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January

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January Modérateur 59 455 messages
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Fin 1917, un régiment de deux mille soldats africains-américains rejoint le Vieux Continent pour combattre dans les tranchées en France. François Reinhardt est parti sur la trace de cette unité dite des « Harlem Hellfighters », comprenez les « Combattants de l'Enfer », surnom donné par les Allemands parce qu'ils ne sont jamais parvenus à capturer l'un d'entre eux. Pour les Français, ce sont les « Hommes de bronze » ou Men on Bronze, en anglais. Ils sont aussi connus sous le nom de « Black Rattlers » (serpents à sonnette noirs) en raison de la couleur verte olive de leur uniforme sur lequel ils ont cousu leur insigne, le serpent à sonnette. Peu importe finalement, car ils seront pour longtemps oubliés de l'histoire de la Grande Guerre.

Qui étaient les « Harlem Hellfighters » ?

En raison de la ségrégation, ces hommes issus du 15e Régiment de la garde nationale de New York n'ont pu s'engager que dans la seule unité militaire noire qui existait, le 369e régiment d'infanterie. Lorsqu'ils arrivent en France en 1917, aucun des bataillons de l'armée américaine ne voulant les intégrer, ils passent sous commandement français. En effet, la France a eu du succès avec les Africains de ses troupes et a surtout besoin de renfort. Ils ne tiennent donc pas compte des avertissements du commandant en chef américain John Pershing, qui expliqua dans une note secrète intitulée Secret Information Concerning Black American Troops et adressée aux militaires français que le « manque de conscience civique et professionnelle » des soldats noirs constituerait une « menace constante pour les Américains ».

http://afrique.lepoint.fr/culture/docu-tele-france-o-qui-se-souvient-des-harlem-hellfighters-12-12-2017-2179126_2256.php

 

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  • 3 semaines après...
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January Modérateur 59 455 messages
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1917, année de toutes les ruptures

 

Feuilleter le livre de l'année 1917, c'est mesurer à quel point les événements qui l'ont jalonnée ont été décisifs pour le XXe siècle et pour l'humanité tout entière. En 1917, la guerre s'embourbe partout en Europe. L'espoir renaît chez les alliés quand les Américains décident à leur tour d'entrer en guerre contre l'Allemagne. Symbole de leur présence, le jazz, joué par les orchestres des régiments de soldats noirs.

En octobre 1917, Lénine et ses troupes décident d'en finir avec une assemblée russe démocratiquement élue. C'est la Révolution bolchévique. Guerre civile, disette, famine, le nouveau régime s'installe et le pays deviendra l'URSS.

Suite : https://www.francetvinfo.fr/sciences/histoire/1917-annee-de-toutes-les-ruptures_2534979.html

 

http://centenaire.org/fr/videos/lannee-1917-de-la-grande-guerre

 

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  • 4 semaines après...
  • 2 mois après...
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January Modérateur 59 455 messages
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Le 1er avril 1918 - Création de la Royal Air Force 

La Royal Air Force (« Force aérienne royale » en français, abrégée en RAF) est la force aérienne de l'armée britannique. Elle forme avec la British Army et la Royal Navy les Forces armées britanniques. Sa devise (motto) est Per Ardua ad Astra qui signifie « À travers les embûches jusqu'aux étoiles ».

Crée le 1er avril 1918, devenant la 1ère force aérienne indépendante du monde, par regroupement des Royal Flying Corps (RFC) et Royal Naval Air Service (RNAS).

Ses principaux chasseurs étaient le Sopwith Camel et le SE.5a. À sa création, elle aligne 20 000 avions  et 300 000 hommes et participe aux dernières opérations du premier conflit mondial. 

