Voyage

Comme une bouée lancée à pleine volée à la mer

Dans les flots déchainés au goût amer,

Tel un fétu de paille,

Où qu'elle aille,

Les profondeurs auront toujours raison d'elle

Pauvre petit oiseau blanc sans aile,

Perdue dans ces remous, sans cesse ballottée,

Au gré de ces vents et marées,

Aussi loin que sera son voyage,

Elle ne reverra plus le rivage.

ah .. merci ! de la mélancolie légère, comme j'aime :D

:blush:...merci,

D'une main je les chasse

Je ne veux pas qu'ils assombrissent

Mon univers si doux, si poétique

Je te tends la main, la vois tu?

Aussi loin que je me trouve,

Je me languis de toi

Si présent et si inaccessible ,

Amour,

Amour,

Qui va et vient au gré de tes vents

Mais pas du mien

Pas encore prêt mon beau ténébreux,

A venir à moi, toi qui a si peur d'aimer

Toi qui a tant été éprouvé,

Tout comme moi ne l'oublies pas.

Le soleil inonde les songes du jour,

Mais ceux de ma nuit m'affolent,

Sombres, noirs comme une nuit sans étoile

Mais si porteur d'espérances.

un p'tit autre en ce lundi...:)

Des cris de mouettes, piaillement,

Des bruissements d'ailes, enivrant,

Ouvre en grand mes yeux fatigués,

Regard dans le vide, émotionnée.

Allongée sur un lit de fougères,

Matelas d'herbes douces passagères,

Ciel bleu parsemé de blanc éphémère,

Cotonneux, gonflé dans cet azur univers.

Péniblement je me redresse, hagard,

Scrutant cette farandole bizarre,

S'exécutant autour de moi, hilare,

Sur ce beau voilier, sans fard.

Odeur de bois mouillé, suave,

Flotte autour de nous, esclaves,

Dans une étreinte mystique, image,

Cette union parfaite d'Etres mirage.

Le bateau tangue, la mer est calme,

Soleil tant aimé réchauffe ma peau,

Jouant avec les oiseaux à fleur d'eau,

Je rêve à l'infini comme un vague à l'âme.

, j'ecris aussi dans le sujet de Nj " à mes amis (es) que j'em...." pour rester dans son ton

lool

à bientôt,

Sur cette terre des corons, dorénavant,

J'avance doucement en maugréant,

De méchante humeur, péniblement,

A reculons mais combative pour autant.

Entraves! libère moi de mes chaînes,

Là où je me dirige, parfum de verveine,

Je ne vois nul espoir, aucune veine,

Dans cette peuplade qui n'est pas mienne.

Soupirs, mes yeux lancent des flammes,

Pareil à deux émeraudes qui s'enflamment,

Loin de cette folle agitation, une entame,

Une perversion , une erreur, pauvre vieille âme!

Dehors et extérieur, tout n'est que bruit,

Lasse je m'évade prestement de cette nuit,

En m'éloignant de ce monde fou, je m'enfuis!

Loin de tout ce qui se détruit.

En haut de la colline, le soir m'accueille,

Au calme enfin en cette terre d'Accueil,

Respirant au soleil couchant, mon orgueil,

En toute merveille, perchée sur mon écueil.

Modifié le 20 février 2014 par Cassandre 0101

Dans le courant de l'air qui s'embrume, à l'ombre d'une plume, sur la queue du chat... traces de pas qui K(O)-dansent en silence. Vois les âges dans leur course en finitude...

(ou le voyage le plus banal du monde...)

, joli , bien; merci à toi. ptitepao.

En promenade sur ce chemin désert,

Elle l'accompagne en cet hiver,

Pelotonnée dans sa fourrure solitaire,

Souvenirs anciens de misères!

Hier déjà elle y songeait éperdument

Mais c'était avant, il y a longtemps

Au temps jadis où la vie coulait lentement

Comme cette source vive tout doucement.

La lumière de l'aurore scintille,

Sur ce bleu couleur myrtille

A cœur perdu au regard qui frétille

Contemplative, un air vague, fébrile

Elle marche dans cette vallée sombre,

Où la lumière n'est plus qu'une ombre,

Cherchant avec désespoir cette onde,

Magique, transcendante si profonde.

Sur cette grande terre froide de décembre,

Elle entame avec force cette descente,

Qu'elle aperçoit au loin, vibrante et éreintante,

Des oiseaux l'accompagnant par leurs chants.

