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De la République…

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Invité Henri.

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Invité Henri.
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Invité Henri.
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Comme convenu, je lance ici le débat sur le sujet entamé entre Serguei Zoubatov et moi dans un autre topic.

Je suis moi-même favorable à la destruction (ou juste à la chute) de la République.

Idée intéressante, parce que riche d'interprétations possibles. Idée qu'on pourrait penser rétrograde, si le but de cette destruction était le retour à un régime antérieur, ce qui n'est plus possible. Le retour à la monarchie était possible dans l'esprit de Maurras, exemple qu'on a déjà évoqué, parce que la monarchie n'avait pas perdu toute légitimité historique au début du vingtième siècle. Donc, se positionner contre la République pourrait passer au mieux pour réactionnaire, au pire pour extrémiste. Mais ce serait manquer de perspective historique. La France n'a pas toujours été républicaine, et ce serait une erreur de penser qu'elle le sera toujours. Notre pays n'est pas à la fin de son histoire, et son passé nous enseigne que cette histoire est faite de soubresauts. C'est le mot fameux de Jacques Bainville dans la préface à son "Histoire de France": "Tout a toujours très mal marché."

On peut donc être contre la République, sans pour cela être réactionnaire ou extrémiste. Mais la question reste posée. Quelle alternative, aujourd'hui, à la République..?

Le problème fondamental de la République n'est pas forcément celui de l'autorité. Cela, ça dépend surtout des hommes qui sont au pouvoir. Le problème de la République, c'est qu'elle est moderne (au sens défini par Jean Madiran dans sa distinction entre démocraties classique et moderne). Et donc qu'elle est à vocation totalitaire. Le tout couplé avec une obsession follement furieuse de la "liberté". Mais une liberté dévoyée.

Je pense moi, comme je l'ai déjà exprimé, que tout régime doit être autoritaire ou n'être pas. Par autoritaire, j'entends capable de se faire respecter. La démocratie plus qu'un autre. Liberté sans autorité conduit au désordre. Pour centrer le débat sur la République française, je pense qu'elle s'est elle-même condamnée à l'autoritarisme ou à la destruction en se dotant de valeurs utopiques: liberté, égalité, fraternité. Trois valeurs qui ne s'imposent pas d'elles-mêmes dans la pratique, qu'il faut faire respecter.

Pour la pensée de Jean Madiran, je te laisse la parole, ne l'ayant pas encore étudiée…

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
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Déjà, à propos de Jean Madiran, je conseille la lecture de Les deux démocraties. C'est l'ouvrage dans lequel il développe sa pensée sur le sujet.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

liberté égalité fraternité est une devise qui à été faite dans un contexte révolutionnaire .plus de deux cent ans après , elle semble ne plus vouloir dire grand chose .

monarchie ou république ne changerons rien à la personne humaine car la est le problème .

le contexte de société et l'évolution des mentalités dans les difficulté de son époque semble ètres les seul maitres du jeu . le type de société, que des évènement et circonstance ont créé , ne pourra durer longtemps car, elle contient les germes d'un dysfonctionnement qui risque d'enrayer l'évolution du système .

bonne soirée

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Comme convenu, je lance ici le débat sur le sujet entamé entre Serguei Zoubatov et moi dans un autre topic.

Idée intéressante, parce que riche d'interprétations possibles. Idée qu'on pourrait penser rétrograde, si le but de cette destruction était le retour à un régime antérieur, ce qui n'est plus possible.

Le concept même de "rétrograde" est faussé. Il implique un retour en arrière vers quelque chose de forcément moins bon que ce qui est maintenant. Au terme "rétrograde", j'opposerais le terme "restauration". Soit le retour à la vieille sagesse après s'être égaré dans l'erreur.

Par ailleurs, l'idée même d'une impossibilité d'un retour à un régime antérieur ne tient pas. A l'heure actuelle, c'est vrai. Il est inconcevable qu'un changement de régime s'accomplisse.

Mais en 1788, pas une seule personne en France ne croyait en la possibilité de l'avènement d'une République seulement 3 ans plus tard.

Il n'est rien d'impossible aux hommes de bonne volonté.

Le retour à la monarchie était possible dans l'esprit de Maurras, exemple qu'on a déjà évoqué, parce que la monarchie n'avait pas perdu toute légitimité historique au début du vingtième siècle.

Pourquoi, aujourd'hui, la monarchie a-t-elle perdue toute "légitimité"? Pour la seule raison qu'un lent et patient travail de sape a été accompli par les républicains. Par le mensonge et l'omission, notamment. Un travail inverse permettrait, sur le long terme, la possibilité d'un retour à la monarchie.

