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Propos homophobes sur Twitter

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PASDEPARANOIA

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Membre, 56ans Posté(e)
LaurentEssonne Membre 1 334 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Il s'agit de prendre en compte le net comme espace social et non une zone de non-droit exclue du monde réel. Si ça se passait IRL (dans la vraie vie) avec des gens se réunissant et écrivant des blagues homophobes sur un grand mur, ça ferait grand bruit. Pourquoi faire la même chose sur le net est tout d'un coup anecdotique, normal, moins grave (alors que c'est plus rapide et massif) ?

D'ailleurs, on n'est pas en train d'envoyer des gens au goulag pour ça. Il s'agit surtout d'une mesure de dissuasion de la part du gouvernement. Pour le reste, il faut faire appel à l'intelligence citoyenne.

Ce serait le paradis si justement le net était IRL comme tu dis mais ce n'est pas le cas, dématérialiser le contact social conduit à faire fi des barrières culturelles et émotionnelles dans un déni total de bon sens.

Regarde les sites de rencontre où on va à la pêche comme dans un bassin d'élevage, alors que dans la vraie vie, la pêche est une science, avec ses stratégies, son implication et le respect du vaincu.

Les sites pornos où les ados croient ensuite que toutes les filles adorent se faire démonter les fesses par deux bonhommes en même temps et qu'elles rêvent toutes d'inviter leur meilleure amie pour une partie à trois.

Les infos, qui sont mises en avant par mots clés et non par crédibilité.

Le buzz...ce concept qui dit qu'une info est importante parce qu'elle est lue des millions de fois, peu importe si elle est vraie.

Les blogs, micro mondes individuels qui gagnent un maximum d'argent parce que le contenu est bien présenté, même si les astuces ont été inventé par d'autres.

La musique, que tous le monde s'accapare gratuitement sans tenir compte du coût humain et financier que demande le processus de création et de production.

Le savoir, que les gens croient obtenir en lisant Wikipedia, sans même retenir quoique ce soit puisqu'il suffit d'avoir Google pour répondre à une question.

Tout ce petit monde n'existerait pas sans la quantité exponentielle d'électricité qu'il consomme, énergie qui rappelons le, dépends du nucléaire, toutes ces ondes Bluetooth, wifi,radio, infra rouge que l'ont s'envoient quotidiennement par soucis de progrès pour un monde qui n'existe que dans nos têtes, c'est ça qui empêchent les gens de vivre ensemble, d'apprendre à se connaître au delà des préjugés et partager leur culture et leur savoir.

Voilà au final pourquoi je trouve que ce deep world doit rester brut de toute censure pour que les gens se méfient avant d'y aller, pour qu'on ne leur fasse pas croire qu'il y aura toujours une main tendue pour les empêcher de sombrer parce que dans la vraie vie, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, l'eau mouille, le feu brûle, le vent souffle...

L'avantage pour les gens intelligents est de pouvoir ignorer le mal quand il se présente en habit de lumière mais même ceux là, au lieu de dispenser leur savoir et leur analyse en toute sagesse, finissent par se croire supérieurs et reviennent au bon vieux mépris primaire à l'égard de ceux qui ne comprennent pas leur mots.

Dommage que les parents donnent accès à ce monde à leur enfants le plus tôt possible par peur de ne pas suivre l'esprit de masse, on les retrouve scotchés à leur portable dans la cour d'école, ignorants le monde qui les entoure, ne communiquant plus que par jet de 140 caractères, écris dans une langue vide de nuance et leur parents de croire tout ça leur épargnera leur rôle éducatif, sous prétexte que l'état veille à en faire une gélatine encore plus collante pour les esprits les plus vulnérables.

Pour finir sur un cas concret, on pourrait comparer la toile à l'océan, cette année, beaucoup de gens sont morts parce qu'ils croyaient qu'on serait la pour les sauver.

En réaction, l'état veux sanctionner les imprudents alors que même avec tous les drapeaux verts qui soient, l'océan reste dangereux et les baigneurs ne réfléchissent plus, ils ont confiance et ignorent le danger.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Il y a une différence entre accuser les médias de faire leurs choux gras de l'homosexualité et d'insinuer que les gens sensibles à la cause homo se foutent du reste. Le moutonisme primaire, bizarrement il te dérange moins sur d'autres dossiers où tu estimes surement que les mêmes gens deviennent d'un coup lucides et pertinents.

Les gens qui font un combat particulier se foutent du reste, par définition. C'est pour ça que le combat doit être orienté vers le bien de la société en général et pas vers un bien communautaire qui, toujours par définition, s'oppose à celui du reste de la société.

Cite moi un exemple ou je valorise le moutonisme primaire, fais moi plaisir.

Parce que l'homosexualité est une cible précise. Si tu as du mal à y être sensible, j'ai de gros doutes sur ta capacité à vraiment être sensible à d'autres souffrances (et non les instrumentaliser pour ta propagande "on s'en fout des homos". Les homos ne sont pas les seuls malheureux, en effet il y a plein de souffrances quotidiennes. Tu n'apprends rien à personne. Et chaque combat contre celles-ci est respectable.

Aucun combat d'un groupe particulier contre la société n'est respectable. C'est la différence entre la symbiose : vivre avec et le parasitisme : vivre contre.

Vivre avec, pas vivre contre.

Nan mais sans dec' : tout est vermoulu de propagande et de récupération. Ce n'est pas pour autant qu'on doit s'interdire de prendre position. Et pour ma part, j'estime de lutter contre l'homophobie, ce n'est pas seulement prendre parti pour les homos mais pour toutes les victimes de brimades du même ordre. Donc oui, se positionner contre les persécuteurs ordinaires, c'est en quelque sorte un pas pour se positionner contre tous.

Tu veux lutter contre les brimades ? En mettant en avant des catégories ? En victimisant les individus ?

Comment lutte-t-on contre les brimades ? En brimant les brimeurs ? Ce système a déjà réussi quelque part sur terre ? Non.

En leur donnant quelque chose qui les intéresse plus que de casser les couilles aux autres. En canalisant l'énergie de façon positive, c'est ça le combat pour une société meilleure.