Le Sopwith Camel 

 

Image illustrative de l'article Sopwith Camel

 

Il fut sûrement le meilleur avion conçu par le bureau d'études de Sopwith. Environ 6 000 Sopwith Camel ont été produits à partir du 22 décembre 1916. Le Sopwith Camel fut l'un des avions de chasse les plus maniables de tous les temps. Il était toutefois très compliqué à piloter. Il y eut d'ailleurs autant de pilotes de Camel qui furent tués dans des accidents que perdus au combat. Un pilote a résumé le destin des pilotes de Camel par le dicton : Victoria Cross, Red Cross ou Wooden Cross : la plus haute décoration militaire britannique, l’hôpital ou une croix de bois (la mort).

 

Le SE.5a

 

Vue de l'avion.

 

Il était équipé du nouveau moteur V8 Hispano-Suiza 8a de 150 ch. (112 kW). Le premier prototype vola le 22 novembre 1916 mais celui-ci fut perdu en s'écrasant, tout comme le deuxième prototype. Un troisième fut donc construit pour permettre la mise au point de l'appareil.

Bien que le S.E.5 n'eut pas la notoriété du Sopwith Camel, cet appareil était malgré tout un des avions les plus importants de la Première Guerre mondiale. Il arriva sur le front en mars 1917, à un moment où les Allemands dominaient le combat aérien.

 

(wiki)

 

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January Modérateur 59 455 messages
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Il y a 15 heures, Toniooo a dit :

http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2018/04/02/3-avril-1918-le-general-ferdinand-foch-en-impose-a-beauvais/

Voilà quelques données sur l'accord de Beauvais du 3 Avril 1918. En espérant que mon poste ne te dérange pas January sinon, je le supprime.

Ca ne dérange pas du tout, merci beaucoup pour ta participation :) 

 

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Membre, 30ans Posté(e)
Toniooo Membre 473 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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10 Avril 1918: Bataille de la Lys

Communiqué de l'armée française:

mercredi 10 avril 1918

Après-midi : Sur le front de la bataille au nord du canal de La Bassée, la lutte a continué avec acharnement hier soir et pendant la nuit. Nos troupes tiennent la ligne de la Lawe à la Lys et sont violemment engagées sur la rivière, près du point de passage, à Estaires et à Bac-Saint-Maur.
Sur le front sud de l'attaque, Givenchy, où les allemands étaient parvenus à pénétrer, a été repris un peu plus tard par une brilante contre-attaque de la 55e division ; elle a fait, au cours du combat dans ce secteur, sept cent cinquante prisonniers.
De bonne heure ce matin, l'ennemi ouvrit un violent bombardement sur nos positions à l'est et au nord d'Armentières jusqu'au canal d'Ypres-Comines.
On signale que le combat d'infanterie aurait commencé dans la partie sud de cette zone.[...]

Soir : A la suite du bombardement déjà signalé, l'ennemi a lancé ce matin une nouvelle et puissante attaque contre nos positions entre la Lys à Armentières et la rive est du canal Ypres-Comines.
Des combats acharnés ont été livrés toute la journée dans ce secteur, ainsi que sur tout le front attaqué hier, au nord du canal de La Bassée.
Au nord d'Armentières, la puissance des assauts ennemis a obligé nos troupes à se retirer sur la ligne Wyschaëte, hauteurs de Messines, Ploegsteert.
Des détachements d'infanterie allemande qui avaient réussi à pénétrer dans Messines en ont été chassés ce matin par une contre-attaque de nos troupes.
Au sud d'Armentières, l'ennemi est parvenu après une lutte prolongée à s'établir sur la rive gauche de la Lys en certains points à l'est d'Estaires et dans le voisinage de Bac-Saint-Maur.
Ce matin, l'enemi a également franchi la Lawe à Lestrem, mais une contre-attaque de nos troupes l'a chassé du village et rejeté sur l'autre rive.
Entre Estaires et Givenchy, nos positions ont été maintenues.

 

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  • 1 mois après...
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January Modérateur 59 455 messages
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L'offensive de mai 1918

Au début de l’année 1918, par une série d’offensives sur le front français, les Allemands cherchent à profiter de leur supériorité numérique avant l’arrivée massive des Américains.

