Voyage

NON NON NON NON déjà je ne comprends pas de quoi tu parles

et puis là c'est la poésie et rien d'autre

donc non non non!

Un petit tour , une visite ici bas

Celui que je ne comprends pas

Trop facile tous ces blablabla

De Mr Blaquière, à tout va....

Modifié le 10 octobre 2014 par Cassandre 0101

Je n'ai rien compris, c'est bête

De ces lettres aie ma tête

Je sais pas facile du tout du tout

Ces mots cette musique ce tout?

Grrrrrrrrr moi rien de rien oui rien de rien.

Si d'aventure Blaquière passait par là

Mon beau souhait serait ici bas

Imprégner mon domaine de ses pas

M'expliquant ces notes et son La

K aki la couleur du sold at

K iwi ce fruit cueilli là b as

K angourou rêvant au del à

Ka

Ma rron était ses doux y eux

Ma gnifique comme un Di eu

Ma ternel mon chien heur eux

Maeu

B eige naviguant au gré du v ent

B alloté de tout côté promptem ent

B rise de petits lièges ici flott ant

Ban

Gr is soudain est devenu cet az ur

Gr andes marées et vagues du fut ur

Gr ondent si fort avec fière all ure.

Grur (j'avais raté le "r"!)

M arine tel ce crépuscule naiss ant

M ortifère sera la nuit à prés ent

M alade allongé son esprit err ant

Mant

N oir tombe sur ce cimet ière

N ourrit leurs coeurs de p ierre

N ature de feuilles et de l ierres

Nière

oh mais oui j'avais compris Blaquiere

j'avais compris pour les premières lettres hier

mais ce sont les autres lettres

qui à mon sens n'ont pas lieu d'être....

K mais le a?

M mais le aeu?

B mais le an?

M mais le ant?

N mais le iere

G oui mais pourquoi le rur?

ces petites lettres? ça correspond à quoi?

ravie je serais si tu me faisais un poème avec ces autres lettres

ou m'expliquer

mon sanctuaire Cassandre n'est que de la poésie

ok, ?

Modifié le 11 octobre 2014 par Cassandre 0101

Ce soir,

ce soir je ne pourrais pas faire de rime demain peut être

surement je dirais demain mais

ce soir le ciel m'est tombé sur la tête et quand rien ne vous y prépare

c'est quelque chose en moi qui se fracasse

ce soir pas de rime à mes vers

pour ce soir une fois n'est pas coutume

je ne sais comment vont se passer les jours à venir

je suis perdue abattue et pourtant

combien de fois m'étais je dis en rapport

avec tout le mal toute la souffrance infligée

tout ce qu'il a détruit dans ma vie

cette colère ce pardon que je ne pouvais accorder à moi même

je me disais son départ ne me touchera pas...

Mais ce soir sa fille me l'a appris

puis l'hôpital ensuite

et je constate que je ne savais rien de son état

que j'aurais pu tout mettre à plat

pourquoi ne m'a t il pas accordé cet instant?

ce soir il est trop tard il ne me l'a pas permis

il m'a ôté ce moment peut être m'aurait il dit la verité

sur ses comportements l'arrachement à celle qui m'a porté

malade il était dans tous les sens du terme

mais ce soir il nous a quitté, sa famille ses amis moi

sans retour possible sans explication comme ça

et la vérité avec lui s'est enfuie

demain j'écrirais j'écrirais je ne sais encore quoi

ce père violent celui qui m'a élevé celui qui m'a pris un jour à ma maman

celui qui s'est octroyé ma vie mon être

il est parti pour toujours

je ne saurais jamais pourquoi

il est en attente de passer de l'autre côté de la rive

attente du passeur

je le perçois ainsi

multitude de pensées m'assaillent c'est un tourbillon sans fin

je me laisse entrainer je vais essayer de dormir

demain un autre jour

c'est comme ça que je dois le prendre

demain puis les jours qui vont arriver avec tous les problèmes qu'il nous laisse

seront difficiles à vivre

mais j'en ais vu d'autres

je ne réalise pas je l'ecris car je suis dans ma poésie n'ayez crainte

je me sens comme anesthésiée

cet homme que je n'aimais plus est parti...pour toujours.

ce soir 15 octobre...

2014...

Au détour de tous ces chemins

De mon pas lent bien mal assuré

J'aperçois ce rouge brique soudain

Je me dis que je suis enfin arrivée

Il m'a fallu pour cela l'attendre

Tout de blanc habillé il arrive

Un regard doux presque tendre

Il me conduit là bas vers sa rive

La pièce est claire et froide

De toute propreté j'apprécie

Au centre se trouve la table

Je ferme les yeux et je prie

C'est mon passé qui ressurgit

Lui, je ne le reconnais pas

Je touche son corps qui gît

Allongé tout glacial ici bas.

Pas de larme, aucune, rien

Je le scrute puis je lui parle

Je le contourne mais pas loin

Très calme je reste de marbre.