Evidemment, ce travail implique d'abord de renverser la République actuelle et ses bases pour créer un régime provisoire.

Donc, se positionner contre la République pourrait passer au mieux pour réactionnaire, au pire pour extrémiste. Mais ce serait manquer de perspective historique. La France n'a pas toujours été républicaine, et ce serait une erreur de penser qu'elle le sera toujours. Notre pays n'est pas à la fin de son histoire, et son passé nous enseigne que cette histoire est faite de soubresauts. C'est le mot fameux de Jacques Bainville dans la préface à son "Histoire de France": "Tout a toujours très mal marché."

Rappelons aussi les termes de Bismarck:

« […] Nous devons enfin désirer le maintien de la République en France pour une deuxième raison qui est majeure : la France monarchique était et sera toujours catholique ; sa politique lui donnait une grande influence en Europe, en Orient et jusqu’en Extrême-Orient. Un moyen de contrecarrer son influence au profit de la nôtre, c’est d’abaisser le catholicisme et la papauté qui en est la tête.

Si nous pouvons atteindre ce but, la France est à jamais annihilée. La monarchie nous entraverait dans ces tentatives. La République nous aidera… J’entreprends contre l’Église catholique une guerre qui sera longue et, peut-être, terrible ! On m’accusera de persécution et j’y serai peut-être conduit, mais il le faut pour achever d’abaisser la France et établir notre suprématie religieuse et diplomatique, comme notre suprématie militaire.

Et bien ! Je le répète : ici encore les républicains m’aideront ; ils joueront notre jeu ; ce que j’attaque par politique, ils l’attaquent par formalisme antireligieux. Leur concours est assuré. Entretenez dans les feuilles radicales françaises à notre dévotion la peur de l’épouvantail clérical, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui font naître cette peur… Faites aussi parler, dans ces feuilles, des dangers de la réaction…, des crimes de l’absolutisme, des empiétements du clergé.

Ces balivernes ne manquent jamais leur effet sur la masse ignorante. Oui ! Mettez tous vos soins à entretenir cet échange de services mutuels entre les républicains et la Prusse !

C’est la France qui paiera les frais ! … »

Ce foutu prussien avait raison.

On peut donc être contre la République, sans pour cela être réactionnaire ou extrémiste.

Sans être réactionnaire ou extrémiste? Mais par rapport à quoi?

Quelle alternative, aujourd'hui, à la République..?

Au final, je suis pour une monarchie. Mais avant, je proposerais plutôt un gouvernement national (et pas forcément démocratique) qui aurait pour but d'amener à une Restauration.

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 032 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)

Le concept même de "rétrograde" est faussé. Il implique un retour en arrière vers quelque chose de forcément moins bon que ce qui est maintenant. Au terme "rétrograde", j'opposerais le terme "restauration". Soit le retour à la vieille sagesse après s'être égaré dans l'erreur.

"vieille sagesse", terme qui semble empreint d'une nostalgie empreint d'un certain romantisme,

Pourquoi, aujourd'hui, la monarchie a-t-elle perdue toute "légitimité"? Pour la seule raison qu'un lent et patient travail de sape a été accompli par les républicains. Par le mensonge et l'omission, notamment. Un travail inverse permettrait, sur le long terme, la possibilité d'un retour à la monarchie.

Evidemment, ce travail implique d'abord de renverser la République actuelle et ses bases pour créer un régime provisoire.

mais la monarchie n'est pas unique, il y a plusieurs monarchies, mais on sent encore un fantasme bien vague sans aucune réflexion couplé à notre monde actuel

Rappelons aussi les termes de Bismarck:

Ce foutu prussien avait raison.

tellement raison que 40 ans après l'influence prusse a volé en éclat et mettant fin aux dernières grands monarques européens, il a lancé un discours qu'il n'a jamais appliqué et réussi

au passage c'est quand même sous la 3e république qu'il y a eu le plus grand nombre d'églises construites à travers toute la France

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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
Posté(e)

Je pense comme Sergueï Zoubatov que c'est un déficit de Vème République, ou alors que la République arrive à épuisement.

La démonstration de François Asselineau (républicain, désolé, pas de grandes références sur le sujet) est assez explicite.

L'autorité, ce n'est pas la République. Ses principes sont bafoués tous les jours.

La République était sensée être inoxydable. Mais chacun la tord à sa guise suivant sa couleur politique.

Mélenchon en veut une VIème, selon ses petits principes, d'autres tondent la Vème, d'autres pensent qu'elle évolue avec son temps (et quelle évolution :mouai: )...

Le destruction ou la chute, comme dit plus haut. La République est sur le petit bord.

Les anti-républicains ne sont pas ceux qui la pousse. Ceux qui n'ont plus que le terme "République" à la bouche (on entend plus parler de France ces derniers temps), eux, par contre, contribuent à son implosion.

