveilleux! :bravo:

---------

Un homme reconnu comme «sage», a déclaré,

Proverbes Chapitre 4:7 "La crainte de l'Éternel est le commencement de la science; Les insensés méprisent la sagesse et l'instruction."

Proverbes Chapitre 4:

"5 Acquiers la sagesse, acquiers l'intelligence; N'oublie pas les paroles de ma bouche, et ne t'en détourne pas.

6 Ne l'abandonne pas, et elle te gardera; Aime-la, et elle te protégera.

7 Voici le commencement de la sagesse: Acquiers la sagesse, Et avec tout ce que tu possèdes acquiers l'intelligence.

8 Exalte-la, et elle t'élèvera; Elle fera ta gloire, si tu l'embrasses;

9 Elle mettra sur ta tête une couronne de grâce, Elle t'ornera d'un magnifique diadème. "

Ou vous pouvez dire que "Dieu" avait parlé à travers lui ...

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Si chaque être semble si unique, c'est avant tout à cause des accidents tout aussi uniques de son parcours, car si les Hommes font partie d'une même espèce, c'est bien qu'ils partagent des caractéristiques communes, tant morphologique que psychologique, et ce n'est pas parce que les sciences humaines immatures sont encore dans l'impossibilité de décrire complètement chaque individu, que ce sera toujours le cas, où du moins faire reculer la frontière aussi loin que l'on veuille.

Tu regardes la chose de l’extérieur, dans cette perspective où le monde n’est plus qu’un agencement de facteurs divers, de briques diverses, un immense jeu de Lego duquel la science tire des manuels de montage.

Je regarde la chose du côté de l’expérience individuelle, dans la perspective plus intérieure du flux continu des impressions, des perceptions, des affects. Cela n’exclut pas les perceptions de type Lego mais ici, elles ne règnent pas en maîtresses absolues. Cela ne veut pas dire non plus que je cède à n’importe quel affect ou n’importe quelle impression, mais simplement que je les considère, que j’estime qu’elles constituent des données fondamentales, et non pas seulement anecdotiques, de la nature du monde.

On voit ici que par « monde », je n’entends pas la nature au sens spatial habituel – c’est-à-dire le monde comme une espèce de contenant où les choses et les êtres se meuvent. Je parle plutôt du monde comme déroulement vivant de la vie. Le monde comme la mouvance qui constitue le fil de ma vie. Je parle donc d’un monde dont la composante temporelle est primordiale. Elle n’évacue pas pour autant la composante spatiale mais seulement, celle-ci ne règne plus en maîtresse absolue.

On m’accusera de centrer le monde sur moi-même, mais je n’ai pas besoin de centrer le monde sur moi-même puisqu’il l’est de fait. Nous sommes nécessairement tous centrés sur nous-mêmes ; nous vivons en fonction de nos impressions, de nos affects, de nos perceptions, etc. Ce qui n’empêche pas que nous puissions accorder de l’importance aux autres êtres et aux choses jusqu’à nous sacrifier pour eux.

Or, j’affirme que cette réalité intérieure et singulière, que ce déroulement continu de notre conscience est plus fondamental et plus important que le monde pris comme jeu de Lego, et que cette réalité doit avoir droit de citer en philosophie à un titre supérieur au monde des Lego, lequel n’est qu’une composante du déroulement continu dont je parle. Affirmer que la singularité d’un individu est le résultat d’accidents n’est ici qu’une vue de l’esprit parmi d’autres. Une vue de l’esprit qui puisse être fort utile en temps voulu, mais à laquelle on ne doit pas donner un crédit illimité. Car il y a un scepticisme supérieur à atteindre, un scepticisme bien plus puissant que celui de la science. Oui ! Car paradoxalement, je parle aussi de cela : un scepticisme supérieur ! Dieu est aussi cela ! Je pense que seul Tison va bien me comprendre ici… À moins que…

Et je ne dis pas qu’il faille être sceptique par rapport aux théories de la science, mais bien plutôt par rapport à la place de la science dans notre conscience.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je pense à un truc, là...

Le b, a, ba de la sagesse, je crois c'est de relativiser les choses, le réel, le savoir, etc.

