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Ether

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Nouveau, Posté(e)
Ether Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Je lis ici et là, je vois ici et là et j'entends ici et là, qu'il est sinon impossible, difficile et délicat d'avoir une pensée critique lorsqu'il s'agit d'évoqué la femme ou la mère dans un débat de société.

C'est comme si ces questions étaient déjà réglées; sans évoquer de nouvelles interrogations liées à leurs évolutions naturelles.

Et lorsqu'on avance un idée qui revêt une pensée critique à l'égard de ses femmes qui, par exemple, nient la souffrance des pères, leurs réponses est invariables: C'est une idée misogyne et par raccourcis rapide, celui qui formule la critique est un horrible macho misogyne.

Alors, peut-on critiquer tout ou partie du féminisme, de la cause des femmes, ou de l'action des femmes sans être taxé de gros macho puant et dégoulinant?

Ou faut-il des débats mous, consensuels avant l'énoncé, aux idées aussi creuses que les huîtres de Cancale (qui elles ont le bon goût de se taire et d'être délicieuse)?

Nous faut-il nous contenter de dire :"Oui Oui!" même devant les injustice faites aux pères au seul motif que le combat pour l'égalité des droits pour les femmes a été sacralisé, intouchable et forcément admirables et admirés?

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Membre, 40ans Posté(e)
Californication Membre 9 058 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Je ne sais pas... Je pense que si depuis la nuit des temps (cela tient plus de l'image qu'autre chose mais j'aime les métaphores), les hommes et les femmes se seraient, à l'instar d'un commun accord, accordés à dire qu'il n'y a pas un sexe qui a la primauté sur l'autre, on n'en serait pas à discourir sur de tels débats en 2013. Car il est vrai qu'aujourd'hui, le simple fait de dire que telle ou telle chose sont davantage destinées aux femmes plutôt qu'aux hommes (ou vice-versa) est susceptible d'engendrer des polémiques incroyables auprès de certains ou de certaines... La vérité, c'est qu'une femme n'en est pas une autre et qu'un homme n'en n'est pas un autre... La " généralisation " étant l'une des armes favorites des machistes ou de certains mouvements féministes que l'on peut apparenter à des sectes prônant le monopole de la raison et du bon goût (ce qui est bien évidemment une connerie)...

Mais n'occultons pas que des " cons " (enfermés dans des espèces de carcans religieux ou autres...) ont un jour trouvé bon de véhiculer l'idée que tu représentes le sexe fort si tu as un pénis entre les jambes... Ces mêmes " cons " qui n'en sont probablement pas arrivés à la conclusion que sans leur mère, ils n'auraient jamais été (car tout homme naît d'une femme, tout du moins c'est encore une vérité en 2013)...

Alors tous ces débats avec les machistes, les féministes, etc. me laisse un peu pantois ou de marbre... J'ai 30 ans, j'ai été élevé dans un milieu familial où on considère que les Femmes n'ont pas à courber l'échine devant un mec. Ces dernières ne représentent ni le sexe " faible ", ni le sexe " fort " et sont naturellement en droit de revendiquer les mêmes droits et le même respect que la gente masculine. Je pense que si cette conception d'éducation serait unilatéralement approuvée et saluée, le monde ne s'en porterait que mieux.

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Membre, Posté(e)
Maïla Membre 425 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

...Oui. Il y a des femmes (dont je fais partie) qui ne sont QUE femmes. Dommage. Avant d'être une femme, on est un être. Point barre. A partir de là on peut dialoguer, partager, vivre sainement avec les hommes (tout aussi être(s). Les échanges peuvent être alors égaux.

Quand on dit qu'un homme ne pense qu'avec son sexe...c'est aussi vrai pour les femmes qui ne sont qu'un c.l. Ou du moins qui estiment que "grâce à ça"...tout leur est dû. Et déjà, là, il y a maldonne.

La meilleure relation homme/femme ou femme/homme émane avant tout et après tout des êtres que nous sommes Avec un enfant, c'est pareil. Il y a l'être qui est en devenir homme ou femme.

Le problème qui peut se poser parfois, c'est que "nous" communiquons avec le paraître, sexe féminin ou masculin, et non avec l'être qui lui n'a pas de sexe..du moins qui est tout....