A présent il fait très gris dehors

Il pleuvine et le ciel est chargé

Poussant la porte j'avance je sors

Respirant un grand coup libérée.

Je suis pensive sous le soleil

Des aboiements derrière moi

La vie continue sans sommeil

Petit chien joue dans ce bois

Des passants se promènent

Assise sur ce banc vert

Il fait si bon cet automne

J'écris sous ce brin d'air

L'eau du lac semble bonne

Pour ces passants marchant.

Je ne ressens plus rien

Je ne perçois qu'un vide

Ici rêveuse je suis bien

Des klaxons ce coin humide

Là , des passants me regardent.

Etre en dehors de chez moi

Etre partie pour la journée

Regarder tomber les noix

Laisser le temps s'écouler

Avec ces passants trottinant.

Ne plus rien alors écouter

Mon souhait ne plus voir

Ne rien faire mais fatiguée

Désirer dormir comme un loir

Parmi ces nombreux passants

Ce matin quand l'aube pointait

Le soleil peinait à se lever

Entre rose orange puis jaune

Dans toutes ces rues j'allais

Souriante quelque peu apaisée

Sous ce ciel clair mon baume.

écrit le 18 octobre 2014.

Je planais en silence indifférente à tout

Je partais alors dans toutes les directions

Impossible de me concentrer étant à bout

Je me laissais me déplacer comme un pion

Laissant ainsi les heures s'écouler

Présente et absente tout à la fois

Rêvassant à ce monde tout doré

Je ne gardais en moi que ma foi

C 'est arrivé si vite en cette aube nue

Je ne devais rien savoir à propos du Roi

Je ne m'y attendais pas du tout non plus

Eux ils connaissaient son état sauf moi

A présent dans sa nouvelle demeure

De cette éternelle face au soleil levant

Je songe à lui à la vie en cette heure

Sous ce ciel sombre d'orage et de vent.

La route est encore longue à parcourir

Face aux durs obstacles qu'il a laissé

Lui qui s'est laissé lentement mourir

Oublier l'incompréhension il faut avancer

Tant de choses aussi à régler

Ma vie de tous les jours à gérer

Toute la famille à reconsidérer

Epreuves futures ne pas renoncer.

Modifié le 25 octobre 2014 par Cassandre 0101

Ce soleil matinal qui m'éclaire

De ses doux rayons lumineux

Inonde sur mon corps sa lumière

Je le savoure en fermant les yeux

Je retrouve tous mes chemins boisés

Du temps de nos tendres promenades

Auprès de toi ma toute belle adorée

Courant et sniffant telle une jolie naïade

Quel bonheur soudain je ressens

Ajustant mes pas dans les tiens

En cette aurore que j'aime tant

Plongeant dans son regard de chien

Ce feuillage automnal couleur pourpre

Me ramène au temps jadis du passé

Je souris et je trottine sur cette route

Puis je chantonne ce refrain dépassé

Je ne réalise pas vraiment encore

Cette impression d'un fait inexistant

Mais ce vieux monsieur que je vois

Pendant ma longue ballade au dehors

Me fait projeter durant un bref instant

A celui qui est parti vers une autre voie.

Me revoilà au seuil de mon enfance

Bon gré mal gré sur ce sol qui danse

Atterrissant tant bien que mal hébétée

Sur ces graviers tapissant le sol mouillé

Là où surtout je ne veux pas être.

Je tourne la poignée de cette grille noire

Aussi sombres sont mes pensées du soir

Poussant la porte j'entre enfin dans la cour

Flot d'images et sensations me parcourent

Là où il n'y a plus de raison d'être.

Ce vide immense et ténébreux m'étreint

J'arrive à peine à respirer et sans fin

Je revois ma vie de petite fille enjouée

Puis l'adolescente fragile désenchantée

Là où je ne devrais plus y être.

Ce jardin presque identique à la forêt vierge

Me fait l'effet d'un lieu de culte avec cierges

Je le parcours du regard ainsi le contemplant

Fruit de mon passé le coeur et l'âme saignant

Là où je ne pourrais plus jamais être.

Il me faut rentrer alors dans cette maison

Tout ranger tout nettoyer à tort ou à raison

Faire place nette pour nous la rendre vivante

Qu'alors en moi il n'y a qu'un profond silence

Là où je devrais fuir pour ne plus être.

C'est vraiment très beau, merci pour ce beau moment de lecture.