On a parlé de l'infini, des difficultés éprouvées à s'en faire une idée un peu précise, et pour le temps, c'est l'éternité l'infini ?

Soit.

Mais le temps lui-même, est-ce qu'il est constant.?

Est-ce qu'on ne pourrait pas envisager qu'il..;

ralentisse !

Ou qu'il accélère ?

On pourrait imaginer une première seconde qui ait duré... une éternité ?

Et une seconde... seconde seulement PRESQUE une éternité ?

Jusqu'à aujourd'hui où la seconde dure A PEINE une seconde et peut-être demain...

PRESQUE une seconde !

Ou bien :

Peut-on imaginer que le temps ait pu exister sous une autre forme que lui-même ?

Si dans notre monde, l'espace et le temps semblent relativement distincts,

un total mélange des deux, ça donnerait quoi ?

Modifié par Blaquière
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Or, j’affirme que cette réalité intérieure et singulière, que ce déroulement continu de notre conscience est plus fondamental et plus important que le monde pris comme jeu de Lego, et que cette réalité doit avoir droit de citer en philosophie à un titre supérieur au monde des Lego, lequel n’est qu’une composante du déroulement continu dont je parle. Affirmer que la singularité d’un individu est le résultat d’accidents n’est ici qu’une vue de l’esprit parmi d’autres. Une vue de l’esprit qui puisse être fort utile en temps voulu, mais à laquelle on ne doit pas donner un crédit illimité. Car il y a un scepticisme supérieur à atteindre, un scepticisme bien plus puissant que celui de la science. Oui ! Car paradoxalement, je parle aussi de cela : un scepticisme supérieur ! Dieu est aussi cela ! Je pense que seul Tison va bien me comprendre ici… À moins que…

Et je ne dis pas qu’il faille être sceptique par rapport aux théories de la science, mais bien plutôt par rapport à la place de la science dans notre conscience.

Et c'est légitime de voir les choses ainsi.

Néanmoins, j'estime que ce que nous sommes individuellement est tout aussi chaotique et non voulu en grande partie, même en regardant de l'intérieur. Et c'est justement en regardant profondément en soi, que l'on y trouve l'empreinte des autres ou d'une non volonté, par exemple je n'ai pas réellement décidé de pratiquer la philosophie, je le faisais déjà sans le savoir avant de pouvoir nommer cette activité, c'est plus de l'ordre d'un besoin/impératif que d'un choix. Que notre comportement est avant tout du mimétisme, du conditionnement ou du formatage, et celui qui rejette ce qu'on lui a inculqué est tout aussi prisonnier que les autres, puisqu'une force intérieure le pousse à la rébellion, dont la source n'est pas encore connue.

Tout mon être, enfin disons que toutes mes actions sont justifiables, soit par ce qui est inné, soit par ce qui est acquis, il suffit de l'identifier, de se sonder en profondeur, et c'est en reconnaissant justement le fait de qui je suis, je ne l'ai pas décider, que je peux me libérer, m'abstenir de nager à contre courant, de ne plus avoir la nécessité de s'adapter, mais d'adapter l'environnement à soi, à ce que nous sommes devenus! Le paradoxe est là, nous ne sommes pas maître de notre personnalité, mais nous pouvons prendre conscience que nous avons été façonné de façon intentionnelle mais pas toujours directionnelle, et qu'une fois fait, nous n'avons d'autre choix que de nous exécuter dans ce sens pour être en phase/"épanoui", car lutter contre cette nouvelle nature est une bataille perdue d'avance, tout ceci se jouant dans les toutes premières années de vie, et donc bien souvent inaccessibles aux souvenirs, à la mémoire et donc à la conscience directement.

Le plus libre des Hommes, est celui qui reconnait avoir des chaines aux pieds, non celui qui fait ce qui lui passe par la tête, donc le sage est aussi celui qui reconnait que sa sagesse est fortement limitée/contrainte, que sa marge de manoeuvre est étroite, non celui qui pense que le champ des possibles s'ouvre à lui. Alors oui je suis sceptique mais pas dans le sens où tu l'entends, sceptique que notre raison, notre conscience, notre entendement, ou notre être dépasse de beaucoup un comportement somme toute assez animal/mécanique au fond, que notre progrès sur notre nature profonde est maigre, puisque ce qui compte pour bon nombre sera, en dehors de la survie, la prise de plaisir quelque soit la forme prise, c'est à dire la création de sensations intérieures, et ça c'est très bestiale!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Mais le temps lui-même, est-ce qu'il est constant.?