La finalité républicaine, c'est ce qu'on vit aujourd'hui. Démocratie bourgeoise. L'enfant rousseauïste sans tuteur. Une République-prostituée faute de Républicain sans faille à sa tête.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 010 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Comme convenu, je lance ici le débat sur le sujet entamé entre Serguei Zoubatov et moi dans un autre topic.

[/size]

Idée intéressante, parce que riche d'interprétations possibles. Idée qu'on pourrait penser rétrograde, si le but de cette destruction était le retour à un régime antérieur, ce qui n'est plus possible. Le retour à la monarchie était possible dans l'esprit de Maurras, exemple qu'on a déjà évoqué, parce que la monarchie n'avait pas perdu toute légitimité historique au début du vingtième siècle. Donc, se positionner contre la République pourrait passer au mieux pour réactionnaire, au pire pour extrémiste. Mais ce serait manquer de perspective historique. La France n'a pas toujours été républicaine, et ce serait une erreur de penser qu'elle le sera toujours. Notre pays n'est pas à la fin de son histoire, et son passé nous enseigne que cette histoire est faite de soubresauts. C'est le mot fameux de Jacques Bainville dans la préface à son "Histoire de France": "Tout a toujours très mal marché."

On peut donc être contre la République, sans pour cela être réactionnaire ou extrémiste. Mais la question reste posée. Quelle alternative, aujourd'hui, à la République..?

C'est vrai on peut être anti républicain sans être réactionnaire. Mais c'est comme les poissons volants, on ne peut pas dire qu'ils soient les spécimens les plus répandus.

Je pense moi, comme je l'ai déjà exprimé, que tout régime doit être autoritaire ou n'être pas. Par autoritaire, j'entends capable de se faire respecter. La démocratie plus qu'un autre. Liberté sans autorité conduit au désordre. Pour centrer le débat sur la République française, je pense qu'elle s'est elle-même condamnée à l'autoritarisme ou à la destruction en se dotant de valeurs utopiques: liberté, égalité, fraternité. Trois valeurs qui ne s'imposent pas d'elles-mêmes dans la pratique, qu'il faut faire respecter.

Pour la pensée de Jean Madiran, je te laisse la parole, ne l'ayant pas encore étudiée…

Je pense qu'à partir du moment où on donne ses propres définitions aux mots on peut raconter tout et n'importe quoi. Les mots servent à se comprendre. Si vous inventez vos propres définitions, alors on ne pourra pas se comprendre.

Ce que vous voulez surement dire, c'est qu'une autorité est nécessaire. Car en effet aucune structure ne peut exister sans règles, et sans que ces règles soient respectées.

De plus les êtres humains possèdent une malédiction, ils se créent pour tout et n'importe quoi des rivalités qui peuvent dégénérer et les pousser à s'entretuer. Les lois sont nécessaires pour résoudre ces rivalités sans drames. Et une autorité est nécessaire pour les faire respecter.

Hors là où vous vous emmêlez les pinceaux, c'est qu'il existe différentes sortes d'autorité. Et toute autorité n'est pas forcément autoritaire. Si les deux mots ont la même étymologie, ils ne veulent pas dire la même chose.

Le mot "autoritaire" s'oppose au mot "légitime".

Lorsqu'une autorité s'exerce sur l'ensemble de la population :

- si celle-ci émane de la volonté du peuple, alors elle est légitime.

- si celle-ci émane de la volonté d'une seule personne, ou d'un moindre groupe, alors elle est autoritaire.

Autoritaire => Impose sa volonté aux autres.

La démocratie ne peut par définition pas être autoritaire. Elle est par définition légitime.

Et c'est parce que cela fait 10000 ans que toutes les formes d'autoritarisme démontrent leurs multiples méfaits, parce que cela fait 10000 ans que nous observons qu'à chaque fois qu'une personne ou qu'un petit groupe impose sa volonté aux autres, ils finissent toujours par s'octroyer des privilèges et à abuser de leur pouvoir aux détriment de tous les autres, qu'aujourd'hui beaucoup de gens aspirent à la démocratie.

Toute la difficulté consiste à établir ce qu'est la volonté générale du peuple, et à faire en sorte que les lois découlent de cette volonté et pas d'une autre, et qu'ensuite l'autorité qui doit les faire appliquer les appliquent vraiment.

On est aujourd'hui très loin du compte.

Alors est ce que c'est la forme républicaine qui n'est pas adaptée à la démocratie ?

Ou est-ce que ce sont simplement les règles qui encadrent notre république qui ne sont pas bonnes ?

Tout cela est à creuser.