, merci Eves, ravie de ton passage ici,

j'aime tellement coucher sur papier tout ce qui remue en moi, tout ce qui fut passé et ...présent...et plus encore! :)

Je te revois encore toi ma chienne adorée

Ce museau et ce pelage que j'aime caresser

En ce lieu où plus rien ne bouge ni ne vit

Ces poignants souvenirs du temps qui s'enfuit

Avec toutes mes questions qui demeurent

Qui suis je pourquoi être où tout se meurt

C'est étouffant parmi tous ces arbustes

Je marche et contourne ce paysage rustre

Et cette dure famille qui ne m'aide en rien

Seulement occupée à reprendre les biens

Ici et désignée d'office je dois tout faire

Présente et absente à la fois et défaire

Epuisée harassée vidée je te regarde

Tu restes mon seul réconfort ma parade

Sans toi je ne pourrais plus continuer

Chaque jour je poursuis ma seule destinée

Pour le plaisir d'être avec toi ma chérie

Ma petite chienne d'amour du temps béni.

Ce ciel à la teinte gris clair

Où nulle lumière nous éclaire

Marchant côte à côte sous ce pont

Mon esprit s'envole vers l'horizon

Tu m'accompagnes en cette journée

Silencieuse et trottinant à mes côtés

Ce paysage nous le découvrons ensemble

Là où j'avance doucement, j'en tremble

Ne pouvant chasser de mon regard

Ces visages douloureux puis hagards

Je me remémore en cet unique instant

Quand je le contemplais lentement

Dans cette pièce blafarde et blanche

Sur cette table où aucune avalanche

Ne pouvait ne voulait l'emporter au delà

De ce que la vie même sa vie lui donna

Mais l'amour infini que je te porte

Cette vie que tu m'offres m'emporte

Le temps que je passe à te promener

M'aide aussi mon bel animal à m'évader

Tous les souvenirs doivent mourir

Tant et si bien les faire partir

Les jeter les rejeter les anéantir

Les brûler les écraser et s'enfuir

C'est si facile de le dire

Encore faut il y parvenir

Y arriverais je à en finir

Oui un jour dans l'avenir.

Mais toi dans ta robe noir et feu

Tu es le soutient pour nous deux.

Elle arrive comme tel un courant d'air

Pressée et vive dans cet espace vert

Où tous confinés assis on l'attend

Stylo suspendu dans le vide en rêvant

Comme une hyène aux dents longues

Son regard nous fixe au delà du monde

Là où personne n'est invité à y venir

Ni de partager ses gestes ses délires

Un sourire et ses yeux bleus étincelants

Cheveux blonds qu'elle repousse en marchant

Nous dévisage en nous donnant ses leçons

Si gentille sur tous bords première impression

Cette petite femme mince presque naine

Nous l'aimions pour nous une aubaine

Que de rires et de bon travail ensemble

Dans un bel élan nos coeurs qui tremblent

Des semaines nous restions ainsi à parler

Avec ses paroles douces pour nous confier

Sentiment de plénitude et de bien être

Moments dirigés d'une main de maître

Trahison fourberie sont tes noms à présent

Faux et mensonger hélas fût tout ce temps

Quand tu nous baladais de tes mots bêtement

Avant que le glaive ne s'abatte m'emportant

Noire est ton âme AC E

Gris est ton coeur AC E

Transparent est ton esprit AC E

Inconsistante est ta vie AC E.

écrit pour une personne de ma vie irl.

Tu es parti à la mauvaise période

Avant les fêtes de la fin d'année

Hymne au petit jour écoute cet ode

Que tu attendais au gré du vent levé

Tout ce que je trie range et classe

Ce que je palpe de mes doigts gelés

Ce qui broie mon coeur et me glace

Assise là dans ma chambre du passé

J'aurais aimé que tu attendes encore

Pour m'habituer à cette nouvelle donne

En ce nouvel an mon plus bel aurore

Que je rêvais vivre pour toi apres l'automne

Nous n'irons plus nous promener

Ensemble au tout petit jour levé

Toi et moi depuis que tu es née

Tes pas dans les miens cadencés

Tu as fais le choix de dépérir

Pour celui qui a été ton martyre

Et je te regarde ainsi te détruire

De ta décision qui me fait souffrir

Mon grand amour ne te suffit plus

Mes baisers et caresses non plus

Désemparée je suis dans cette rue

Debout immobile à fixer ces murs nus

Mon âme tombe en ruine

Mon coeur en une pluie fine

Se tord se broie en un mime

Suspendu en ce matin de bruine

Tes yeux bruns pétillent à ma vue

Dix secondes après ma venue

Puis plus rien dans ce regard ténu

Comme une brève lumière qui fût.

Combien de temps encore

Avant que ne sombre l'aurore

Qui retient ton souffle d'or

Toi ma chienne que j'adore.

Modifié le 5 février 2015 par Cassandre 0101

C'est beau et tellement vrai, quand un animal que l'on a aimé nous quitte,

on ressent une telle injustice, pourquoi ne vivent-ils pas aussi longtemps que nous ?

J'ai perdu, il y a trois ans, une petite chienne qui a vécu près de 17 ans à mes côtés.

Tous les jours je pense à elle, elle me manque terriblement.

oui et elle n'est pas la première qui part et c'est autant difficile que pour la première...

Petit clin d'œil à ce petit surnom d'ici..

et ce que je suis...