C’est ainsi que le 27 mai est lancée en direction du Chemin des Dames une attaque minutieusement préparée qui n’est en fait qu’une manoeuvre de diversion (Scheinangriff) destinée à fixer les Français dans ce secteur avant de lancer une offensive décisive contre les Britanniques en Flandre.

La VIIe armée allemande commandée par le général von Boehn a massé plus de 40 divisions sur une trentaine de kilomètres d’un front défendu seulement par 8 divisions françaises de la VIe armée française et 3 divisions du 9e Corps d’armée britannique qui vient d’arriver dans un secteur alors réputé calme, après de durs combats dans le Somme.
Déclenché en pleine nuit, à 1 heure du matin, un déluge de feu suivi par les gaz submerge les premières lignes françaises et britanniques.

À partir de 3h 40, les troupes d’assaut allemandes franchissent l’Ailette.
À 5 heures, les Allemands sont maîtres des hauteurs du plateau du Chemin des Dames.
À partir de 10 heures, ils atteignent l’Aisne dont les ponts n’ont pas été détruits, puis la Vesle.

L’offensive reprend le 28 en direction de Soissons où les Allemands pénètrent dans la soirée.

En 48 heures, ils ont progressé de 16 à 20 kilomètres et le commandement décide d’exploiter la percée.

Trois jours plus tard, les troupes allemandes sont à Château-Thierry, sur la Marne et à 70 kilomètres de Paris, comme en septembre 1914.

 

 

Mais au fait, pourquoi "le chemin des dames" ? 

Ce champ de bataille porte un nom qui contraste profondément avec l’affreux drame qui s’y est joué pendant quatre ans. Pour retrouver ses origines, il faut se tourner vers le XVIIIe siècle et vers Mesdames Adelaïde et Victoire, filles de Louis XV, car c’est en effet à elles que l’on doit ce nom.

Résultat de recherche d'images pour "bataille du chemin des dames"

 

Elles empruntèrent ce chemin pour se rendre au château de la Bôve, actuellement sur la commune de Bouconville-Vauclair.

Ce château avait été acheté en 1776 par Françoise de Narbonne-Lara, alors dame d’atours de Madame Adélaïde. Élevé au rang de dame d’honneur par cette dernière en 1780, avec le titre de duchesse, Françoise de Narbonne-Lara invita sa bienfaitrice et ses sœurs à venir lui rendre visite, et pria les Ponts et Chaussées d’élargir le chemin allant de l’Ange-Gardien à Corbeny avec un embranchement au niveau de la ferme d’Hurtebise qui permettrait de gagner plus facilement Bouconville et son château. Les travaux commencèrent durant l’été 1784 et Mesdames Adélaïde et Victoire purent ainsi se rendre auprès de la duchesse de Narbonne-Lara entre septembre et octobre.

Vue du château avant la guerre (coll. part).

 

C’est cependant la seule visite que l’on ait pu attester, ce qui écorne quelque peu la légende des voyages réguliers qu’auraient pu faire les filles de Louis XV sur ce chemin qui porte encore aujourd’hui leur nom. Quand les prémices de la Révolution française commencèrent à secouer la France, le renforcement de ce chemin par un cailloutis n’était que partiellement achevé, mais la postérité lui gardera le nom de Chemin des Dames, bien que celles-ci ne l’aient jamais vu terminé.

Le château en 1918 :

Résultat de recherche d'images pour "chateau de la bove 1918"

 

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  • 1 mois après...
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C’est au début de l’été 1918, après quatre années de face-à-face dans les tranchées, qu’une contre-offensive alliée, nommée après-guerre « seconde bataille de la Marne », a contraint les Allemands au repli.

Parmi les ruines d’une cathédrale, les troupes françaises menées par le général Gouraud repoussent les Allemands lors de la seconde bataille de la Marne.