Mais assurément, les personnes comme Serguei qui défendent le retour à des régimes autoritaires sont des dangereux réactionnaires :smile2:.

Modifié par jimmy45
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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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bonjour

liberté égalité fraternité est une devise qui à été faite dans un contexte révolutionnaire .plus de deux cent ans après , elle semble ne plus vouloir dire grand chose .

monarchie ou république ne changerons rien à la personne humaine car la est le problème .

Oui. Rousseau est passé par là. "L'homme est né libre, mais partout il est dans les fers." L'homme n'est pas né libre. Il croit seulement l'être quand il choisi les fers…

le contexte de société et l'évolution des mentalités dans les difficulté de son époque semble ètres les seul maitres du jeu . le type de société, que des évènement et circonstance ont créé , ne pourra durer longtemps car, elle contient les germes d'un dysfonctionnement qui risque d'enrayer l'évolution du système .

bonne soirée

Chaque régime correspond à un moment d'évolution de la société. Quand la démocratie aura montré ses limites, un nouveau régime sera nécessaire. Quel sera-t-il, là est l'interrogation…

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Invité Henri.
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Invité Henri.
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Le concept même de "rétrograde" est faussé. Il implique un retour en arrière vers quelque chose de forcément moins bon que ce qui est maintenant. Au terme "rétrograde", j'opposerais le terme "restauration". Soit le retour à la vieille sagesse après s'être égaré dans l'erreur.

Le terme est effectivement mal choisi. je n'y mettais que la notion de retour, sans y voir le côté péjoratif. Va pour "restauration"…

Par ailleurs, l'idée même d'une impossibilité d'un retour à un régime antérieur ne tient pas. A l'heure actuelle, c'est vrai. Il est inconcevable qu'un changement de régime s'accomplisse.

Mais en 1788, pas une seule personne en France ne croyait en la possibilité de l'avènement d'une République seulement 3 ans plus tard.

Il n'est rien d'impossible aux hommes de bonne volonté.

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Au début, ce sont les philosophes des lumière qui inspiraient les penseurs en faveur du despotisme éclairé, finalisé dans la monarchie constitutionnelle que Louis XVI même cautionnait. L'avènement de la démocratie américaine, grâce en majeure partie à la France, a changé la donne. Rousseau et Benjamin Franklin ont pris le pas sur Voltaire et Diderot…

Pourquoi, aujourd'hui, la monarchie a-t-elle perdue toute "légitimité"? Pour la seule raison qu'un lent et patient travail de sape a été accompli par les républicains. Par le mensonge et l'omission, notamment. Un travail inverse permettrait, sur le long terme, la possibilité d'un retour à la monarchie.

Evidemment, ce travail implique d'abord de renverser la République actuelle et ses bases pour créer un régime provisoire.

L'histoire est écrite par les vainqueurs, l'adage est vrai aussi dans ce cas-là. Passer de la monarchie à la démocratie a été des plus dur. Ce n'est rien cependant comparé au contraire. Et ce régime provisoire, quel serait-il..?

Rappelons aussi les termes de Bismarck:

(…)

Ce foutu prussien avait raison.

Il fait écho à la politique menée par notre roi Henri II au XVI ème siècle : " Tenir sous main les affaires d''Allemagne en aussi grande difficultés qu'il se pourra". Il avait raison également. Bismarck a su tirer des leçons de l'histoire. Quant à nous…

Sans être réactionnaire ou extrémiste? Mais par rapport à quoi?

À la pensée républicaine…

Au final, je suis pour une monarchie. Mais avant, je proposerais plutôt un gouvernement national (et pas forcément démocratique) qui aurait pour but d'amener à une Restauration.

Il faudrait, comme tu l'as dit, travailler à légitimer un retour à la monarchie. Et ce gouvernement national, pas forcément démocratique, quel serait-il, encore une fois…

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Invité Henri.
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Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)

Je pense qu'à partir du moment où on donne ses propres définitions aux mots on peut raconter tout et n'importe quoi. Les mots servent à se comprendre. Si vous inventez vos propres définitions, alors on ne pourra pas se comprendre.

Ce que vous voulez surement dire, c'est qu'une autorité est nécessaire. Car en effet aucune structure ne peut exister sans règles, et sans que ces règles soient respectées.

De plus les êtres humains possèdent une malédiction, ils se créent pour tout et n'importe quoi des rivalités qui peuvent dégénérer et les pousser à s'entretuer. Les lois sont nécessaires pour résoudre ces rivalités sans drames. Et une autorité est nécessaire pour les faire respecter.

Bravo…

Hors là où vous vous emmêlez les pinceaux, c'est qu'il existe différentes sortes d'autorité. Et toute autorité n'est pas forcément autoritaire. Si les deux mots ont la même étymologie, ils ne veulent pas dire la même chose.