Du moins je crois...:D

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Membre, 39ans Posté(e)
loanh Membre 429 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

c'est pas vraiment possible quelque soit le sujet, politique, religion, social, dès que tu emet une idée quelque soit la façon de l’énoncé le bien fondé la logique etc tu seras forcement qualifié de facho, raciste, misogyne, antisémite islamophobe et ainsi de suite

ces même terme sont reprit en boucle par les média a la moindre occasion le fait de se victimisé est devenu un sport depuis pas mal d’année ça ouvre beaucoup de porte et ferme beaucoup de gueule et comme ça fonctionne que dans un sens beaucoup en profite et se sont toujours les même

donc soit tu ferme ta gueule soit tu dit ce que tu a envie mais tu tiens pas vraiment compte de l'opinion des autres d'une certain façon

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Membre, 47ans Posté(e)
lycan77 Membre 15 740 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)

La réponse est non: la femme contemporaine se complaît dans son rôle de perpétuelle "victime de l'homme". Attitude très confortable qui lui permet de s'affranchir de ses propres responsabilités et de son nécéssaire devoir d'auto-critique et de remise en question de son propre fonctionnement idéologique et moral.

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Membre, 60ans Posté(e)
soi Membre 396 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Au niveau d'un vécu particulier (le déconditionnement, une déprogrammation neurolinguistique), j'ai pu approcher des vécus qualifiés de 'spirituels' comme 'être totalement in love avec le monde (ça a duré un mois entier, ça (top :coeur: )) et j'ai compris aussi, toujours au niveau de ce qui est dit 'spirituel', des vécus spécifiquement féminins, touchant bien entendu à tout ce qui nous caractérise: la sexualité, les règles, l'accouchement, être mère et la ménopause. Je ne les ai pas dévoilés, au regard du 'back-clash' anti-feministe ,que nous venons de vivre ces dernières décennies, ayant compris que cela serait exploité à un renforcement du patriarcat occidental actuel. Je les dévoilerai lorsque ce sera possible. Mais, ce sont ces vécus qui me permettent d'affirmer avec force que les religieux n'ont AUCUNE légitimité pour se prononcer sur les vécus des femmes.

Aux vues de la puissante atteinte à ma santé du dernier 'back-clash' , je peux désormais affirmer que nous (♂ & ♀) ne survivrions pas à un retour en arrière: pour avancer en santé, il est nécessaire d'élargir le champ neurolinguistique, ce pourquoi je propose un Humaniarcat (un nouveau matriarcat, ne serait pas possible non plus, pour la santé de tous, ♂ compris) et avec un revenu de base .

J"ai traversé une étrange étape, dans ce vécu, où j'étais persuadée que seules les femmes avaient une capacité 'spirituelle' : là, j'ai compris que les hommes, dans ce même enthousiasme de découverte, avaient dû penser la même chose ,d'où certainement, le fameux débat de l'Eglise pour savoir si les femmes avaient une âme.:mouai: Bien sûr, j'ai dépassé cette étape :lol:

Dans ce vécu, j'ai réfléchi et pense avoir compris aussi d'où vient la notion d'éternité, le pourquoi de la traduction en terme de résurrection mais ce sont des raisonnements plus personnels.Si vous les voulez, vous me le dites, je vous les livrerai.

Je vous livre mes dernières réflexions de ces temps-ci.

Actuellement, les femmes sont des sorte d' 'errantes' dans des cultures qui ne sont manifestement pas les leurs, qui ne les intègrent pas du tout, sinon en tant que 'ventre' productif. Ici, est perdu un incroyable potentiel. Dans cette situation, en gros, les hommes ne peuvent compter que sur eux pour la marche de leur monde : ils sont seuls.

A mon sens, il serait efficace de sortir (déjà) de l'éternelle psychiatrisation du mal être des femmes dans les patriarcats comme le chemin en est pris ici: http://www.slate.fr/...e-hommes-femmes , mais de songer à valoriser les vécus des femmes et à favoriser leur environnement , de manière à ce qu'elles aient une véritable place, par exemple.

Le parcours des femmes, dans ce cadre, c'est: les femmes se démènent pour s'en sortir, au bout de la Nième fois qu'on leur remet la tête sous l'eau, elles peuvent 'craquer' et là, elles sont accusées de tous les maux, voire plus. Ce n'est que souffrance sans issue possible. Une totale dénégation des femmes, en résumé.

D'ailleurs, un pas en avant, fait peur :une sexualité désinhibée des femmes [...] bouleverserait l’ordre de la société.[...] dans cet article : http://www.slate.fr/...fficace-lybrido ,bien sûr, je ne juge pas de l'éventuelle efficacité du médicament nommé mais des réflexions qui entourent la problématique de la sexualité des femmes dans l'actuelle structure.

D'un point de vue purement stratégique et général, une société qui sort du cadre patriarcal, sait prévoir ceux qui n'en sont pas sortis et est, elle, pour ces derniers, imprévisible. ;) Pour en sortir ,il faut avoir compris pas mal des rouages de la structure, religieux y compris.

En ce qui concerne le domaine 'spirituel', il est évident, à mon sens, qu'une voie nouvelle doit s'ouvrir ainsi que pour tous les domaines de la biologie en passant par la physique, les sciences humaines, etc...

De l'intelligence, quoi, en lieu et place des dogmes.....;)

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