Est-ce que coller une étiquette victime sur les gens les a déjà aidés à s'en sortir ? Victimes pour la vie, super perspective.

Vous croyez bien faire, mais ce que vous faites aggrave la situation de jour en jour.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

(...)

Voilà au final pourquoi je trouve que ce deep world doit rester brut de toute censure pour que les gens se méfient avant d'y aller, pour qu'on ne leur fasse pas croire qu'il y aura toujours une main tendue pour les empêcher de sombrer parce que dans la vraie vie, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, l'eau mouille, le feu brûle, le vent souffle...

Je vois plutôt le caractère totalement contre-éducatif à ne mettre aucune barrière sur le net. Déjà qu'il y en a peu et qu'elles sont des passoires, quel est l'intérêt du laisser-faire ? Surtout au vu des lacunes générales sur le rapport au net, notamment dans l'éducation des ados.

Dommage que les parents donnent accès à ce monde à leur enfants le plus tôt possible par peur de ne pas suivre l'esprit de masse, on les retrouve scotchés à leur portable dans la cour d'école, ignorants le monde qui les entoure, ne communiquant plus que par jet de 140 caractères, écris dans une langue vide de nuance et leur parents de croire tout ça leur épargnera leur rôle éducatif, sous prétexte que l'état veille à en faire une gélatine encore plus collante pour les esprits les plus vulnérables.

Internet ne deviendra pas un lieu sécurisé parce qu'une autorité est intervenue sur un truc. Au contraire, je trouve que ça montre qu'il s'y passe des choses bizarres et ça fait une occasion de se pencher un peu sur la question.

Quant à la désertion des parents sur ce terrain, elle est bien triste.

Pour finir sur un cas concret, on pourrait comparer la toile à l'océan, cette année, beaucoup de gens sont morts parce qu'ils croyaient qu'on serait la pour les sauver.

En réaction, l'état veux sanctionner les imprudents alors que même avec tous les drapeaux verts qui soient, l'océan reste dangereux et les baigneurs ne réfléchissent plus, ils ont confiance et ignorent le danger.

Le problème est surtout que même sans "filet protecteur bienveillant omniscient", les gens ont déjà trop confiance et naviguent sur le net sans mode d'emploi. La prise en charge nationale, ça commence par la prévention sur les danger du net. Ensuite, la réaction quand on a connaissance de certains faits. Il y a même un site gouvernemental pour signaler des choses.

De plus, ta métaphore ne prend pas tout en compte. Ici, le gouvernement punirait surtout les gens qui s'amuseraient à renverser les bateaux des autres, ou à passer comme des tankers sans se soucier d'autrui. Entre inconscience et malveillance.

====================

Les gens qui font un combat particulier se foutent du reste, par définition.

Selon ta définition, surtout. :blush:

Dans ton propos à la truelle, tu n'as même pas différencié le militant hardcore du sympathisant lambda.

Un combat particulier, c'est un combat qui te touche généralement plus profondément que les autres. C'est un choix qui focalise ton action, mais ça ne veut pas dire qu'on va être forcément en décalage avec le monde alentour. On peut, d'une autre manière, être sympathisant d'un combat sans devoir être accusé d'indifférence à tout le reste.

C'est pour ça que le combat doit être orienté vers le bien de la société en général et pas vers un bien communautaire qui, toujours par définition, s'oppose à celui du reste de la société.

Aucun combat d'un groupe particulier contre la société n'est respectable. C'est la différence entre la symbiose : vivre avec et le parasitisme : vivre contre.

Vivre avec, pas vivre contre.

Où tu vois "les homos contre la société" ? Je vois plutôt la société qui lutte contre son penchant homophobe, qu'il soit inconséquent ou malveillant - et même surinterprété parfois. Ce combat s'inscrit dans la lutte générale contre les stigmatisations clivantes - car ce sont elles qui commencent le clivage. On rabaisse pour s'affirmer, pour se différencier. Certains humours ne sont pas fédérateurs mais sont des exutoires un peu malsain. Et surtout, pas destinés à être étalés comme ça.

Bien sûr, on devrait entonner des slogans comme "chaque homo que tu insultes, c'est ton égal que tu insultes" ou "tous homos contre l'homophobie, pour une société unie " mais tu admettras que c'est un brin gentillet et tu n'aurais pas manqué de souligner la bisounourserie de la chose (supputation de ma part).

Tu veux lutter contre les brimades ? En mettant en avant des catégories ? En victimisant les individus ?

Comment lutte-t-on contre les brimades ? En brimant les brimeurs ? Ce système a déjà réussi quelque part sur terre ? Non.

En leur donnant quelque chose qui les intéresse plus que de casser les couilles aux autres. En canalisant l'énergie de façon positive, c'est ça le combat pour une société meilleure.

Zeds dead a la solution ! :bo:

Là, tu es en train de lancer une rengaine purement "réinsertion" digne d'un gauchiste niais. Sauf que dans la réalité, il faut aussi savoir rappeler à l'ordre et parfois punir. L'autorité éducative, elle commence aussi quand quelqu'un te fait remarquer que tu es agresseur et que ça a des conséquences. Ou te montrer ton inattention ou ton inconscience. On ne va pas épargner les brimeurs et accabler les victimes, non ? D'ailleurs, ce ne sont pas des catégories mais des états.

Ensuite, si un dialogue est établi, l'affaire peut se régler. Les statuts d'agresseurs et agressés ne sont pas gravés dans le marbre, et n'englobe pas l'intégralité des individus. C'est justement pour ça qu'on peut remettre des pendules à l'heure sans condamner ad vitam une personne pour une seule erreur, ou pour sa souffrance. Ou pour sa faiblesse. Tu places mal le curseur de catégorisation.

Est-ce que coller une étiquette victime sur les gens les a déjà aidés à s'en sortir ? Victimes pour la vie, super perspective.

Vous croyez bien faire, mais ce que vous faites aggrave la situation de jour en jour.

Zeds Dead, tu te trompes à mort dans ton analyse. Tout dépend QUI va établir le statut de victime.