(les troupes du Général Gouraud)

 

La « seconde » bataille de la Marne ne saurait se comprendre hors des années et des mois qui la précèdent : moins connue que la mythique « première bataille de la Marne » qui, en 1914, a permis de stopper l’avancée allemande vers Paris, elle intervient, au début de l’été 1918, dans un contexte à hauts risques pour les Alliés.

Les armées ennemies sont maintenant engagées dans les combats depuis près de quatre ans. En France, le front reste grosso modo stabilisé sur une ligne entre Verdun et Courtrai en passant par Saint-Quentin et Laon et les poilus sont épuisés par leur face-à-face avec les Allemands dans la boue des tranchées.

L’année 1917 a été marquée par la déroute des plans militaires des Alliés et, sur le front de l’est, par les armistices entre l’Allemagne, la Russie et la Roumanie. Malgré les difficultés économiques et sociales de l’Allemagne à la suite du blocus imposé en août 1914 par les Alliés, le maréchal von Hindenburg et son adjoint le général von Ludendorff espèrent encore une victoire décisive à l’ouest.

L’arrivée massive de soldats américains change la donne

Il y a en effet urgence. Les Allemands doivent l’emporter avant l’arrivée massive des soldats américains qu’il a fallu, pendant de longs mois, former et équiper. Ceux-ci commenceront seulement à grossir les effectifs alliés de manière significative à partir de mars 1918 – entre 150 000 et 200 000 soldats supplémentaires par mois.

Pour l’heure, les Allemands bénéficient d’une relative supériorité numérique grâce notamment au rapatriement d’une cinquantaine de divisions du front de l’est, après le traité de Brest- Litovsk, signé avec la jeune République russe bolchevique le 3 mars 1918. Au printemps, l’armée allemande lance donc une longue série d’offensives.

Impression_0_729_661.jpg

 

Suite : https://www.la-croix.com/France/Il-cent-ans-jouait-lissue-Grande-Guerre-2018-06-23-1200949548

 

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  • 3 semaines après...
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  • 2 mois après...
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Mettre un terme à la guerre... 

Résultat de recherche d'images pour "négociation traité de versailles"

Cette photographie a été prise dans la salle de Versailles quelques jours avant l’armistice. Elle montre le Conseil Supérieur de la Guerre en train d’entériner les conditions de cessation des combats élaborées, non sans d’âpres discussions, par la France, l’Angleterre et les Etats-Unis.

Ce n’est qu’ensuite que les alliés de second rang, tels la Serbie ou le Japon (son représentant est en bas à gauche de l’image) sont conviés, pour la parade en somme. La fin des combats dépend dès lors du moment où des plumes seront trempées dans des encriers tels que ceux placés bien en évidence sur la table dans le wagon de Rethondes.

Ce tableau semble de fait plutôt représenter le 8 novembre, date des premiers pourparlers, que le 11, jour de la signature. Celle-ci se fait en effet à 5 h 10 du matin, ce qui est en contradiction avec la lumière du jour observable en arrière-plan.

Un texte de la main du général Weygand au sujet du 8 novembre 1918 donne par ailleurs des clefs de lecture compatibles avec cette représentation : « nous avions bien fait les choses. De leur wagon au nôtre, ils avaient une centaine de mètres à parcourir sur le sentier de la forêt. J’avais fait installer un caillebotis afin qu’ils pussent y marcher sans se mouiller les pieds au gazon humide (…) on m’avertit qu’ils arrivaient. Je descendis l’escalier du wagon, jusqu’à la dernière marche, pour les accueillir. Je les aperçus. (…) cet instant-là restera sans doute le plus émouvant de ma vie. Vous comprenez, n’est-ce pas ? Ces silhouettes muettes qui s’approchaient, c’était tout de même l’empire allemand et sa fortune ».