Un bref soleil inonde son visage,

De ses pâles rayons sans rivage,

A fleur de peau, d'un autre âge,

Un instant suspendu dans ce nuage.

En promenade sur ce chemin désert,

Elle poursuit sa route, légère,

Pas après pas sur ce beau sol clair,

Ses pensées s'envolant comme un éclair!

Fardeau oh mon fardeau,

Comme tu peux être lourd parfois!

Fardeau oh mon fardeau,

Comme je sais en faire fi parfois.

Modifié le 28 février 2014 par Cassandre 0101

1. Je veux juste de la compréhension,
   De la justesse et de la clémence,
   Nous conduisant vers un autre monde,
   Empruntant cette passerelle démente!
   Une lumière soudaine qui nous illumine,
   Un poème ouvert où rien n'est jamais fini,
   Une rêverie sans fin qui nous séduit,
   Nous jetant dans l'opprobre des nantis.
   Je veux juste la paix et le silence,
   Ces hautes montagnes de neige éternelle,
   Ces jeux d'enfants qui me comblaient l'instant,
   Ces rires enfantins joyeux, émerveille!
   Arrière bandits du lendemain,
   Poursuivez et passez votre chemin,
   Continuez à marcher petits nains,
   Et respirez ce grand air, enfin!
   Je veux juste des souvenirs de sable,
   Ces châteaux que je peinais à construire,
   La mer refluant sans cesse, affable,
   Vaguelettes mousseuses, en ligne de mire!
   Un coquillage que j'effleure de la main,
   Un sourire que je croise sur le chemin,
   Voilà que je me penche sur mes vers malins
   Tombent, ricochent et se percutent en vain!
   Je veux juste écrire à l'infini,
   Ces mots jetés pèle mêle, toute abrutie,
   Petit coin de paradis terrestre à l'envie,
   Nous rapprochant de ce lieu d'ennui.

Je Suis...

Une poupée désarticulée,

Une âme torturée,

Un esprit dérangé,

Une fille tourmentée.

Un elfe emprisonné,

Une fleur écorchée,

Un être déséquilibré,

Une onde désanchantée

Je Suis...

Comme une terre brûlée,

Aux champs désordonnés,

Aux lacs asséchés,

Aux sols frigorifiés.

Un dessert glacé,

Un plateau congelé,

Un coeur givré,

Comme un songe enfermé.

Je Suis...

Personne sans identité,

Un fantôme, une entité,

Un squelette du passé,

Un parcours accidenté.

Juste un messager,

Un simple postier,

Complètement abandonné,

Aux vers dépassionnés.

.

Modifié le 2 mars 2014 par Cassandre 0101

Modifié le 2 mars 2014 par nietzsche.junior

Une sortie au clair de lune

,Bateaux amarrés sur le ponton

La surface de l'eau est calme

,Dehors au sommet de ces dunes

,Il contemple amusé, son front.

Elle d'ordinaire calme, patiente

,Cheveux au vent à ses côtés

,Immobile, écharpe volant, virevolte,

Le visage plongé dans le vent,

A la mine boudeuse, traits fermés.

Il s'avance sur le sable mou,

Tout doucement, des mouettes,

Pensif à ce soir couchant,

Sur fond d'azur rouge,

Horizon peuplé d'alouettes.

Le clapotis de cette eau

,Sur ses pieds se meure

,Elle regarde surprise et ravie

Avec lui tous ces animaux,

Ces couleurs abondantes, un leurre?

Sur cette promenade, cette jetée,

Un soir d'été, tout ordinaire,

Se promenant en silence, gênés,

Perdus à leurs pensées éphémères

Ils avancent en silence vers la nuit.

J'ai tout gardé de nos écrits charmants,

Tout nos souvenirs et échanges d'avant,

Ces moments de tendresse partagée, errant

,Au temps où tout coulait très doucement.

J'ai tout gardé de nos photos et vidéos

,Tous ces liens fragile à fleur de peau,

Ces constructions inventives nées sur l'eau

,Que nous conjuguions sur notre bateau.

J 'ai tout gardé de nos rêves réciproques

,De notre asile le plus sûr, notre Roc,

Où tout se mêlait , se chevauchait, notre troc,

En ce lieu magique abritant nos tic et tocs.

J'ai tout gardé de nos chers sentiments,

Quand tout était permis, en s'envolant,

Libres en oiseaux heureux dans le vent,

Au temps où le possible était notre seul serment.

J'ai tout gardé.