Est-ce qu'on ne pourrait pas envisager qu'il..;

ralentisse !

Ou qu'il accélère ?

On pourrait imaginer une première seconde qui ait duré... une éternité ?

Et une seconde... seconde seulement PRESQUE une éternité ?

Jusqu'à aujourd'hui où la seconde dure A PEINE une seconde et peut-être demain...

PRESQUE une seconde !

Mais ce qui compte c'est le ressenti de son écoulement, et ceci est très subjectif: selon que nous sommes occupés ou pas, nous trouverons que les durées sont respectivement plus courtes ou longue, ensuite avec la l'age le temps "s'accélère".

D'un point de vue physique, on n'aurait aucun moyen de s'en rendre compte, car nous utilisons justement des phénomènes physiques pour la mesure, c'est à dire que le nombre/la valeur ne changera pas ( si la "seconde" est définie arbitrairement, mais réellement, comme étant les 100 millions de pulsations de telle radiation, même si les ondes s'allongent ou raccourcissent, on dénombrera toujours nos 100 millions pour définir la "seconde", du coup on ne verra rien! )

Ou bien :

Peut-on imaginer que le temps ait pu exister sous une autre forme que lui-même ?

Si dans notre monde, l'espace et le temps semblent relativement distincts,

un total mélange des deux, ça donnerait quoi ?

Même si je ne suis pas un féru de relativité, je peux te dire que c'est déjà ainsi que le monde physique fonctionne, il y a un couplage entre le temps et l'espace, contrairement à l'approche newtonienne qui les prend complètement indépendants. Donc ça donne une contraction des longueurs et une dilatation des temps avec le mouvement!

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Hé oui !!!

Et d'un point de vue psychologique, qu'on peut donc considérer comme le seul hors de la physique,

Le temps passe de plus en plus vite aux dires de tous !

Une preuve (fragile) de l'accélération ?

Bien sûr, la corollaire serait un rétrécissement de la matière...

J'en avais déjà parlé...

Ce serait un trop grand coup porté à notre amour propre !

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

la relativité nous apprend que le temps est la quatrième dimention de l'espace .

l'espace-temps sont frère et sœurs et indissociable .la seconde n'est qu'une mesure du temps que l'homme à choisi mais ,le temps est relatif et , suivant la vitesse d'un objet ,la seconde pourrait-ètre moins longue ou plus longue .je croit que c'est cela et que je ne me trompe pas .

bonne journée

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Je pense à un truc, là...

Le b, a, ba de la sagesse, je crois c'est de relativiser les choses, le réel, le savoir, etc.

On a parlé de l'infini, des difficultés éprouvées à s'en faire une idée un peu précise, et pour le temps, c'est l'éternité l'infini ?

Soit.

Mais le temps lui-même, est-ce qu'il est constant.?

Est-ce qu'on ne pourrait pas envisager qu'il..;

ralentisse !

Ou qu'il accélère ?

On pourrait imaginer une première seconde qui ait duré... une éternité ?

Et une seconde... seconde seulement PRESQUE une éternité ?

Jusqu'à aujourd'hui où la seconde dure A PEINE une seconde et peut-être demain...

PRESQUE une seconde !

Ou bien :

Peut-on imaginer que le temps ait pu exister sous une autre forme que lui-même ?

Si dans notre monde, l'espace et le temps semblent relativement distincts,

un total mélange des deux, ça donnerait quoi ?

Ah ouais quand même , ouch !

Tu n'as pas connaissance d'Einstein et des trous noirs ?

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Chasser la contradiction !

Chassez la contradiction et votre amour de la sagesse sera véridique.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Oui mais encore ? tu t'adresses à qui ?

et peux-tu donner un ou des exemples concrets pour appuyer tes dires ?

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