C'est exactement pour ça que j'ai pris la peine de préciser la définition que je donnais à ce mot…

Le mot "autoritaire" s'oppose au mot "légitime".

Lorsqu'une autorité s'exerce sur l'ensemble de la population :

- si celle-ci émane de la volonté du peuple, alors elle est légitime.

- si celle-ci émane de la volonté d'une seule personne, ou d'un moindre groupe, alors elle est autoritaire.

Autoritaire => Impose sa volonté aux autres.

La démocratie ne peut par définition pas être autoritaire. Elle est par définition légitime.

Et c'est parce que cela fait 10000 ans que toutes les formes d'autoritarisme démontrent leurs multiples méfaits, parce que cela fait 10000 ans que nous observons qu'à chaque fois qu'une personne ou qu'un petit groupe impose sa volonté aux autres, ils finissent toujours par s'octroyer des privilèges et à abuser de leur pouvoir aux détriment de tous les autres, qu'aujourd'hui beaucoup de gens aspirent à la démocratie.

Toute la difficulté consiste à établir ce qu'est la volonté générale du peuple, et à faire en sorte que les lois découlent de cette volonté et pas d'une autre, et qu'ensuite l'autorité qui doit les faire appliquer les appliquent vraiment.

On est aujourd'hui très loin du compte.

Alors est ce que c'est la forme républicaine qui n'est pas adaptée à la démocratie ?

Ou est-ce que ce sont simplement les règles qui encadrent notre république qui ne sont pas bonnes ?

Tout cela est à creuser.

Mais assurément, les personnes comme Serguei qui défendent le retour à des régimes autoritaires sont des dangereux réactionnaires :smile2:.

Quand tu emploies l'expression "s'emmêler les pinceaux", on voit que tu sais exactement de quoi tu parles. Au-delà de la boutade, ta démonstration ne tient pas. La démocratie est par définition autoritaire, puisque tu l'écris toi-même: si l'autorité émane de la volonté du peuple, elle est légitime. Mais l'autorité n'émane jamais de la volonté du peuple, mais toujours d'une partie de celui-ci. L'autorité du peuple sera légitime le jour où le peuple parlera d'une seule voix. Ce n'est jamais le cas en démocratie, où chaque individu est libre d'exprimer son opinion, forcément différente. Donc, en démocratie, on a toujours l'exercice de l'autorité d'un groupe majoritaire par rapport à l'autre, par l'élection. Le peuple exerce sa liberté de parole dans la polyphonie. dès lors, une partie de la population, celle qui obtient la majorité, exerce l'autorité sur l'autre, en lui imposant son programme. L'exemple de l'adoption de la loi sur le mariage pour tous en est emblématique. Quand à l'octroi des privilèges, naïveté me semble un adjectif approprié…

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

ah cette populace qui lui faut un guide, un leader, un roi sinon elle ne fait que des conneries !!!

ah cette populace bonne à rien !!

rien que tel qu'une bonne dictature pour lui faire les pieds !!

qu'elle continue à entretenir les élites naturelles que nous sommes, qu'elle continue à trimer dans nos usines, nos exploitations, nos entreprise à nos conditions mais qu'elle ferme sa gueule cette populace !!!

quoi ? lui parlée de système autogestionnaire où chacun aurait son mot à dire ??? où les pouvoirs seraient remplacée par des mandats impératifs, des assemblées générales souveraines ???

vous êtes fous ! vous voulez notre mort !!

signé : l'ensemble des nantis !!

:snif:

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

"vieille sagesse", terme qui semble empreint d'une nostalgie empreint d'un certain romantisme,

Terme que j'utilise en opposition avec la "modernité". Mot basé sur le préfixe "mode", et qui consiste à considérer comme forcément bien et meilleur tout les trucs nouveaux, tout "frais", tout neufs au détriment de l'expérience et de la sagesse. L'excitation face au calme, l'expression irréfléchie à la méditation.

mais la monarchie n'est pas unique, il y a plusieurs monarchies, mais on sent encore un fantasme bien vague sans aucune réflexion couplé à notre monde actuel

La monarchie a laquelle je me réfère est l'Ancien Régime du Royaume de France. Qu'il faudrait actualiser dans les détails pour l'adapter aux nouvelles problématiques. Mais qu'il faudrait rétablir dans les grandes lignes.

