Je me fais peur.

Bon je raconte,

Tout d'abord je n'ai pas une mauvaise vie, elle est même plutôt très bien. Donc de ce coté tout va bien, famille aisée, fiancée extrêmement douce bien que foutrement loin, et une vie en général facile.

Mais y a je sais pas... 4 ou 5 semaines je me suis fait peur, très peur et depuis j'ai toujours très peur de ce que je pourrais me faire.

Voilà je sortais du lycée vers 18 h et j'ai des problèmes scolaires, je bosse mal, et évidemment je n'y arrive pas bref, j’enchaîne mauvaises notes sur mauvaises notes et ça me rends inquiet pour mon avenir à moi et ma fiancée.

Bref en sortant à 18 h j'aire en ville jusqu'à 18 h 30, mon père n'arrivant qu'à 19h pour me chercher.

Puis dans ma marche aléatoire en ville je me retrouve derrière un Quick en ville ou très peu de gens passent, et donc je commence à m'amuser avec mon couteau suisse en attendant que le temps passe.

Puis je sais pas pourquoi je me suis mis à vouloir savoir si mon couteau coupais, je l'ai serré, passé lentement dans ma paume, il ne coupait pas bien, puis je me suis mis en même temps a me demander à quel point une coupure faisait mal dans la main. Alors j'ai donné un coup sec, pour savoir si ça faisait mal, ou pour autre chose, je sais pas. Bref la paume de ma main à saigné très peu juste une toute petite coupure.2 cm tout au plus.

Et puis j'ai cogité ensuite mais je me suis fait peur, car j'ai pensé a retenter pour "être sur", mais je me suis dis que c'était très con, mais j'ai l'impression d'avoir franchi un pas dangereux, l'impression que je pourrai faire une connerie... Mais en même temps je sais que pour l'instant non.

Merci de m'avoir lu, si vous avez des avis, conseils, etc, ils sont les bienvenus parce que j'ai peur en ce moment, peur de moi.

Le premier pas, c'est d'en parler, et en cela, tu as bien fait.

Le second, c'est de comprendre, et là, tu sembles donner des pistes. Tu parles de ta situation scolaire, de ce que celle-ci implique pour ton avenir. C'est vrai, elle est déterminante. Sans être une nécessité, elle l'est fortement. Il ne faut pas, pour autant, la dramatiser. Sans vouloir prétendre te comprendre, je partage cette difficulté à me mettre au travail, à chercher vraiment les bonnes notes et m'assurer, par là-même, un "avenir".

Cette tentation par la douleur, par la recherche, au final, de ses limites, est une réaction qui peut être celle de quelqu'un qui souffre, ce que tu laisserais entendre, mais cela peut aussi être la réaction de quelqu'un qui se cherche, et c'est aussi l'impression que tu donnes.

Comment te convaincre de ne pas désirer réessayer? Aucun argument, je le crains, n'est en ma possession pour ça. Mais, peut-être que la persuasion suffira. En un sens, ton sentiment d'avoir franchi un pas dangereux laisse transparaitre le fait que tu ne veux pas ce à quoi tu as pu penser ou craindre à ce moment-là, et par après. Mais en même temps, tu as assez de lucidité pour y réfléchir et chercher à vraiment éviter cela.

Tout ça pour dire que si tu veux t'exprimer, fais-le avec un proche, si tu le peux. Sinon, continue par ici. Tu trouveras toujours quelqu'un qui te lira, tentera de t'aider, de te répondre au mieux. Pour être tout à fait franc, il m'est arrivé aussi de rêver de mourir, tout comme il m'est arrivé d'expérimenter mes limites. J'ai compris plus tard que tout ceci était motivé par une angoisse, une angoisse que je voulais contrôler.

Ne perds pas espoir, ne perds pas confiance. Si je devais te dire quelque chose, ce serait ça. Et, de continuer à te questionner, aussi. Puis, essaie de travailler. C'est difficile, mais tu peux y arriver.

Un conseil ? Range ton couteau suisse dans un placard. Ca ne te sers à rien de te trimbaler avec ça dans la rue.

Pour les mauvaises notes, ça ce sont des choses qui arrivent. Même si l'on arrive pas être bon toute l'année, il faut faire en sorte de pouvoir se ressaisir quand ça va mal.

Sachant que c'est toi qui décide de tes actions, tu ne risques pas vraiment de refaire une connerie du genre si tu ne veux pas le faire.