Admettre un statut de victime est un déclencheur psychologique fort qui pousse à la réaction. Certaines personnes sont en déni de leur statut et en viennent à intérioriser les brimades comme normales et inévitables. C'est un cas d'école. On voit ça dans le viol, le harcèlement, les mauvais traitements au sein de la famille, les insultes quotidiennes, etc... Ce n'est pas "avoir été victime de" qui fait mal. C'est la violence elle-même. Être victime, ça veut dire cibler un agresseur. Ou si c'est flou, du moins une agression. Et ça permet de réorganiser les choses pour soi et pour le monde, dans l'ordre qui devrait être juste. Si une autorité juste s'exprime dessus, c'est salvateur.

Mais si on veut une société où on ne remet pas les gens à leur place en leur faisant prendre la responsabilité de leurs propos, on va vers une société non pas de warriors mais d'imbéciles. Et encore, l'affaire n'est pas très grave avec ce truc de Twitter. Elle pourrait devenir une mode faisant des petits dans des réseaux plus restreints et moins visibles, genre entre lycéens. Ne rien faire, c'est aussi adouber.

Tu pinailles non seulement sur la forme mais aussi le fond; et franchement, je ne vois pas en quoi ton approche est pertinente. Notamment parce que tu te trompes sur la définition de victime. Sans vouloir te heurter, tu définis la victime comme le ferait un agresseur... en l'enfermant dans une vision faible, infantilisée, avec même une pointe de mépris. Attention, je ne parle pas de ceux qui instrumentalise cette affaire de Tweets mais de vraies victimes, celles qui sont blessées. Et des blagues homophobes, ça peut blesser qu'on soit fort ou non.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Zeds Dead, tu te trompes à mort dans ton analyse. Tout dépend QUI va établir le statut de victime.

Ce qui fait que rien ne dépend, en effet la société porte depuis des années le même message victimatoire par ses institutions, notamment le ministère de l'éducation quand j'étais gosse, on a même maintenant un ministère victimatoire, celui du droit des femmes.

Ainsi donc la société par le biais de ses institutions définit des groupes comme victimes. Note bien : des groupes pas des individus. C'est un statut collectif et PAS INDIVIDUEL. Ces luttes catégorielles sont celles contre le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie, le sexisme pour le principal.

Et le fait de créer un statut collectif de victime crée bien entendu un statut collectif d'agresseur : le reste de la société. D'ou une lutte de la collectivité victime contre le reste.

Maintenant imaginons qu'un individu naisse dans un environnement qui lui dit que par la naissance il est une victime, comment va-t-il se comporter ? D'une part il rejettera la responsabilité de ses propres actes sur l'autre puisque par définition rien n'est de sa faute.

Ensuite, on aura brisé sa confiance en lui puisqu'il n'existe qu'en tant que victime, c'est un statut qu'il peut combattre, mais se définissant lui-même comme tel, il est pratiquement condamné à l'échec. Incapable de se construire pour lui-même ou pour la société.

Il devient l'adversaire de la société qui le terrorise, il devient son ennemi.

Voila, ça c'est ce qu'on fait.

Admettre un statut de victime est un déclencheur psychologique fort qui pousse à la réaction. Certaines personnes sont en déni de leur statut et en viennent à intérioriser les brimades comme normales et inévitables. C'est un cas d'école. On voit ça dans le viol, le harcèlement, les mauvais traitements au sein de la famille, les insultes quotidiennes, etc... Ce n'est pas "avoir été victime de" qui fait mal. C'est la violence elle-même. Être victime, ça veut dire cibler un agresseur. Ou si c'est flou, du moins une agression. Et ça permet de réorganiser les choses pour soi et pour le monde, dans l'ordre qui devrait être juste. Si une autorité juste s'exprime dessus, c'est salvateur.

Ce qui est salvateur c'est que la société punisse les coupables, ce faisant elle répare au moins symboliquement le tort qui a été causé. Non pas qu'elle te marque au fer rouge : victime. Personne ne veut être victime, par contre tout le monde veut la justice pour ne plus avoir à se sentir victime, pour être libéré de ce statut. Soit l'exact opposé de toutes ces luttes catégorielles.

Mais si on veut une société où on ne remet pas les gens à leur place en leur faisant prendre la responsabilité de leurs propos, on va vers une société non pas de warriors mais d'imbéciles. Et encore, l'affaire n'est pas très grave avec ce truc de Twitter. Elle pourrait devenir une mode faisant des petits dans des réseaux plus restreints et moins visibles, genre entre lycéens. Ne rien faire, c'est aussi adouber.

Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire, ce que je dis c'est qu'on fait de la merde qui fait exactement l'inverse de ce qu'on voudrait depuis maintenant au moins 30 ans. Donc quand est-ce qu'on PENSE ?

Tu pinailles non seulement sur la forme mais aussi le fond; et franchement, je ne vois pas en quoi ton approche est pertinente. Notamment parce que tu te trompes sur la définition de victime. Sans vouloir te heurter, tu définis la victime comme le ferait un agresseur... en l'enfermant dans une vision faible, infantilisée, avec même une pointe de mépris. Attention, je ne parle pas de ceux qui instrumentalise cette affaire de Tweets mais de vraies victimes, celles qui sont blessées. Et des blagues homophobes, ça peut blesser qu'on soit fort ou non.

Je définis la victime comme ce qu'elle est : vaincue. Perdante, soumise. Être victime c'est ça. Et donner ce statut aux gens c'est leur dire que c'est ce qu'ils sont. Et leur donner collectivement.... c'est pire que tout. C'est les définir en raison de leur appartenance à un groupe comme des perdants, des vaincus. Parce qu'ils appartiennent à un groupe.

Les gens ne veulent pas être réduits à la soumission, ils ne veulent pas être victimes, et pour ça il faut les défendre en commençant par leur donner un peu de dignité.

Les blagues homophobes, tu n'es pas forcé de les lire. Chacun est maitre de ses actes, c'est aussi ça la responsabilité.

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

..../....

Les blagues homophobes, tu n'es pas forcé de les lire. Chacun est maitre de ses actes, c'est aussi ça la responsabilité.

C'est vrai aussi pour les blagues racistes, les insultes, et que sais-je.

Vivre avec des oeillères pour ne pas voir ce qui se passe dans le monde, ça à un nom :

la lâcheté..