Et puis, vous qui parlez de réflexion coupé du monde, que proposez-vous? Que pouvez-vous dire?

tellement raison que 40 ans après l'influence prusse a volé en éclat et mettant fin aux dernières grands monarques européens, il a lancé un discours qu'il n'a jamais appliqué et réussi

Que son oeuvre en Allemagne n'ai pas perduré ne change rien à la vérité de ses propos sur la République et la France.

au passage c'est quand même sous la 3e république qu'il y a eu le plus grand nombre d'églises construites à travers toute la France

Il n'y a aucun rapport de causalité entre les deux.

Je pense comme Sergueï Zoubatov que c'est un déficit de Vème République, ou alors que la République arrive à épuisement.

La démonstration de François Asselineau (républicain, désolé, pas de grandes références sur le sujet) est assez explicite.

L'autorité, ce n'est pas la République. Ses principes sont bafoués tous les jours.

Principes qui sont d'ailleurs tellement vagues que personne n'est capable de les lister précisément et de développer dessus.

La République était sensée être inoxydable.

Un régime qui n'est basé que sur l'Homme ne peut que s'effondrer.

La démocratie ne peut par définition pas être autoritaire. Elle est par définition légitime.

La démocratie n'est pas légitime par définition. Il n'y a aucune légitimité intrinsèque à la démocratie.

La légitimité se fonde sur deux critères: l'origine du pouvoir et l'exercice de celui-ci. Le deuxième critère étant le plus important, évidemment.

On ne peut pas dire que l'exercice du pouvoir dans la démocratie en France est une réussite.

Mais assurément, les personnes comme Serguei qui défendent le retour à des régimes autoritaires sont des dangereux réactionnaires :smile2:.

Je ne vais même pas essayer de vous expliquer ma position. Vous ne pourrez rien comprendre. Continuez donc à patauger dans le marais que vous sert de champ intellectuel et laissez donc les grands réfléchir.

L'histoire est écrite par les vainqueurs, l'adage est vrai aussi dans ce cas-là. Passer de la monarchie à la démocratie a été des plus dur. Ce n'est rien cependant comparé au contraire. Et ce régime provisoire, quel serait-il..?

Je ne sais pas trop. Un régime d'union nationale, peut-être. Pas forcément une démocratie. En réalité, c'est là mon plus gros problème: je ne sais pas trop quoi proposer comme régime intermédiaire. Si vous avez des idées, je suis preneur.

On peut envisager une démocratie mais dont les fondements seraient tirés des Lois Divines et ne seraient pas modifiables (ce qui se rapproche de la démocratie classique). Avec un homme politique élu (ou pas) pour plus que 5 ans.

On pourrait même envisager un hybride de démocratie et de monarchie: un "président" en place à vie (ou au moins jusqu'à ce qu'il ne puisse plus assurer ses fonctions). Et qui devrait choisir et former son successeur. Successeur qui devra néanmoins recevoir l'aval de la population. Sans que cet aval ne soit un veto.

À la pensée républicaine…

Dans ce cas, je suis clairement un sale réactionnaire et un des pires extrémistes qui soient. laugh.gif

Il faudrait, comme tu l'as dit, travailler à légitimer un retour à la monarchie. Et ce gouvernement national, pas forcément démocratique, quel serait-il, encore une fois…

Même réponse qu'au dessus.

ah cette populace qui lui faut un guide, un leader, un roi sinon elle ne fait que des conneries !!!

ah cette populace bonne à rien !!

rien que tel qu'une bonne dictature pour lui faire les pieds !!

qu'elle continue à entretenir les élites naturelles que nous sommes, qu'elle continue à trimer dans nos usines, nos exploitations, nos entreprise à nos conditions mais qu'elle ferme sa gueule cette populace !!!

quoi ? lui parlée de système autogestionnaire où chacun aurait son mot à dire ??? où les pouvoirs seraient remplacée par des mandats impératifs, des assemblées générales souveraines ???

vous êtes fous ! vous voulez notre mort !!

signé : l'ensemble des nantis !!

:snif:

Tenez, Henri. Quand je vous disais que ce sujet serais immanquablement parasité par des trolls...

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

.../....dont les fondements seraient tirés des Lois Divines et ne seraient pas modifiables (..../....

Il vous faudrait déjà et avant tout nous donner la preuves irréfragables que les lois que vous osez appelez divine;

- sont de dieu, d'un dieu reconnu par tous,

et non des lois qu'un gourou quelconque d'hier ou de demain nous présente - afin d'asseoir son propre pouvoir doubler de son fantasme d'être l'élu de dieu.

Or là à part vos affirmations fantasmagoriques vous ne nous présentez RIEN.

Alors votre littérature royaliste sans autre fondement qu'un retour au moyen age ne vaut que des clopinettes.