Son infortune, est-on tenté de rectifier à la vue des mines sinistres des membres de la délégation allemande… Foch, par contre, est mis en scène par l’artiste dans la position altière mais inflexible du chef de guerre victorieux. 

L’histoire de la clairière de Rethondes n’est en effet pas terminée, elle fut un enjeu de mémoire fort jusqu’aux années 1950. La France solennise le lieu en y inaugurant la « clairière de l’armistice » en 1922. Hitler y viendra signer l’autre armistice, celui de 1940, et en profitera pour dégrader le monument commémoratif. La France des années 1950 rétablira l’intégrité du lieu.

Résultat de recherche d'images pour "clairière rethondes"

 

Ce chassé-croisé est un peu à l’image des conditions de l’arrêt de la guerre, dans lesquelles beaucoup s’accordait sur le moment déjà à voir les germes d’un conflit ultérieur. Ainsi Erzberger, présent à Rethondes mais aussi à Versailles en juin 1919 pour signer le traité de paix ne nourrissait-il aucune illusion sur la paix imposée, infligeant à l’Allemagne de lourdes réparations, lui attribuant la responsabilité du déclenchement du conflit, et faisant de ce pays puissant un nain diplomatique et militaire : « Quand on est forcé de signer, on n’est plus coupable d’insincérité. On n’a qu’à dire que l’on cède à la force ».

Erzberger, comme des millions d’Allemands dans les années suivantes, ne s’estimait pas lié à des réels engagements par la paix de 1919, appelée à devenir le diktat vitupéré par Hitler. Connaissant la suite des événements, une telle peinture de la quiétude de ceux qui signent les traités de paix – du moins tels que l’iconographie autorisée les montre – ne peut manquer de susciter un certain trouble.

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January Modérateur 59 455 messages
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100 ans après l’armistice de 1918. Le monument aux morts, lieu de mémoire et de paix

Les monuments aux morts, élaborés après la guerre de 14-18, se veulent une célébration de la paix qui pourrait s'appliquer à tout conflit.

Le monument aux morts de Lavercantière, une œuvre de souffrance et de désolation qui milite pour la paix.

Le mari, un beau-frère et deux cousins : tel est le terrible tribut payé par la grand-mère de Maurice de Saint-Céré à la Grande Guerre. Mais le vieil homme aujourd’hui septuagénaire, demeure digne face au sacrifice de sa famille, la tête haute, une main sur la poitrine. Il regarde les photos de « ses Poilus » encore accrochées au-dessus de la table. Celles d’êtres chers même si éloignés dans le temps.

Comme des millions de Français, le descendant, blessé dans son cœur, est encore debout. À l’image de la France, de l’Europe et du monde.

Comme le soldat de pierre de nos monuments aux morts représentant la peine et la douleur. Comme la mère en larmes, son enfant dans les bras ou le poilu gisant tout proche de son fusil qui sont toujours fidèles sur la place du village. Tous suffisent par leurs fortes charges symboliques et émotionnelles à renforcer l’inscription patriotique des devises de la République.

Parler de la guerre, c’est parler de la paix

Au sortir de la grande guerre, l’ampleur des pertes (1,4 million de soldats tués pour la patrie) et la France des endeuillés expliquent que les monuments aux morts soient érigés partout sur le territoire. Plus de 30 000 sont construits entre 1918 et 1925 soit en moyenne 15 inaugurations par jour.

En France, la plupart des monuments aux morts de 14-18 célèbre la gloire des soldats « morts pour la France ». Des poilus victorieux brandissent des palmes, des couronnes de lauriers et des drapeaux. C’est le discours officiel que l’État français a encouragé sous formes de subventions communales.

Cent ans après la fin de cette guerre, il n’y a plus de témoins survivants. Comment à présent, transmettre la mémoire de ce conflit aux jeunes générations afin de leur faire connaître et revivre ce qu’ont vécu nos soldats ?