Modifié par charles francois
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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Ce qui fait que rien ne dépend, en effet la société porte depuis des années le même message victimatoire par ses institutions, notamment le ministère de l'éducation quand j'étais gosse, on a même maintenant un ministère victimatoire, celui du droit des femmes.

Ainsi donc la société par le biais de ses institutions définit des groupes comme victimes. Note bien : des groupes pas des individus. C'est un statut collectif et PAS INDIVIDUEL. Ces luttes catégorielles sont celles contre le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie, le sexisme pour le principal.

Bien sûr, puisque le racisme, l'homophobie, etc... sont des agressions visant des groupes - mais qui touchent individuellement. D'ailleurs, ce n'est pas parce qu'on dénonce ces procédés d'agression qu'on érige ceux qui les subissent en pauvres victimes assistées et faibles incapables de se défendre et condamnées à être infantilisées et soumises.

Et le fait de créer un statut collectif de victime crée bien entendu un statut collectif d'agresseur : le reste de la société. D'ou une lutte de la collectivité victime contre le reste.

Faux. On a mis des -ismes sur les agressions. Si elles sont le fait d'individu ou même d'une mentalité diffuse dans la société, elles sont aussi des concepts, des comportements et à ce titre, elles donnent aussi à l'agresseur les clés. La société ne peut pas à la fois s'ériger contre l'agression et être perçue comme ennemi des victimes.

Mais il est vrai qu'un climat de défiance générale peut naître, à force de voir relater des faits, de voir des gens se poser en victimes ou des agressions banalisées. C'est un autre débat. Ici, on parle bien d'une intervention contre la propagation de l'homophobie, contre un couvert d'humour pouvant la banaliser et avec quelques possibles poursuites pour des appels (surement très drôles) au meurtre.

Maintenant imaginons qu'un individu naisse dans un environnement qui lui dit que par la naissance il est une victime, comment va-t-il se comporter ? D'une part il rejettera la responsabilité de ses propres actes sur l'autre puisque par définition rien n'est de sa faute.

Ensuite, on aura brisé sa confiance en lui puisqu'il n'existe qu'en tant que victime, c'est un statut qu'il peut combattre, mais se définissant lui-même comme tel, il est pratiquement condamné à l'échec. Incapable de se construire pour lui-même ou pour la société.

Il devient l'adversaire de la société qui le terrorise, il devient son ennemi.

Heureusement, la vie n'est pas comme ça. Le discours social est plutôt que l'homosexualité est quelque chose qui n'est plus honteux, qu'on n'a pas à se cacher, qu'on n'a pas à tolérer les brimades. Ça n'est pas exactement : la société est méchante. D'ailleurs, ça fait relativiser une agression de savoir que la société ne porte pas ce discours mais qu'il est le fait d'agresseurs.

Ce qui est salvateur c'est que la société punisse les coupables, ce faisant elle répare au moins symboliquement le tort qui a été causé. Non pas qu'elle te marque au fer rouge : victime. Personne ne veut être victime, par contre tout le monde veut la justice pour ne plus avoir à se sentir victime, pour être libéré de ce statut. Soit l'exact opposé de toutes ces luttes catégorielles.

Ce sont les agresseurs qui enferment la victime dans son statut, pas les gens prenant leur partie. Tu penses que les homos portent un fardeau permanent parce qu'on dénonce l'homophobie et que ça les pose immédiatement en victime permanente ? Le statut de victime, d'autre part, provoque aussi l'empathie. Tu as une vision partielle du processus.

En fait, tu sembles te servir de ce discours de victimisation contre-productive pour quelque dessein argumentaire flou sur l'éradication des catégories et l'unité universelle. Mais ce que produit ton discours de mépris, c'est nier que l'homophobie heurte, c'est nier la reconnaissance de celle-ci comme d'une agression - si tu refuses qu'on établisse des victimes (réelles ou potentielles).

Une catégorie n'est pas gênante quand elle n'est pas péjorative. L'homophobie est un clivage péjoratif. Et les réactions indifférenciées d'homos et d'hétéros contre cette mentalité donne un message d'unité.

Maintenant, que la société soit clivée entre homophobes et non-homophobes, c'est certainement vrai. Mais pas un but en soi.

Je définis la victime comme ce qu'elle est : vaincue. Perdante, soumise. Être victime c'est ça. Et donner ce statut aux gens c'est leur dire que c'est ce qu'ils sont. Et leur donner collectivement.... c'est pire que tout. C'est les définir en raison de leur appartenance à un groupe comme des perdants, des vaincus. Parce qu'ils appartiennent à un groupe.

C'est donc toi qui les rabaisses. Tu prends ça pour une sorte de paternalisme ou d'état dépressif entretenu. N'importe qui peut devenir victime. Ce n'est pas un statut à vie. A moins d'être enfermé dans un cadre où on subit sa brimade quotidienne ou ne pas parvenir à surmonter un traumatisme, ton concept ne s'applique pas.

Et tu réduis le discours sur les homos à une simple déclaration de " victimes de la société " mais ce n'est pas le cas.

Les gens ne veulent pas être réduits à la soumission, ils ne veulent pas être victimes, et pour ça il faut les défendre en commençant par leur donner un peu de dignité.

Les blagues homophobes, tu n'es pas forcé de les lire. Chacun est maitre de ses actes, c'est aussi ça la responsabilité.

Personne ne force mais quand ça s'agrège sur Twitter et que ça devient un micro-phénomène public, ne rien faire envoie un message d'indifférence à une homophobie banalisée et affichée, comme une mode.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Bien sûr, puisque le racisme, l'homophobie, etc... sont des agressions visant des groupes - mais qui touchent individuellement. D'ailleurs, ce n'est pas parce qu'on dénonce ces procédés d'agression qu'on érige ceux qui les subissent en pauvres victimes assistées et faibles incapables de se défendre et condamnées à être infantilisées et soumises.

Le racisme est une doctrine, l'homophobie c'est un mot censé rejoindre conceptuellement le racisme contre les homosexuels mais qui en réalité n'a qu'un seul effet, c'est créer deux blocs antagonistes. En effet, "homophobie" est un mot qui ne sert qu'à une seule chose : dénoncer les méchants.