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

...........La/Les Républiques (Régimes), ne sont Rien d’autres que des Monarchies Institutionnalisées et Constitutionnalisées

Sous les Monarchies le Roy Régnais sur son Royaume et sur ses Sujets et Faisais Promulguer des Edits par ses Vassaux

Sous les Républiques le Président Préside son Pays et celui de ses Concitoyens et fais Promulguer des Lois par une Assemblé constituante

Modifié par Pales
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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
Posté(e)

J'ai mis un ptit +1 à Grandfred quand même, un ptit vert clair.

Lire certains nous parler de libertés garanties par la République, c'est sidérant.

Y'a quoi de moins humiliant dans la démocratie bourgeoise (200 ans !) par rapport à l'Ancien Régime ?

...........La/Les Républiques (Régimes), ne sont Rien d’autres que des Monarchies Institutionnalisées et Constitutionnalisées

Sous les Monarchies le Roy Régnais sur son Royaume et sur ses Sujets et Faisais Promulguer des Edits par ses Vassaux

Sous les Républiques le Président Préside son Pays et celui de ses Concitoyens et fais Promulguer des Lois par une Assemblé constituante

Il ne préside plus.

Dans la Constitution, le Président se doit d'être un stratège, pas un type qui bloque son samedi midi pour régler le cas de Shrek (Léonarda).

Ainsi, ces 7 ans (hé oui, 7 ans...) de mandat se devaient d'être utilisés pour réfléchir à long terme.

Le Président ne préside plus.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

je ne suis pas venu troller ! au contraire !!

l'auteur de ce topic veut remplacer nos bon maîtres bourgeois, ,nantis par d'autres bons maîtres car il n'a pas digéré la révolution française, les révolutions devrais je dire !!!

le résultat est le même = une élite qui dirige, qui manipulent, qui règne soi disant au profit de la "" france"", de dieu , du peuple, des camarades, etc.....ce topic est une autre facette de défense des nantis !

l'anarchie, les libertaires c 'est autre chose ! c 'est l'autogestion généralisé et c 'est la participation de toutes et tous, les mandats impératifs et uniques, la rotation des tâches, etc........

je ne troll donc pas !!

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Il vous faudrait déjà et avant tout nous donner la preuves irréfragables que les lois que vous osez appelez divine;

- sont de dieu, d'un dieu reconnu par tous,

et non des lois qu'un gourou quelconque d'hier ou de demain nous présente - afin d'asseoir son propre pouvoir doubler de son fantasme d'être l'élu de dieu.

Or là à part vos affirmations fantasmagoriques vous ne nous présentez RIEN.

Les Lois Divines, et notamment le Décalogue, sont une évidence pour quiconque est encore doté d'un bon sens et d'un minimum de sagesse. Certes, il est vrai que ceux à en êtres dotés se font de plus en plus rares, au profit de fous pensant l'homme comme un être absolu.

Aucune société humaine n'a jamais fait mieux que ces Lois Divines là.

Deuxièmement, le catholicisme n'est pas basé sur la parole d'un gourou mais sur la Vérité Révélée par le Fils de Dieu.

Alors votre littérature royaliste sans autre fondement qu'un retour au moyen age ne vaut que des clopinettes.

Encore un qui devrait prendre des cours de lecture... Comme c'est navrant.

...........La/Les Républiques (Régimes), ne sont Rien d’autres que des Monarchies Institutionnalisées et Constitutionnalisées

Sous les Monarchies le Roy Régnais sur son Royaume et sur ses Sujets et Faisais Promulguer des Edits par ses Vassaux

Sous les Républiques le Président Préside son Pays et celui de ses Concitoyens et fais Promulguer des Lois par une Assemblé constituante

Vous ne vous attachez qu'aux aspects les plus superficiels du pouvoir et du régime. Leurs fondements respectifs sont très différents et incomparables. La République Française s'est fondée sur l'idée d'un Homme absolu ("sans liens"), conception totalement étrangère à la monarchie française.

je ne suis pas venu troller ! au contraire !!

Absolument pas, nooon...

l'auteur de ce topic veut remplacer nos bon maîtres bourgeois, ,nantis par d'autres bons maîtres car il n'a pas digéré la révolution française, les révolutions devrais je dire !!!

Vous nous montrez que vous n'avez absolument rien compris au sujet, ce qui n'est d'ailleurs pas étonnant.

le résultat est le même = une élite qui dirige, qui manipulent, qui règne soi disant au profit de la "" france"", de dieu , du peuple, des camarades, etc.....ce topic est une autre facette de défense des nantis !

Nouvelle bêtise absolue, mais bon. Avec vous, on ne peut pas attendre grand chose. Votre cadre mental anarcho-marxiste vous empêche de saisir ce que les autres disent et ce que la réalité montre.