Modifié le 3 mars 2014 par Cassandre 0101

Petit oiseau vole dans le ciel,

Planant haut à tire d'ailes,

Annonciateur de ce printemps,

Arabesques dans l'air du temps.

Petit papillon multicolore,

De ma vie tu colores,

Eblouie je te regarde,

Tout sourire, près de ma garde.

Petit air doux et chantant,

Je te poursuis en riant,

Entre sauts et galipettes,

je te siffle sur un air de fête.

Petit chien se promenant,

Avec ta maitresse si contente,

Je te croise, mon coeur déborde,

De cet amour, cette miséricorde.

Petite fille que je suis,

Volubile, ce petit fruit,

Que tant aimerait croquer,

Je cours à l'envie, en cet été.

Petit chemin , petit brin, petit monde,

A mes beaux arbres, senteurs fécondes,

A mes fleurs et amies éphémères,

Embaumant ma belle atmosphère.

Orage sur les ténèbres

Tonnerre sur les landes

Habillée de peau de chèvre

Je piétine le sol couleur ambre

Les yeux levés vers les nuages

Regardant ce ciel gris, ténébreux

Eclairs , foudre, autant de rage

La pluie se déversant toute frileuse,

Comme un hymne à l'Amour,

Souriant aux fantômes du soir,

Je crie sur cette terre de labour

Enlaçant avec fièvre cette entité noire.

Une ombre dans la nuit, squelettes rampant,

Une peur sur la ville, vie désanchantant,

OH ma mie pourquoi tant de peine

Oh ma mie pourquoi pas de veine

Comme une main qui s'étend sur l'infini

Je erre dans ces ruelles sombres

Comme un ciel aux nuages tout petits

Je voyage dans ces eaux d'outre tombe

Espoir vain, espoir tenu, fragile

Mais existant, frêle, terre d'argile

Je vais et viens dans ce désert nu

Je marche ayant pour seul compagne

Le hazard, le destin, ces étroites rues

En plein brouillard, en pleine campagne

Sous un soleil de plomb,

Sans âme qui vaille.

Sous une pluie de grêlons,

Sans coeur qui aille.

L'ultime but est de continuer.

Vivre , coûte que coûte.

Sommeil agité aux pleines senteurs de buis,

Comme un songe éveillé au coeur de la nuit,

Ras de marée qui me ramène vers la plage,

Je surfe sur des vagues immenses, en nage

Cherchant mon souffle, ma respiration.

Quelque chose de mal distingué luit,

Si loin, si proche, petit effort, la Vie?

Une lueur au loin près du rivage,

Je veux l'atteindre pleine de rage,

Cherchant mon souffle, ma respiration.

Je pagaie en vain, m'éreintant à l'infini,

Pour ce bonheur que je devine, j'en frémis,

Si réconfortant à venir, mirage?

Qu'enfin je puisse tourner la page

Cherchant mon souffle, ma respiration.

Encore quelques brasses,soupirs, suffit ?

Touchant au but, tourbillons mirifiques

Sable sous mes pieds, doux, un hommage,

Que de temps à t'attendre, toi beau mage,

Cherchant mon souffle, ma respiration.

Hébétée, je me réveille, comme ivre,

Le palpitant en furie, cognant en sourdine,

Des notes fluides entourées d'images,

Peuplant mon horizon divers personnages

Cherchant mon souffle, ma respiration.

Je ferme les yeux, j'écoute le silence

J'ouvre les yeux, je regarde le noir,

Je me retourne dans mon lit, en transe,

Mon épopée achevée, mon beau miroir.

Cherchant mon souffle, ma respiration...

Je me retrouve dans la cour,sous la véranda

Fait aussi soudain qu'impromptu, que fais je là?

L'instant d'avant je combattais, fier soldat

Contre ces aliens envahisseurs, des malfrats.

Je me retrouve au seuil du lieu de mon enfance,

Abrutie, surprise sur la pierre d'encens

Le soleil est haut, le ciel bleu enchantant

Où sont passés mes soldats combatifs, mes enfants?

Nous peinions, à bout de souffle, éreintés

Et la bataille à notre avantage bien commencée,

Ennemis repoussés, dans les larmes, hébétés,

Sang, sueur, cris de ces monstres assoiffés.

Devant la maison, le calme, le silence

Un bruissement, des petits pas, un souffle de vent

Ma chienne défunte devant moi, arrivant

En ce lieu dormant où rien n'est plus comme avant.