Ce ne sont pas des agressions, ce sont des concepts faisant vivre une agression permanente et passive à tous ceux qui se retrouvent pris en otage par ce mot.

Ce qui touche individuellement ce sont les insultes, les coups, les brimades, humiliations. Le reste c'est de l'idéologie pour former une collectivité de victimes.

Faux. On a mis des -ismes sur les agressions. Si elles sont le fait d'individu ou même d'une mentalité diffuse dans la société, elles sont aussi des concepts, des comportements et à ce titre, elles donnent aussi à l'agresseur les clés. La société ne peut pas à la fois s'ériger contre l'agression et être perçue comme ennemi des victimes.

Une mentalité diffuse dans la société = la société toute entière devient suspecte (voire coupable).

En terme d'ingénierie sociale ça permet de victimiser une partie de la population et de culpabiliser l'autre, faisant deux blocs bien malléables à manipuler. Pratique pour le pouvoir. Donner les clés à l'agresseur, ça veut d'abord dire changer la société parce qu'elle est mauvaise. Avoir conscience de ses travers c'est bien, mais là il ne s'agit pas de "travers" il s'agit de Mal Absolu à Anéantir par Tous les Moyens. Ce qui aggrave largement la situation en créant une situation psychologique de guerre. Je rappelle que la population représentative de ce forum partage largement les valeurs qui m'ont été prodiguées en classe de CP, à savoir : dire à un noir qu'il est noir est bien plus grave que de frapper un blanc.

Ce qui constitue un grave dérèglement du système de valeurs de la société toute entière.

Mais il est vrai qu'un climat de défiance générale peut naître, à force de voir relater des faits, de voir des gens se poser en victimes ou des agressions banalisées. C'est un autre débat. Ici, on parle bien d'une intervention contre la propagation de l'homophobie, contre un couvert d'humour pouvant la banaliser et avec quelques possibles poursuites pour des appels (surement très drôles) au meurtre.

Ici on parle de ce qui se passe quand les autorités dressent deux catégories de la population l'une contre l'autre. Soit exactement ce que je dénonce à travers ce système de victimisation collective systématique. Quand on piétine trop la dignité des gens, eux aussi montrent leur mauvais côté. Tu avais déjà entendu parler de ce type de problèmes avant le mariage homo ? Non hein. Devine pourquoi.

Heureusement, la vie n'est pas comme ça. Le discours social est plutôt que l'homosexualité est quelque chose qui n'est plus honteux, qu'on n'a pas à se cacher, qu'on n'a pas à tolérer les brimades. Ça n'est pas exactement : la société est méchante. D'ailleurs, ça fait relativiser une agression de savoir que la société ne porte pas ce discours mais qu'il est le fait d'agresseurs.

Ou comment rayer "le problème des banlieues" d'un trait de plume.

Ce sont les agresseurs qui enferment la victime dans son statut, pas les gens prenant leur partie. Tu penses que les homos portent un fardeau permanent parce qu'on dénonce l'homophobie et que ça les pose immédiatement en victime permanente ? Le statut de victime, d'autre part, provoque aussi l'empathie. Tu as une vision partielle du processus.

En fait, tu sembles te servir de ce discours de victimisation contre-productive pour quelque dessein argumentaire flou sur l'éradication des catégories et l'unité universelle. Mais ce que produit ton discours de mépris, c'est nier que l'homophobie heurte, c'est nier la reconnaissance de celle-ci comme d'une agression - si tu refuses qu'on établisse des victimes (réelles ou potentielles).

Une catégorie n'est pas gênante quand elle n'est pas péjorative. L'homophobie est un clivage péjoratif. Et les réactions indifférenciées d'homos et d'hétéros contre cette mentalité donne un message d'unité.

Maintenant, que la société soit clivée entre homophobes et non-homophobes, c'est certainement vrai. Mais pas un but en soi.

Le statut de victime devient acceptable au passé mais il ne l'est pas au présent. Etre victime au présent et être victime pour toujours, comme composante de ta personne c'est la même chose. Or on est blanc ou noir, on est juif ou homosexuel. Si une composante permanente de ta personne est transformée en objet de victimisation, tu es victime pour toujours. Victime par définition.

Quand tu te vis victime, tu es prisonnier de ta condition, tu n'as aucun levier sur lequel appuyer pour t'en sortir. Est-ce que je vais demander à mes concitoyens de juste renoncer à leur vie entière pour satisfaire quelque lobby qui en tirera profit ? Poser la question c'est y répondre, les gens ne sont pas des objets on n'a pas le droit de leur faire ça.

Les gens sont des gens, pas des victimes.

C'est donc toi qui les rabaisses. Tu prends ça pour une sorte de paternalisme ou d'état dépressif entretenu. N'importe qui peut devenir victime. Ce n'est pas un statut à vie. A moins d'être enfermé dans un cadre où on subit sa brimade quotidienne ou ne pas parvenir à surmonter un traumatisme, ton concept ne s'applique pas.

N'importe qui peut être victime d'une chose à un moment donné, un homosexuel peut se faire tabasser en raison de se condition, bien sur. Et il devient "victime d'agression". Et ça passe.

Ou alors il peut être homosexuel, ne pas se faire tabasser et se sentir "victime d'homophobie" à cause de ce concept déployé par la comm', c'est comme "victime d'insécurité" et là c'est pour toujours.

Personne ne force mais quand ça s'agrège sur Twitter et que ça devient un micro-phénomène public, ne rien faire envoie un message d'indifférence à une homophobie banalisée et affichée, comme une mode.

Il y a ne rien faire et il y a faire ce qui est judicieux.

Modifié par Zeds_Dead
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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Le racisme est une doctrine, l'homophobie c'est un mot censé rejoindre conceptuellement le racisme contre les homosexuels mais qui en réalité n'a qu'un seul effet, c'est créer deux blocs antagonistes. En effet, "homophobie" est un mot qui ne sert qu'à une seule chose : dénoncer les méchants.

Ce ne sont pas des agressions, ce sont des concepts faisant vivre une agression permanente et passive à tous ceux qui se retrouvent pris en otage par ce mot.