Ce que tu as expérimenté, c'est la prise de conscience que tu es responsable de tes actes, et que tu es libre de faire ce que tu veux.

J'imagine que la peur vient du fait que tu te rends compte que décider de ne pas faire de connerie ne garantit pas que plus tard tu n'en feras pas.

Tu peux en effet ranger ton couteau suisse dans un placard si ça peut te rassurer, mais ça ne sera que psychologique (d'autant plus que ces couteaux... ne coupent pas )

Honnêtement ce qui me fait le plus peur dans cette histoire, c'est que tu sois fiancé à 18 ans.

Salut Kamatis.

Je vais être cash : ce que tu as expérimenté ce jour là s'appelle l'automutilation.

Il ne faut pas avoir peur de ce mot, par contre tu as raison de prendre le problème à bras le corps dès maintenant. Et je comprends tout à fait que tu ai eu peur de toi-même, de ce que tu pouvais faire. Et même si ça a eu lieu il y'a 4 ou 5 semaines, si tu éprouve le besoin d'en parler encore aujourd'hui, c'est que les choses ne sont pas réglées.

Sache que je suis dispo par mp si tu en as envie et/ou besoin. N'hésites pas.

Le premier pas, c'est d'en parler, et en cela, tu as bien fait.

Le second, c'est de comprendre, et là, tu sembles donner des pistes. Tu parles de ta situation scolaire, de ce que celle-ci implique pour ton avenir. C'est vrai, elle est déterminante. Sans être une nécessité, elle l'est fortement. Il ne faut pas, pour autant, la dramatiser. Sans vouloir prétendre te comprendre, je partage cette difficulté à me mettre au travail, à chercher vraiment les bonnes notes et m'assurer, par là-même, un "avenir".

Cette tentation par la douleur, par la recherche, au final, de ses limites, est une réaction qui peut être celle de quelqu'un qui souffre, ce que tu laisserais entendre, mais cela peut aussi être la réaction de quelqu'un qui se cherche, et c'est aussi l'impression que tu donnes.

Comment te convaincre de ne pas désirer réessayer? Aucun argument, je le crains, n'est en ma possession pour ça. Mais, peut-être que la persuasion suffira. En un sens, ton sentiment d'avoir franchi un pas dangereux laisse transparaitre le fait que tu ne veux pas ce à quoi tu as pu penser ou craindre à ce moment-là, et par après. Mais en même temps, tu as assez de lucidité pour y réfléchir et chercher à vraiment éviter cela.

Tout ça pour dire que si tu veux t'exprimer, fais-le avec un proche, si tu le peux. Sinon, continue par ici. Tu trouveras toujours quelqu'un qui te lira, tentera de t'aider, de te répondre au mieux. Pour être tout à fait franc, il m'est arrivé aussi de rêver de mourir, tout comme il m'est arrivé d'expérimenter mes limites. J'ai compris plus tard que tout ceci était motivé par une angoisse, une angoisse que je voulais contrôler.

Ne perds pas espoir, ne perds pas confiance. Si je devais te dire quelque chose, ce serait ça. Et, de continuer à te questionner, aussi. Puis, essaie de travailler. C'est difficile, mais tu peux y arriver.

+1 Jedino.

Je crois que c'est la seule réponse ici qui cerne le vrai problème.

Bravo pour ton ouverture d'esprit et tes conseils pertinents.

Un conseil ? Range ton couteau suisse dans un placard. Ca ne te sers à rien de te trimbaler avec ça dans la rue.

Pour les mauvaises notes, ça ce sont des choses qui arrivent. Même si l'on arrive pas être bon toute l'année, il faut faire en sorte de pouvoir se ressaisir quand ça va mal.

Excuse moi Timo mais je pense que tu n'as pas compris.

"Faire en sorte de se ressaisir quand ça va mal"... je crois pouvoir dire que c'est exactement ce que Kamatis cherche à faire. Et même si les mauvaises notes sont là, à mon avis ce n'est pas la cause directe de cet égarement.

Enfin, ranger le couteau dans un placard ne résoudras pas les choses (sauf si tu parlais d'un point de vue pratique et légal, auquel cas je suis à coté de la plaque avec cet avis ^^).

Excuse moi Timo mais je pense que tu n'as pas compris.

"Faire en sorte de se ressaisir quand ça va mal"... je crois pouvoir dire que c'est exactement ce que Kamatis cherche à faire. Et même si les mauvaises notes sont là, à mon avis ce n'est pas la cause directe de cet égarement.