Votre simplisme, votre manichéisme, est pitoyable.

l'anarchie, les libertaires c 'est autre chose ! c 'est l'autogestion généralisé et c 'est la participation de toutes et tous, les mandats impératifs et uniques, la rotation des tâches, etc........

L'anarchie, c'est avant tout la destruction. La destruction de tout ce qui ne vient pas d'eux, de tout ce qui est société et qui n'est pas anarchiste. L'anarchie, c'est la volonté de détruire la société.

Quant aux libertaires, ils sont exactement ce que je reproche à la République: ils promeuvent une fausse conception de l'homme absolu, d'un homme libre de tout liens, de tout passé, de toute nature.

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Les Lois Divines, et notamment le Décalogue, sont une évidence pour quiconque est encore doté d'un bon sens et d'un minimum de sagesse.

..../....

Deuxièmement, le catholicisme n'est pas basé sur la parole d'un gourou mais sur la Vérité Révélée par le Fils de Dieu.

..../.....

le petit bout de la lorgnette, c'est avoir peu voyager que de croire que le décalogue "s'impose à tous comme une évidence"

Nous y voilà «le catholicisme n'est pas basé sur la parole d'un gourou mais sur la Vérité Révélée par le Fils de Dieu».,

c'est oublier que deux tiers de la population mondiale n'est ni catholique, ni de culture chrétienne beaucoup s'en faut. Que ces deux tiers nous ont apporté plus en culture et connaissance, que le tiers qui se voulu dominateur, et n'a été que réducteur culturellement pour l'ensemble de l'humanité.

là où il y a de l'homme, il y a de "l'hommerie" c'est à dire de la stupidité mensongère et orgueilleuse.

Je vous laisse à vos rêves hégémoniques, mensongers et faux.

Mais n'oubliez pas qu'avant de rêver de votre monarchie, vous devriez savoir vivre du message du Christ.

Ce message est un enseignement d'amour du prochain, d'humilité pour soi même - ce dont vous ne donnez ni l'exemple, ni le modèle.

Or si vous désirez que le règne de D.ieu vienne sur terre, vous devriez commencez par vous souvenir que « ce royaume n'est pas de ce monde».

Mais vous avez également oublié «qu'il y a loin de la coupe aux lèvres» et qu'entre vos envies et vos actes "d'exemplarité" il y a un univers que vous ne semblez pas appréhender, celui de votre propre conversion.

Mais encore faut-il pour comprendre cela n'être ni bouffi de vanité, ni confit dans l'irréalité de ses propres délires.

Seule l'exemplarité est modélisante.

Modifié par charles francois
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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Cours de philosophie positive de Auguste Comte.

L'ordre et le progrès, que l'antiquité regardait comme essentiellement inconciliables, constituent de plus en plus, par la nature de la civilisation moderne, deux conditions également impérieuses, dont l'intime et indissoluble combinaison caractérise désormais (et ?) la difficulté fondamentale et la principale ressource de tout véritable système politique.

Aucun ordre réel ne peut plus s'établir, ni surtout durer, s'il n'est pleinement compatible avec le progrès; aucun grand progrès ne saurait effectivement s'accomplir s'il ne tend finalement à l'évidente consolidation de l'ordre (sécurité).

Mais l'état présent du monde politique est encore très éloigné de cette inévitable conciliation finale. Car, le vice principal de notre situation sociale consiste, au contraire, en ce que les idées d'ordre et les idées de progrès se trouvent aujourd'hui profondément séparées, et semblent même nécessairement antipathiques.

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Membre, Posté(e)
Fabule Membre 584 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est somme toute vrai que la question du pouvoir est centrale.

Hors que ce soit l'oligarchie, la noblesse, l'aristocratie, ou quelqu'autre élite indéboulonnable aux pleins pouvoirs ne garanti nullement la liberté absolue et le bien-être d'un peuple, tous les modèles de démocratie peut être pas non plus.

L'autorité semble une condition obligatoire pour faire respecter des même règles à des milliers, des millions de personnes.

Il fut un temps, avant les villes, les tribus vivaient en auto-gestion car leur faible nombre leur permettait d'être en accord, en harmonie les uns les autres, avec la nature.

Puis vinrent donc les métropoles (peut être de par une démographie croissante, et une sédentarisation massive), et de fait, la centralisation du pouvoir.

Depuis ce temps, régir des milliers de personnes sous le coup d'une même règle parait utopique sans qu'il y ait de mécontentement ou des heurts. Quelque soit le modèle politique.

Un syndicaliste voudra la démocratie, un masochiste voudra une dictature, un monarchiste voudra un roi, etc

La république, elle c'est la chose publique, la Res Publica, le bien commun. Et en cette qualité, elle transcende les croyances, et peut être les fondements de beaucoup de modèles politiques.

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