Et sans nom, tu crois que ça serait mieux ? Rien de général à dénoncer, des brimades qui viennent de partout... alors que si on a finit par nommer la chose, c'est qu'on a considéré qu'elle existait. L'accusation est toujours à faire avec mesure (voir le sujet sur le propos de Léa Seydoux) mais on va accuser le concept de faire plus de mal que les agresseurs ? Allons, quelle fable !

Ce qui touche individuellement ce sont les insultes, les coups, les brimades, humiliations. Le reste c'est de l'idéologie pour former une collectivité de victimes.

Ou une communauté solidaire contre un comportement, qu'ils aient été victimes ou non d'ailleurs. Je te sens glisser vers un truc du genre : l'homophobie est une invention des lobbies LGBT pour contaminer la population !

Une mentalité diffuse dans la société = la société toute entière devient suspecte (voire coupable).

En terme d'ingénierie sociale ça permet de victimiser une partie de la population et de culpabiliser l'autre, faisant deux blocs bien malléables à manipuler. Pratique pour le pouvoir. Donner les clés à l'agresseur, ça veut d'abord dire changer la société parce qu'elle est mauvaise. Avoir conscience de ses travers c'est bien, mais là il ne s'agit pas de "travers" il s'agit de Mal Absolu à Anéantir par Tous les Moyens. Ce qui aggrave largement la situation en créant une situation psychologique de guerre. Je rappelle que la population représentative de ce forum partage largement les valeurs qui m'ont été prodiguées en classe de CP, à savoir : dire à un noir qu'il est noir est bien plus grave que de frapper un blanc.

Mal Absolu, c'est un discours d'extrémiste qui ne touche pas la majorité - puisqu'elle sait se rendre compte des excès aussi bien que des agressions. Quant à ta tirade sur les forumeurs et sur leur façon de penser, c'est aussi ce que TOI tu penses qu'ils pensent. Tu ne fais que m'informer sur ta propre pensée, et elle est biaisée par une sorte de posture rebelle/subversif de pacotille.

Ici on parle de ce qui se passe quand les autorités dressent deux catégories de la population l'une contre l'autre. Soit exactement ce que je dénonce à travers ce système de victimisation collective systématique. Quand on piétine trop la dignité des gens, eux aussi montrent leur mauvais côté. Tu avais déjà entendu parler de ce type de problèmes avant le mariage homo ? Non hein. Devine pourquoi.

Merci de ne pas faire les questions et les réponses.

Tu as une lecture très binaire, en fait, parce que tu te places surement dans la catégorie des "homophobes présumés par la société". Les homophobes se sont levés tous seuls. La plupart des gens sensés ont déploré l'extrémisation du débat, le mélange de tout. Il ne s'agit pas d'une histoire de victime et agresseurs mais d'une opposition idéologique. Même si la victimisation a pu servir d'arme à certains.

En fait, tu passes à côté de tout en réduisant cette question à ces extrêmes.

Ou comment rayer "le problème des banlieues" d'un trait de plume.

Tu vas me dire que le terme "racaille" est une invention pour faire passer les gens pour des victimes ? Justement, les gens attendent de autorités un soutien plus fort parce qu'ils sont victimes. D'ailleurs, ils vont naturellement vers les premiers qui s'emparent du sujet et ça ne semble pas les abattre qu'on vienne dénoncer un état de fait : il y a des agresseurs, il y a des victimes (qui subissent, qui souffrent, qui en ont marre).

Si tu restes sur ta vision caricaturale qui mélange statut de victime et victimisation larmoyante permanente, tu ne risques pas d'y voir plus clair.

Le statut de victime devient acceptable au passé mais il ne l'est pas au présent. Etre victime au présent et être victime pour toujours, comme composante de ta personne c'est la même chose. Or on est blanc ou noir, on est juif ou homosexuel. Si une composante permanente de ta personne est transformée en objet de victimisation, tu es victime pour toujours. Victime par définition.

C'est toi qui proposes ce discours, encore. C'est toi qui les définit, qui déforme sciemment le message transmis pour créer une sorte de dégoût idéologique.

Quand tu te vis victime, tu es prisonnier de ta condition, tu n'as aucun levier sur lequel appuyer pour t'en sortir. Est-ce que je vais demander à mes concitoyens de juste renoncer à leur vie entière pour satisfaire quelque lobby qui en tirera profit ? Poser la question c'est y répondre, les gens ne sont pas des objets on n'a pas le droit de leur faire ça.

Idem.

C'est n'importe quoi. Tu ne comprends apparemment rien aux rouages psychologiques qui émanent de l'ordre établi par des statuts d'agressé et d'agresseur. Tu es dans ton fantasme idéologique, en fait. Tu as l'impression que les militants sont abattus ? Tu n'as pas l'impression que les Comités de victimes fédèrent des gens et des forces ? Tu crois qu'ils ont honte d'avoir été victime quand un tiers reconnait leur souffrance et l'agression ?

Tu as un discours qui tend à dédouaner les agresseurs en faisant porter le fardeau à un discours victimaire ambiant.

Les gens sont des gens, pas des victimes.

N'importe qui peut être victime d'une chose à un moment donné, un homosexuel peut se faire tabasser en raison de se condition, bien sur. Et il devient "victime d'agression". Et ça passe. Ou alors il peut être homosexuel, ne pas se faire tabasser et se sentir "victime d'homophobie" à cause de ce concept déployé par la comm', c'est comme "victime d'insécurité" et là c'est pour toujours.

Ces concepts là ne touchent vraiment que ceux qui sont victimes quotidiennement, déjà enfermées. Lorsqu'on n'est pas personnellement concerné, cela devient un objet de réflexion sur la société, ses travers. La distance fait moins souffrir et le courroux est moins profond. Cependant, il y a de véritables victimes de l'homophobie - ceux et celles qui sont obligée de se cacher au quotidien. Idem pour ceux qui rasent les murs et qui n'ont pas inventé le concept d'insécurité. Pour ces gens, c'est concret et le concept est là pour rappeler aux autres que ça existe - pas pour créer une paranoïa.