Enfin, ranger le couteau dans un placard ne résoudras pas les choses (sauf si tu parlais d'un point de vue pratique et légal, auquel cas je suis à coté de la plaque avec cet avis ^^).

Désolé, je n'ai pas fait d'études en psychologie.

Mais je sais quand même reconnaître qu'emporter un couteau avec soi en allant en ville, ça n'a rien de très sain.

Désolé, je n'ai pas fait d'études en psychologie.

Tsé, ça n'a rien à voir avec les études de psycho. Ces dernières n'ont eu aucune influence dans ma réponse.

Mais je sais quand même reconnaître qu'emporter un couteau avec soi en allant en ville, ça n'a rien de très sain.

Y'a pas grand chose de sain dans la vie : boire de l'alcool, conduire, fumer...

Prendre un couteau suisse (donc portable) ne me semble pas si malsain que ça, perso.

Le premier pas, c'est d'en parler, et en cela, tu as bien fait.

Le second, c'est de comprendre, et là, tu sembles donner des pistes. Tu parles de ta situation scolaire, de ce que celle-ci implique pour ton avenir. C'est vrai, elle est déterminante. Sans être une nécessité, elle l'est fortement. Il ne faut pas, pour autant, la dramatiser. Sans vouloir prétendre te comprendre, je partage cette difficulté à me mettre au travail, à chercher vraiment les bonnes notes et m'assurer, par là-même, un "avenir".

Cette tentation par la douleur, par la recherche, au final, de ses limites, est une réaction qui peut être celle de quelqu'un qui souffre, ce que tu laisserais entendre, mais cela peut aussi être la réaction de quelqu'un qui se cherche, et c'est aussi l'impression que tu donnes.

Comment te convaincre de ne pas désirer réessayer? Aucun argument, je le crains, n'est en ma possession pour ça. Mais, peut-être que la persuasion suffira. En un sens, ton sentiment d'avoir franchi un pas dangereux laisse transparaitre le fait que tu ne veux pas ce à quoi tu as pu penser ou craindre à ce moment-là, et par après. Mais en même temps, tu as assez de lucidité pour y réfléchir et chercher à vraiment éviter cela.

Tout ça pour dire que si tu veux t'exprimer, fais-le avec un proche, si tu le peux. Sinon, continue par ici. Tu trouveras toujours quelqu'un qui te lira, tentera de t'aider, de te répondre au mieux. Pour être tout à fait franc, il m'est arrivé aussi de rêver de mourir, tout comme il m'est arrivé d'expérimenter mes limites. J'ai compris plus tard que tout ceci était motivé par une angoisse, une angoisse que je voulais contrôler.

Ne perds pas espoir, ne perds pas confiance. Si je devais te dire quelque chose, ce serait ça. Et, de continuer à te questionner, aussi. Puis, essaie de travailler. C'est difficile, mais tu peux y arriver.

Merci, et désolé pour la réponse longuette, bon déjà une nouvelle relativement bonne je trouve c'est que j'y est pas repensé (à me couper).

La moins bonne nouvelle je trouve c'est que j'ai faillis me mettre à la bière de façon régulière, pas beaucoup, mais vu que je ne bois PAS d'alcool, jamais, c'est le genre de pas que je veux m'empêcher de franchir... ça parait logique.. je trouve, si je me laisse le moindre mou je vais faire de la merde je le sens. Donc j'ai décidé net d'arrêter cette conn*rie, en espérant que je tienne.

Ensuite coté note c'est l'hécatombe mais en même temps je me sens plus trop mal. Et puis je me suis remis à bosser un peu, je sais ou je vais vers Epitech, et pour ça y me faut mon bac , ça m'aide peut-être de savoir ou je vais sur mon école.

J'ai toujours mon couteau dans la poche mais ça fait un mois que j'y ai pas touché, j'y pense plus, ça fait plaisir au final.

Et surtout merci à vous, sans vous avoir répondu je vous ai tous lu et ça m'a aidé.

Sachant que c'est toi qui décide de tes actions, tu ne risques pas vraiment de refaire une connerie du genre si tu ne veux pas le faire.

Ce que tu as expérimenté, c'est la prise de conscience que tu es responsable de tes actes, et que tu es libre de faire ce que tu veux.

J'imagine que la peur vient du fait que tu te rends compte que décider de ne pas faire de connerie ne garantit pas que plus tard tu n'en feras pas.