Bruits d'épée, de sabre envahi l'atmosphère,

Feu , explosion, odeur de souffre dans l'air

Mes hommes tombent, transpercés dans cet enfer

Tenant ma position, je recherche la Reine mère.

Flashback, me revoilà encore transportée

Hors de la zone de combat, en plein été

Devant cette grande maison mais interdite d'entrée,

J'attends l'aval d'une présence pour m'y inviter.

Un chuchotement puis patte velue s'enfonce dans mon crâne,

Derrière moi je l'entends me dire que j'aurais nul mal

En ne bougeant pas d'ici ni m'enfuir de cet animal

Immobile, sans réaction, je reste avec elle implantée en mon âme.

Debout près du perron,pour l'infini des temps,

Ne pouvant ni entrer, ni sortir, impuissante,

Sans honneur ni gloire au soleil couchant,

Sous ces fenêtres, un long périble encore m'attend.

Modifié le 9 mars 2014 par Cassandre 0101

Allongée et endormie, elle rêvait,

A son doux amant qui reviendrait,

Pour lui sussurer ces mots d'ivraie,

Intense dont elle se remémorait.

Un bruissement, des chuchotements suspendus,

Une main posée sur sa cuisse dodue,

Des lèvres effleurant son sein nu,

Elle sourit ravie à cette vue.

Sa tête renversée sur le côté,

Corps en quête de caresses osées,

En attente de ses baisers volés,

Elle goûte à ce délice, yeux fermés.

Enfin revenu de son périple,

L'enveloppant dans sa tunique,

De fougères et de rouge tulipes,

De feu et éclairs, foudre unique!

Accrochée à son antre passionné,

Au gré de ses va et vient assumés,

Dans l'extase du partage affirmé,

Elle se laisse dans ces flots emportée.

Ivre de joie et de désir,

Installée dans ce plein plaisir,

Gémissant à l'infini son délire,

Mordant avidement son messire.

Leurs doigts se cherchent et se trouvent,

Leurs corps à l'unisson se tendent,

Leurs bouches affamées se fouillent,

Allègrement, sans retenue, ensemble.

Au petit matin ensoleillé, enfin,

Dans la tiédeur des draps mouillés,

Complètement rassasiés de leur faim,

Ils se regardent en ce jour, émerveillés.

Mes pas crissent sur cette neige immaculée,

En haut de ces montagnes au blanc éternel,

Au sein de ces somptueux paysages lactés,

Ces pins aux senteurs boisées, ma merveille.

Cette blancheur illumine mon astre,

Yeux fermés et mon visage offert,

J 'hume ce délice né de ma vasque,

A en défaillir de bonheur d'hiver.

Le pâle soleil à l'horizon se lève,

Ce bleu clair qui chasse l'aurore,

Regard plongé dans le ciel, mon rêve,

Mon Eve, mon Adam, ma Terre d'or.

Resserrant mon grand châle contre moi,

Bonnet sur le front, petit souffle d'air,

Je mets mes pas dans les tiens, à Toi,

Mon être, dans ce froid glacé, polaire.

Des petites traces de pattes, ici et là,

Jouant très souvent à cache cache,

Mon hermine, ma petite bête, où es tu?

Mon petit amour, où te caches tu?

Je continue à marcher au sein de cette splendeur,

Au temps où tout reste possible en ce jour,

Entourée de mille baies toutes pleines de saveur,

Accompagnant mon unique voyage pour toujours.

Sur cette immensité à l'infini,

Mon parcours engagé, si magnifique,

Seul restera en mémoire pour la vie

Mon engagement, cette épreuve initiatique.

Modifié le 10 mars 2014 par Cassandre 0101

A toi ma petite chérie d'Amour,

De toutes ces balades de jour,

Que nous faisons ensemble, toujours,

A l'aube, en ce lieu qui bouge.

Irons nous encore nous promener,

Dans cet air si vif du matin né,

En nous laissant nous transporter

Toi et moi, ma toute belle, mon enjouée.

Frémissante, galopante et aérienne,

Nous nous retrouvons sur ces pierres,

A marcher entre ces arbres si fiers,

Ce petit ruisseau au clapotis vert.

La tête dans les nuages et le ciel,

Je te couve de mon regard maternel,

De ton museau velouté tendu vers cet éveil,

Mes yeux plongeant dans ton noisette éternel.

Cours cours ma jolie, mon coeur,

Ma superbe chienne en cette heure,

En ce lieu rempli de fraicheur,

Avant que tout ne se meurt.

Modifié le 11 mars 2014 par Cassandre 0101