Dans ce dernier cas, c'est une dérive qui existe mais qui ne représente qu'une partie du tableau. Toi, tu crois que c'est le tableau tout entier.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Et sans nom, tu crois que ça serait mieux ? Rien de général à dénoncer, des brimades qui viennent de partout... alors que si on a finit par nommer la chose, c'est qu'on a considéré qu'elle existait. L'accusation est toujours à faire avec mesure (voir le sujet sur le propos de Léa Seydoux) mais on va accuser le concept de faire plus de mal que les agresseurs ? Allons, quelle fable !

Ou une communauté solidaire contre un comportement, qu'ils aient été victimes ou non d'ailleurs. Je te sens glisser vers un truc du genre : l'homophobie est une invention des lobbies LGBT pour contaminer la population !

Bien sur que ce serait mieux sans nom puisque sans nom on ne formerait pas une communauté victimaire. Qu'on en commun TOUS les homosexuels ? Rien. Alors pourquoi on nous fait croire que si.

Ah, à propos je suggère que tu te colle un avertissement pour diffamation.

Mal Absolu, c'est un discours d'extrémiste qui ne touche pas la majorité - puisqu'elle sait se rendre compte des excès aussi bien que des agressions. Quant à ta tirade sur les forumeurs et sur leur façon de penser, c'est aussi ce que TOI tu penses qu'ils pensent. Tu ne fais que m'informer sur ta propre pensée, et elle est biaisée par une sorte de posture rebelle/subversif de pacotille.

Le Mal Absolu à Éradiquer par Tous les Moyens, c'est un discours officiel du gouvernement. Je t'encourage à relire plus en détails l'ensemble de l'œuvre de Mme Vallaud Belkacem. Ca passe à la télé, on te l'apprend à l'école dès le plus jeune age depuis 30 ans au bas mot.

Les modérés n'existent pas ou sont inaudibles. Le seul message à destination du public est celui des femen. Les femen et leur point de vue modéré....

Quant à ma pensée, heureux que tu la connaisse mieux en me lisant, c'est le but de l'opération. Mais si tu veux tout savoir, en CP je me faisais taper dessus et quand j'ai demandé au mec de SOS racisme si le racisme c'était plus grave que de taper, il m'a dit que c'est bien plus grave. C'est là que j'ai su que les adultes étaient des salauds, menteurs et manipulateurs. Voila, comme ça tu en sais plus long.

Merci de ne pas faire les questions et les réponses.

Tu as une lecture très binaire, en fait, parce que tu te places surement dans la catégorie des "homophobes présumés par la société".

Pas par la société. Non par les minorités qui inventent des faux combats pour obliger la société a s'entretuer. Pour un combat débile qui n'en vaut pas la peine et auquel bien entendu ils ne prennent pas part.

Il n'y a pas d'homophobie, il y a des gens qui ont besoin de se prouver qu'ils existent encore, une grande majorité qui s'est faite piétiner et évidemment ils vont vers le bouc émissaire désigné. Désigné par qui ?

A part ça, si tu ne veux pas que je fasse les questions et les réponses, évite de faire ma psychanalyse.

En fait, tu passes à côté de tout en réduisant cette question à ces extrêmes.

C'est toi qui passe à côté de tout en ne regardant pas l'aspect politique, qui est justement le seul doté d'un sens.

Tu vas me dire que le terme "racaille" est une invention pour faire passer les gens pour des victimes ? Justement, les gens attendent de autorités un soutien plus fort parce qu'ils sont victimes. D'ailleurs, ils vont naturellement vers les premiers qui s'emparent du sujet et ça ne semble pas les abattre qu'on vienne dénoncer un état de fait : il y a des agresseurs, il y a des victimes (qui subissent, qui souffrent, qui en ont marre).

Si tu restes sur ta vision caricaturale qui mélange statut de victime et victimisation larmoyante permanente, tu ne risques pas d'y voir plus clair.

Relis mon post, celui qui explique qu'en éduquant les gens en leur disant qu'ils sont des victimes ils vont se construire en rébellion contre ce système.

Alors, le problème des banlieues, ne serait-il pas lié au fait qu'au lieu de dire à leurs habitants qu'ils ont toutes les chances on leur a dit qu'ils n'avaient aucune chance dans "la France raSSiste" ? Y avait-il réellement un état de fait ? Surement en partie, mais on a fait exclusivement de la victimisation. Toujours au niveau POLITIQUE : Ceux qui parlent à la télé, ceux qui décident de ce qu'on va faire sur le terrain. Dans le domaine de la réalité en somme. Pas dans celui des modérés que personne ne connait.

C'est normal, et c'est le même schéma dans tous les domaines de victimisation, si tu fais de l'individu une victime par le sang pour ainsi dire, tu oblitère dès la naissance toute chance d'en faire un individu sain et équilibré. C'est pourquoi on fait désormais de la victimisation systématique.

Faudra aussi que tu m'explique comment le type à qui on a volé sa vie pourrait ne pas tomber dans l'excès.

C'est toi qui proposes ce discours, encore. C'est toi qui les définit, qui déforme sciemment le message transmis pour créer une sorte de dégoût idéologique.

Bien sur que c'est moi qui propose mon discours. D'ou tu voudrais que je le sorte ? Du petit livre rouge ? Le discours transmis par qui ?

Idem.

C'est n'importe quoi. Tu ne comprends apparemment rien aux rouages psychologiques qui émanent de l'ordre établi par des statuts d'agressé et d'agresseur. Tu es dans ton fantasme idéologique, en fait. Tu as l'impression que les militants sont abattus ? Tu n'as pas l'impression que les Comités de victimes fédèrent des gens et des forces ? Tu crois qu'ils ont honte d'avoir été victime quand un tiers reconnait leur souffrance et l'agression ?

Mais je ne parle pas des statuts d'agressé et d'agresseur, vu que c'est hors sujet. Ce dont je te parle ce ne sont pas de victimes effectives, ce sont de victimes par le sang. Des victimes collectives.

Pourquoi un grand nombre de juifs s'auto-infligent des agressions bidon ? Parce qu'ils se sentent vraiment mal, ils se sentent victimes, ils se vivent victimes. Ils ont besoin d'être victimes dans leur chair pour être en accord avec ce qu'ils ressentent. Idem pour ceux qui se tatouent un n° de camp de concentration.