Tu peux en effet ranger ton couteau suisse dans un placard si ça peut te rassurer, mais ça ne sera que psychologique (d'autant plus que ces couteaux... ne coupent pas )

Honnêtement ce qui me fait le plus peur dans cette histoire, c'est que tu sois fiancé à 18 ans.

Bah en fait si je pense que je risquais, je me sentais mal, très mal et quand je l'ai fait j'y pensai consciemment, je savais que ça ferais mal, que c'était une connerie mais je l'ai fait quand même.

Je range que dalle dans un placard, ça serait fuir le problème à mon sens, donc je suis d'accord, le problème n'est pas le couteau mais moi.

Et le fait que je sois Fiancé à 18 ans..; honnêtement quoi de grave ^^ "" ?

Salut Kamatis.

Je vais être cash : ce que tu as expérimenté ce jour là s'appelle l'automutilation.

Il ne faut pas avoir peur de ce mot, par contre tu as raison de prendre le problème à bras le corps dès maintenant. Et je comprends tout à fait que tu ai eu peur de toi-même, de ce que tu pouvais faire. Et même si ça a eu lieu il y'a 4 ou 5 semaines, si tu éprouve le besoin d'en parler encore aujourd'hui, c'est que les choses ne sont pas réglées.

Sache que je suis dispo par mp si tu en as envie et/ou besoin. N'hésites pas.

+1 Jedino.

Je crois que c'est la seule réponse ici qui cerne le vrai problème.

Bravo pour ton ouverture d'esprit et tes conseils pertinents.

Excuse moi Timo mais je pense que tu n'as pas compris.

"Faire en sorte de se ressaisir quand ça va mal"... je crois pouvoir dire que c'est exactement ce que Kamatis cherche à faire. Et même si les mauvaises notes sont là, à mon avis ce n'est pas la cause directe de cet égarement.

Enfin, ranger le couteau dans un placard ne résoudras pas les choses (sauf si tu parlais d'un point de vue pratique et légal, auquel cas je suis à coté de la plaque avec cet avis ^^).

Merci :) Et surtout merci d'être cash, je recherche pas des conseils à demi mots^^" tu as raison sur à peu près tout le reste je pense, comme je l'ai déjà dis le problème c'est moi, pas le couteau, et Jedino a bien cerné mon problème je pense également ... ce qui me rassure, un peu ^^

Bonjour,

Tu as peur de ne pas être à la hauteur, de rater ton avenir ? Et pourquoi ? Essaye de comprendre ce qui ne va pas et d'en parler à des proches. Si tes angoisses viennent du fait que tu as des mauvaises notes, tu dois voir avec tes profs, expliquer que tu n'y arrives pas afin qu'ils te conseillent ou essayes de prendre des cours supplémentaires.

Je pense que tu as peur de ne plus arriver à te contrôler suite à une angoisse, une souffrance et qu'il est surtout important que tu exprimes ce qui ne va pas pour arriver à gérer tes émotions. C'est parce que tu ne t’exprimes pas qu'à un moment donné la tension est trop forte, d'où le geste avec le couteau, le fait de vouloir boire de l'alcool pour vouloir compenser en cherchant à soulager ta douleur.

Tu me donnes un peu l’impression d’avoir un problème mais que tu cherches à tout prix à tout contrôler d’un côté en évitant d’en parler aux proches et de l’autre en évitant de boire…Mais à force, tu risques de te mettre trop de pressions. Tu ne dois pas chercher à fuir mais affronter ton problème si avec les proches, c’est trop dur ou que tu refuses de leur en parler, vois un professionnel mais ne cherches pas à tout maîtriser, tu as besoin d’un soutien pour t’aider à t’en sortir.

Salut ,

Vous avez surement tous raison ; mais bon je rejoins Timi ..... Je vois pas l’intérêt d'avoir un couteau dans la poche pour aller en cours ou se balader en ville . ( faudra m'expliquer )

Bon après , on peut toujours se masturber le cerveau en imaginant plein de trucs.

@Pti Charlot,

Timo-1 n'as ni tord ni raison concernant le couteau et même les autres, je pense que Mel.bzh l'a surtout repris de la façon dont il a abordé le problème sur les notes, le couteau n'était qu'un détail mais elle a surtout voulu faire comprendre qu'il avait un problème plus important que le travail en classe et que le couteau soit dans le placard ou dans sa poche ne changera rien si une personne est mal, c'est surtout le problème de fond que KamatisFantasia doit régler.