 

https://actu.fr/societe/100-ans-apres-larmistice-1918-monument-morts-lieu-memoire-de-paix_19420275.html

 

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January Modérateur 59 455 messages
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Pourquoi l'armistice du 11 novembre 1918 n'a pas (vraiment) mis fin à la guerre

Date de commémoration symbolique de la première guerre mondiale, le 11-Novembre ne marque pas tout à fait la fin de la guerre. Le véritable traité de paix n'est signé que huit mois plus tard et d'autres conflits directement liés à la Grande Guerre éclatent, notamment en Europe de l'Est. Plus globalement, le concept même de guerre ne peut se limiter à une chronologie si précise : pour les soldats, l'expérience de guerre se prolonge des mois, voire des années après l'armistice.

 

Le 11 novembre 1918, les combats cessent presque instantanément sur le front ouest. A l'Est, la situation est plus chaotique. Un armistice avait déjà été signé entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie le 4 novembre, mais l'effondrement des empires (allemand, austro-hongrois et russe) fait éclater de nouveaux combats. "Les peuples d'Europe centrale et de l'Est cherchent à gagner leur indépendance".

En Pologne, jusqu'ici partagée entre l'Allemagne et la Russie, en Tchécoslovaquie, intégrée à l'empire austro-hongrois, ou en Grèce, par exemple, des guerres éclatent au tournant des années 20. "Ces conflits sont des prolongements directs de la Grande Guerre, poursuit l'historienne. Il est donc difficile d'affirmer que la première guerre mondiale s'achève clairement en 1918." Cas le plus marquant, le conflit qui oppose la Grèce et l'Empire ottoman, ne prend fin qu'en 1923 après la signature de deux traités de paix (Sèvres et Lausanne). 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/pourquoi-l-armistice-du-11-novembre-1918-n-a-pas-vraiment-mis-fin-a-la-guerre_451784.html

 

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January Modérateur 59 455 messages
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C'est la fin de ce sujet, je l'ai alimenté pendant quatre ans. Chacun a sa vision et son ressenti des évènements. Moi j'ai ressenti de la tristesse, de la vraie tristesse aujourd'hui pour tout ça. Tout ça à apprendre, à raisonner, à "empathir".. On pourrait encore parler longtemps de "l'après", qui a été terrible pour des millions de familles. "Il faut se souvenir" on nous dit. Mais qu'est ce que ça représente aujourd'hui pour nous ? Pas grand chose avec nos smartphones et nos vies virtuelles. Moi je crois que dans notre monde morderne, c'est à ça qu'il faut penser. Comment..aujourd'hui... Bref..

Je remercie tous les contributeurs et tous les lecteurs de ce sujet, parfois jusqu'à aujourd'hui et depuis le début =)  Pour ma part j'ai appris beaucoup de choses et j'espère que vous aussi. J'ai changé d'avis sur certaines choses et pas sur d'autres, j'ai appris. 

Merci à tous, souvenez vous, même si je sais qu'aujourd'hui n'est pas hier et qu'on a bien du mal à en tirer une leçon, ce dont on nous parle "la mémoire", et on ne comprend plus toujours, oui, ce n'est plus la même..

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Membre, 43ans Posté(e)
ClaraB Membre 30 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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Déjà cent ans de guerres, cent ans de massacres et de famines... Quand tout ça va s'arrêter!!

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Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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le pétrole était indispensable a l'époque pour tout faire fonctionner mais il venait principalement d'ou ? 

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Membre, 43ans Posté(e)
Pirlouit2017 Membre 1 605 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Il convient de ne pas oublier que la conséquence la plus catastrophique de la Grande Guerre est la disparition des Empires centraux et orientaux, facteurs d'équilibre. La Guerre 1914 ne s'achève que par la résistance héroïque de l'Armée blanche contre les bolcheviques.

 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Pirlouit2017 a dit :

 La Guerre 1914 ne s'achève que par la résistance héroïque de l'Armée blanche contre les bolcheviques.

 

??????????????????

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