On les a éduqué à se sentir victimes, ils ont besoin de ça. Et c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. C'est donc exactement ce qu'on fait. Ce qu'on a fait pour les immigrés d'afrique sub-sharienne ou du maghreb depuis 30 ans, ce qu'on fait pour les homosexuels aujourd'hui, et sans doute aussi pour les femmes.

Tu as un discours qui tend à dédouaner les agresseurs en faisant porter le fardeau à un discours victimaire ambiant.

Les gens sont des gens, pas des victimes.

Faux, je ne parle pas d'agressions réelles car je les traite dans le domaine du réel. Une agression est une agression et elle doit être traitée comme une agression. Je fais partie de ces gens qui pensent que ce que la justice juge sont les actes et pas les idées, et qu'une agression homophobe n'est pas plus ni moins ignoble qu'une agression crapuleuse, mais que souvent la seconde se solde en plus, par un vol.

Ces concepts là ne touchent vraiment que ceux qui sont victimes quotidiennement, déjà enfermées. Lorsqu'on n'est pas personnellement concerné, cela devient un objet de réflexion sur la société, ses travers. La distance fait moins souffrir et le courroux est moins profond. Cependant, il y a de véritables victimes de l'homophobie - ceux et celles qui sont obligée de se cacher au quotidien. Idem pour ceux qui rasent les murs et qui n'ont pas inventé le concept d'insécurité. Pour ces gens, c'est concret et le concept est là pour rappeler aux autres que ça existe - pas pour créer une paranoïa.

Dans ce dernier cas, c'est une dérive qui existe mais qui ne représente qu'une partie du tableau. Toi, tu crois que c'est le tableau tout entier.

La seule victime du concept d'insécurité c'est le cerveau. Ce mot creux et vide de sens ne désigne rien de précis, c'est une menace omniprésente qui a un seul objectif, faire flipper le téléspectateur pour qu'il vote à droite.

Il n'y a pas de victimes d'insécurité, il y a des victimes de violence parce que la police ne fait pas respecter l'ordre à certains endroits et qu'on a éduqué certaines tranches de la population à créer ce climat de violence en les victimisant à la naissance.

Si les choses sont plus nuancées en ce qui concerne l'homophobie on reste dans le même domaine d'idées.

Modifié par Zeds_Dead
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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Bien sur que ce serait mieux sans nom puisque sans nom on ne formerait pas une communauté victimaire. Qu'on en commun TOUS les homosexuels ? Rien. Alors pourquoi on nous fait croire que si.

Ce mec est un génie. shrunkface.gif

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  • 3 mois après...
Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

extrait :

REIMS (51). Dérapage politique et homophobe sur Twitter. «La volonté du PS: réinventer notre histoire de France pour y mettre moins de blancs et plus d’homosexuels», peut-on lire. Ou encore: «Ce que madame M. ne sait pas, c’est que pour un homme, le sexe est un besoin! Si elle était hétéro elle saurait». Ces deux petites phrases sont l’œuvre de jeunes militants UMP rémois.

Deux petites grenades lancées en pleine campagne et pas faciles à désamorcer. Même si les deux jeunes regrettent, invoquent une maladresse et jurent qu’ils ne sont ni homophobes ni nationalistes à tendance raciste, difficile de les croire sur parole. Le mal est fait, le PS s’en est emparé et a fait circuler.

Publié le 18/12/2013 - Mis à jour le 18/12/2013 à 17:27

Par C.F.

LIRE EN ENTIER SUR :

http://www.lunion.presse.fr/accueil/de-jeunes-militants-ump-signent-des-derapages-homophobes-ia0b0n270053

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Membre, 56ans Posté(e)
LaurentEssonne Membre 1 334 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

C'est vrai aussi pour les blagues racistes, les insultes, et que sais-je.

Vivre avec des oeillères pour ne pas voir ce qui se passe dans le monde, ça à un nom :

la lâcheté..

D'autres appeleraient ça de l'intelligence, c'est selon.

Qu'un homo se fasse pourrir parce qu'il est homo, ben oui, moi je m'en fiche.

Qu'est-ce qui est le plus important, empêcher quelqu'un de te detester pour ce que tu es ou aimer quelqu'un qui t'aime pour ce que tu es?

Personne sur cette planète ne peut se vanter de n'avoir jamais subit d'insulte à cause de son physique ou de son cerveau, alors quoi, on doit couper la langue de tout le monde ou mieux vaut s'en fiche?

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Membre, 56ans Posté(e)
LaurentEssonne Membre 1 334 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

extrait :

REIMS (51). Dérapage politique et homophobe sur Twitter. «La volonté du PS: réinventer notre histoire de France pour y mettre moins de blancs et plus d’homosexuels», peut-on lire. Ou encore: «Ce que madame M. ne sait pas, c’est que pour un homme, le sexe est un besoin! Si elle était hétéro elle saurait». Ces deux petites phrases sont l’œuvre de jeunes militants UMP rémois.

Deux petites grenades lancées en pleine campagne et pas faciles à désamorcer. Même si les deux jeunes regrettent, invoquent une maladresse et jurent qu’ils ne sont ni homophobes ni nationalistes à tendance raciste, difficile de les croire sur parole. Le mal est fait, le PS s’en est emparé et a fait circuler.

Publié le 18/12/2013 - Mis à jour le 18/12/2013 à 17:27

Par C.F.

LIRE EN ENTIER SUR :

http://www.lunion.presse.fr/accueil/de-jeunes-militants-ump-signent-des-derapages-homophobes-ia0b0n270053

Les politiques sont devenus des racleurs de bouse fraîche avec Twitter.

Le plus fort c'est qu'ils parlent d'eux et ne répondent jamais à personne.

pire, ils ont de jeune geeks endoctrinés qui hashtaguent tout azimut pour trouver la petite phrase dont on doit s'offusquer.

Moralité, pour être célèbre, mieux vaut s'adresser à ses ennemis, ils te feront ça pour pas un rond.

Pas si conne Nabilla (euh...si quand même)

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